GreatFascination

Chapitre 7

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:06

 Elle était si belle quand elle dormait. Après l'incident avec les loups, j'avais ressentis le besoin de la voir. Mais je me voyais mal débarquer dans sa chambre ; alors je m'étais installé dans le chêne centenaire planté juste en face de sa fenêtre. Elle était en train d'écrire dans le carnet que nous avions récupéré. Soudainement, elle avait levé les yeux et m'avais vu. Je ne montrais à aucun moment que je m'étais aperçu qu'elle m'observait. Ses yeux se fermèrent, et elle s'endormit, la tête sur le journal. Je bondis sur le rebord de la fenêtre miraculeusement ouverte.
 Je ne lus pas ce qu'elle avait écrit. Je me contentais de prendre sa main. Je la portais à mes lèvres et l'embrassais doucement. Ce contact inattendu la fit frémir et ses yeux s'ouvrir d'un coup. En une demi seconde, j'étais de nouveau dans l'arbre. Elle leva les yeux vers moi, et se souri à elle même comme amusé par les pensées que je ne pouvais pas lire. Elle repris son stylo et écrivis une courte phrase. Puis, elle ferma le journal et le rangea dans un des tiroirs de la table de nuit. Elle s'allongea sur le lit et ferma les yeux ; sa respiration se fit plus lente, plus calme. Je sautais dans la chambre et m'assis sur sur un coin du bureau.
 Seule sa respiration venait troubler le silence paisible qui c'était installé. Mis à part Bella et moi, la maison était vide ; les autres étaient partis chassé. C'était le moment ou jamais de... Non ! Je chassais cette pensée répugnante de mon esprit. Quand bien même je l'aurais voulu, je ne pouvais plus la tuer. Plus maintenant. Bella était devenue le centre de mon univers.
 Un bruit du côté de Bella attira mon attention. Je cru d'abord qu'elle c'était réveillée à mon insu car, elle parlait. Mais en fait, elle parlait en dormant. Le chuchotis qui s'échappait de ses lèvres entrouvertes aurait été indiscernable par un humain. Moi je l'entendais. Lorsqu'elle marmonna qu'elle avait froid, je fermais la fenêtre et tirais la couverture sur elle.
 Un mot revenait souvent et cela m'honorais. Ce mot c'était "Edward". Mon prénom. C'est ainsi que je compris qu'elle ne rêvait pas, elle faisait un cauchemar. Peu à peu, sa voix se fit plus paniquée. Elle répétait inlassablement mon prénom, comme si elle m'appelait. Puis comme un ultime appel, elle cria :
"Edward ! Non !"
 Elle s'éveilla en sursaut et lorsqu'elle me vit, elle fondit en larme. Je me levais d'un bond et m'assis au bord du lit. Je la pris et la calais contre mon torse.
"Chut. Calme toi, murmurai-je à son oreille."
"Tu étais parti... sanglotait-elle."
"Calme toi. Je suis là. Je ne partirais pas."
"Reste, dit-elle. Si tu t'en vas, je ne pourrais pas dormir."
 Je l'installais dans son lit et tirais le rocking-chair, dans lequel je m'assis.
"Tu vois, je reste. Je ne bouge pas."
 Je lui pris la main, un faible sourire éclaira son visage. Ses traits se détendir et elle s'endormit. Elle parla ainsi toute la nuit. Elle m'appelait, mais d'une façon moins pressante. Bella s'éveilla vers dix heures du matin. Quand elle me vit, un sourire illumina son visage.
"Tu es resté, dit-elle."
 A ce moment, Alice entra en trombe dans la chambre, envoyant la porte claquer contre le mur. Bella sursauta effrayé.
"Alice grondai-je."
"J'ai vu que tu étais réveillée, dit Alice d'un ton joyeux, ignorant ma question."
"Et alors marmonna Bella."
"Shopping ! cria Alice. Il faut que l'on rattrape notre dernière séance. Et cette fois, je viens."
"Oh, non... souffla Bella."
 Elle me jeta un regard implorant.
"Désolé, dis-je. Je peux quelque chose contre les cauchemars, rien contre ma terrifiante soeur et ses journées shopping."
"Mais c'est un cauchemar, dis Bella."
"Pas de la sorte que je peux éloigner."
 Bella se redressa d'un air résigné. Esmée entra dans la chambre avec un plateau petit-déjeuné, qu'elle posa sur le lit.
"Petit-déjeuné ma chérie, dit-elle joyeusement."
"Merci."
 Rosalie entra à son tour et posa des habits au bout du lit. Esmée sortit. Alice et Rosalie se tournèrent vers Bella, et dirent d'une même voix :
"Nous t'attendons en bas d'en vingt minutes."
 Sur ses mots, elles sortirent en se jetant des regards complice de mauvais augure. Je vis dans leurs pensées qu'elles avaient l'intention de relooker complètement Bella.
"Elles ont l'intention de jouer à la Barbie avec toi pendant des heures, annonçai-je."
"Pendant des heures !"
"Je ne peut rien faire pour toi. Désolé."
"C'est pas grave. Je vais les laissé faire, peu être qu'elle se lasseront."
"N'y compte pas. Tu doit t'attendre à un relooking complet."
"Oh mon dieu !"
"Mange. Si tu est en retard d'une demi minute,elles viendront te chercher ici et te traîneront jusqu'au centre commerciale par les cheveux."
 Bella attaqua son repas avec appétit. Je la regardais avec intérêt. Tout ce qu'elle faisait me fascinait.
"Ca a l'air bon, dis-je."
"Tu en veux, demanda-t-elle, avec un sourire ironique."
"Non merci, dis-je avec une grimace. Ca va aller."
 Je ris et aussitôt, son rire mélodieux se joignit au mien. Elle fini de manger rapidement et quand elle eu terminé, j'attrapais son plateau d'une main et dit :
"Habille toi. Elles vont s'impatienter."
"D'accord, merci."
 Je sortit de la pièce et m'apprêtait à en refermer la porte lorsque Bella dit :
"Edward ?"
 Je me tournais vers elle.
"Merci pour cette nuit. Sans toi je ne me serais jamais rendormi."
"De rien." Fut tout ce que je trouvais à répondre. Je lui adressais un grand sourire auquel elle répondit, puis je partit en direction de la cuisine. J'y trouvais Carlisle qui s'affairait à ranger les courses qu'Esmée avait faite dans la matinée.
"Laisse ça là Edward. Je m'en occupe."
"Non c'est bon, je vais le faire. Je n'ai que ça à faire de toute façon."
 Je m'approchais de l'évier et pris une éponge neuve et du produit vaisselle encore emballé. ce simple geste me fit rire.
"Qui a t-il mon fils ? interrogea Carlisle."
"Je viens de penser que dans ma très longue vie, c'est la première fois que je fais la vaisselle."
"Il y a un début à tout."
"En effet."
 Nos rire s'élevèrent dans la cuisine et j'en oubliais presque que ma Bella allait passer la journée loin de moi ; entre les griffes de mes terribles soeurs.

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