GreatFascination

Chapitre 8

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:10

 Alice et Rosalie c'était montrées très professionnelles, m'amenant dans un nombre incalculable de boutiques. Nous avions tout fait. Coiffeur, manucure, pédicure, chaussures, vêtements, et même sous-vêtements ! Et je n'avais pas eu le droit de me regarder dans une glace une seule fois ! J'avais vu, horrifiée, de grande mèches de mes cheveux tomber sur le sol, coupées net par les coups de ciseaux que le coiffeur semblait donner au hasard. Enfin, Alice avait jugé que c'était bon, et je m'étais traînée, exténuée, jusqu'à la voiture.
 Les Cullen nous attendaient sur les marches, devant la villa. Sur un signe d'Alice, Rosalie rentra dans la maison et revint aussitôt avec un miroir immense. Alice me fit sortir de la voiture, et je vis dans le miroir une jeune fille magnifique, qui me regardait de ses grands yeux chocolat, d'un air surpris. La jeune fille du miroir avait les cheveux subtilement dégradés. Elle portait un slim délavé, un pull bleu marine, et des ballerines plates noires. Apparemment, cette jeune fille c'était moi. Je jetais un regard autour de moi, cherchant Edward des yeux.
"Alors ? demanda Alice. Qu'est-ce que tu en pense ?"
"Je..."
"Tu es superbe intervint Esmée. Bravo Alice."
 Je trouvais enfin Edward. Il me contemplait d'un air béat, la bouche grande ouverte. L'expression de son visage contrastait avec celle de d'habitude. En cette instant, il avait l'air humain. Il avait l'air...idiot. Je pouffais.
"Quoi !? fit Alice."
"Je n'aurais jamais pensé que Edward Cullen puisse avoir l'air idiot...mais là, je vais devoir réviser mon jugement."
"Je comprends, dit Alice, en souriant à son frère.
 Elle avait l'air de savoir quelque chose j'ignorais.
"tu es magnifique, murmura Edward. Et encore, c'est un bel euphémisme."
"Merci, dis-je en rougissant."
 Sur un signe de Carlisle, nous rentrâmes dans la maison. Je suivis les Cullen jusque dans une pièce spacieuse occupée par une grande table d'ébène autour de laquelle étaient alignées des chaises également en ébènes. La salle à manger. Carlisle nous invita à nous asseoir.
"Bella, dit-il. Je pense qu'il faut que tu recommence à mener une vie normale, dans la mesure du possible. Nous t'avons donc inscrite au lycée sous le nom d'Isabella Swan. Tu y suivra les même cours que Edward."
"D'accord murmurai-je."
"Tu iras au lycée dans la voiture d'Edward, mais il faut que tu en est une pour tes déplacement personnel. Histoire que tu ne dépende pas entièrement de nous. Elle est dans le garage, tu pourras allé la voir quand nous aurons fini."
"D'accord, répétais-je."
 Dans la pièce adjacente à la salle à manger, une sonnerie retenti. Esmée s'éclipsa et revint un instant après, une assiette à la main. Elle la posa devant moi, c'était un curry de poulet.
"Merci."
 Carlisle continua :
"Nous avons avertis l'administration du lycée que nous t'avons recueilli car tu as des problème de santé."
 Cette phrase m'arracha un sourire.
"C'est ce que l'on appelle un mensonge par omission, dis-je."
"Exactement, repris Carlisle. Comme cela en cas de problème, nous seront couvert. En théorie l'administration n'avertira pas les élèves que tu as des problèmes."
"En théorie."
" Ne sois pas pessimiste, intervint Alice. Tout ce passera bien. Tu commence lundi."
"Excuse moi, mais c'est dans combien de temps lundi ? interrogeai-je. J'ai un peu perdu la notion de temps."
"Demain."
 Je dégluti bruyamment. Demain. Je n'avais même pas le temps de me préparer mentalement. Je serais la nouvelle, l'étrangère vivant avec les Cullen. Un objet de curiosité.
"Ne t'inquiète pas, dit Alice. tout se passera bien. Je l'ai vu."
 Je me levai, mon assiette à la main. Edward m'intercepta et s'en saisie.
"Laisse, dit-il. Je vais le faire."
 Il me servit un sourire en coin déstabilisant, et je titubais jusqu'à la porte. Une fois dans le couloir, je repris mes esprit et décidais d'allé dans le garage voir ma nouvelle voiture.
 La porte se referma derrière moi, Edward m'avais suivi dans le garage. Il s'approcha d'un drap et le souleva. Il dissimulait une Fiat 500 violette. Magnifique, et pourtant, je n'avait jamais été une grande fan de voiture.
"Elle te plaît ? demanda t-il. Je l'ai choisi pour toi."
"Elle est superbe. Merci Edward."
 Cette nuit là encore, il resta avec moi. Veillant sur mes rêves, dont il faisait parti intégrante. Je m'éveillais au petit jour, complètement reposée, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Edward m'accueillit avec un grand sourire. Comme les jours précédent, Alice avait vu que j'étais réveillée. Elle apporta mon petit déjeuné, et posa des habits sur le lit.
 Je me préparais rapidement et rejoignis Edward dans sa voiture. Ces frères et soeurs étaient déjà parti dans la décapotable de Rosalie. Nous arrivâmes tôt au lycée, Edward conduisait vite. Il m'amena à l'accueil, un bureau étroit et surchauffé.
"Je suis Isabella Swan, indiquai-je à une femme au cheveux flamboyants qui me regardait d'un air surpris.
"Ha ! dit-elle. Tiens voici un emploie du temps et un plan du lycée. Bienvenue à Forks."
"Merci, murmurai-je par pur politesse."
 La secrétaire ignorait que je me trouvais à Forks depuis déjà plusieurs jours et que mon arrivée en ville n'avait pas été des plus réjouissante. Mon premier cours était celui d'anglais. A la sonnerie qui en marquait la fin, je fus apostrophée par un garçon au cheveux noir comme une nappe de pétrole.
"Tu es Isabella Swan? La nouvelle ?"
"Bella."
"Enchanté je suis Eric. C'est quoi ton prochain cours ?"
 A ce moment, Edward me rejoignit. Il répondit pour moi.
"Histoire. Et nous allons être en retard."
 A son air renfrogné, je sus qu'il lisait les pensées d'Eric et qu'elles étaient loin d'être réjouissantes. L'apparition d'Edward eu le don de refroidir Eric, mais il ne se décida pas à me lâcher, d'une semelle. Il nous accompagna donc en histoire silencieusement.
 Chaque cours avait son téméraire pour m'adresser la parole malgré la présence d'Edward qui semblait les repousser. Je fis ainsi la connaissance d'Angela et Jessica.
"Tu es Isabella Swan ?"
"Bella, corrigeais-je machinalement pour la quatrième fois de la mâtiné lorsque je fis la connaissance de Mike Newton."
 Edward n'avais pas l'air de beaucoup l'apprécier. Mike parlait beaucoup. Il se présenta et aligna l'essentiel de la conversation. Il nous accompagna à la cantine, sans prêter attention à Edward qui semblait se renfermer un peu plus à chaque secondes.

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