La fille invisible.

Chapitre 3

Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/03/2013 16:51

La sonnerie retentit, nous libérant de notre prison éducative. Et le fait que l'on soit vendredi eu pour effet de rendre les élèves plus fougueux que d'habitude. Quatre vingt dix pour cent d'entre eux arriveraient à la sortie du bâtiment d'ici deux minutes. Si j'avais suivis Catherine, j'aurais fait partis de cette foule.

Simplement, je décidais, par vengeance, de prendre mon temps pour ranger mes affaires. Catherine m'attendis patiemment. Je faisais donc partis des dix autre pourcent : ceux qui ne couraient pas vers la sortie.

L'autre raison pour laquelle j'avais pris mon temps pour sortir était que je pourrais sans aucune honte, regarder Jared quitter la classe sans pour autant avoir l'air d'une obsédée. Chaque fois, il jetait ses livres au fond de son sac et mettait ce dernier sur son épaule. Il essaya de sortir rapidement, mais les autres élèves se battaient déjà pour passer la porte. Il aurait facilement pu les pousser et passé devant en un quart de seconde. Mais, il n'en fit rien et se contenta de soupirer et d'attendre devant son pupitre. Dès que les autres élèves disparurent, trois de ses amis Jacob Black, Quil Attarea et Embry Hall entrèrent bruyamment dans la salle, (leur carrure plus impressionnante que jamais) au grand dam de Mr Peta. Du coin de l'œil, je regardais le spectacle avant de redescendre sur terre lorsque Catherine soupira d'impatiente. Je levais les yeux au ciel avant de m'emparer de mon sac que je posais sur mon épaule. Catherine m'imita et nous contournâmes le groupe de garçons (aucun d'eux ne nous prêta attention) avant de sortir. Presque toutes les salles étaient vides. Il semblerait que même les professeurs aient hâtent d'être en week end.

« Enfin ! » s'exclama bruyamment Catherine alors que l'on descendait les escaliers.

Nos manteaux sous le bras, on marchait sur la chaussée mouillée. Je me demandais franchement comment Catherine faisait pour le pas tomber avec des talons aussi hauts.

J'enfilais mon manteau, mis ma capuche, fourrais mes mains dans mes poches et baissais la tête afin de ne pas être mouillée par la pluie. Je tremblais alors que plusieurs gouttes d'eau entamaient un dangereux périple, passant à travers mon jean et mes chaussettes pour venir s'échouer sur mes pieds.

« Aller Kim ! »

Catherine se saisi de ma main et me traina derrière elle ses longs cheveux blonds plaqués de chaque côtés de son visage. Je ne pus m'empêcher de sourire face à son enthousiasme.

C'est ainsi que nous sommes arrivées jusqu'à l'arrêt de bus.

« Je n'arrive pas à croire que nous soyons déjà vendredi. La semaine à été si longue tu ne trouve pas ? »

Nous étions assises sur le seul banc qu'il y avait. Un garçon, (je crois qu'il s'appelait Malcom Keller) était assit à côté de nous. Il nous regardait intensément et je reculais légèrement quelque peu gênée. Je voulus le lever mais, Catherine maintenait mon bras dans une poigne de fer.

« Tu veux notre photo Keller ? » demanda Catherine en le fusillant du regard. Puis, elle continua comme si elle n'avait pas été interrompue. « J'ai cru que le monologue de Peta allait encore durer des heures. Si j'avais dus supporter son cours une minute de plus je crois que j'aurais fini par sauter par la fenêtre. »

J'écoutais de nouveau silencieusement Catherine alors que plusieurs autobus jaunes s'arrêtaient devant nous. Il nous fallu plusieurs minutes pour trouver le notre. Nous, nous installâmes à nos places habituelles à l'arrière.

« Eh les filles ! » nous salua une voix familière.

Je levais les yeux au ciel et je regardais par la fenêtre. Il n'y avait pas grand-chose à voir, pluie, pluie, encore et toujours de la pluie.

« Salut Brett » répondit ma meilleure amie en gloussant. Je soupirais intérieurement. Avais 'je l'air aussi ridicule lorsque je parlais à Jared ? Ce n'était surement pas le cas puisque Jared et moi n'avions jamais eu une véritable conversation.

L'autobus continuait son ascension à travers la Push s'arrêtant à différents arrêts.

« Salut Cat ! Quoi de neuf Kim ? »

Je le regardais et lui souris. Brett était loin d'être moche. Il était plutôt mignon et Catherine et lui aurait fait un très joli couple.

« Pas grand-chose. Et toi ? » demandais' je pour entamer la conversation.

« Et bien en fait… »

Je regardais Cat en souriant. Le contraire aurait été étonnant. Brett avait toujours quelque chose à raconter.

« … il y a une fête ce soir à la plage. C'est un peu pour fêter la fin du printemps. Vous devriez venir. »

Catherine hocha de suite la tête en signe d'approbation.

« Ça a l'air super » me souffla t'elle ravie.

« Je ne sais pas »répondis 'je « J'avais déjà des projets pour ce soir ».

Catherine secoua la tête ne croyant pas une seconde à mon mensonge. Quoi qu'à sa place, je ne me serais pas cru non plus. J'étais une piètre menteuse.

« Kim, tu as besoin de voire d'autres personnes. Plus précisément des garçons. Donc on va aller à cette soirée et on va s'amuser. »

« Catherine, c'est ridicule. Tu sais bien que je n'aime pas les fêtes. »

« Kim, Kim, Kim. Ma très chère et associable amie. Nous allons y aller. Un jour tu me remercieras. »

« Je n'en suis pas si sûre. Je n'irais pas. »

« Oh que si tu iras ! »

« Non je te dis ! »

Catherine plissa le nez avant de reprendre d'une voix plus douce.

« Ne t'en fais pas, on sera là » me rassura t'elle en montrant Brett d'un signe de tête. Celui-ci avait regardé la scène en silence.

Je regardais de nouveau par la fenêtre et m'aperçu que l'on était plus qu'à quelques mètres de ma maison. Je me saisi de mon sac avant de me diriger vers la sortie en veillant à ne regarder ni Cat, ni Brett.

« Je passe te prendre à sept heure » cria Cat derrière moi. « Et pense à te changer ! ».

J'ignorais cette dernière remarque en faisant mine de ne pas l'avoir entendu. Je saluais Mr Smith, le chauffeur avant de descendre du bus.

Je n'arrivais pas à croire qu'elle m'avis traitée d'associable. Cat et moi étions aussi différentes que l'huile et l'eau, Tom et Jerry, Inigo Montoya et l'homme aux six doigts (ndla: référence au livre Princess Bride).

Catherine avait toujours été le beau papillon alors que moi je n'étais que la chenille.

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