Nouvelle ère

Chapitre 18 : Volterra

1710 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:58

Le voyage à Volterra, par les moyens magiques, s’était fait beaucoup plus rapidement que par ceux plus conventionnels. Jasper ne pouvait pas dire si c’était une bonne chose ou non. Il n’était franchement pas pressé de faire face aux leaders vampires. Mais, comme il fallait, le faire : autant que cela soit fait aussi rapidement que possible. Il était inquiet qu’Harry se trouve près d’eux. Surtout après qu’il leur ait dit que les Volturis connaissaient le monde magique. Qu’est ce que les Volturis pourraient faire en rencontrant un vampire sorcier ? Harry était le plus puissant vampire qu’il ait eu l’occasion de rencontrer. Et les Volturis qui étaient toujours à la recherche de puissances ne pourraient pas ignorer un être comme Harry.

Tendu, Jasper était resté en arrière près d’Harry tandis qu’Edward, Carlisle, Emmett et Bella s’avançaient à travers les rues de la ville. Ils étaient tous si tendus qu’ils n’avaient pas accordé la moindre attention à Harry. Ce qui était plus compréhensible étant donné que ce dernier était resté silencieux depuis qu’ils avaient posé les pieds en Italie.

Alors, pour la première fois depuis une heure, Jasper posa les yeux sur Harry. Il sursauta presque lorsqu’il posa les yeux sur le nouveau membre de leur famille. Harry n’avait plus grand-chose à voir avec le vampire que Jasper avait appris à connaitre. Il n’avait plus rien du jeune vampire ouvert, généreux et souriant. Là, à côté de lui, il y avait un guerrier. Un guerrier que Jasper n’avait fait qu’entrevoir à partir de ses sentiments.

Jasper ne savait que peu de chose sur la vie d’Harry dans le monde magique mais il savait qu’elle n’avait pas été rose. Loin de là ! Ce monde avait fait d’Harry un guerrier à un âge précoce. Harry ne l’avait jamais laissé paraitre mais il était dangereux. Harry était un très bon guerrier. Jasper commençait à croire que c’était aux Volturis de faire attention. Harry défendrait sa famille coûte que coûte.

« Mon cher Carlisle, voilà bien longtemps. Qu’est ce qui nous vaut cette visite ? »

« J’ai tenu à vous rencontrer. » Intervint Harry.

Toute la famille sursauta au ton froid d’Harry. Avec raison puisqu’ils n’avaient pas l’habitude d’entendre leur ami parler ainsi.

Les trois vampires italiens portèrent leurs attentions sur Harry pour se figer aussitôt. Jasper se crispa en percevant leurs émotions. Ils connaissaient Harry ! Et, encore une fois, Jasper ne savait pas dire si c’était une bonne ou une mauvaise chose.

« Harry Potter ! » S’exclama Aro d’une voix qui était loin d’être posée.

« Je viens vous proposer une affaire. »

Aro reprit contenance et s’approcha d’un pas gracieux sans qu’Harry ne bronche.

« Nous vous connaissons, bien sûr. Durant votre guerre, ce Voldemort est venu nous trouver. »

Jasper vit Harry déglutir. L’alliance des vampires Italiens à ce Voldemort aurait été une très mauvaise chose sans doute. Aro reprit rapidement, cependant.

« Nous avons décliné son offre, cependant. Nous n’avons pas de maitre ! »

Aro s’approcha un peu d’Harry, au grand déplaisir des Cullen.

« Nous sommes intéressé de très près à ce conflit, toutefois. Et ils nous aient vite apparus que le camp des vainqueurs ne serait pas celui que Voldemort espérait. Le leader de la « lumière » avait beaucoup plus de potentiel. »

Sur ces derniers mots, Aro tendit la main à Harry. Ce dernier haussa un sourcil mais prit celle d’Aro sans protester. Il ne se passa que quelques secondes avant que l’italien ne se rétracte avec un sourire prudent mais enthousiaste.

« Vous faite, sans surprise, un vampire bien plus intéressant que cette chère Bella. Tout ce je sens en touchant votre main, c’est votre puissance. »

Harry vit, du coin de l’œil, l’irritation passer sur le visage de porcelaine de Bella. La vampire aimait avoir toute l’attention malgré ses protestations. Il veilla à garder son attention sur Aro. D’ailleurs, bien lui en pris. S’il avait détourné le regard l’espace de quelques instants, il n’aurait peut être pas repéré le signe de Aro à Jane.

« Je ne ferais pas ça à ta place, Jane. » Intervint Harry en utilisant son don.

Le poids de ses mots fit trébucher l’arme favorite d’Aro. Ce qui prouva que par certains aspects, elle était bien moins forte qu’Edward et Jasper, par exemple. Mais, cela ne surprenait pas Harry que ces deux vampires aient une certaine immunité contre son don. A cause de leurs propres pouvoirs, ils avaient dû développer leur défense mentale… ce qui amoindrissait les effets du don de Harry. D’un autre côté, Harry ne l’avait jamais utilisé à pleine puissance.

« Ne bouges pas. » Ajouta-t-il.

Quelque chose entre la colère et la peur s’inscrivit sur le visage de Jane.

« Ne tentez plus de nous faire de mal, Aro. »

Aro hocha la tête avec un certain malaise. Harry glissa un œil vers sa famille qui sembla se détendre.

« Si vous suivez ce qui se passe dans le monde, vous devez savoir ce qui s’y prépare. »

« Le soulèvement des créatures. Oui, nous suivons cette affaire avec intérêt. »

Harry hocha la tête. Pas surpris encore une fois. Il se redressa, sérieux.

« Je suis l’un des leaders de ce mouvement. J’ai un poids financier et politique important. Et j’en aurais certainement plus lorsque nous aurons obtenu ce que nous voulons. Donc, je peux vous apportez beaucoup. Je peux vous promettre une place dans le monde magique. »

« Qu’est ce qui vous fait croire que nous voulons y entrer ? »

Harry se tourna vers Caius qui parlait pour la première fois. Harry retint un geste impatient. Voilà pourquoi il n’aimait pas la politique. Il détestait les faux semblants ! Les Volturis aimaient trop le pouvoir et suivait trop ce qui se passait dans le monde magique pour ne pas vouloir en faire partis.

« Les vampires magiques ne sont pas vraiment rallier. Vous êtes une puissance stable. Si vous vous imposez en tant que telle dans le monde magie, vous pourriez les rallier à vous. Et, comme leader de la nation vampire, vous auriez plus de puissance que jamais. »

« Nous aurions à changer notre mode de vie. Je sais que peu de créatures dans votre monde approuvent notre alimentation. »

« Et, en contrepartie, vous n’auriez pas vous cachez. Je suis certain que même vous apprécierez de vous déplacer sans crainte des humains sous le soleil. »

« Et que demandez vous en échange, monsieur Potter » Questionna Marcus.

Harry fut soulagé qu’ils cessent finalement les faux semblants. Il carra les épaules et répondit avec un signe vers les Cullen.

« Je veux simplement que vous laissiez ma famille en paix. »

« L’enfant est un danger. »

« Pas dans le monde magique. Les hybrides sont assez courants. Un hybride vampire-humain est loin d’être le plus étrange, d’ailleurs. »

Le trio de vampires souverains resta silencieux et après avoir échangé un regard, ils hochèrent, chacun leur tour, la tête. Après tous ces siècles ensembles, ils n’avaient plus vraiment besoin de paroles pour communiquer.

« Très bien, les Cullen dont l’enfant seraient laissés tranquille. »

« Merci. »

Harry fut interrompu par un raclement de gorge. Harry leva les yeux au rappel de l’ordre. Il garda son mécontentement pour lui et demanda (contre son gré, c’est vrai) à ce que Bella soit laissé tranquille, elle aussi. Ce ne fut qu’après une hésitation que les Volturis opinèrent encore.

« Je vous mettrais en contact avec quelques clans dans les prochains jours. » Leur assura Harry.

Ce fut, en quelque sorte, le mot de la fin. Bientôt, les Cullen et Bella purent quitter la demeure des Volturis. Et Bella, ayant eu ce qu’elle voulait, ne tarda pas à disparaitre, encore une fois, de la vie des Cullen. Espérons définitivement, cette fois.

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