Bella et Edward, ou les étranges rêves d'Alice Swan...
Chapitre 2
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P.O.V d'Alice :
Ce que j'avais appelé enfer n'était pas si terrible que ça, finalement. Une fois Charlie parti, la plupart des élèves étaient retournés à leurs discussions, même si beaucoup avaient continué à nous jeter des regards curieux. Quand les portes s'étaient ouvertes, nous nous étions mêlés à la foule sans grand mal.
¤ Dans quelle classe ? ¤ me demanda Edward.
Je parcourus la liste des yeux. Avant même de mettre les pieds au lycée, nous savions que nous ne serions pas dans la même classe. L'année précédente, nous avions choisi des voies différentes. Mais ici, à Forks où nous ne connaissions personne, je n'avais pas très envie d'être séparée de mon horrible frère.
¤ La Terminale L 2, et toi ? ¤
¤ En TS1. Tu commence avec quoi ? ¤
Je grimaçais. tous les lundis débuteraient pour moi avec les cours de lettre.
¤ Toujours la même question : pourquoi as-tu pris la littéraire si tu déteste cette matière ? ¤
¤ Pour les langues et l'histoire, bêta, toujours la même réponse ! ¤
Je l'entendis rire et je souris.
- Tu es nouvelle ? me demanda quelqu'un.
Je me retournais et fis face à une magnifique blonde aux yeux bleus.
- Euh... oui. Je suis en TL. Et toi ?
- Ça fait longtemps que je suis à Forks. Je suis en TL également. Je m'appelle Rosalie, mais tout le monde m'appelle Rose.
- Je suis Alice. Mon frère, Edward, est en TS1.
- Edward, c'est le beau gosse aux yeux verts ?
Je hochai la tête. Pourquoi toutes les filles trouvaient-elles mon frère si beau ? Pour moi qui le connaissais depuis... eh bien... ma naissance, il était quelconque !
Un garçon passa près de nous en regardant Rosalie. Il était grand, avec de gros bras musclés et des cheveux noirs coupés courts.
- Je te présente Emmett, mon copain.
Un autre garçon vint se placer derrière Emmett. Presque aussi grand que lui, il était typé indien, avec de longs cheveux noirs et la peau mate.
- Et lui, c'est Jacob.
Il me fit un sourire rayonnant qui me fit rougir. Heureusement pour moi, la cloche sonna à ce moment, m'offrant le répit dont j'avais besoin pour reprendre contenance.
- bon, tu viens en cours avec moi ? me proposa Rosalie.
Je hochai timidement la tête. Elle posa un léger baiser sur les lèvres d'Emmett, prit ma main et m'emmena me perdre dans les couloirs.
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P.O.V d'Edward :
- Bonjour très chers élèves. Je me présente. Je suis donc Mr Thimour, votre professeur principal et de sciences cette année. Je n'ai pas de requêtes particulières à vous faire, à par peut-être vous demander d'avoir un classeur pour ranger les nombreux TP que nous ferons. D'ailleurs, nous allons commencer dès à présent. J'espère que vous avez eut la bonne idée d'apporter votre blouse pour ce TP de chimie !
Je grimaçai. Depuis quand travaillait-on le premier jour de cours ?
- Top départ. Par binômes, et uniquement par binômes, vous suivrez la fiche suivante à la lettre.
Il claqua dans ses mains et la classe silencieuse s'anima. Les filles, dont aucune ne m'attirait particulièrement à vue d'œil, se précipitèrent vers leurs meilleure meilleure amie. De même pour les garçons. Je croyais me retrouver seul et soupirai.
- Serions-nous un nombre impair ? demanda le prof en me voyant seul à ma table.
Je haussais les épaules. Comment l'aurai-je su ? C'était lui le prof principal, pas moi !
- A non ! Mr Cullen ! Venez donc prendre place avec le nouveau.
- Tout de suite, professeur, répondit une voix cristalline.
Je n'entendis nulle son de pas, ni froissements de vêtements, ni même le tabouret vaciller alors que mon binôme s'asseyait à côté de moi. Je tournai lentement la tête. Mon camarade était de grande taille, sûrement plus grand que moi. Il portait des vêtements couleurs crème qui ne contrastaient pas trop avec la couleur blanche de sa peau. Son visage arborait les mêmes traits, fins et délicats, que les statues romaines que l'on voit dans les musées. Pour finir, ces yeux étaient d'un jaune doré des plus étrange.
- Bonjour, dit-il avec un sourire.
Je forçais mes lèvres à se décrisper.
- Salut !
- alors, c'est toi le nouveau ?
Je hochai la tête.
- Et tu es... ?
- Edward Swan.
- Enchanté. Moi c'est Jasper.
Je tendis la main pour serrer la sienne. Soit ne la vit-il pas, soit la dédaigna-t-il. Quoi qu'il en fut, il n'y fit pas attention et je la laissai retomber avec gènes.
- Voilà pour vous les garçons ! s'exclama Mr Thimour en nous tendant une feuille de TP.
Nous le remerciâmes rapidement et nous mîmes au travail. Pour moi qui adorais la chimie, l'expérience était facile à réaliser. Doser une solution de diiode par une solution de thisosulfate. Nous nous relayâmes en silence en manipulant diverses fioles et pipettes. Nous avançâmes rapidement et finassâmes le TP une demi-heure avant la fin. Quand le professeur passa parmi les élèves et constata que notre travail était terminé, il nous félicita et nous autorisa à sortir. Sans un regard pour moi, Jasper empaqueta ses affaires et quitta la pièce. Intrigué, je m'efforçais d'aller aussi vite que lui et sortis à mon tour de la salle. Je vis les pans de sa veste s'envoler au bout du couloir et courais.
- Hey ! Attends !
Jasper stoppa net, le doit droit. Lentement, il se retourna vers moi.
- Qu'y a-t-il ?
- Je... euh...
Et maintenant ? A quoi ça m'avançait de l'avoir suivi ? Qu'allais-je lui dire ?
- Tu vas où ?
Il me contempla avec une étrange lueur dans les yeux. Je serrais les poings, agacé. J'aurais donné cher pour pouvoir lire ses pensées comme je lisais celles d'Alice ! Je me concentrais un instant et constatais son ennui profond pendant son premier cours de lettre. Je secouai la tête et chassais ses pensées de mon esprit.
- Alors ? demandai-je.
Le garçon hésita. Il lança un regard dans l'autre direction, re-braqua ses yeux dorés dans les miens, sembla me sonder en profondeur, puis haussa les épaules.
- Aucune idée. Me balader.
Je fronçais les sourcils sans insister. On avait tous nos petits secrets, moi en particulier...
- OK. A tout à l'heure alors.
Jasper inclina la tête et reprit là où je l'avais arrêter. En quelques enjambées fluides, il disparut au bout du deuxième couloir. Je me retrouvais seul et les bras ballants. Que faire maintenant ? Il me vint à l'esprit que je ne connaissais pas mon emploi du temps. Résigné à attendre, je retournais vers la salle de cours pour ne pas me perdre en attendant le cours suivant