L'île de Dana

Chapitre 9 : A mon Pays

1355 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 15/02/2022 18:49

Le cardiologue accorde mon voyage deux jours plus tard. Pendant, les préparations, je me décide d’écrire deux chansons sur ma contrée. En voici les textes * :


L’oiseau libre :

Ce n'est pas un adieu c'est juste un au revoir

Nos Universelles battront toujours l'espoir

Et si nos frères tombent nous chanterons leur mémoire

Et si c'est sous les bombes que s'écrit notre histoire

Nous resserrerons nos rangs nous planterons nos croix

Nous combattrons les vents de qui nous combattra

Comme un oiseau blessé dans la nuit volera

Mon oiseau liberté qui repart au combat

S'il faut mourir d'amour mourir de liberté

Partir comme un oiseau qui s'en est envolé

Alors oui que je meure comme un drapeau dressé

Une rose tendue face aux fusils pointés

Une rose en martyr pour nos humanités

Juste un bouquet d'amour pour nos amis tombés

Qui n'ont oui que leur fleur à offrir au bûcher

Qu'une fleur à leur tendre à ces fusils pointés

Que se lèvent tous ceux qui ont le même dieu sur Terre

Puisque le dieu des dieux oui c'est d'aimer son frère

Quelle que soit la douleur des blessures de nos âmes

De mon pays qui pleure quand on touche à la flamme

Quels que soient les cimetières enfants de notre patrie

La force des lumières tire plus loin qu'un fusil

Mon pays de l’égalité il est l'heure de s'unir

Ton drapeau triste île il est l'heure de brandir

Que flotte pour toujours de ce vendredi noir

Mon pays liberté le drapeau de l'espoir

Un jour l'oiseau m'a dit comme un souffle printemps

Qu'un jour prochain oui sur la terre de nos enfants

Il n'y aura plus la guerre il n'y aura plus le sang

Y'aura plus ces misères qui nous cernent à tous vents

Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils

Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies

Et même s'il s'envole tué par l'infamie

Renaîtra de ses cendres mon oiseau infini

Il repart au combat sous le ciel de Juillet

La lumière renaîtra pour de meilleurs septembres

Il repart au combat face à l'ombre des nids

Il repart au combat contre la triste vie

Il vole sur les plaines il s'en va triste plume

Sous le chant de nos peines sous le chant de la lune

Au vent soufflant les terres qu'on martèle à l'enclume

Nous chantons nos prières pour que la nuit s'allume

Chante avec moi frangin pour notre mère la Terre

Qu'ici-bas il n'est rien qui ne fasse lumière

Nous sommes tous en chemin vers l'obscur ou le clair

Et perdus dans l'écrin de notre mère la Terre

Envolés sur le dos de l'oiseau liberté

Emportés par les crocs de la haine incarnée

Si nous sommes cernés par tous les terrorismes

Ceux du son de la haine ou ceux de nos tsarismes

S'il faut plus qu'une armée pour protéger nos livres

On ne combat jamais mieux qu'en ouvrant des livres

Pour ceux-là fusillés qui pour l'éternité

Resteront le symbole de notre liberté

Nous chantons nos prières nous chantons pour la Terre

Nous chantons la lumière contre l'obscurité

Tous les peuples du monde pour lever liberté

Quelles que soient les prières pour ne pas oublier

Mains tendues à leurs frères contre fusils pointés

Que nous sommes sur la Terre tous frères d'humanité

Nous sommes fils de l’Est nous sommes fils de l’Ouest

Puis jusqu'aux centre nous sommes l’archipel

Nous sommes pays du libre pays de tolérance

Face à l'assassin nous offrons l'innocence

De l'oiseau liberté face aux horreurs mitrailles

Nous ne quitterons jamais oui le champ de bataille

Nous n'avons qu'un seul dieu c'est la vie sur Terre

Nous n'avons qu'un seul dieu c'est d'aimer son frère

Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils

Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies

Et même s'il s'envole tué par l'infamie

Renaîtra de ses cendres mon oiseau l'infini

Et même s'il s'envole tué par l'infamie

Renaîtra de ses cendres mon oiseau l'infini

 

 

A mon pays :

Mon Pays je t'écris sous le ciel de Juillet

Comme un sanglot prierait l'éternel de lui rendre

Les fleurs de ma patrie piétinées sur l'autel

Des Enfants paradis repartis pour le ciel

Mon Pays si la guerre nous fait porter le deuil

Ici en cet été nous comptons les cercueils

Si nous pleurons nos frères, que nos larmes nourrissent

De nos sanglots la Terre que l'amour y fleurissent

Au printemps mon pays sur le champ des douleurs

mais quel que soit l'hiver pousseront les fleurs

oui le chant des oiseaux vaincra toujours les balles

Restera mon drapeau, celui d'un idéal

Si toujours la tendresse souffre sous la violence

Au son des tristes messes qu'est devenue mon île

S'il n'y a pas de mot alors dis-moi que dire

que celui qui vous pointe faut lui tendre un sourire

Mon pays si je pleure, c'est pour nourrir la terre, c'est pour nourrir les fleurs

en l'honneur de mes frères,

Mon pays devant moi, ces gens-là qu'on enterre, ces gens morts au combat

D'avoir juste, été frères

Mon pays je t'écris comme une lettre morte

Pour te dire le chagrin oui qui frappe à la porte

Moi l'ouvrier des mots, moi le peuple misère

Pour te dire mes sanglots quand je vois notre Terre

Mon Pays c'est la guerre, c'est la guerre des cultures

Qui vient nourrir la Terre toujours de sang c'est sur

C'est surtout la guerre du pouvoir

Des cerveaux oui je crois la guerre de la misère

Ils sont morts les Malsis, les Poutoik, les Vulnis

Ils sont morts au profit des réseaux du vulgaire

Mon pays c'est l'enfer, la misère des cerveaux

Toi mon pays ma terre, la terre d’Halis Limbaux

Ton peuple sait plus rien, ton peuple sait plus lire

Que les tristes chemins qui nous mènent au pire

Qu'est-ce qu'on est devenu, dis-moi ma triste île

Du roi connu devenu ignorance

Au tumulte d'insultes au réseau du vulgaire

Au culte de l'inculte assassinant mes frères

Au non droit du profit financière

Que toujours prolifèrent les larmes argentières

Morts mes frères de la mer, mes frangins des bibliothèques

Sous les balles mercenaires qui sont tombées trop tôt

Ils sont morts fusillés, oui, d'avoir été libres

D'avoir été de ceux qui n'ont pas lu qu'un livre, qui n'ont pas lu qu'un livre

Si sont tombés ce soir en ce vendredi noir, les frères de mon Pays nous laissant désespoir

Resteront leurs lumières comme un flambeau la nuit, qui brûlera toujours au ciel de mon Pays

Mes amis du Pays, mes frères de liberté

Sûr, à mes panthéons c'est vous qui resterez

Alors s'il faut combattre, je leur offre mon coeur

Ils peuvent bien m'abattre je vous offre mes fleurs

A l'innocent qu'on tue oui tombé sous les balles, au jeune roi connu sous l'horreur des mitrailles

Si sont les lettres mortes les cantiques du chagrin, puisque frappe à la porte les plaines de Raniar

S'ils sont tombés ce soir en ce vendredi noir, les frères de mon Pays nous laissant désespoir

Mon Pays ta culture est morte assassinée mais tu sais ma culture non ne mourra jamais

Toi mon Pays Politaire, toi mon Pays Masi toi mon Pays Pulos, toi mon Pays Rasmi

Toi mon Pays la Terre, toi mon Pays Kalis

Toi mon Pays par terre relève toi mon Pays

Toi mon Pays lumière, toi mon Pays la vie, mon Pays littéraire

Mon Pays triste vie, toi mon Pays mes frères, toi frère de mon Pays

Comme on chérit sa mère on chérit sa patrie



* Musiques remix de ma part (Changer quelques paroles ) des textes originaux de Damien

Saez qui sont « L’oiseau Liberté » et « Mon pays je t’écris » de l’album « Le Manifeste ».

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