L'île de Dana

Chapitre 15 : Mon fils

665 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 13/03/2022 14:29

Lors de mon reveil au centre de rééducation, j'ai eu le bonheur un matin de voir ma petite famille. Mon homme tenait notre fils qui, jamais l'impréssion avait grandi en un mois. Roberto s'approcha pour déposer Kaloru dans mes bras.

D'un coup j'oubliais où j'étais. Mes hommes m'ont manquer. Le parfum sauvage du plus agé et celuis doux et délicat du nouveau né. Respirer son odeur, me sentir en vie.


Roberto : Hé bé on t'a manqué maa belle. Ce fût de même pour nous.


Moi : Oui. Viens là que je t'embrasse.


Je m'exécute et Roberto obéit. Kaloru babilla, ses yeux tournés vers nos lèvres. Tout en suçant son pouce.


Moi : J'ai pris une décision capital pour notre famille.


Roberto : A oui?


Il parle tout en jouant avec notre fils.


Moi : Je vais rester mère au foyer. Ma vie à courir après le monde me convient plus. Je sais que ma deuxième greffe permettra de vivre un peu plus longtemps mais je ne veux pas passer à coté de l'éducation et la vie de mon seul enfant.


Je joue aussi avec mon fils. Mon homme a sortie le portable pour prendre une photo de ce tableau. Les larmes me montèrent au nez, celle d'un bonheur intense. Je m'essuie les paupières.


Roberto : Tu va pas pleurer devant notre fils ?


Moi : Non, non, t'inquiète pas. Au fait tu as ramener de quoi le changer ?


Roberto : Oui mais laisse moi faire.


Moi : Non je suis en forme là. Laisse moi m'en occuper. Cela fait plusieurs jours sans lui.


Roberto : D'accord. Je vais ramener ses affaires. Tes parents et ta soeur sont là.


Moi : Super.


Pendant son absence; je me lève marcher un peu dans la chambre en berçant mon petit. Maman est de retour.

Mes parents et ma soeur me saluèrent. Je retrouve mes gestes pour changer mon enfant.

Ma mémoire à le temps de se réparer. J'ai encore quelques fatigues et maux de têtes.

Au retour au pays, on m'accueillit avec bonheur. Je consacre enfin ma vie à celle de mon fils. Mon dernier désir.


Je lui appris la langue locale et la langue natale. Il montra une curiosité , une capacité d'écoute et se montre d'un calme olympien.

Un enfant sage, pleins de facéties aussi. Il aime danser et chanter.


J'ai du attendre ses quatorze ans pour lui annoncer que j'aurais pas droit à une troisième chance. Je le regardait construire une fusée dans sa chambre bleu ciel avec un lit en baldaquin donnant sur la montagne au loin. Une grande chambre pour lui seul.


Moi : Salut mon fils. Je peux rentrer ?


Kaloru : Oui maman.


Je m'assis sur son lit.


Moi : Bon écoute moi. Ce que j'ai à dire n'est pas facile. Tu sais que je suis atteinte d'une grave maladie cardiaque et que j'ai eu la chance de subir deux greffes mais je n'ai pas le droit à une dernière chance. Je me sens essoufflée ces derniers mois.


Kaloru : Tu va mourir ?


Il s'arrêta net dans ses mouvements et ne dit rien de plus. Je me lève pour le prendre dans mes bras.


Moi : Je ne sais pas quand mon fils. Mais c'est la décision du cardiologue la chance. J'ai préféré t'annoncer avant. Je sais que tu comprend.


Kaloru : Je comprend maman. J'ai déjà mal. Cependant tu n'as pas le choix. Alors je vais finir mon spectacle surprise et cette fusée pour toi. Et profiter de chaque instant.


La force de notre fils? Il ne pleure jamais. Contrairement à ses parents. Je lui caressa sa joue tout en pleurant.


Moi : Merci mon petit lion. Tu veux que je t'aide à faire quelque chose ?


Kaloru : Eu pour le moment non. Tiens je vais faire une pause, tu veux un thé?


Moi : Merci. Aller allons rejoindre ton père. Il est dans son bureau et à besoin d'une pause.

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