I will stay determined for you - Fanfiction Frans

Chapitre 2 : Chapitre 1 : Echo flowers

1819 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/08/2018 19:40

L’après-midi était passé à une vitesse folle et il était déjà l’heure de rentrer. Undyne avait bien tenté de combattre Frisk une dernière fois, mais celle-ci avait gentiment décliné.


On avait bien du mal à croire que nous étions seulement en avril. Il faisait un temps magnifiquement doux pour la saison. Arrivés chez Toriel, celle-ci invita tous les amis, ainsi que Alphys, à venir manger chez eux. Le repas promettait d’être délicieux jusqu’à ce que Papyrus déclare qu’il s’occuperait personnellement du plat principal.

- MOI, LE GRAND PAPYRUS, VAIS VOUS CONCOCTER UN PLAT DE SPAGHETTIS DONT VOUS ME DONNEREZ DES NOUVELLES !!! NIEHEHEHE !

- Je vais t’aider Papyrus ! Réduisons tout en charpie ! se mit à hurler Undyne

- Un-Undyne … F-fait attention … Tu te rappelle la d-dernière fois …

- T’inquiètes Alphy ! Promis, cette fois, je ne déclencherai pas l’arrosage automatique, dit-elle en collant un bisou sur le front de la scientifique, qui devint rouge comme une tomate.

Et sur ses paroles rassurantes, elle s’enfuit dans la cuisine en compagnie de Papyrus.

- Vas-t-on vraiment réussir à manger ? s’inquiétait Frisk à voix basse.


La soirée passa calmement. Enfin … Aussi calmement que pouvait se passer une soirée avec Undyne et Papyrus. Sans discutait avec Frisk et Toriel, enchaînant blagues sur jeux de mot, jusqu’à se qu’elles aient toutes deux mal au ventre à force de rire.

Frisk se sentait bien, là, entourée de ses amis et de ceux qu’elle aimait … Elle posait sur chacun d’eux un regard empli de reconnaissance, pour tous ce qu’ils avaient fait pour elle. Ils étaient tous persuadés qu’elle était leur héroïne, celle qui les avait libérés de leur prison souterraine, mais elle, elle savait bien qu’il n’en était rien. Car même si elle voulait tout oublier, elle se rappelait encore du sang de ses amis qu’elle avait versé. Elle revoyait sa bataille contre Sans. Elle savait qu’elle avait tué … Tous ceux qu’elle appelait aujourd’hui sa famille. Elle était tellement absorbée dans ses sombres pensées qu’elle ne remarqua pas que Sans l’observait avec beaucoup d’insistance. Il était le seul au courant des resets et de ce que Frisk avait fait auparavant, car elle lui avait tout dit, même si le seul souvenir qu’il en avait étaient des cauchemars effrayants.


Le squelette poussa un soupir. Il regarda de nouveau Frisk qui semblait en proie à de véritables terreurs intérieures. Il était plutôt inquiet pour l’humaine, qui depuis quelques temps, avait repris ses cauchemars.

- hey kiddo !

Frisk tourna la tête vers lui, et il ne put s’empêcher de remarquer qu’elle était plutôt mignonne.

- ça te dirait qu’on aille au Grillby’s ensemble, pour finir la soirée, juste toi et moi, comme au bon vieux temps ?

- Ho oui ça serai chouette ! Mais on va avoir pas mal de marche …

- t’inquiètes, j’ai mes raccourcis. Il prit la main de Frisk, qui se sentit rougir, et une seconde plus tard, ils étaient dans le bar.


Après avoir fait sa commande habituelle (une bouteille de ketchup), Sans se mit à parler.

- alors gamine, hem, tu t’es bien amusée aujourd’hui ?

- Hein ? Ho oui, j’ai adoré l’entraînement. Et les spaghettis de Papyrus ont fait de net progrès !

- sûr.

Il y eu un moment de silence assez gênant, et Grillby apporta les boissons. Sans prit son inspiration, se tourna vers Frisk et lui dit :

- je voulais savoir … si quelque-chose te tracasse. ces derniers temps tu te conduis bizarrement, et heu …

- Ho ! répondit la jeune fille précipitamment, Non, non il n’y a rien, juste un peu de fatigue, tu sais que mon travail d’ambassadrice me prend beaucoup de temps …

- kid … s’il-te-plais … NE. ME. MENT. PAS.

Les orbites de Sans venaient de disparaître, montrant à quel point il était sérieux.

- frisk … reprit-il plus doucement alors que ses orbites réapparaissaient, je veux juste t’aider. je suis sOScieux pour toi, he.

La petite blague venait de détendre un peu l’atmosphère, et décrocha un faible sourire à Frisk.

- Pas … Pas ici Sans. Je ne sais pas vraiment si j’ai envie d’en parler d’ailleurs. S’il-te-plais. Changeons de sujet.

Le squelette poussa un soupir.

- d’accord.

L’incident fut vite oublié, où du moins, vu de l’extérieur. Pendant près de deux heures, les deux amis se firent blagues sur blagues, jusqu’à ce que Grillby leur fasse remarquer qu’il était plus de minuit.


Alors qu’ils sortaient dans l’air frais de la nuit, Frisk se hasarda à regarder Sans. C’est vrai qu’au premier abords, bien des personnes auraient pu se demander se qu’elle lui trouvait. Mais il était si généreux, si intelligent, si drôle … Et Frisk, elle, le trouvait beau.

- heuuu, kid, tu peux arrêter de me fixer comme ça please ? C’est gênant …

La jeune fille se mit à rougir mais heureusement pour elle, la nuit empêchait de laisser voir à Sans son trouble.


Alors qu’ils étaient presque arrivés devant la maison de Toriel, Sans s’arrêta soudainement. D’un coup, il prit la main de Frisk, et ils disparurent dans la nuit.

La jeune fille ouvrit les yeux. Surprise, ils n’étaient plus dans le monde des humains, mais dans l’Underground, à Waterfall.

- ça te plais ? lui demanda Sans. nous sommes à la période de l’année où les fleurs d’échos sont le plus abondantes.

- C’est … Magnifique.

Tout autour d’eux, l’eau reflétait les fleurs bleues qui étaient par milliers. La lune était presque pleine, et illuminait le tout.

Ils s’allongèrent dans l’herbe, entouré des fleurs d’échos qui chuchotaient parfois des paroles entendues il y a bien des années.


- alors, kiddo, ça valait bien un raccour… mais, frisk, tu pleures ?

La jeune humaine sentait les larmes dévaler le long de ses joues. Voir cet endroit l’avait emplis de mélancolie.

Elle sentit alors une étreinte autour de sa taille. C’était Sans, bien sûr.

- Est-ce-que tu te rappelle … commença-t-elle en sanglotant, Quand j’ai tué tout le monde ? Est-ce-que tu te souviens … Que j’ai tué … Ton frère. Que je t’ai tué ?

Elle sentait que Sans s’était crispé dans son étreinte.

- Je n’en peux plus Sans … Ça fait cinq ans maintenant … Tout le monde est heureux … Et je le suis aussi … Mais je ne parviens pas … Je n’arrive pas … A … A oublier que j’ai tué tout le monde ! Que je t’ai tué. Et je ne fais que revoir notre combat, et je me souviens de la douleur que j’ai éprouvé quand tu m’as tué, encore et encore. Et je revois … Le dernier coup de couteau … celui qui … Sans, j’ai peur ! Je voudrais passer à autre chose mais … La même question me revient toujours en tête … Est-ce-que … Je suis une meurtrière ?

- f-frisk … tout va bien … on a tous fait des erreurs, mais ce qui compte, c’est que tu ai tout fait pour les réparer … c’est … c’était de la faute de chara, ok ? pas la tienne.

- Mais le premier coup de couteau, c’est bien moi qui l’ai lancé.

- shhh, shhh … tout … tout va bien, ok kiddo ?

- Sans …

Frisk, le visage encore plein de larmes, approcha doucement son visage de celui de Sans. Alors, sans réfléchir, elle l’embrassa doucement.

Au clair de lune, on pouvait clairement apercevoir que Frisk était rouge comme une pivoine. Mais Sans n’était pas en reste, il avait adorablement bleui, ce qui le rendait aux yeux de Frisk, encore plus mignon.

A la grande surprise de celle-ci, elle sentit que le squelette lui rendait son baiser. Qu’est-ce-que … ?

- heuuu Frisk ?

« Ho mon, dieu, mais qu’est-ce-qui m’a pris ? » se demanda la jeune fille

- Heuuuu … Désolée ! dis-t-elle précipitamment, Je … Je ne sais pas trop ce qui m’a pris … Oublie ça, s’il-te-plais …

Mais Sans la connaissait bien assez pour remarquer qu’elle avait détourné son visage du sien pour ne pas qu’il voit qu’elle pleurait. Pourquoi … L’avait-elle … Embrassé ? Mais … Elle était sans doute simplement très fatiguée, et bouleversée par les émotions. Il ne pouvait pas lui en vouloir ...

- pas … pas de problème …

Ils s’allongèrent à nouveau, observant le peu d’étoiles qu’on pouvait voir de cet endroit. Frisk se tourna vers Sans. Il n’avait pas encore tout à fait perdu sa couleur bleue, même s’il feignait l’indifférence.

- il … il se fait tard kiddo … ta mère va s’inquiéter … viens, on va prendre un raccourci.

Frisk hésita un moment avant de prendre la main que Sans lui tendait, mais elle ne se voyait pas vraiment traverser tout l’Underground pour rentrer chez elle.

Elle mis sa main dans celle du squelette, qui était bien plus grande que la sienne.


Ils étaient à présent devant la maison de Toriel. Sans allait y aller mais …

- San-sans … Ne pars pas s’il-te-plais … Je voudrais … Je suis … Heu … Désolée pour tout à l’heure mais … Je ne voudrais pas … Que les autres sachent que … Enfin, pas que je t’aime ou quoi hein, c’était juste … Heu …

- t’inquiètes kid, j’ai déjà oublié.

- Ha ! Et Sans ! Merci !

Il avait déjà disparu.


Quand Sans arriva chez lui, Papyrus était déjà à la maison.

- SANS ! OU ÉTAIS-TU ? TU AS RACCOMPAGNE L’HUMAINE CHEZ ELLE ? NIEHEHEHE !

- oui, je vais aller me coucher frérot. BONE nuit.

- SAAAAAAANS !!!!


Sans referma la porte de sa chambre avec un soupir. Il était plutôt inquiet … C’était la première fois qu’il ressentait ça, et il n’avait aucune idée de ce qu’il fallait faire ! Et puis … Frisk n’était plus la gamine qu’elle était la première fois qu’il l’avait rencontrée. Elle était devenue une magnifique jeune femme et … Il devait bien se l’avouer, si elle continuais à être aussi mignonne, il ne savait pas si il pourrait se contenir ! Mais … Pourquoi l’avait-elle embrassé ? Est-ce-qu’elle … ? Non, c’était impossible. Elle était tout simplement très émotive et elle avait agi sans réfléchir. Le lendemain matin, elle serait de nouveau comme avant.

- nous verrons ça demain … pour le moment je suis plutôt fatigué …


Laisser un commentaire ?