I will stay determined for you - Fanfiction Frans

Chapitre 3 : Chapitre 2 : The rain

3078 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/09/2018 16:20


Frisk, de son côté, était incapable de s’endormir. Tout s’était passé tellement vite ! Elle faisait les cents pas dans sa chambre, trop excitée pour rester tranquillement allongée dans son lit. Alors comme ça … Sans … Elle ne pouvait pas y croire. Elle l’avait vraiment embrassé ? Pourquoi, oui pourquoi avait-elle fait une chose pareille ? Pour lui, elle n’était qu’une gamine, un « kid ». D’ailleurs … Elle ne savait même pas quel age il avait … Mais une chose sure était qu’il était bien plus âgé qu’elle ! Il fallait qu’elle se calme. Le lendemain, elle irai s’excuser auprès de son ami, et tout reviendrais en ordre.


Frisk jeta un regard à l’horloge. Déjà deux heures du matin ! Et le lendemain, elle avait une réunion avec le premier ministre concernant la nouvelle constitution monstres-humains à dix heures ! Elle se mit au lit, et se rendit compte avec un certain soulagement qu’elle n’aurais sans doute pas le temps de voir Sans le lendemain.


Le matin, Frisk dut se lever à six heures. Après avoir pris sa douche, elle choisit soigneusement sa tenue. Pour quelqu’un d’autre, ça aurait pu paraître futile, mais c’était au contraire extrêmement important. Elle était l’ambassadrice des monstres depuis qu’elle avait sauvé l’Underground. Si, pour tous les monstres, c’était la moindre des choses, les humains n’avaient pas vus les choses de cette manière. Ils étaient près à tirer un trait sur les erreurs du passé, à offrir aux monstres une part dans la société, mais il leur était inconcevable qu’une enfant d’alors treize ans devienne ambassadrice ! Tous les monstres, en particulier ses amis et Asgore, avaient lutés pour qu’elle garde cette place, ce qu’ils avaient finalement réussi. Mais malgré l’accord officiel, les hommes politiques avaient bien du mal à accepter le point de vue d’une enfant. C’est pourquoi Frisk avait très vite appris que l’apparence qu’elle donnait était très importante. Il fallait en continu montrer qu’elle était assez mature pour ce rôle.


Elle déjeuna avec Toriel, qui était très inquiète pour elle, comme toujours.

- Reprends un peu de tarte, mon enfant. Tu es sure que tu n’as pas froid ? Fait bien attention à toi surtout. Et …

- Maman, je ne suis plus une gamine. Allez, à ce soir !


Il était près de neuf heures quand elle sortit de la maison. Elle se dirigea vers l’arrêt de bus … Juste à temps pour le voir partir.

La jeune fille soupira. Elle allai devoir y aller à pied, et même courir si elle ne voulait pas être en retard.


Elle allait commencer à partir quand une voix qu’elle reconnaissait entre mille l’interpella :

- hey kid !

- Sans ! Qu-Qu’est-ce-que tu fais là ? Et surtout à cette heure-ci ! Tu es tombé du lit ou quoi ?

- hmm ? ho non, papyrus m’a mit dehors, sous prétexte que l’air matinal me ferais du bien. mais je ne pense pas que ça améliore ma SANSté !

Il y eu un minuscule moment de silence, puis Frisk éclata de rire.

- Ho mon dieu, SANSté ha ha ha, ho non t’as pas osé ha ha, cette blague est nulle ha ha !

Content de son succès, Sans continua de plus belle.

- je suis tellement BONE-TIRED que j’ai peur qu’il faille m’OSpitaliser.

 Pendant qu’elle riait à cette blague des plus nulles, Sans pu observer à loisir la jeune fille. Elle portait un tailleur noir, et une cravate. Il la trouvait adorable. Il avait tellement envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser, de …

- heuuu désolé kiddo, je dois y aller !

- Sans attend !

- heu ? Oui ?

- Je … J’ai raté mon bus alors est-ce-que … Tu pourrais m’emmener … Tu connais des raccourcis … finit-elle avec un sourire gêné.

- ho. je pensais … bien sur kid ! Allons-y !


- et nous y voila !

- Merci Sans … Je vais y aller … Merci de m’avoir emmenée …

Sans inspira un grand coup :

- frisk attend ! j’aimerais … j’aimerais qu’on parle de ce qui c’est passé hier.


Frisk sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Elle ne savait pas vraiment si elle voulait discuter ou pas. D’un côté, quand Sans n’étais pas là, il lui manquait affreusement, mais quand elle était auprès de lui, elle se sentait gênée et voulait être ailleurs.


- Oui ? hasarda-t-elle timidement

- je voulais que tu saches kid …

- Oui ?

- je … non, rien ! à plus !

- Attend, Sans !

 Mais le squelette avait déjà disparu.


Fort heureusement, la réunion de ce matin-là était bien trop importante pour que Frisk se permette de penser à autre chose, sans quoi elle aurait bien eu du mal à garder son sang-froid.


Mais à l’instant même où Frisk quitta l’ambassade, dans les alentours de 17 heures, elle eu comme l’impression que tous ses sentiments qui plainaient telles des épées de Damoclès au-dessus de sa tête venaient de lui tomber dessus. Il fallait qu’elle reprenne son calme. Sans même savoir ce qu’elle faisait, elle sentit ses pieds la guider vers le parc municipal. Frisk aimait beaucoup cet endroit. Elle alla s’allonger au pied de son arbre préféré, un grand chêne majestueux aux branches recourbées formant une parfaite cabane. Elle aimait grimper dans ses feuillages quand elle avait près de quinze ans, quand elle était fatiguée de toutes ses responsabilités politiques. Le calme ambiant n’était troublé que par les cris des enfants et les piaillements des oiseaux. Il faisait un temps magnifique. Frisk ferma les yeux et tenta de rassembler ses pensées en un centre cohérent.


Bien. Elle était amoureuse de Sans. Ça, elle ne pouvait plus le nier. Mais … Qu’en était-il pour lui ? Il ne l’aurait jamais fait espérer en vain. Mais elle, de son côté, elle ne pouvait pas s’empêcher de rêver. Si … Oui si il l’aimait aussi … Après tout la veille il lui avait bien rendu son baiser non ? A moins qu’elle ai rêvé ?

Plus elle réfléchissait, plus Frisk commençait à douter d’elle-même. Après tout … Comment quelqu’un comme Sans, la personne la plus cool, drôle, intelligente qu’elle connaissait pourrait s’intéresser à une gamine comme elle ? Il fallait qu’elle se ressaisisse. La veille … Elle était extrêmement perturbée, et il n’avait pas voulu la rendre encore plus triste en la repoussant. De plus, il n’avait rien dit qui aurait pu laisser ne serais-ce que supposer que cet amour était réciproque. Et aujourd’hui, il lui avait seulement dit qu’il voulait parler à propos de ce qui c’était passé la veille … Il n’avait pas fini sa phrase, il voulait sans doute seulement s’excuser et lui dire qu’il ne l’aimait pas.

La jeune fille secoua la tête. Elle était vraiment idiote. Comment avait-elle pu imaginer que …

Elle sentit quelque chose couler le long de sa joue. Elle pleurait ?

- Arrête ça tout de suite idiote ! se dit-elle à voix haute. C’est normal. Sans ne peux pas t’aimer. Sois déjà heureuse d’être son amie. Il ne peut pas t’aimer. Il ne peut pas aimer celle … Qui as tué son frère. Il ne peut pas t’aimer … Il ne peut pas … Il …

La jeune fille sentait les larmes qui dévalaient le long de ses joues, bien qu’elle tente à tout prix de les ravaler, avant de craquer et de laisser toutes ses émotions contradictoires la submerger.


Le ciel, qui était jusque-là d’un bleu azur magnifique, commença peu à peu à se remplir de nuages. Il commença à pleuvoir, par petites gouttes d’abord, puis en véritables torrents.

Frisk s’en fichait pas mal. Elle continuait à pleurer, là sous la pluie. Les heures passèrent. Elle le savait car l’horloge avait sonné dix-neuf heures. Il commençait à faire noir tout autour d’elle, et il pleuvait toujours. Au fond d’elle, une petite voix lui disait de se lever et de rentrer à la maison, mais elle se sentait bien trop épuisée pour ça. La jeune fille s’essuya les yeux et sortit son portable de sa poche. Elle l’avait sentit vibrer à bien des reprises, mais n’y avait pas vraiment fait attention.


Toriel, 16 appels manqués

Sans, 2 appels manqués

Alphys, 8 appels manqués



17 h 08 Toriel : La réunion est finie, mon enfant ? Préviens moi quand tu arrives, une tarte au caramel t’attend à la maison.

17 h 54 Toriel : Frisk ? Est-ce-que tout vas bien ? La réunion devrait être terminée depuis longtemps.

18 h 02 Sans : Hey Kid, où es-tu ?

18 h 06 Sans : Kid ?

18 h 12 Sans : Kiddo ?

18 h 12 Sans : Tout vas bien Frisk ?

18 h 15 Sans : Ta mère est inquiète, où es-tu ?

18 h 17 Sans : Tout le monde est inquiet, dis-nous juste que tout vas bien stp

18 h 20 Sans : Undyne est partie à ta recherche

18 h 27 Sans : Kid ? Je t’en prie réponds-moi

18 h 38 Sans : Tout le monde te cherche, Tori t’attends à la maison.

18 h 42 Sans : Pap’s est en train de pleurer

18 h 49 Sans : On n’arrive pas à te géolocaliser avec ton portable à cause de la pluie

18 h 54 Sans : Je t’en supplie Frisk, réponds-moi

19 h 01 Sans : J’espère qu’il ne t’es rien arrivé …


- Ho mon dieu ! pensa Frisk. Comment ai-je pu être aussi égoïste ? Il faut absolument que je leur réponde.

Elle essuya avec sa manche le reste des larmes qui restaient sur ses joues et tapa :


19 h 19 Frisk : Je suis désolée Sans, j’arrive tout de suite, préviens tout le monde.


Elle n’eut pas à attendre longtemps avant d’avoir la réponse.


19 h 19 Sans : Kid, où étais-tu ? Tout le monde est mort d’inquiétude j’ai cru que Tori allait avoir une attaque.

19 h 20 Frisk : Je suis désolée de vous avoir inquiétés.

19 h 20 Sans : Tu veux que je vienne te chercher ? T’es où ?

19 h 24 Frisk : Au parc mais promet-moi que tu ne poseras pas de questions.

19 h 25 Sans : … Ok. Laisse-moi deux minutes, que je prévienne tout le monde. Ne bouge pas ok ? 

19 h 25 Frisk : Ok


Frisk éteignit son portable et poussa un soupir. Elle remarqua alors qu’elle était complètement trempée, sa tenue était fichue, bien que ce soit bien le cadet de ses soucis en ce moment. Fort heureusement, son ordinateur professionnel et toutes ses fiches était saufs, protégés par sa sacoche ultra-résistante aux chocs et à l’eau que lui avait fabriqué Alphys. Elle eu un faible sourire de gratitude envers l’ancienne scientifique royale qui avait bien prévu son coup, pour une fois.


Quelle idiote … Se mettre dans des états pareils et inquiéter tous ses amis juste pour une amourette de gamine … Pas étonnant que Sans … En pensant au squelette, elle sentit les larmes revenir sur ses joues, mais elle s’empressa de les essuyer avec ardeur.


Elle tenta tant bien que mal de défroisser ses vêtements et de remettre ses cheveux en place. Peine perdue. Tant pis. Elle s’assit de nouveau au pied de l’arbre, laissant la pluie tomber sur elle. Au point où elle en était …


Elle n’eut pas à attendre longtemps. Une minute après seulement, elle entendit un bruit qui lui était bien familier : celui que faisait Sans quand il utilisait ses « raccourcis ».

En voyant le squelette apparaître devant elle, Frisk pensa un instant que décidément, elle aurait préféré rentrer à pied.


Celui-ci poussa un soupir en voyant l’humaine.

- te voila enfin ... qu’est-ce-qui t’est passé par la tête ?

Celle-ci, en voyant Sans tremblant d’inquiétude, les pupilles ayant presque disparu, sentit les larmes revenir sur ses joues. Décidément, ça devenait une habitude.

- tu as pleuré ? frisk, qu’est-ce-qui passé ? quelqu’un t’as fait du mal ?

- Ce … Ce n’est rien. Tu m’as promis que tu ne poserais pas de questions Sans. Rentrons. Rentrons s’il-te-plais.

- bien sur …

Il poussa un autre soupir, et pris la main de l’humaine dans la sienne.

Ils disparurent aussitôt.


Toriel était morte d’inquiétude. Cela faisait peut-être la centième fois qu’elle faisait l’aller-retour entre le couloir et la cuisine. Savoir par Sans que son enfant était sauf l’avait légèrement rassurée, mais son caractère inquiet imaginait tous les scénarios possibles et inimaginables concernant sa fille. Dans le salon, elle entendait la voix étouffée de Papyrus et d’Alphys, en proie à une grande discussion, ainsi que le bruit sec de quelque-chose qui retombait sur le sol, sans doute la lance d’Undyne, qui ne pouvait s’empêcher de jouer avec quand elle était énervée. Sans les avait prévenus par téléphone, et ils attendaient tous le retour de Frisk avec impatience et inquiétude.


Elle entendit un petit « Pop ! » à l’étage. Elle savait ce que ça signifiais. Elle s’élança dans l’escalier, et arriva essoufflée devant la porte de la chambre de Frisk. Elle l’ouvrit lentement. La jeune fille était assise sur son lit, et avait l’air exténuée. Sans était à côté d’elle, et avait l’air de ne pas trop savoir quoi faire.


- Frisk ! Ho mon enfant où étais-tu j’étais morte d’inquiétude, que t’es-t-il arrivé ? Tu es blessée ?

- Je vais bien Maman, ne t’en fais pas … La réunion a duré plus longtemps que je ne le pensais et j’ai oublié de vous prévenir. J’ai raté mon bus et j’ai été bloquée par la pluie. J’ai voulu t’appeler mais je n’avais plus de batterie. J’ai été à la bibliothèque pour le recharger et j’ai enfin pu envoyer un SMS à Sans, mais comme la médiathèque devait fermer, je suis allée l’attendre au parc.

Toriel regarda sa fille adoptive avec un air soupçonneux. Il était évident qu’elle lui cachait quelque-chose.

- Tu en est sure ? J’ai bien l’impression que tu as passé plus que quelques minutes dehors … Vu l’état de tes habits … Et …

- tori, la coupa Sans, frisk a l’air vraiment frigorifiée, peut-être que si tu as une serviette …

- Ho mon dieu ! Comment ais-je pu ne pas y penser ? Je reviens tout de suite !

Elle sortit de la chambre a toute vitesse.

Frisk poussa un soupir de soulagement.

- Pfiu … Merci Sans …

- de rien. tu n’as jamais été très bonne pour mentir. je suppose que cette histoire de bibliothèque n’est pas la vérité, sinon tu ne m’aurais pas demandé de ne pas te poser de questions, je me trompe ?

Il y eu un silence gênant que Sans finit par combler.

- bon … je suppose que tu as tes raisons. je ne t’embêterai pas avec mes questions, kid. mais si tu veux en parler … tu sais où me trouver !

- Merci Sans …

Frisk se rapprocha de lui et le serra dans ses bras.

Le squelette se sentit bleuir avec une vitesse surprenante.

Ils restèrent un moment ainsi, assis sur le lit de Frisk, qui se laissait apaiser par l’étreinte douce de son ami.

- et … kid ? je voulais te dire à propos d’hier … zut, elle s’est endormie.


Sans coucha la jeune humaine. Il se laissa à l’observer plus attentivement. Elle était vraiment très belle avec sa son nez fin, ses cheveux châtains et soyeux … il avait vraiment … Envie de l’embrasser. Est-ce-qu’il pouvait ? Puisqu’elle dormait … Il approcha son visage de celui de Frisk mais Toriel arriva à cet instant, une tasse de thé à la main et une serviette de l’autre.

- Ho, elle s’est endormie ? Tout va bien Sans ? Merci de l’avoir ramenée.

- pas … pas de problèmes tori. je … je vais y aller. il commence à être tard.

- Laisse-moi te raccompagner.


Sans arriva dans le salon.

- SANS ! EST-CE-QUE L’HUMAINE VA BIEN ?

- tout vas bien frérot. elle s’est endormie, on pourra la voir demain. il va être temps de rentrer.


Alors qu’ils étaient à la porte, Toriel s’adressa une dernière fois à Sans.

- Sans … Je me doute que tu ne peux pas me parler de ce que t’as dit Frisk mais … Je suis inquiète pour elle. Alors si …

- tori … elle n’est plus une enfant … je suppose … qu’elle veut garder ses petits secrets.

- Oui je sais mais … Bref, oublie tout ça. Merci infiniment de l’avoir ramenée Sans.

- no prob’. salut, tori !


Une fois chez lui, Sans aurait bien aimé aller se coucher, où traîner un peu devant la télé, mais son frère le ramena à l’ordre.

- SANS ! TU NE M’AS PAS RACONTE MON HISTOIRE HIER ! JE N’AI PAS PU M’ENDORMIR CORRECTEMENT !

L’interpellé ne put retenir un sourire. Son frère était un grand enfant.

- laquelle tu veux ? « le petit lapin dans la montagne » ou « 1001 puzzles pour grands et petits monstres » ?


Après que Papyrus ai été endormi (ce qui avais mis un certain temps car son frère l’avait asticoté avec des jeux de mots jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus), Sans alla se coucher.


Quand le squelette se réveilla le lendemain, la première chose à laquelle il pensa fut la jeune humaine. Il savait bien qu’il lui avait promis de ne pas lui poser de questions, mais il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle.


Il descendit les escaliers, et aperçut un mot sur la table.

 « FRÉROT ! MOI, LE GRAND PAPYRUS, AI DÉCIDÉ DE PASSER LA JOURNÉE AVEC UNDYNE ! IL Y A DES SPAGHETTIS AU FRIGO ! NIEH ! PAPYRUS »

Il sourit en lisant le message. Il allait avoir le temps de parler avec Frisk.

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