I will stay determined for you - Fanfiction Frans

Chapitre 4 : Chapitre 3 : Our secret

2211 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/09/2018 16:22

Sans à peine de sa maison qu’il vit Toriel se précipiter sur lui en soufflant.

- Sans ! dit-elle en reprenant son souffle, Je venais te chercher !

- qu’est-ce-qui se passe ?

- C’est Frisk … Elle est malade, elle a beaucoup de fièvre et depuis tout à l’heure elle t’appelle dans son sommeil. En temps normal, j’aurais pu la laisser seule, mais je suis inquiète, et je dois vraiment m’occuper de mes élèves …

- bien sur tori. allons-y.

Ils marchèrent rapidement jusqu’à la maison et arrivèrent devant la porte de la chambre de Frisk.

- alors kiddo on …

La jeune fille dormait profondément, de grosses gouttes de sueur perlant le long de son front. Toriel se tortillait les mains.

- allez maman-poule. tout va bien.

- Je te la laisse mon ami.

- ne te fais pas de vieux os tori, he.



Toriel partie, le squelette se rapprocha du lit de la jeune fille. Elle semblait en proie à de nombreux cauchemars, et se retournait sans cesse dans son sommeil.

Sans prit une chaise et s’assit à ses côtés. Il contempla un moment la jeune humaine. Elle était tellement belle !

Il sentit un courant d’air. La fenêtre de la chambre était grande ouverte. Dès qu’il le vit, il se leva pour la refermer.

- Sans …

- ho pardon kiddo je t’ai réveillée ?

- Sans … Je suis désolée … Je suis tellement désolée …

- kid ? kid, c’est juste un cauchemard, tout va bien …

- Ne pars pas … S’il-te-plais ne pars pas …

- shhh, shhh, je suis là, tout va bien, dit-il en prenant l’humaine dans ses bras.

- Sans ?

- oui kiddo ?

- Heuuu … Je peux savoir pourquoi tu es dans ma chambre ?

Sans fit un bond en arrière. Frisk se releva péniblement sur son lit et semblait tout à fait réveillée à présent.

- kiddo ! tu es réveillée ! tu avais de la fièvre alors … alors ta mère m’a demandé de veiller sur toi.

- Ho, répondit Frisk d’un air gêné. Je vois. Mais … Je vais bien maintenant ! Je vais me lever et …

Sans eu juste le temps de bondir pour rattraper la jeune fille qui commençait à chavirer.

- mais oui bien sur.

- Tu peux y aller tu sais ? Tu n’es pas obligé de rester pour moi.

- heuuu kid c’est moi ou tu essayes de me chasser ? commença le squelette en rigolant, avant de s’arrêter brusquement en voyant des larmes poindre aux coins des yeux de la jeune fille.

- Désolée. Je suis juste un peu fatiguée.

- frisk … je ne suis pas idiot tu sais ? je suis inquiet pour toi. surtout depuis notre … conversation l’autre soir.

Il commençait à bleuir et Frisk sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine.

- et je sais que tu m’as demandé de ne pas te poser de questions à propos d’hier mais … nous sommes amis pas vrai ?



- Oui … Amis …

Frisk éclata en sanglots. C’était trop à porter. Elle sentit les bras osseux de son ami l’envelopper.

- Sans … J’ai si peur … J’ai si peur de moi-même … Je sens bien que je ressens … Quelque-chose pour toi mais … Quand je te vois … J’ai tué ton frère ! Et ne dis pas que c’est Chara. Chara n’a jamais rien fait. Quand je suis tombée dans l’Underground la première fois, elle a fait le choix de me soutenir quels que soient mes choix. Et je suis celle qui tenait le couteau. Je vous ai tous tués. Parce-que j’étais curieuse. Je voulais voir ce qui allait se passer. Je me disait que je n’aurais qu’à reset le monde. Que les conséquences étaient hors de ma portée. Mais … Tu m’as jugée. Quand je t’ai vu, Sans, te tenir dans ce hall, j’ai pris conscience de tout se que j’avais fait. Mais il était trop tard pour faire machine arrière. Chara m’a forcé à te combattre, c’est vrai. Je pense qu’elle voulait me punir. Je t’ai demandé de ne pas me tuer. Je t’ai supplié. Je t’ai imploré à genoux Sans. Tout comme tant de monstres m’avait suppliée. Mais tu ne m’as pas écouté. J’ai appelé à l’aide. Personne n’est venu. Alors. Je l’ai fait. Un coup. Un seul coup. Tu n’as jamais eu … beaucoup d’HP. Et puis la suite, tu la connais. La fin du monde. Le reset. Je me sentais tellement coupable. Je me suis jurée de ne plus jamais faire ça. Je vous ai sauvés. Une fois. Deux fois. Trois fois. Ma culpabilité s’était enfin un peu atténuée. Et puis … Le dernier reset. Le temps a passé maintenant. Aujourd’hui, je suis heureuse. Il y a Maman, Asgore, Undyne, Alphys, Mettaton, Papyrus … toi. Et je crois bien .. Je crois bien que je suis tombée amoureuse de toi. Et ça me ronge ! Et je voulais te dire que je suis tellement, tellement désolée. Je n’aurais jamais aucune excuse pour ce que j’ai fait.

La tirade se termina en un sanglot. Pendant qu’elle parlait, Sans avait sentit les bras du squelette la serrer un peu plus fort à chaque mot. Après un long moment à pleurer, elle entendit Sans.

- frisk, regarde-moi.

La jeune fille releva la tête en tremblant, le visage inondé par les larmes.

- écoute … Tu as sans doute fait beaucoup d’erreurs dans le passé mais …

Il prit une grande inspiration.

- je ne me souvient pas des resets. j’ai seulement … conscience de leur existence. et je ne te dirais pas que ce que tu as fait n’est « pas grave ». mais tu m’as appris quelque chose d’important. c’est que tout le monde mérite une deuxième chance. c’est le choix que tu as fait en pardonnant à flowey, ou asriel si tu préfères. et c’est le choix que je fais aujourd’hui. je ne suis pas non plus quelqu’un de … parfaitement innocent. l’âme de persévérance … j’ai … aidé asgore à la capturer. j’ai fait de mauvais choix et maintenant je vis avec. et quand je te regarde, je ne vois pas une meurtrière. je vois une jeune fille qui reste toujours déterminée, malgré ses erreurs. et puis … toc toc.

- … Sérieusement Sans ?

- toc toc.

- … Qui est là ?

- jep.

- Jep qui ?

- jep … Je pense que je suis pOSsiblement amoureux de toi.

Avant que Frisk ai pu réagir, Sans s’approcha d’elle et l’embrassa doucement.

Aucun d’entre eux n’aurais pu dire combien de temps passa. Une seconde ? Une minute ? Une heure ? Peut importe. C’était comme si le temps c’était arrêté. Les larmes s’étaient peu à peu arrêtées de couler des yeux de Frisk.

- Tiens ? eu-t-elle le temps de se demander. Les squelettes ont une langue ? C’est nouveau ça …

Puis elle ne pensa plus à rien. Comme si le monde autour avait disparu. Elle se laissa entraîner par toutes les sensations qu’elle avait l’impression de découvrir. Aucun des deux ne voulait briser le fragile équilibre qui s’était installé entre eux, comme si se séparer signifiait ne plus jamais se rapprocher.

Frisk finit par relâcher son étreinte et ils se regardèrent dans les yeux, sans savoir trop dire ou plutôt, au bout des lèvres tant de choses à exprimer qui n’avaient besoin de mots.

- Je … Tu … bégaya Frisk.

- tu … je … bégaya Sans.

Ils se regardèrent à nouveau et éclatèrent de rire, l’un aussi bleu que l’autre était rouge.



- Et maintenant ?

Plusieurs heures étaient passées depuis que les deux amoureux s’étaient déclarés l’un à l’autre. Ils n’avaient pratiquement plus rien dit durant ce laps de temps, Frisk, qui était encore un peu fiévreuse, s’était endormie, bientôt suivie de Sans et de sa célèbre paresse.

Ils étaient maintenant assis sur le canapé, la télévision en fond sonore, une couverture sur les genoux et une tasse de thé pour l’humaine et de café pour Sans dans la main.

- Tu penses qu’on devrait le dire aux autres ?

- que ?

- Bah … Pour ... nous ?

Le squelette faillit s’étouffer en imaginant ce que lui ferait Tori si elle apprenait qu’il avait osé embrasser sa protégée.

- huuum … tu veux ma mort kiddo ?

- Bon. Je voudrais éviter que Maman s’en prenne à ton unique HP. Sans oublier Mettaton, qui serait complètement hystérique …

Sans grimaça en entendant parler de la star. Il ne digérait toujours pas que lui et son frère commencent à sortir ensemble.

- si on pouvait éviter ça …

- Alors … On peut dire que ça sera …

- notre secret ? échangèrent-ils en coeur.

Ils croisèrent leurs deux doigts pour sceller ce pacte entre eux, en échangeant un regard complice.



Toriel arriva un peu plus tard que prévu.

- Tout s’est bien passé ? Frisk, tu vas bien ? Vous avez fait quoi ? Mais … Tu es rouge comme une tomate ! Tu as encore de la fièvre ?

- Je vais bien Maman ! Ne t’inquiètes pas comme ça pour moi !

Toriel regarda avec suspicion Sans, qui eu soudainement le regard fortement attiré par une mouche qui voletais dans les parages.

Dès que le squelette eu quitté la maison, la jeune humaine se précipita dans sa chambre et s’effondra sur son lit. Elle avait encore en tête le souvenir de ce baiser échangé avec Sans … Ça devait être un rêve … Mais la sensation de chaleur sur ses lèvres n’avait pas disparu. Elle inspira un moment. Bien sur, ce n’était pas la première fois qu’elle embrassait quelqu’un. Elle avait bien eu un ou deux « petit ami », personnes dont elle n’était pas particulièrement amoureuse et avait qui elle n’avait fait qu’échanger un ou deux baisers mièvres. De toute manière, échanger sa bave avec quelqu’un ne lui avait jamais paru très ragoutant. Mais là … Il ne s’agissait pas de n’importe-quel adolescent prépubère au physique plus ou moins avantageux et à l’intelligence discutable. Il s’agissait de Sans. Sans, qu’il lui semblait connaître depuis toujours. Sans, avec qui elle avait tant de souvenirs … Il avait été son ange protecteur dans l’Underground, et il lui avait fallut bien des années pour mettre un nom sur ce qu’elle ressentait pour lui. Une confiance absolue. Une joie incommensurable quand elle le voyait. Les papillons dans le ventre. Le sourire béat aux lèvres. Elle était bel et bien « fall in love » de ce stupide squelette. Elle n’en prenait réellement conscience que maintenant. Elle inspira à fond et hurla de joie, de toute la force de ses poumons. Il l’avait embrassée ! Il avait dit qu’il était amoureux d’elle ! Il lui pardonnait ses erreurs passées ! Frisk se sentit plus remplie de détermination en cet instant qu’elle ne l’ai jamais été.



Dès qu’il eu quitté la maison de l’humaine, Sans se téléporta dans sa chambre et s’effondra sur son lit. Il avait encore en tête le souvenir de ce baiser échangé avec Frisk. Ça devait être un rêve … Mais la sensation de chaleur sur ses lèvres n’avait pas disparu. Il inspira un moment. C’était la première fois qu’il embrassait quelqu’un. Il avait bien déjà vu des films, où les héros échangeaient quelques baisers mièvres. De toute manière, échanger sa bave avec quelqu’un ne lui avait jamais paru très ragoutant. Mais là … Il ne s’agissait pas de n’importe qui. Il s’agissait de Frisk. Frisk, qu’il lui semblait connaître depuis toujours. Frisk, avec qui il avait tant de souvenirs … Elle avait été une source de lumière dans l’Underground, et il lui avait fallut bien des années pour mettre un nom sur ce qu’il ressentait pour elle. Une confiance absolue. Une joie incommensurable quand il la voyait. Les papillons dans le ventre. Le sourire béat aux lèvres. Il était bel et bien « fall in love » de cette stupide gamine. Il n’en prenait réellement conscience que maintenant. Il inspira à fond et se retint de hurler de justesse. Il l’avait embrassée ! Il lui avait dit ce qu’il ressentait ! Il avait réussi, pour une fois, à ne pas se terrer sous de faux-semblants et de sourires forcés ! Sans comprit véritablement pour la première fois de sa vie le sens du mot « déterminé ».



Laisser un commentaire ?