Le Cristal Chantant

Chapitre 85 : Chapitre 84 - Kruhorn

Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:53

 

Le Cristal Chantant 
Chapitre 84 - Kruhorn 

Quelques années auparavant, Lordearon. Un enfant se faisait attacher par des chaines à la clôture d'un enclos à bovin. Aujourd'hui, c'est une bête sanguinaire qui ne désire que la mort de tous ses adversaires. Je vais vous raconter une histoire poignante. Tout a commencé dans cette ferme donc, quelques hectares de terre battue où gambadait joyeusement un jeune garçon dans les hauts épis de blé, j'ai toujours dis que cette scène était cliché, m'enfin continuons...

Et c'est alors qu'il senti quelque chose et bien que le troupeau de moutons n'était pas loin, il savait que ça ne provenait pas d'eux. Il se mit à courir et voila le plus triste: il piétina sauvagement dans sa course un grand nombre d'épis de blé, le monstre était né. Il criait beaucoup, ce qui permit à son père de le détecter tel un gros radar sonore, son père se posta à la fin d'une rangée de pâquerettes (faut bien les nourrir les vaches aussi) et attendait. Les hurlements de son fils se rapprochaient et il apparut devant lui en traversant un champs d'asperges. Il y avait quelque chose de pas net dans sa démarche...
Père: Ce n'est pas normal tout ça.Il se rappela tout de même qu'il avait pris sa fourche préférée. La distance entre lui et son fils se réduisait se secondes en secondes quand soudain...
Kruhorn: Papa !
Père: Ça suffit !
Et d'un coup, il assomma d'un coup de fourche dans la tête son fils et le ramena à la maison: l'enclos. Pour y être attaché.
Père: Elles sont neuves, je viens juste de les acheter chez l'épicier du coin.
Et il revint chez lui, avec sa femme, là où ils eurent une petite conversation.
Mère: Mais qu'est-ce qui t'as pris de l'attacher?
Père: Il m'a agressé. J'ai bien cru qu'il allait même me mordre !
Mère: Comme c'est embêtant.
Père: Il a écrasé du blé, des asperges et des asticots. Ça ne devient plus possible, va falloir envisager l'idée que notre fils est possédé par Sargeras.
Mère: Oh non, pas Sargeras !
Père: Kil'Jaeden.
Mère: Ah, c'est mieux.
Père: Je ne sais pas quoi faire.
Mère: Il faut appeler un exorciste !
Père: Pour quoi faire? Il va nous faire payer une fortune juste pour mouiller avec son eau du robinet notre fils.
Mère: Oui beh s'il pouvait faire trempette avec notre fils, ça lui remettra peut-être les idées claires.
Père: Mais c'est terrible ce que tu dis là. On a plus assez d'argent, tu comprends pas ça grognasse? 
Mère: Mais, ce que tu as gagné avec les bénéfices dû à la non-nutrition de Jacob par rapport à l'expansion notre nouveau champ de patates?
La femme désigna un squelette, assis à la table du salon.
Père: J'ai tout dépensé dans une chaine, avec option menottes intégrées. Nous sommes fauchés et les pertes engendrées par l'écrasement de nos économies pourraient être fatales, nous n'avons qu'une seule solution...
Mère: Mangeons notre fils !
Père: De quoi?
Mère: Je dis ça comme ça...

Le lendemain, un vieil homme arrivait devant la porte, son habit, une robe longue et noire, descendait jusqu'à ses chevilles velues et il portait à son cou une sorte de croix...
Mère: Oh Monsieur le prêtre ! Je suis si ravie de vous voir aussi rapidement.
Prêtre: Ma chère Lucette, sachez que le Seigneur est aussi ravi de rendre service.
Père: Mon Père !
Prêtre: Appelez moi Dudule. Où est le garçon?
Père: Dans le jardin, j'ai dû l'attacher à l'enclos pour ne pas qu'il...enfin..
Dudule: Nul besoin d'explication, c'est la procédure habituelle. Conduisez-moi à lui.
Ils se tinrent devant la fenêtre du salon donnant directement sur le jardin.
Père: Il dort paisiblement...
Dudule: je vais aller le voir sans le réveiller, soyez surs que le Seigneur saura le sauver.
Quelques minutes plus tard, il revint...
Dudule: J'en ai fini pour le moment.
Père: Mais pourquoi lui avoir enlevé son haut et déchiré son pantalon?
Dudule: Ça fait un peu sauvage, pensez à Hulk !
Mère: Owi Hulk le tout-vert, j'adoore ! 
Dudule: Parfait, je reviendrai ce soir, d'ici là, ne le touchez pas !
Mère: Très bien monsieur Dudule.
Dudule: C'est Hulk qui achète un nouveau plastron, mais en sortant du magasin son plastron s'accroche à un grillage, il s'aperçoit du drame et dit: "Putain j'suis vert !"
Mère: Ha ha ah ah ! Vous êtes pas possible mon père ! *rigole à en pleurer*
Dudule: Bien, à ce soir !
Le prêtre s'en alla et le père regarda son fils par la fenêtre...
Père: Il remue les bras.
Mère: *ton psychotique* Alors faut lui couper !!
Père: Allons chérie, nous n'allons pas manger notre fils.
Mère: Que peut-on faire alors?
Père: Nous pouvons encore aller lui parler.
Mère: Et l'engraisser pour qu'il soit un tendre garnement !
Père: Oui, il faut le nourrir et l'abreuver.
La femme montra deux seaux, un rempli d'eau, l'autre rempli de viscères animales.
Père: C'est quoi ça?!
Mère: Je l'ai éventré moi-même avec un taille-crayon, il n'a pas souffert.
Père: De qui?
Mère: Brutus voyons ! *ricane fièrement*
Père: Tu as tué notre chien de troupeau sombre conne !
Mère: Oh non, pas comme le dernier !
Père: Va falloir en racheter un autre maintenant. J'en ai marre de toi, si j'avais su que la gente féminine était aussi con j'aurai fini à l'Église comme Dudule. Mais pour le moment, je vais voir mon fils auquel je tiens !
Mère: N'oublies pas les seaux.
Père: Et toi sèches tes yeux, s'il voit que t'as attrapé un fou rire alors qu'il est dans la mouise, il pourrait mal le prendre.
Mère: Oui désolée, jamais plus je ne rirai comme une dinde.
Elle se passa rapidement la manche sur les yeux et les deux parents allèrent au jardin où l'homme déposa les deux seaux à coté de Kruhorn. Puis s'en alla avec sa conne de femme. Le soir arriva, et le prêtre revint. Mais il ne constata aucune amélioration, ni même une dégradation dans le comportement de l'enfant, en revanche, il ne pouvait pas dire la même chose de la mère, qui elle grimpait au plafond en poussant des hurlements gutturaux, la conclusion du pasteur se fit claire: dépression.

Tout allait bien, les jours se suivaient...enfin les deux prochains, car au soir du deuxième jour, l'enfant recommençait ses hurlements, la père crut tout d'abord à une rechute de sa femme, mais non, c'était évident et voila que le démon qui possédait son fils allait ressurgir. Il appela donc le père Dudule, qui le calma à coup de pierre dans la gueule, ce n'est que la version rapportée par le curé...Et le lendemain matin, la mère découvrit son fils plein de blessure.
Mère: Aujourd'hui, je vais aller huiler mon garçon !
Et elle repartit vers son fils et l'imbiba d'huile en lui faisant croire que c'était de l'eau. Puis elle s'en alla une fois sa connerie achevée, et le soir...
Père: Que mange t-on pour diner?
Mère: Je n'ai rien préparé !
Père: Pardon?
Mère: On va manger notre fils ! Je l'ai huilé ce matin, puis je l'ai laissé mijoter. Il est prêt à être mis au four maintenant !
Père: Bon ça suffit, je vais exorciser Kil'Jaeden moi même s'il le faut !

Le père quitta le salon et se dirigea vers l'enclos en faisant un détour par l'atelier où il prit son fusil de chasse préféré (le seul qu'il avait en fait). Mais l'huile avait permis au dernier moment à Kruhorn de se libérer des liens et arracher la tronche de son père. Puis il rentra dans la maison et monta les étages -je parle bien de Kruhorn, pas du père décapité-, sa mère était agenouillée, en train de prier...
Mère: *pense à voix haute* Quelle cruche, si seulement j'avais fait mon baptême.
Et c'est à cause de ça qu'elle mourut elle aussi. C'est une fin tragique et surement trop trop décalée pour être lue de tous, c'est pourquoi je pose un avertissement: à toutes les âmes sensibles,ne lisez pas ce texte. Abstenez vous et aller plutôt lire l'original qui est rigolo: 
http://rp.azrelia.fr/xazhunaar/index.php?page=jrn&ctg=260 .

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