Une courbure de l'espace-temps (saison 2)

Chapitre 18 : La douleur de ce qui n'a jamais été

3390 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 11/04/2024 09:00

Repères chronologiques : cette scène s'insère comme une scène coupée de The Umbrella Academy, saison 2, épisode 5, autour de 36:43 (après que Klaus se soit réveillé au sol de la cuisine d'Allison et que Cinq soit venu les chercher pour se réunir chez Eliott, environ au moment de la scène de Klaus, Allison et Viktor au salon de coiffure).


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Mardi 19 novembre 1963, 13h25


Cette fois, la nuit a été sans rêve, sous les poutres rongées par les vrillettes de la maison de Wayne Wilson. Tous les accès étant toujours murés, rien n'a bougé depuis mon dernier passage, il y a trois ans : même la planche de ouija est toujours là, sous la poussière, la planchette posée à l'endroit-même où ma main l'avait laissée. C'est comme si rien de tout ce que nous avions vécu n'avait existé, soudain. A nouveau, c'est comme si je reprenais ma vie dans les années soixante exactement là où elle avait commencé.


A une différence près : je ne vais pas conjurer le vieux jardinier. Toute la nuit, et toute la matinée que j'ai passée à penser, j'ai perçu qu'il était là. Quelque part dans la chambre à me regarder, son énergie spectrale respectueuse et distante, sans doute inquiète pour moi. Je pense qu'il a compris, cette fois, que je ne souhaitais pas qu'il aille chercher Klaus. Et peut-être me suis-je parlée à moi-même plusieurs fois, depuis hier soir, dans le but qu'il entende mes mésaventures.


Je le sens très différent de la dernière fois, dans son énergie. Plus serein. Bienveillant. Reconnaissant. Nous ne nous parlerons pas - cette fois - mais je sais qu'il a observé ces derniers mois les fleurs nées des graines de sa sacoche, s'ouvrir les unes après les autres. Actuellement, quelque part sur les parterres du Manoir de Kitty, elles s'épanouissent entre les soucis d'Inde, dans le soleil d'automne. Je tremble, ce matin, aux mots de Cinq, à l'idée qu'un souffle nucléaire soit sur le point de les emporter. Elles, et tous ceux qui vivent dans ce temps, malgré tous ses défauts.


J'ai pris une résolution, en me réveillant d'une énième courte sieste : je vais aller chercher mes affaires qui sont restées dans la chambre au dessus de l'atelier, à la boutique de Glen Oaks. C'est un jour où Lloyd n'y est pas, et - après tout - je n'ai pas besoin de clés. Je vais rentrer par effraction dans un lieu qui a été chez moi, c'est une première, mais je n'ai pas de remords à le faire. Je n'ai pas beaucoup de vêtements, ni vraiment de biens personnels. Mais le peu que j'ai, je veux le garder avec moi.


Et il y a une dernière chose que je dois faire, là bas, si je le peux.


Je suis fatiguée lorsque je me téléporte au dehors, et mes yeux me font mal d'avoir trop pleuré, hier. Le soleil est perçant, tandis que je me mets en route en direction d'Avon Street, dans les odeurs de la mi-journée. Plus ou moins consciemment et sans en être fière, je me rends invisible pour traverser au niveau du cinéma. Je ne veux pas prendre le risque de croiser Allison, Luther, Diego ou Viktor, si vraiment Cinq les rassemble tous aujourd'hui. Encore moins Klaus, s'ils ont fini par le convier. Sans que Mark ne s'en doute, je dépasse son carton. Je suis désolée de mon attitude envers lui, hier. Et je me promets de trouver une façon de me faire pardonner.


Au détour du marchand de journaux, je me rends de nouveau visible tandis que je tourne dans Glen Oaks street, peinant à me convaincre que je ne vais pas travailler. Mon estomac se noue tandis que je passe tous ces lieux familiers. Le fournisseur de plomberie Mason, le rénovateur de fenêtres, la fleuriste aigrie d'en face, la quincaillerie des Katz. Merelec est fermé, Lloyd n'y est effectivement pas. Au travers de la vitrine, je peux voir les sets de télévision qui ont implosé hier. Et sur le plan de travail, le mug de café dans lequel je ne boirai plus jamais. Je regarde à droite, à gauche, pour vérifier que je ne suis pas observée.


*Crac !*


Un battement de paupières, et je suis à l'étage, mes yeux se rouvrant sur la pièce où j'ai dormi pendant des mois. Le silence me transperce comme jamais. Celui de la porte du balcon fermée, où je ne déjeunerai pas avec David, celui de la petite radio que je n'allumerai pas. Je regarde mon verre d'eau sur la table de nuit, mon pull sur la chaise, le sac de tamales froids - intact - sur la table près du canapé. Tout me fait mal dans cette pièce. Je ferme les yeux, je prends une inspiration.


Machinalement, j'ouvre le grand sac acheté sur le marché de Delhi, dont je retire un pamphlet des Enfants du Destin qui était resté là. Imprimé en noir et blanc, écrit et dessiné par Jill. J'y fourre mes affaires, sans prendre le temps de les plier. Mon t-shirt Led-Zeppelin hors d'âge, mes quelques économies, ma brosse à dents, le peigne en bois de jacaranda que j'avais rapporté de Rio. Un instant, je fais tourner entre mes doigts l'étoile de mer que nous avions peinte et montée en collier, tous ensemble sur la plage de Baja. Il me désole de réaliser que quelques minutes suffisent à faire tenir toute ma vie dans un sac. Mais je ne souhaite pas me laisser abattre par ça.


Un dernier geste, et je prends sur la commode le volume de 'En terre étrangère' que je devais rendre à David. Un livre qui m'a beaucoup fait réfléchir, et je pense que lui aussi. Je passe mon sac à mon épaule, le livre serré contre moi. Je laisse sur la table l'étoile de mer de Baja, à côté des tamales, en y faisant glisser mes doigts. Puis j'adresse un dernier regard au téléphone qui ne sonnera pas. Mes yeux se chargent d'une forme de résolution. Oui, je ressens la force de continuer, aujourd'hui à la différence d'hier, même si je sais que je vais peut-être devoir me crasher dans un motel miteux pour un moment.


Je m'attache aux lieux presque autant qu'aux gens, et je ressens quelque chose de proche de ce qui m'était venu face aux décombres d'Hargreeves Mansion, après son effondrement. Une pointe au sternum, comme si je venais de nouveau de perdre quelqu'un.


"Au revoir, Glen Oaks", je murmure.


Et *Crac ! * je me téléporte de nouveau au dehors - juste devant la porte comme si je venais de la passer - manquant de peu d'entrer en collision... avec une jeune silhouette marchant les épaules un peu basses. En provenance d'Avon Street.


"Bon sang, David".

"Oh, Rin".


Nous restons tous les deux un court instant à retrouver notre équilibre, et il agrippe mon gros sac pour m'empêcher de tomber. Au regard qu'il pose sur moi, sur mes affaires empaquetées, je sais qu'il a compris ce qui se passait. Les murs sont fins, entre les numéros 767 et 769 : hier soir, Brian a dû passer un bon moment à pester, et il a sûrement exprimé à quel point il était content qu'entre Lloyd et moi, ça soit 'enfin fini'. Oui, David l'a compris. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve qu'il a grandi d'un coup. Mûri, plus exactement. Il a une forme de détermination un peu semblable à la mienne, comme si sa vie - à lui aussi - était sur le point de changer.


"Viens", dit-il en me tirant par le bras.


Je sais qu'il avait un impératif ce midi, qu'il n'a certainement pas encore pû manger. Et pourtant, il va prendre sur le peu de temps qui lui reste avant d'embaucher pour l'après-midi, pour parler avec moi ? Avec un regard en direction de la quincaillerie où Brian doit être en train de boire son café, il m'entraine à l'orée de la petite ruelle longeant le côté de Merelec, celle qui part vers les jardins du quartier au delà des murs de briques et de tôles. Là, à l'abri de la vue de son oncle ou de quiconque, il penche la tête pour tenter de capter mes yeux.


"Tu t'en vas pour de bon ?"

Je tremble à sa question, parce qu'elle m'en renvoie une autre, qui me fait plus peur encore. Et je lui demande en miroir :

"Et toi ?"


Nous restons tous les deux silencieux, sans besoin d'une autre confirmation que celle-ci. Je ne sais pas ce qu'il impliquait hier quand il disait avoir un examen médical à passer, j'ai essayé de l'écarter de mon esprit. Mais j'ai peur d'avoir compris, moi aussi. Et que - comme Cinq - Klaus n'ait fait qu'accélérer ce qu'il essayait d'enrayer. Il me l'avait dit : David n'était pas supposé s'engager militairement avant vendredi.


"Je pars la semaine prochaine", murmure-t-il, "les papiers sont signés".


Au moins une semaine en avance.


Peu importe qu'il m’agrippe encore : mes jambes ne sont plus capables de supporter mon poids. Je laisse mon sac s'écrouler à la jonction du mur et du trottoir sur le gravillon rude de la ruelle, et je m'assoie dessus, le tirant assis là en bas, à côté de moi. Je ne sais pas quoi lui dire. Je me sens juste de nouveau vide et impuissante. Et je crois qu'il ne me reste même plus de larmes à pleurer.


"Je n'ai jamais été très douée, Dave... pour gérer tout ce qui prend fin. Et tout... semble s'obstiner à prendre fin, tout le temps".


Parfois même avant d'avoir eu lieu. Mon coeur parle malgré moi, même si je ne lui révèlerai rien de ce qui quête dans l'ombre de l'espace-temps. Mes yeux sont sur les briques rudes du mur qui nous fait face, et ma main est autour de son bras. Je me rends compte que - malgré moi - je viens d'utiliser le diminutif par lequel Klaus l'appelle toujours, alors que moi je ne l'ai jamais nommé que 'David'. Il secoue la tête, lentement.


"Ce n'est pas forcément la fin", dit-il même si son coeur est lourd. Et en ajoutant ceci, il pulvérise tout simplement le mien : "Peut-être qu'il y a juste d'autres choses à vivre, maintenant".


Ma poitrine se serre à cette parole. Je ne lui parlerai pas du 'précédent' de sa mort, dans une ligne temporelle qui n'est déjà plus celle-ci. Je ne lui parlerai pas de l'Apocalypse nucléaire qui aura peut-être lieu avant même qu'il m'embarque pour où que ce soit. Je ne sais même pas dans quel corps militaire il s'est finalement enrôlé. Mais je veux savoir une chose, qui me peine par dessus tout :


"C'est Brian qui t'a fait t'engager", dis-je en demie-teinte, mais il hausse les épaules, même si la conjonctive de ses yeux bleus est rouge et humide.

"Ne me dis pas que ta vie à toi n'a été faite que de choix".

Je reste silencieuse, tandis qu'il murmure :

"L'essentiel est sans doute de tirer le meilleur du temps que l'on a".


Et nous en avons peut-être encore moins que ce que nous avions tous cru. Je cligne des yeux. Je ne sais toujours pas d'où lui vient cette faculté, mais je l'admire. Si Klaus a le pouvoir de toujours parvenir à tenir bon au milieu des ténèbres, Dave, lui, a celui d'y apporter la lumière envers et contre tout. Et peu importe ce qui arrivera dans cette courbure de l'espace-temps. Le Klaus qu'il ne connaîtra peut-être jamais, il l'a en réalité déjà sauvé.


"Je vais vivre ma vie, loin d'ici, Rin", me dit-il, et je comprends.


Il y voit une occasion de s'envoler, même si elle n'est pas exactement celle qu'il aurait souhaité. Et d'un coup, je suis convaincue d'autre chose : - lui - n'aurait échangé pour rien au monde les dix mois passés avec Klaus, et peu en auraient importé l'issue. Il en aurait voulu, des nuits sans sommeil sur le camp, passées simplement à fumer, des jours de permission et des bars surchauffés de Saigon, de la route chaotique de Bangkok en quête de l'encre des tatouages Sak Yant. Il aurait littéralement donné sa vie pour traverser cet enfer de boue et de sang avec lui, pour lui donner la force de tenir à distance ce qui le consume depuis toujours. Et pour de maigres heures passées dans l'abri du château d'eau du camp d'Ap Bia.


Alors que j'ignore quel paradoxe vient de naître de nos actes, je ne suis plus certaine que Klaus et moi ayons bien agi. Klaus avait dit qu'il ressentait 'la douleur de ce qui n'arriverait jamais', en le perdant une première fois. Aujourd'hui, il est probable que ce qu'ils avaient vécu ait été effacé des possibles pour Dave. Et moi, ce que je ressens à présent, c'est au contraire 'la douleur de ce qui n'aura finalement jamais été'.


Mais Dave - lui - ignore tout de ça. Il me ramène ici, et maintenant. Et il me sourit sous ses yeux rouges.


"Alors c'est vraiment fini entre Lloyd et toi ?"

Je le fixe, avec bien plus de tristesse que ce qu'entraine sa simple question.

"D'expérience, il est rare que ces histoires-là se terminent comme on le voudrait".

"C'est à cause de ton ami qui est revenu en ville ?"


C'est vrai. C'est vrai que je lui avait dit. Et j'inspire longuement, renonçant d'emblée à lui dire que Klaus est ce peaceneak qu'il a cogné au dessus des oeufs brouillés de Stadler's. Mes doigts se serrent sur le livre que je devais lui rendre, et que je tiens toujours entre mes doigts.


"Lloyd... avait du mal à supporter".


Dave ne comprendra sûrement pas pourquoi ma respiration s'accélère. Et c'est parce qu'il me saisit d'être en train de lui parler de Klaus, ce que nous n'avons jamais fait dans ce sens là. Je réalise quelle est ma position. Là - quelque part entre eux deux - alors qu'ils semblent tous deux s'éloigner inexorablement dans la ligne du temps, sans même vraiment se connaître. Mais dans ce temps-ci et même s'il a dix-sept ans, Dave est ce qui se rapproche le plus pour moi d'un ami.


"A supporter de ne pas être le seul".


Et Dave sourit tranquillement.


"Tu as fini 'En terre étrangère'", me dit-il en pointant le livre du doigt, et je cligne des yeux, comme s'il venait de me sortir de ma torpeur, tandis qu'il ajoute : "Tu sais ce que dit Heilein".

Mes sourcils se pincent, tandis qu'il reprend l'ouvrage et murmure :

"Moi je n'y connais pas grand chose, mais - lui - dit que 'L’amour est l’état où le bonheur d’une personne est indispensable au vôtre'".


Je reste immobile. Ce livre m'a beaucoup perturbée, bien au delà de la science-fiction virtuose d'Heinlein. Pour ce qu'il décrit des relations entre les gens, de façon immensément en avance sur son temps. Dave a raison. Lloyd n'était pas prêt à accepter que mon bonheur puisse aussi dépendre de celui de Klaus. La société de 63 toute entière ne l'est pas encore. Mais je remercie Heinlein, tout comme je remercie Dave. C'est à des gens comme eux, que nous devons toute la forme d'acceptation fragile de la société de 2019, qui nous a permis d'arriver jusque-là.


Finalement, il semble que j'en avais encore, des larmes. Moins lourdes que celles d'hier, moins nombreuses mais plus profondes. Et en les voyant, tout ce qu'il fait, c'est me serrer un instant contre sa poitrine de gamin qui est robuste comme celle de Klaus ne l'est pas.


"Tu n'y connais pas grand chose, mais tu seras formidable", lui dis-je comme je le peux, tandis qu'il se lève, mon sac ayant été passablement écrasé sous son poids.


"Nos déjeuners vont me manquer, Rin", me dit-il en faisant un pas de nouveau vers la rue.


Je renifle, je le regarde là haut, se détacher sur la lumière du ciel clair de novembre, à contre-jour. Il me sourit une dernière fois, il cale le livre sous son bras. Et en ignorant encore que j'y ai glissé le pamphlet des Enfants du Destin - celui où figure le portrait ridiculement ressemblant de Klaus en position de bénédiction, au dessus de l'adresse du Manoir - il disparaît tandis que je lui dis :


"Tu vas me manquer aussi".


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Alors que la cloche de la quincaillerie tinte, invisible à mes yeux, dans la rue toute proche, je reste un instant hébétée, peinant encore à réaliser à quel point ce môme aura aussi eu un impact dans ma vie. Un point que je n'aurais jamais imaginé quelques années en arrière : quand la seule chose que j'avais connue de lui était une trainée de sang et de larmes, sur la faïence d'une baignoire aujourd'hui disparue dans les décombres de nos vies.


Mais je n'ai pas le temps de réfléchir, pas non plus vraiment le temps de sécher mes joues. Dans le coin de mon regard, une longue voiture noire vient de se garer devant Merelec. Une interminable Mercedes 600, dont le conducteur semble s'attarder sur la devanture de la boutique, à la recherche de quelque chose ou quelqu'un. Sûrement pas un poste de télévision à réparer. Je fronce les sourcils, je me lève, je me rends présentable. Trois pas, et je repasse moi aussi sur le trottoir, installant mon sac en bandoulière.


"Vous cherchez quelque chose, Monsieur ?"


L'homme ressemble à un chauffeur de standing, de ceux qui travaillent pour des personnalités. Son allure est singulière : il est d'un âge avancé, maigre, avec un visage en lâmes de couteaux et des lunettes noires épaisses en dessous de la casquette de son uniforme. Il arrête la voiture, coupe le moteur, puis ouvre sa portière et sort en silence, comme une étrange apparition.


Je reste interdite, plus encore qu'après la façon dont Dave vient de me remuer. Je le regarde s'approcher de moi, regarder encore l'enseigne, puis il sort sobrement quelque chose de la poche intérieur de sa veste noire, qu'il me tend de ses longs doigts noueux. Une enveloppe de couleur crème, assez grande, au papier velouté.


"Qu'est-ce que c'est ?"


Mes sourcils se froncent, mais il ne répond pas. Je n'ai pas le temps de poser ma question une seconde fois, qu'il se remet au volant, ferme sa portière et repart. Je cligne des yeux, perplexe, avant de décacheter la missive.


Là, tout en haut de ce qui ressemble à une invitation formelle, est imprimé à l'encre noire une forme terriblement familière. Fine et sobre.


Celle d'un parapluie.


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Notes :


Il semble que Dave ait tout changé à la façon dont je percevais moi-même les actions de Klaus envers lui dans la saison 2. Même si je comprends pourquoi il a agi ainsi. J'aurais dû appeler le chapitre "la douleur de ce qui arrivait initialement, mais qui finalement n'arrivera pas parce qu'on a tout changé, putain", mais c'était trop long.


Je ne cesserai jamais de m'étonner de la façon dont les choses se sont imbriquée au sujet de Rin et Dave, dans cette saison. Et je suis triste, quelque part, que cet arc touche (pour cette saison en tout cas) à sa fin.


Nous le laissons ici, où qu'il aille à présent. La série nous disant seulement qu'il a finalement intégré les Marines plutôt que les Sky Soldiers, ce qui est déjà immense. Comme Rin, je vais le regretter. Mais il semble qu'elle vienne d'être invitée... à un 'dîner léger'.

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