La petite voleuse de cookies

Chapitre 15 : C15 : Un vague rencart

3846 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 31/01/2016 19:05

Note de l'auteur : Clara vient de regagner son époque grâce à la serviabilité du 8e Docteur. Il était sans doute temps de ranger tout ceci dans un coin de sa tête et de se réadapter à sa vie mais... cette histoire n'aurait pas été complètement finie !

 

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3e PARTIE : RETOUR VERS LE FUTUR

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CHAPITRE XV

CLARA OSWALD

Système solaire, Terre, Londres, juin 2014

Avant de pénétrer chez elle, Clara avait attendu que le son du Tardis se soit complètement éteint. Elle, au moins, avait eu un bon sens du timing en demandant à atterrir à dix-huit heures…

Entre Meltomène[1] et le Londres victorien, elle pensait sincèrement qu'elle avait passé des jours bien trop riches en émotion et qu'elle n'était probablement pas dans les conditions idéales pour papoter de tout et de rien avec un Dave ignorant de tout cela. Pourtant, à mesure que l'heure du rendez-vous se rapprochait, elle sentait grandir en elle son impatience et de délicieux petits papillons s'agiter dans son estomac [2]. Retrouver son chez elle, exactement comme elle l'avait quitté, avait eu l'effet apaisant escompté, reléguant presque trop rapidement au rang de simple cauchemar légèrement persistant, les événements qu'elle venait de traverser.

Dans son miroir triptyque, elle vérifia encore ses cheveux ourlés au fer à friser, le maquillage œil de biche dont elle avait souligné ses yeux, son chemisier chic qui aurait été strict si son échancrure avait eu un bouton fermé de plus : tout était parfait. Il le fallait ! C'était tout ce qu'elle avait depuis trop longtemps qui pouvait ressembler à un vague rencart. Elle avait donc tenu à faire bonne figure. Une seconde fois, puisque le Docteur lui avait recommandé de se débarbouiller et avait ruiné sa mise en plis quand il l'avait emmenée à Meltomène…

Revenue au salon, elle consulta l'ordinateur une énième fois. Sur l'écran, la fenêtre de contact signalait un message entrant et elle la déploya le cœur battant un peu plus vite.

« Salut belle lumière de mes nuits ! Ceci est un message de l'énigmatique M. Fox. Es-tu là ? »

Elle sourit et prit place face à l'écran pour taper une réponse.

« Pourquoi une telle entrée en matière aujourd'hui, Énigmatique M. Fox ? ».

« Otto, vient de me suggérer ça… Est-ce une invitation à vérifier cette allégation en allumant la caméra ? ».

« Mhh, déjà la caméra ? Tu as l'air… excité comme une puce et bien trop content de toi. Que se passe-t-il ? ».

« J'ai réussi à fluidifier la connexion et à améliorer la définition de l'image ».

« Comment ? »

« Otto me sert de relais, avoua-t-il. Et il a dit qu'en paiement, il voulait que je te fasse un vrai compliment pour pouvoir observer ta réaction… ».

« Pas super plausible, mais si c'est vrai, tu t'en tires pour pas cher » commenta-t-elle en branchant la caméra.

Les visages de Dave et celui d'Otto à côté, apparurent dans une fenêtre qui s'était élargie. Apparemment, l'humain avait l'air ravi de ce qu'il contemplait.

— Bonsoir, dit-il. Oh, c'est même en dessous de la vérité… et le programme a l'air de tourner parfaitement…

— Bonsoir vous deux, répondit Clara.

— Claraöswin, l'upgrade de votre interface est très réussie, répondit poliment Otto.

Clara se mit à pouffer légèrement malgré elle, sous la formule.

— Hum, ça c'était ton compliment Otto ?

— Est-ce que vous l'agréez ?

Elle se mit à rire franchement.

— Dave, Otto est en train de te voler la vedette. Je te préviens que dans deux minutes, il va flirter ouvertement avec moi.

— Je sais, mais on n'insulte pas le conducteur si on ne veut pas finir à pied… Nous dirons donc que c'est notre chaperon.

— Ha. Ha, fit mécaniquement Otto. Quel chaperon ? Tu peux nous laisser maintenant, Dave ? Claraöswin et moi avons à discuter. Je peux très bien faire la solidarité tout seul !

Elle rit encore et en son for intérieur admit que cela lui faisait beaucoup de bien. Comme de se plonger dans un bon bain chaud après une harassante journée. Il fallait d'ailleurs qu'elle songe de très très près à cette option avant de se coucher…

— Hum, releva Dave, encore cette obsession de la solidarité, Otto ? Face à la récursivité de cette défaillance, je crains de devoir lancer un diagnostic de tout ton programme dans… moins de quinze secondes.

Le jeune androïde écarquilla les yeux et se leva en disant que ça n'était pas nécessaire et qu'il avait un algorithme à composer. Clara comprit qu'il avait une conscience de lui suffisamment élevée maintenant pour avoir peur qu'on menace l'intégrité de ce qu'il fallait appeler « sa personnalité »… Mais cela lui rappela la fois où Otto avait ressenti intuitivement ses émotions. S'il disait qu'il voulait « faire la solidarité » c'était qu'il voyait en elle quelque chose qui lui indiquait qu'elle en avait besoin. Rien n'était donc déréglé dans son programme, bien au contraire…

— Comment était ta journée ? s'enquit Dave d'un ton léger mais où elle sentait une pointe de préoccupation.

— Très fatigante et très compliquée. Je suis… contente qu'Otto et toi me fassiez un peu rire.

— As-tu envie d'en parler ?

— Je crois que tu n'y comprendrais rien et on ne pourrait pas t'en vouloir…

— Parce que je suis un homme ou parce que je suis… définitivement d'une autre époque ?

Elle haussa une épaule mais dit avec un large sourire.

— Moi aussi je me suis sentie d'une autre époque aujourd'hui, si tu veux tout savoir. J'ai seulement cru que je n'arriverai jamais à temps pour notre rendez-vous et ça me chagrinait. Je ne voulais pas que tu t'inquiètes, s'il arrivait que tu n'aies pas de nouvelles de moi comme prévu…

— Et toi ? Serais-tu inquiète si je ne parvenais pas à te recontacter à l'avenir ? demanda-t-il en baissant un peu ses paupières avant de lui jeter un petit coup d'œil.

— Et pourquoi tu n'y parviendrais plus ?

— Ecoute… je ne veux pas t'alarmer inutilement mais… la situation politique de Portabellion n'est pas excellente, soupira-t-il. La situation est préoccupante dans les territoires reculés, notamment à Salkinagh. Il pourrait y avoir… des troubles à plus ou moins court terme. Le gouvernement est prêt à prendre des mesures restrictives et à surveiller davantage les communications…

— Des troubles ? Quel genre de troubles ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

— Voilà, maintenant tu as l'air tout à fait inquiète… fit-il, chagriné. Les salkinaghis menacent de créer une coalition avec les autres peuples les moins favorisés de Portabellion qui ont des raisons assez légitimes de se plaindre de leurs conditions de vie…

— Tu veux dire qu'il pourrait y avoir… une guerre ? Où tu serais mobilisé ?

— Les meilleurs diplomates de plusieurs mondes sont réunis pour éviter cela, temporisa-t-il. Une guerre n'est pas très vraisemblable pour l'heure. Mais je me sens… étrangement réconforté que tu puisses te faire du mouron au sujet de mon éventuelle mobilisation... Elle n'est pas d'actualité et ne risque pas de l'être, même si la situation empirait à ce point.

— Pourquoi ? Tu es réformé pour avoir les pieds plats ?

Il pouffa en faisant mine d'étouffer une toux.

— Non, je crains que ça ait plutôt un rapport avec… hum… la taille de mon cerveau. Même si je suis persuadé que je pourrais faire une chair à canon tout à fait acceptable, certains pourraient s'aviser que je peux offrir bien plus que mes bras pour protéger mon pays et mon monde, et que m'envoyer au front n'est peut-être pas la meilleure façon de tirer parti de mes ressources naturelles… Oh, non tu pleures ! Arrête, je ne supporte pas cela, je ne suis qu'un imbécile… Parlons d'autre chose.

Otto entra soudain dans le champ visuel en gros plan, comme s'il s'était mis le nez sur la caméra et demanda :

— Otto peut venir donner le réconfort à Claraöswin ? Otto sait aller dans sa galaxie.

— Si je te pleure dessus, tes circuits seront endommagés et tu vas rouiller.

— Mais je ne peux pas emmener mon père inrouillable avec moi dans le voyage. Il pourrait mourir, se désola-t-il.

— Je sais Otto. Et en plus, tu n'as pas le droit de quitter la planète sans son autorisation.

— Non ! Sans l'autorisation de tous mes pères, ce qui est bien pire. Alors que puis-je faire ?

Clara étira ses lèvres en un petit sourire et dit sans réfléchir :

— Oh ! Tu vas devoir t'avancer du côté obscur, jeune padawan. Trouve l'homme qui s'appelle Jack Harkness. Amène-le à te confier son bracelet temporel de téléportation cassé, répare-le et je pourrai te suivre ou bien… ton père pourra venir me retrouver !

Dave poussa l'androïde de devant la caméra et haussa un sourcil en la regardant de façon étonnée, ou peut-être intéressée.

— Comment connais-tu cet homme ? Ce n'est pas quelqu'un de très fréquentable…

— Je vais voir s'il veut bien me le donner, annonça Otto avant de s'éclipser.

Clara ne cacha pas sa stupéfaction et lança à son ami un regard interloqué.

— Mais… il est parti où comme ça ? Il y est allé vraiment ?

— Il y a des chances, soupira le jeune homme. J'ai oublié de te prévenir qu'il faut faire très attention à ce qu'on lui dit. On ne peut pas parler en l'air avec lui, il prend tout au premier degré... Comment connais-tu cet Harkness au fait ? redemanda-t-il, l'air de rien.

— C'est un ami du Docteur. Il m'a rendu service… dans le passé.

— Un ami du Docteur ? Je crois me souvenir qu'il a demandé après lui, une fois où il s'est pointé à l'improviste… et sans toi. Le vieil excentrique ne savait pas où il habitait, c'est bizarre. Un ami sait pourtant bien ce genre de chose, non ?

— En temps normal, oui.

— Et puis… qu'est-ce que cette histoire de bracelet de téléportation temporel ? Cormack Industries a récupéré le brevet de Transmat Systems grâce à l'âpre négociation d'Otto mais nous n'avons jamais entendu parler d'une chose de ce genre…

— Cet objet appartient au futur et il ne fonctionne plus. Le Docteur a aussi désactivé celui de John.

— John ?

— John Hart. Je ne sais pas s'il est toujours sur Velquesh…

— Oui, il y est ! grommela Dave. Tout Guernö caquète et glousse de ce qu'il soit (dit-on) le… euh… concubin notoire de Harkness.

— Je ne savais pas que tu étais homme à aimer ce genre de commérage… le taquina-t-elle.

— Quel commérage ? répliqua-t-il en jouant les offusqués mais les yeux plissés de petites rides amusées. Avec son associée et Miss Watts, ils vivent tous ensemble sous le même toit et toute la ville a des palpitations rien que d'imaginer que ce soit un genre de « ménage à quatre ». De fait, on n'arrive pas tellement à savoir qui sort officiellement avec qui, tant ils sont ambigus…

— Est-ce que c'est ta loyauté envers Matthew Cormack qui s'exprime ?

— Peut-être un peu. Mais pas seulement...

— …Ou ta jalousie de voir que Jack-Pacha réussit à rassembler sans difficulté tout un petit harem rien que pour lui, tandis que toi et moi ne sommes pas fichus d'avoir la moindre relation affective dans nos vies ?

— Pas la moindre ? répéta-t-il avec un sourire radieux.

— En tout cas, on sent que tu le vis très bien… pouffa-t-elle en comprenant pourtant qu'il réagissait plutôt à la confirmation qu'elle était un cœur à prendre.

— Hum, vraiment très bien… Clara, je voulais te dire quelque chose…

Le ton de sa voix s'était considérablement adouci, et elle eut le frisson.

— Laquelle ?

Il jeta les yeux sur une zone de son écran et ajouta d'une voix complètement différente et nettement déçue :

— Euh… Zut ! Il est déjà cette heure-là ? Il va y avoir une éruption solaire dans une minute et je ne suis pas sûr que ça ne fasse pas sauter la liaison, maintenant qu'Otto n'est plus là pour la stabiliser…

— Ok, qu'est-ce que tu voulais me dire ? demanda-t-elle en se penchant inconsciemment vers lui.

— Je voulais te dire que j'aime beaucoup… notre amitié et que j'y tiens. Même si elle n'est pas forcément menacée par une guerre imminente des rebelles prolétaristes du fond du système…

— Je crois que ça va te surprendre mais…je m'en doute un peu !... Mais ce n'est pas une mauvaise chose car, sans cela, notre relation s'en serait trouvée exagérément dramatisée et j'aurais eu sans doute alors très envie de t'embrasser pour le cas où tu irais mourir bientôt…

— On l'a échappé belle, alors… répondit-il avec un sourire timide mais rieur.

— Je le pense aus…

L'image sauta et la communication fut coupée. Elle expira lentement sa frustration.

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Aucune de ses tentatives de communication en mode texte ne donnèrent rien.

En désespoir de cause et pour patienter au cas où Dave reviendrait rapidement en ligne, elle lança une recherche internet sur le mot Torchwood et découvrit avec surprise qu'il n'y avait aucune entrée à ce sujet. Mais réellement aucune, ce qui était très suspect. Jack ne lui avait-il pas proposé de la rencontrer ? Il avait parlé du début du 21e et 2014, ça restait tout de même le début ?Par acquit de conscience, elle essaya de saisir « Jack Harkness » dans le moteur de recherche mais ne trouva rien d'intéressant non plus.

Agacée, elle allait arrêter et aller se coucher quand elle eut l'idée de faire une recherche pour « Helen Magnus ». Et là bingo ! Un site, une fondation pour la protection des animaux nommée Sanctuary, une biographie, et même l'adresse d'une succursale à Londres. Clara n'en crut pas ses yeux lorsqu'elle vit l'adresse s'afficher : Queen Ann Sreet ! C'était littéralement à deux pas de la maison où elle habitait en 1888…

Comme l'heure était trop tardive, elle se dit qu'elle appellerait plutôt le lendemain matin pour essayer de la voir. Si quelqu'un pouvait lui dire comment toute l'histoire avait fini, ça devait bien être elle ! L'idée la rasséréna un peu : elle se sentait coupable d'avoir dû partir précipitamment. Sans que l'assassin ne soit arrêté. Sans que le Docteur ne soit redevenu normal. Sans que le nouveau Docteur l'ait retrouvée pour lui dire si les gens ne mourraient plus à Meltomène…

Elle jeta encore un coup d'œil à la fenêtre de communication avec Dave mais la connexion ne semblait toujours pas réparée. Fatiguée et boudeuse, elle éteignit son ordinateur. Il ne lui restait rien d'autre à faire que de se coucher, dans son vrai lit. Avec un peu de chance, il n'y aurait pas de Reapers dedans cette fois, et finalement, elle n'aurait pas tout perdu…

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Elle devait probablement être en train de rêver quand elle crut entendre le son du Tardis. Elle consulta son réveil et vit qu'elle n'avait dormi que trois heures. Et qu'en plus, elle avait faim. Elle gagna sa kitchenette au radar et ouvrit le réfrigérateur dans l'espoir de trouver quelque chose à grignoter. Elle se contenta d'un peu de lait et attrapa un verre dans l'évier qu'elle rinça machinalement. Elle finissait à peine de boire quand elle réalisa, à sa grande frayeur, qu'il y avait un homme dans la pièce avec elle !

Elle poussa un cri et lâcha le verre qui se brisa par terre. L'homme ne bougea pas.

— Qui êtes-vous ? dit-elle en essayant d'allumer la lumière.

— C'est moi, Otto.

— Ne me racontez pas d'histoires, Otto n'a pas cette tête-là ! dit-elle en s'accroupissant pour saisir un morceau de verre tranchant, prête à se défendre.

L'homme roula des yeux, pencha sa tête brune et en trois secondes, il reprit la forme qu'elle connaissait bien, avec ce petit mouvement d'écailles caractéristique qui le remodelait en un clin d'œil.

— Espèce de petit Dalek ! Tu m'as fait très peur ! Tu ne peux pas apparaître comme ça chez les gens sans prévenir !

— C'était très important… J'ai un message pour vous.

— Un message de Dave ?

Otto secoua la tête.

— Non, un message de Jackharkness Harknessetsong…

Elle l'encouragea à poursuivre d'un mouvement de tête pendant qu'elle sortait un balai pour ramasser le verre brisé.

— Il dit : « Pourquoi me feriez-vous ce cadeau ? ».

— Quel cadeau, Otto ?

L'androïde leva son bras devant sa figure et désigna son poignet gauche du doigt.

— La chose qu'il porte à la jonction de l'avant-bras et de l'appendice manuel. Je lui ai dit que je pouvais la réparer. Il m'a demandé pourquoi je ferais cela. J'ai répondu parce que Claraöswin a dit qu'elle pouvait venir dans notre monde s'il était réparé. Il a redit : mais qui est Claraöswin, j'ai dit que vous étiez la femme qui suivait partout le Docteur. Et alors il a répondu que c'était un bien trop beau cadeau de la part de quelqu'un qu'il connaissait à peine…

— Non, il n'a pas répondu ça… tiqua-t-elle. Ce n'est pas sa façon de parler.

Otto la considéra un instant avec hésitation.

— C'est vrai, c'est lui qui m'a dicté ce que je devais dire pour que je ne me trompe pas.

Clara sourit et demanda à l'androïde s'il pouvait porter un message en retour à Jackharkness Harknessetsong, à quoi le robot conscient acquiesça avec solennité.

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[1] voir épisode précédent : Les neiges sanglantes de Meltomène.

[2] Dans ma saison alternative (épisode : From Vegas with love), Clara n'a pas rencontré Danny Pink mais Dave Tenner, un programmeur vivant sur une autre planète et loin dans le futur, avec lequel elle a entamé malgré tout une relation "longue distance". Aucun des deux n'a vraiment envie d'entendre à quoi elles sont en général vouées. Tous les noms évoqués dans leur conversation (Otto, Matt Cormack, John Hart font allusion à des personnages rencontrés dans ce double épisode).

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