Sasari Uchiwa

Chapitre 168 : Jeu de rôle

3950 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 31/10/2018 03:44

Cimetière des montages – 20 juillet


[Depuis maintenant voilà quelques heures que Kumiko avait commencé ça fouille dans l’esprit du ninja récupérer. Un membre de l’Anbu qui n’avait pas été tué par l’individu étrange qu’ils avaient croisé plus tôt dans la journée.

Il était la solution pour les trois ninjas de pouvoir approcher possiblement Danzô et éventuellement aller vers Azuko et la déprendre de l’emprise de cet être détesté.


Pendant tout ce temps, le membre de l’Anbu ne s’était pas réveillé. À un moment, comme Kumiko l’avait suggéré, avait fait une pause pour donner les premières informations. L’esprit entrainé de ce ninja était loin d’être aussi simple que ce qu’elle avait pu connaitre jusqu’à maintenant. Même les ninjas envoyés pour les surprendre, près du pont du ciel et de la terre, n’avaient pas un esprit aussi fort que celui qu’ils avaient entre leur main en ce moment. Ils vinrent à la conclusion que les premiers envoyer à leur trousse n’étaient que des débutants malchanceux et que cette fois, ils avaient à faire à un vrai bon membre du camp de Danzô.


Elle put donner les indications de comment ils devaient avoir l’air pour qu’il ne soupçonne rien et c’est ce qu’ils firent. Chacun se déguisa ; se transforma du mieux qu’ils le pouvaient pour ressembler à la description de ce qu’avait pu voir Kumiko. Le fait que les membres de l’Anbu aient à porter des masques et le fait que tous aient le même habit aidait énormément pour Furûtsu.


La suite des choses s’annonçait difficile pour les ninjas. S’ils ne réussissaient qu’à avoir très peu d’informations grâce à cette technique, les risques seraient élevé qu’ils soient démasqué.]


Mifuyi : On est plutôt chanceux qu’y ait des filles dans leur groupe, ça m’empêche de devoir me transformer en garçon.


Sasari : On y voit pas grand-chose avec ces masques je trouve… Et ce tantô, je préfère de loin les épées.


Mifuyi : C’est une arme de vrai ninja. À la base, les ninjas c’est la discrétion dans toute situation. Tu n’as pas besoin d’une longue lame pour attaquer un ennemi qui ne sait pas que tu es dans son dos. * Se visualise en situation d’assassinat, joue avec son arme * Je m’imagine assez bien arriver derrière quelqu’un pour lui mettre cette arme sous la gorge et lui faire cracher tout ce qu’il sait.


Sasari : Et tu fais quoi quand on te repaire?


Mifuyi : Tu te caches à nouveau. Les ombres, les fumigènes, les pièges, des leurres, etc. Le but est de berner l’ennemi à ce moment, d’être astucieux… on n’est pas censé être des guerriers… Enfin, l’Anbu, j’ai l’impression qu’ils sont ceux qui peuvent réellement avoir le titre de ninja. Je respecte cette voie.


Sasari : Tu la respectes, c’est tout? Tu ne voudrais pas l’appliquer… Ah non, c’est vrai, t’es beaucoup trop bruyante pour ça, dommage.


Mifuyi : Ha ha… ha. C’est inévitable que ce type saura qui on est, mais moi je pense que si il nous repaire, ce sera uniquement de ta faute.


Sasari : Même si c’est le cas, j’arriverai à être plus astucieux que les autres et je serai de nouveau caché parmi eux… C’est bien ça qu’il faut faire en tant qu’Anbu, non? De toute manière, il n’est pas question qu’aucun d’entre nous ne fasse échouer cette mission.


Mifuyi : * Son ventre gargouillis * Faut vraiment trouver à manger, ça fait des heures qu’on court… On s’est battu et tout, je ne vais pas tenir la nuit moi…


Sasari : Oui, moi aussi. Je me disais au départ qu’une région inhabité nous laissera tranquille, qu’on arriverait à mieux se débrouiller… Mais finalement, on rencontre quand même des sources de problèmes et par-dessus tout, il y a rien dans les environs où l’on pourrait juste se reposer un peu et manger un bon repas.


Mifuyi : Azuko arrivait forcément à se nourrir à elle seule. Ici n’a rien de bien différent avec là-bas. Reste ici pour t’occuper d’eux, je pars voir ce que je peux trouver.


[Seule, Mifuyi partie dans les environs pour chercher quelque chose à quoi manger pour tous. C’était peut-être normalement risqué d’y aller seul, mais ils n’avaient plus trop le choix. Laisser Kumiko seule était probablement plus dangereux.


Un bon moment passa avant qu’elle ne revienne, plus d’une heure. Mifuyi revint avec plusieurs fruits et des poissons qu’elle avait réussi à attraper dans une rivière pas très loin. Pendant tout ce temps partit, Kumiko restait plonger dans sa technique. Chercher les informations voulues était long, très long.


Par respect pour leur coéquipière, les deux Uchiwa attendirent leur amie avant de commencer à manger. Pendant ce temps, alors que la nuit tombait petit à petit, Mifuyi avait préparé un feu et Sasari avait bricolé très rapidement des choses pour faire un semblant de camps. Ensuite, ils ne firent que s’asseoir patiemment. Rien ne se disait encore… Sasari était quelque peu perdu dans ses pensées, tout en regardant le feu devant lui… Mifuyi s’en rendait compte, mais ne dit rien de particulier. À le connaitre depuis plus de six ans maintenant, elle se disait que ce n’était probablement que passager… Enfin, ce fut ce qu’elle espérait.


Au bout de quelques heures, Kumiko eut enfin terminé de faire sa technique sur le ninja.]


Kumiko : Ça ne sert plus à rien, je ne trouverai rien de plus.


Mifuyi : On vient tout juste de finir de cuir notre repas pour ce soir. Voyons ce que tu sais et préparons-nous à son réveille.


[Sasari s’occupa du ninja, qui dormait encore, et l’étala à un endroit, bien à la vue de tous. Kumiko, bien affamée elle aussi, s’approcha volontiers de l’invitation de Mifuyi et tous s’assirent autour du feu pour discuter tout en mangeant.]


Mifuyi : Alors, qu’est-ce que t’as pu trouver?


Kumiko : Très peu de chose. Je vais tenter d’y aller en ordre. Première chose : il n’était pas le chef de son équipe, mais il n’est pas le plus jeune du groupe. Nous savons déjà qu’il y avait deux filles et trois garçons dans leur équipe. Je ne sais pas qui est le chef, mais espérons que ce n’était pas une fille. Ensuite : l’un d’entre nous, incluant lui, est un ninja médecin, mais je ne sais pas qui. Par déduction, étant donné que cette information n’est pas très précise, il n’est peut-être pas ce ninja médecin.


Mifuyi : Tu as pu voir où Azuko a été emmené?


Kumiko : Malheureusement non, mais je sais qu’il le sait. Je ne crois pas qu’elle soit au village de Konoha, mais ailleurs. Une autre information que j’ai trouvé utile d’apprendre est qu’il ne court pas après nous et j’ai l’impression qu’il ne sait pas qui nous sommes… enfin, dans son Bingo Book, nous ne sommes pas ces priorités.


Sasari : Donc, il ne sait pas que c’est nous qui sommes à la recherche d’Azuko. S’il vient à savoir qui nous sommes, ça fait ça de moins. Tu as pu savoir ce qu’ils doivent faire si la maison d’Azuko est attaquée? Ils sont assignés qu’à trouver les cibles?


Kumiko : J’ai voulu voir la mémoire récente qu’il a eu, lorsqu’ils ont été interceptés par ce type bizarre. Ils étaient en préparation pour nous faire une embuscade, mais j’ai eu l’impression qu’ils avaient un peu de mal à se mettre en position au départ. Ce qui est certain, c’est qu’ils nous auraient couru après pendant un bon moment, c’est tout ce qui importait pour eux. Donc, je crois qu’ils ne sont pas ceux qui défendent l’endroit où Azuko est, mais plutôt ceux qui ne font que traquer les ninjas.


Sasari : Ça ne sera pas simple. Il va falloir le convaincre que d’aller vers la position actuel d’Azuko est la meilleure des solutions et non pas de rester ici. En plus, il va falloir lui prouver qu’il est le seul à pouvoir nous y conduire. Il ne faut absolument pas que l’un de nous soit le chef, il doit être le successeur sans pour autant avoir l’autorité entière. Quelles autres informations tu as?


Kumiko : C’était flou, mais je crois que en ce moment, Danzô n’est pas au village de Konoha, mais il n’en n’est pas loin non plus. Ils ont des formations de combats spécifiques que je n’ai pas pu voir exactement…


Mifuyi : Il faudra éviter les combats trop compliqué alors…


Kumiko : Celui que j’aie inspecté la mémoire ce nomme Mazaki. Une autre personne a un nom commençant pas «Kane»…. Pour les autres, je ne sais pas. Le reste n’a pas tant d’importances je crois… Ah non! J’allais oublier un élément plutôt important… l’une de nous deux, Mifuyi, est une Hyuga.


Mifuyi : Eh bien, encore ce clan… S’il faut qu’il y en ait une d’entre nous deux qui doit jouer ce jeu, je vais le faire. J’ai passé assez de temps avec Shizu pour savoir un peu comment elle combattait au juken.


Sasari : S’il y a une Hyuga, c’est une très bonne nouvelle. Je suis certain qu’elle devait être à l’arrière de leur groupe pour pouvoir voir partout autour, donc ça élimine au moins une personne qui doit être à l’avant. J’ai peut-être une proposition pour nous deux, Kumiko. L’un de nous deux devras jouer celui qui dort.


Kumiko : Celui qui dort?


Sasari : Il faudra que l’un de nous deux fasse semblant qu’il a été pris dans un Genjutsu et qu’il en a été assez affecté.


Mifuyi : Il va y croire tu penses?


Sasari : Forcément, puisqu’on lui dira qu’il a vécu la même chose. Il était censé resté prisonnier de cette dimension, il l’a peut-être vue de ses propres yeux. Mais à son réveille, il sera avec nous, on a assez d’éléments pour faire croire que ce type avait une puissante technique de Genjutsu qui aurait pu causer cette effet.


Mifuyi : Bon et si ça marche alors?


Kumiko : Je crois comprendre. Si l’un de nous deux est considéré ne pas être en état de marcher, il faudra nécessairement que l’un de nous porte celui qui dort…


Sasari : Et donc, cette personne qui transporta « l’endormit » ne sera pas non plus à l’avant du groupe.


Mifuyi : Donc tu porterais Kumiko, ou inversement, et comme ça, il serait celui à l’avant du groupe! C’est plutôt une bonne idée, ça pourrait fonctionner!


Sasari : Par contre, on doit croiser les doigts qu’il ne soit pas le ninja médecin. S’il l’est et se rend compte que notre état est tout à fait normal, il pourrait s’apercevoir qu’on fait n’importe quoi. Mais si c’est l’un d’entre nous trois, ou encore celui qui a été tué, on aura des chances de pouvoir jouer le jeu…


Kumiko : C’est risqué quand même. Si on perd sa confiance, on n’arrivera pas à trouver là où Azuko est. Je ne me crois pas capable de le faire parler et si l’on va trop loin pour le savoir, ça pourrait nous couter notre anonymat.


Sasari : Je ne vois qu’un moyen alors… Ça ne va peut-être pas te plaire Kumiko, mais le seul moyen qui me vienne à l’esprit pour que l’un de nous ait un vrai choque mental, c’est que j’utilise le Tsukuyomi sur toi.


* Étonnement des filles *


Mifuyi : Ça va loin quand même…


Sasari : C’est vrai que ça peut faire mal, mais tu peux au moins te rassurer que ça n’ira pas trop loin. Le Tsukuyomi est ce que j’ai de plus efficace pour imiter un tel niveau de blessures.


Kumiko : Je dois dire que l’idée me fait un peu peur… mais j’ai aussi plus qu’envie de retrouver Azuko. Je vais le faire… Je crois être la meilleure personne pour se rôle de toute manière, en y repensant.


Mifuyi : Et pourquoi?


Kumiko : Mes rêves imprévisibles pourraient être un problème… Au moins, si je suis dans cette état, ça passera inaperçu, si je puis dire.


Sasari : Ce type passera certainement la nuit à dormir…


Kumiko : Faisons le maintenant alors… je n’ai plus faim de toute manière.


Sasari : Tu es certaine?


Mifuyi : On veillera à ce que tu restes avec nous coute que coute.


Kumiko : Je vous confie la suite… Je suis certaine de vouloir le faire. Vas-y.


Sasari : Dans ce cas… Pardonne-moi d’avance, c’est ce que j’ai pu trouver de mieux comme plan.


Kumiko (Sourit) : Ne t’inquiète pas. J’y survivrai forcément et je n’aurai pas fait mieux comme plan. Je vous fais confiance.


[Sasari s’installa devant Kumiko, les deux agenouillé l’un devant l’autre. Ils s’étaient mis un peu à l’écart, au cas où l’homme se réveillerait. Sasari enleva son masque et enleva celui de Kumiko aussi. L’un avait son Mangekyo Sharingan d’ouvert et l’autre attendait d’en subit les conséquences. L’idée de départ stressait Kumiko, comme si la technique allait vraiment faire très mal et qu’elle ne s’en sortirait pas avant un très long moment… Mais en regardant Sasari, elle se disait que tout compte fait, elle n’avait rien à craindre du tout.]


Sasari : Tsukuyomi!


[Le regard de Kumiko se changea en stupéfaction et après quelques secondes, elle s’effondra au sol, complètement endormit.


Sasari s’occupa de transformer Kumiko en la description qu’elle avait de l’une des deux filles de l’Anbu. Il lui remit son masque puis alla la déposer près du corps du membre de l’Anbu. Son œil saigna et il ne fit que s’essuyer, il ne semblait pas être épuisé par la technique.]


Mifuyi : Tu veux que monte la garde en premier?


Sasari : Non, je vais la faire le premier. Ça paraitra mieux demain matin si c’est la «Hyuga» qui monte la garde.


Mifuyi : Comme tu veux alors.


[Mifuyi allait dormir, mais en vrai, elle savait qu’elle n’arriverait pas à dormir beaucoup. Ce qu’ils devront accomplir à partir de demain sera quelque chose de très délicat, ils ne pouvaient pas penser à autre chose que ce moment. Cette nuit serait longue, dans cette forêt silencieuse, au côté d’un de leur poursuivant. Si quelque chose se passait, Kumiko était toujours inconsciente et ils ne seraient plus que deux pour faire face à la menace... Toutes décisions à partir de ce moment devraient être prises rapidement et intelligemment. Ils n’auraient que très peu de marge d’erreur.


Le lendemain matin, un peu surpris, Sasari se fit réveillé d’un léger coup de pied discret venant de Mifuyi, qui avait pris évidement son tour de garde. Le soleil venait à peine de se montrer. Pour la nuit qu’ils avaient passée, ils étaient peut-être encore trop tôt, mais ce n’était pas à eux d’en décider, mais à leur nouveau coéquipier.]


Anbu : Qu’est-ce qui m’est arrivé… où sommes-nous?


Mifuyi : Nous sommes encore dans la même région. Toi et …


[Mifuyi s’étonne déjà, elle ne sait pas les noms de chacun. Elle a un blocage et derrière son masque, elle ne sait pas comment se rattraper.]


Sasari : Ce type hier, il a utilisé un puissant genjutsu sur vous deux, vous êtes dans le coma depuis un bon moment maintenant.


Anbu : Un genjutsu? C’est vrai que de mémoire, ça me paraissait irréaliste comme endroit… J’avais eu cette impression d’être aspirer par l’une de ses techniques et de l’autre côté, il a réussi à me mettre K.O. Heureusement, vous vous en êtes sorti apparemment. Où est Tôson?


[À ce moment, Sasari préféra ne rien dire. Qui était Tôson? Ce pouvait tout autant être le cinquième membre de l’Anbu mort ou encore, un sixième membre envoyé ailleurs ou bien, une attrape de sa part pour savoir si ceux qui l’entourait était vraiment ses coéquipiers.


L’Uchiwa préférait laisser le silence, cette réponse laisser présager ce qu’il y avait de plus évident dans leur situation. Mifuyi vit que Sasari ne répondait pas, mais elle vit ses gestes et elle ne voulut rien n’ajouter, de peur de dire aussi une bêtise. Elle préféra aussi le silence.]


Anbu : Je vois… Et qu’est devenu le type qui nous a attaqués? Vous avez pu retrouver une piste de ceux qui ont attaqué la maison… * Enlève son masque *


Mifuyi : On a pu avoir de la chance de s’en être sortit à nous deux seulement * Pointe Sasari *, mais malheureusement il a fui, avec une autre technique étrange. Je ne l’ai pas revue depuis que nous sommes arrivées ici… Mais je te conseil de remettre ton masque. Il a dit avoir une organisation lors de notre combat, ils pourraient revenir nombreux, on ne doit pas trainer ici.


Sasari : Les ninjas à la recherche de cette femme, ils nous ont contournés. On ne sait pas…


Mifuyi : …On ne sait pas comment, mais je crois qu’ils savent où aller. J’ai pu les voir brièvement prendre le bon chemin… Ça m’inquiète.


Sasari : Ce ninja dans la forêt, avec son organisation… Il ne figure dans aucune de nos listes, mais je sens qu’il est une grande menace. Que faisons-nous? Nous allons prévenir maintenant Danzô ou est-ce que l’on continue à aller en direction des ninjas qui sont venu rendre visite à Azuko?


Anbu : Je serais prêt à dire que nous devrions poursuivre notre mission… Ce type à quelque chose d’inquiétant, mais ce n’est pas notre affaire et j’ai le sentiment qu’il n’agira pas maintenant, s’il a bien quelque chose en tête. Normalement, c’est Morii qui devrait prendre ces décisions, mais à ce que je vois, elle a aussi été prise dans un genjutsu.


Mifuyi : On est plus que trois à pouvoir continuer normalement. Continuons à les poursuivre. J’ai dans l’idée qu’ils ont dû prendre leur temps s’ils nous ont vues en combat contre ce type étrange. On va les rattraper et vite faire notre rapport de mission par après. * Fixe le membre de l’Anbu * Ça va aller, tu peux te lever et courir?


Anbu : Oui, ça ira… je n’ai qu’à prendre une pilule du combattant et ça ira pour le reste, je devrais vite reprendre après ça.


[Première impasse pour les deux Uchiwa. Le membre de l’Anbu était encore à genoux au sol et semblait attendre quelque chose ; attendre qu’on lui offre ce qu’il avait demandé sûrement. Mifuyi savait que c’était Kumiko qui les avait prisent avec elle et les avait complètement oublié par après. Ça permit de déduire certaine chose. Le membre que jouait Kumiko était la chef du groupe… Mais le médecin du groupe ou celui en charge de porter ce genre de matériel ; était-ce elle-même ou Sasari?


Ce dernier n’était nullement au courant pour ces pilules, mais il voyait que le membre semblait attendre ceci pour se relever. Ne sachant pas trop comment agir et voyant comment Mifuyi ne savait pas trop comment s’y prendre aussi, l’Uchiwa se leva pour se diriger vers le membre de l’Anbu.


Sasari s’approchait lentement. Si ce n’était pas lui qui était en charge de ces remontants, se pourrait semer le doute dans l’esprit du membre de l’Anbu. Il devait avoir un rythme de marche que l’Anbu pourrait interpréter de plusieurs manières. Mais Sasari était confiant, même s’il n’avait pas ce que l’Anbu désirait, il se dirigeait droit vers lui.


Il n’était plus très loin. Le membre regarda dans sa direction, comme s’il avait remarqué quelque chose ou comme si c’était vraiment Sasari qui avait les pilules. Finalement, l’Anbu fit un geste dans son dos et sortit l’une de ses pilules… Pourquoi avait-il prit autant son temps? Sasari devait trouver quelque chose d’autre qui justifiait qu’il aille vers lui.]


Anbu : Tu en veux une aussi? Tu devrais d’ailleurs, ta voix est étrange…


Sasari : Ce type hier ma étranglé un bon moment… Ça va aller pour moi.


[Sasari avait trouvé une parfaite solution en prenant simplement le corps de Kumiko avec lui. Il l’embarqua sur ses épaules et fit semblant de se préparer pour repartir.]


Mifuyi : C’est embarrassant… Kumiko a elle aussi de ces pilules énergétiques. On ne sait pas qui est le ninja en charge de soigné dans le groupe… Puis de toute manière, ça prouve un peu que ce peut être n’importe qui d’entre nous quatre… C’était peut-être Tôson.


Anbu : Ça va mieux pour moi… On y va?


Mifuyi : Partez devant, j’aimerais surveiller nos arrières.


Anbu, s’adresse en direction de Sasari : … Ça me va, tu veux que je la porte, Kaneaki?


Sasari : J’allais demander la même chose… Je suis peut-être plus en forme que toi en ce moment. On échangera plus tard.


Anbu : Allons-y alors…


[Ç’avait fonctionné sans trop de difficulté. Cependant, la direction n’avait pas été clairement indiquée. Allait-il vers où Azuko avait été emmené où bien suivait-il une piste quelconque en espérant trouver un indice de par où ces ninjas auraient pu passer? Peu importe, que ce membre de la Racine soit à l’avant en train de les guider étaient un très bon signe pour la suite des choses. Il suffisait de le laisser aller pour voir vers où il irait.


S’ils continuaient à jouer le bon jeu, il était inévitable qu’un de ces jours, ils arriveront vers Azuko et le lieu où elle est retenu. Restait-il qu’ils devaient rester crédibles encore pendant tout ce temps… Tout ne dépendait que de cela.]


Fin du chapitre 168

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