Sasari Uchiwa

Chapitre 169 : Agent double

3696 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 31/10/2018 03:46

Konoha – 21 Juillet


[Depuis quelques heures maintenant, les trois ninjas, avec Kumiko sur le dos de Sasari, avaient fait leur entrée dans le territoire de Konoha sans aucun problème. Ils étaient toujours à la poursuite des ninjas venus rendre visite à Azuko, mais évidemment, sans aucun résultat jusqu’à maintenant.


Depuis tout ce temps, Kumiko était toujours inconsciente. Elle ne semblait ne pas avoir repris depuis, ce qui commençait à inquiéter Mazaki, le membre de l’Anbu, puisque Kumiko serait importante pour la mission alors que pour le moment, elle était plutôt un fardeau.


Il n’y avait pas eu beaucoup de discutions durant tout ce temps passé à chercher. Sasari fit mine de poser des questions à Mifuyi pour faire un semblant qu’ils s’intéressaient vraiment à cette mission, mais outre les simples questions sur la mission en elle-même, personne n’échangeait d’histoires, d’anecdotes ou de situations de leur vie quotidienne… C’était plutôt tranquille.


Ni Sasari, ni Mifuyi ne savaient réellement, encore, vers où ils se dirigeaient. Aucun des deux n’avaient voulu faire mention de la direction qu’ils prenaient. Étaient-ils vraiment en direction de là où Azuko avait pu être emmené? Ça énervait trop Mifuyi, elle devait savoir si ce qu’ils faisaient en ce moment était la bonne chose.


Mifuyi interrompu elle-même le groupe et les força à venir la rejoindre pour établir de nouvelles stratégies pour connaitre la direction à prendre.]


Mifuyi : J’ai vraiment le sentiment qu’on ne va pas du tout dans le bon chemin, je ne perçois aucune piste depuis le départ.


Sasari : On doit peut-être changer notre méthode de recherche.


Mazaki : On pourrait chercher en demandant des informations dans les villages, mais on ne connait nullement l’apparence de ceux que l’on poursuit. On sait seulement qu’ils sont trois et qu’ils sont plutôt jeune, comme nous.


* Silence *


Mazaki : C’est vrai qu’il n’y aucune trace depuis le départ, mais sans indices pour le moment, on ne peut pas aller plus loin… Impossible qu’ils nous aient échappé comme ça. Continuons?


Sasari : J’ai peut-être une idée, c’est une idée qui me vient maintenant. Mais c’est possible qu’elle ne vous plaise pas. Cela faisait très longtemps qu’Azuko vivait à cet endroit, ce n’est certainement pas tout le monde qui connaisse son nom et ce qu’elle possédait, vous êtes d’accord?


Mazaki : Oui, c’est un fait.


Sasari : Dans ce cas, on pourrait faire diffuser l’information d’où elle est. Notre mission n’est pas de protéger Azuko mais plutôt d’attraper ces ninjas qui courent après elle. Si ces ninjas savent où aller, forcément, tôt ou tard, ils se pointeront à nous et c’est à ce moment qu’on pourra les attraper.


Mifuyi : Et diffuser l’information où? Nous ne savons même pas vers quel village ils ont pu aller. De plus que j’ai le sentiment qu’ils verront l’information comme un piège.


Sasari : Ces ninjas, je doute qu’ils venaient de Konoha et ils ne doivent pas connaitre aussi bien la région que nous. Même s’ils savent déjà vers où aller, ils n’auront aucun point de repère pour s’y rendre. Si vous voulez mon avis, ils ont dû se rendre vers Konoha en espérant croiser le premier village et commencer à partir de ce point.


Mazaki : C’est une possibilité. Pour l’instant, je dois dire que je suis à court d’idées pour trouver une quelconque piste sur eux… Ce qui me dérange le plus dans cette histoire en ce moment est qu’on ne peut pas continuer à les poursuivre avec Morii sur le dos. Elle doit reprendre ses esprits pour nous aider dans nos recherches.


Mifuyi : Cet arrêt dans ce village pourrait être une grosse perte de temps aussi et une possibilité qu’on ne les retrouve pas.


Sasari : Non. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis certain qu’ils y sont…


Mifuyi : Dans ce cas… allons-y.


[Ç’avait été décidé. Sasari tentait de trouver une voie par où commencer. Leur but était simplement de savoir par l’intermédiaire de ce ninja de l’Anbu, les informations à propos d’Azuko. Avec cette solution qu’avait trouvée Sasari, ça augmentait les chances de connaitre cette information. Rien n’avait été refusé par l’Anbu donc, il était possible qu’il diffuse réellement l’information et à partir de ce moment, ils connaitraient le moyen de se rendre à l’endroit qu’ils cherchaient.


Durant tout le trajet, qui ne fut pas particulièrement long, Kumiko ne s’était toujours pas réveillé et ce fut pour le mieux. Pour le moment, aucun des membres de l’escouade ne semblait vouloir prendre le total contrôle du groupe, il ne s’agissait que de suggestions que la majorité refusait ou acceptait. Kumiko étant considéré comme la chef, cela pourrait compliquer les choses.


Ils arrivèrent enfin près des portes de ce village. Ils restaient toujours dans l’ombre attendant d’établir une planification des choses pour entrer et ressortir sans que les supposés ninjas ne soient alertés.


Mazaki semblait vouloir qu’ils mettent leurs tenues de ninja traditionnel pour y entrer. Voir de simple ninja dans le village ne serait pas étrange et ça ne risquerait d’alerter personne. Sasari n’était pas ravis intérieurement… Ils devront forcément enlever leurs masques et revêtir une tenue de Konoha « normal ».]


Mifuyi : Attendez! Je crois avoir vue quelque chose d’ici?


Mazaki : Tu veux dire que tu les as trouvés?


Mifuyi : D’ici, ça y ressemble fortement. Ce sont trois ninjas, plutôt jeune et ils sont dans une ruelle du village, à l’abri des regards. Je ne sais pas ce qu’ils espèrent à être là, mais ils ne bougent pas. Ils ne sont pas non plus en train de se reposer. Ils attendent peut-être quelque chose.


Mazaki : Vraiment? Ne prenons pas de risque qu’ils nous échappent encore une fois. Frappons rapidement.


Sasari : Justement, ne prenons pas de risque et donnons-leur ce qu’ils veulent. On ne sait toujours pas s’ils savent où aller ou non. S’ils nous échappent par pur hasard, on saura vers où les retrouver. S’ils ont pu cacher toutes traces de leurs passages, c’est qu’on ne doit pas les sous-estimer.


Mazaki : Très bien, faisons ça dans ce cas. Ce ne sera pas trop difficile dans ce village. Son centre abrite un gros marché et il est facile de distribuer des informations à l’intérieur. Je propose cette option : Je vais m’emparer d’un des stands pour jouer le vendeur qui connait l’information. L’un d’entre vous, idéalement, toi, Kaneaki, tu joueras celui qui distribue des coupons rabais pour ce stand et tu iras les voir pour leur offrir. Pendant ce temps, toi, Kumiko, tu observeras.


* Étonnement de Sasari et Mifuyi *


Mazaki (Intrigué) : Qu’est-ce qui vous étonne? Mon idée vous surprend?


Mifuyi : Cette Hyuga que j’incarne, s’appelait vraiment Kumiko!? Où est-ce qu’il se moque de nous depuis le début et sait qui on est? C’est un curieux hasard et ça pourrait être dangereux… Non, ça ira… Tu as besoin d’aide pour prendre un stand?


Mazaki : Non, je me débrouillerai bien de mon côté. Soit inventif dans tes coupons de réduction, Kaneaki. Question qu’ils ne se doutent de rien.


Mifuyi : Laissez-moi Kumiko, ça ira.


* Étonnement de Sasari et Mazaki *


Mifuyi (Remplie de remord) : C’est pas possible d’être aussi stupide! Cette information sur mon nom m’a tellement grugé l’esprit que je n’arrive plus à penser correctement. Concentre-toi, Mifuyi!


Sasari : T’as été affecté par le combat d’hier toi…


Mazaki : Reprend tes esprits Kumiko. Je pars devant prendre le stand… Prenez vos radios, on pourra s’en servir. On se met sur la troisième fréquence.


[Mazaki s’enfonça dans le sol pour complètement disparaitre des yeux des deux autres. Sasari ne dit rien de plus vis-à-vis de ce que Mifuyi avait dit. Il déposa le corps de Kumiko pour la laisser avec Mifuyi. Sasari jeta un bref regard dans les environs et s’assura qu’il n’y avait plus personne.]


Sasari : Très bien. Je vais jouer le rôle de l’un d’entre nous. Prend la radio de Kumiko et met là à la fréquence quatre. Pendant que je serai là-bas, surveille son corps et les informations que je te dirai sur notre fréquence radio. Tu les rediras à l’Anbu pour faire celle qui a vraiment le Byakugan… Ça te va?


Mifuyi : Ça va vraiment être compliqué si je m’appelle Kumiko.


Sasari : N’y pense plus. Le plus dur sera de le dire à Kumiko que tu portes son nom, avant qu’elle ne réagisse… Si elle réagit, là il pourrait y voir quelque chose de louche. Pour le moment, je crois qu’on a de la chance qu’il ait acceptée sans trop de réserves nos idées… On y est presque.


Mifuyi : Très bien… Je reste ici. Je ne me tromperai pas cette fois.


[Sasari regarda autour et se transforma en Sadami. C’était la seule idée qu’il lui venu par la tête. Il ne voulait pas se transformer en que quelqu’un de vivant au cas où ils croiseraient cette même personne. De plus, Sadami disait n’avoir que Rina et Miyabi comme amis, personne ne pouvait le reconnaitre. Il avait des habits qui étaient près de ceux d’un ninja… seulement pour que le membre de l’Anbu puisse confirmer par lui-même que ce pouvait être bien le bon endroit.


Sasari se dirigea vers le village laissant Mifuyi seule avec Kumiko, toujours inconsciente. Du côté de Mazaki, avec des arguments convainquants, il réussit aisément à s’emparer d’un comptoir vendant de la nourriture artisanale typique du village. Il se transforma en vendeur aux apparences un peu mystérieuses et il communiqua enfin, à Sasari et Mifuyi, qu’il était fin prêt.]


Mazaki, par la radio : Je suis en place. Tu peux commencer à distribuer les coupons. Tu les vois toujours au même endroit, Kumiko?


Mifuyi, par la radio : Oui, ils n’ont toujours pas bougé, mais faite vite. Ils ne devraient pas tarder. Tu n’es pas très loin, d’eux, Kaneaki.


Sasari, par la radio : Je vois quelques ruelles devant moi… laquelle?


Mifuyi, par la radio : Tourne ta tête légèrement vers la droite… Oui, voilà, c’est là!


Sasari, par la radio : J’y vais dans ce cas…


[Mifuyi était un peu en stress. Le fait qu’elle se soit déjà trompée une fois la mettait dans un état où elle ne voulait absolument pas recommencer. D’où elle était, elle ne voyait rien, elle devait uniquement se fier de ce que Sasari allait lui dire sur la fréquence quatre et le répéter sur la trois. Mais si elle se trompait de fréquence? Une erreur de plus de sa part et les doutes de Mazaki allaient peser contre eux.]


Sasari, par la radio : C’est eux, j’en suis certain. Ça s’est passé plutôt rapidement. Je ne crois pas qu’ils aient de doute sur qui je suis, mais je ne suis pas certain non plus qu’ils iront voir… Dit moi que tu as pris un stand de nourriture…


Mazaki, par la radio : Il n’y pratiquement que cela ici. S’ils ont passé la majeure partie de leur temps dans cette ruelle ou dans la forêt, c’est possible qu’ils soient affamés. Toutes les chances sont pour qu’ils viennent.


Mifuyi, par la radio : Ils discutent entre eux j’ai l’impression… L’un d’eux semble intéressé par les coupons… Ils commencent à sortir de la ruelle, c’est bon.


Sasari, par la radio, 4e fréquence : Je ne sais pas du tout quel stand il a pris. Dit sur l’autre fréquence que je tiens mon coupon dans ma main. C’est lui qui devrait m’interpelé.


[Mifuyi ne fit que répéter l’information que Sasari lui avait dite. Ce fut environ ceci durant tout le trajet. Sasari passait par un endroit et Mifuyi répétait la même chose. Une fois rendu dans le marché, qui n’était pas particulièrement immense, Sasari commença à chercher du regard tout ce qui pouvait ressembler à un stand de nourriture, un coupon à la main.

Sasari commençait à marcher dans les rangers et en fit plusieurs fois le tour. Il ne savait nullement où aller et Mifuyi ne voyait rien, ça devenait vraiment un problème pour les ninjas. Mazaki devait absolument être celui qui interpelle le ninja, sinon, Sasari ne trouverait probablement jamais.]


Mifuyi, par la radio : Il est passé dans toutes les rangées, qu’est-ce que tu fais? Il va partir s’il ne trouve pas…


Mazaki, par la radio : Que lui as-tu dis exactement comme information, Kaneaki?


Sasari (Étonné) : Merde! Je ne peux pas répondre. S’il voit quelqu’un faire un geste semblable à l’utilisation d’une radio, il pourrait comprendre… C’est pas vrai! Tu dois me sortir de là, Mifuyi. Invente n’importe quoi…


Mazaki, par la radio : J’ai des doutes qu’ils soient réellement les ninjas qu’on recherche. Il n’avait pas cette apparence et si tu n’as pas inscrits assez d’informations sur le ticket, pourquoi s’amuserait-il à chercher?… Ce sont des risques inutiles…


Sasari : C’est foutu, je ne peux pas répondre et si je ne réponds pas… Il doit forcément me voir d’ici pour ça.


Mifuyi, par la radio, 4e fréquence : Merde… Écoute, on joue le tout pour le tout. Trouve un stand rapidement et dans 5 secondes, je dis quelque chose comme quoi tu as trouvé le bon stand.


Sasari : * Soupire * Pas le choix.


[Sasari était dans un moment de panique. Il y avait plus d’une dizaine de stand autour de lui! Très rapidement dans sa tête, Sasari décortiqua ce qu’il savait. D’une, il savait que le stand était un de ceux vendant de la nourriture, de deux, il savait que le vendeur était forcément un homme. Sasari se détourna d’un côté du chemin et faisait face à cinq stands. Celui le plus à droit était un vendant des babioles quelconques, le premier à gauche était tenu par un homme et une femme qui l’aidait à l’arrière. L’un d’entre les trois restants était occupé avec un client, mais ça ne prouvait pas que c’était un à ignorer.


Un dernier élément le choqua soudainement… dans la foule! Un homme. Avec les bras croisés. Il ne marchait dans aucune direction particulière, il regardait nulle part en particulier, il semblait seulement attendre d’impatience. Sasari fixa plus attentivement cet homme. Ce dernier, dans son attente, tourna sur lui-même pour regarder ailleurs et Sasari pu voir, sous ses bras croisé, un petit chapeau blanc… Comme pour la cuisine! Ce devait être l’homme ayant été dépossédé de stand par Mazaki.

Sasari regarda brusquement devant quel stand il était posté… C’était soit celui du centre ou le premier à droite…


L’Uchiwa commençait à marcher lentement vers l’un d’eux… Ça paraissait infini pour lui. Sasari regardait les deux vendeurs pour découvrir un quelconque indice… Rien n’en donnait… Il ne savait pas quoi choisir! Ce n’était peut-être même pas les bons, peut-être que le bons étaient derrière lui ou complètement ailleurs.]


Mifuyi, par la radio : C’est bon, je crois qu’il a trouvé, il est proche. * Croise les doigts, se recroqueville priant du plus fort qu’elle le pouvait, à elle-même * Allez, fait le!


[Un micro regard vers sa droite se fit par l’un des deux vendeurs! C’était gagné, Sasari savait où aller! Il tendait le coupon droit vers lui et s’approcha d’un pas un peu plus rapide vers le cuisinier.]


Sasari, déguisé : On m’a dit que je pouvais utiliser ce coupon contre des échantillons gratuits. C’est bien ici?


Mazaki, déguisé : Effectivement! Choisissez ce que vous voulez, prenez tout votre temps! Vous avez le droit à trois articles par contre.


Sasari (Soulagé) : J’aurais pu gagner trois fois à loterie avec une telle chance… Trois? Dans ce cas, laisser moi regarder, je ne raterai certainement pas ça!


Mazaki : Vous n’êtes pas du coin vous? Je me trompe?


Sasari : Non, pas vraiment. Je voyage, comme beaucoup ici je crois.


Mazaki : J’aurais bien aimé autant voyagé dans ma jeunesse… mais maintenant, avec l’âge que j’ai, le boulot et la famille, je suis pris ici, haha! Je connaissais un bon vagabond à une époque! Elle aurait parcourus le monde entier à ce qu’on dit!


Sasari : Je croyais que vous me parliez du fameux ninja légendaire, Jiraya. Je ne connais pas de femme qui ait voyagé autant par contre.


Mazaki : Vous êtes plutôt cultivé pour connaitre Jiraya-sama. C’est vrai qu’il a dû beaucoup voyager, mais pas comme elle, à ce qu’on dit. Azuko, ce nom vous dit quelque chose?


Sasari : Son nom de famille?


Mazaki : Je ne sais pas, on ne me l’a jamais dit. La légende dit qu’elle aurait inscrit tous les endroits qu’elle aurait visités sur une carte gigantesque! Malheureusement, maintenant, elle aurait été emprisonnée… Probablement qu’elle est allé trop loin.


Sasari : C’est pas de chance… Elle est maintenant dans les prisons de Konoha?


Mazaki : On raconte qu’elle serait ailleurs, son cas serait plus particulier encore. * Baisse le ton de sa voix * On dit qu’elle a été emmené près de vestiges d’un vieux village de Konoha que les ninjas spéciaux se servent maintenant comme repaire. Un village à une trentaine de kilomètre au nord de celui de Konoha.


Sasari : Enfin! J’aime éviter les vieux villages abandonnés. Je crois que je m’abstiendrais d’y aller. C’est plutôt dommage pour elle. Cette carte qu’elle a fabriqué, cela pourrait s’avérer être une arme efficace pour le pays qui l’aurait.


Mazaki : La carte reste introuvable jusqu’à ce jour, à ce qu’il parait… mais effectivement, ce serait un atout particulier. Bon, aller, vous prendrez quoi?


Sasari : Mettez-moi trois de ces choses, ça me parait délicieux!


[Les deux hommes mirent fins à leur échanges et Sasari repartit avec l’information. Chacun de leur côté, avait accomplie leur mission. Mazaki informa les autres qu’il avait réussis et ils s’en retournèrent tous rapidement vers l’endroit où Mifuyi était.


En arrivant, la nouvelle fut de constater que Kumiko s’était réveillé. Elle était toujours somnolente et affaiblie, mais son esprit était là.]


Mazaki : Comment te sens-tu?


Kumiko : Un peu affaiblit… c’était un genjutsu assez brutal.


Mazaki : Oui, j’ai subis la même chose et je dois dire que ce fut assez bluffant. On a eu assez de chance de pouvoir retrouver les ninjas qu’on cherchait. Maintenant on sait où ils vont. On a plus qu’à les attendre au point donné et les prendre en embuscade.


Kumiko : Tu leur as dit où trouver Azuko?


Mazaki : C’est l’endroit que Danzô-sama nous a parlé avant de nous envoyer là-bas…


Kumiko : Je vois, dans ce cas… * tente de se relever *


Sasari : Tu devrais prendre une pilule du combattant, on ne peut pas perdre plus de temps ici. Je t’aiderai à marcher si tu n’y arrives toujours pas…


Mifuyi : Ils sont justement partit du village, on devrait faire vite.


[Kumiko tenta de trouver les pilules tonifiantes et en pris une qui l’aida bien à se relever. Tous se préparèrent à partir en direction de l’endroit indiqué par Mazaki… Seul Sasari connaissait cette information pour le moment, les deux autres ne savaient nullement l’endroit qu’avait proposé Mazaki. Ils ne savaient par contre, ni un, ni l’autre s’il s’agissait réellement du bon endroit… C’était d’ailleurs ce qui les avait probablement retenus de ne pas s’en prendre au membre de l’Anbu. S’il avait dit une destination au hasard, ç’allait être un problème…


Mazaki sortit un parchemin de son sac comme si de rien était. Personne n’osa l’interrompre ou demander ce qu’il faisait étant donné qu’il paraissait convaincu dans ses mouvements. De ce parchemin, il invoqua un faucon.]


Mazaki : Partez devant, je vous rattraperai. J’envoie ce message de notre progression à Danzô-sama.


* Étonnement des autres *


Sasari : Ce faucon… J’ai un très mauvais pressentiment et on ne peut rien faire contre… On joue à un jeu très dangereux…


[Malaisé, Sasari prit les devant, suivit de très peu de ses deux amies… puis de Mazaki qui finit rapidement en envoyant son faucon. L’animal s’envola tranquillement d’abord, puis accéléra rapidement rendu haut dans le ciel… Que contenait le message? Une demande de renfort? Mazaki était-il toujours bluffé par le jeu d’acteurs des trois Uchiwa?


Dans quoi s’étaient-ils embarqués se dirent-ils à eux-même…]


Fin du chapitre 169

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