Sasari Uchiwa

Chapitre 250 : Heureuse rumeur

4279 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2019 22:00

Konoha – 4 septembre


[Quelques heures avant midi, l’embarcation transportant l’équipe à la recherche de Sasuke accosta au port de Konoha. C’était un village beaucoup plus important en taille que le petit village de Gôshi, il s’agissait du même village de leur dernier retour de Kiri.


Le soleil était haut dans le ciel, sans nuage pour le bloquer, la journée s’annonçait pour être magnifique. L’activité au port était importante, ça bougeait de partout, beaucoup plus qu’à Kiri, même.


Sasari avait fait un rapide topo de la tâche à accomplir à Junko, qui était encore un peu ébranlée parce qu’elle allait devoir faire, au point où elle n’y croyait pas trop. L’Uchiwa avait mentionné, comme à tous les autres, que leur première destination allait être le village de Konoha, dans un premier temps, pour avoir possiblement des informations.]


Mifuyi : Plus vite on sera partie d’ici, plus vite on aura les informations que l’on veut et on pourra enchaîner.


Junko : Oh! Attendez un instant, c’est que j’ai faim, moi. Je n’ai pas mangé depuis hier soir et Konoha est encore loin.


Akino : J’ai l’impression que tu seras plus une nuisance qu’une aide.


Junko : Si je ne mange pas un morceau, c’est certain!


Kumiko : Je dois avouer que j’ai un peu faim, moi aussi. Si on doit affronter quelque chose entre temps, j’ai envie que ce soit le ventre plein.


Junko : Ah! Voilà une tête brillante. Je connais le resto parfait, c’est moi qui vous invite en plus! Si vous continuez à refuser même malgré ça, vous serez définitivement une bande de dégénéré.


Akino : Itomi, t’en dit quoi?


Itomi : Vous êtes certain que je suis à ma place dans cette équipe? J’aurais peut-être mieux fait d’accompagner les autres, non?


Akino : C’est pas le sujet et…


Sasari : Je ne voulais insulter personne quand j’ai proposé les équipes, mais comme la tâche de retrouver Sasuke risque d’être plus risqué, je voulais m’assurer d’avoir les personnes les plus fortes dans ce groupes. J’aurais aimé avoir Shizu aussi, mais elle sera plus utile avec les autres. Tu es un élément important, Itomi.


Itomi : … C’est que… * Regarde Junko * …non rien. J’ai faim aussi, Kumiko à raison, je crois.


Junko : Parfait! Dans ce cas, faite une belle ligne derrière moi et on me suit!


[Il valait mieux prévenir que guérir. Même si Junko était celle qui devait suivre à la base, pour le moment, c’était elle qui menait la marche. Confiante et pleine d’appétit, la jeune fille se dirigea tout droit vers le restaurant qu’elle avait à l’esprit. En quelques pas, elle démontra qu’il ne s’agissait pas de sa première fois dans ce village, et mena le groupe rapidement droit devant la place voulue.


Ce n’était qu’un petit restaurant avec des banquettes… Il n’y avait personne. D’un côté, c’était réjouissant puisque le groupe préférait ne pas trop attirer les regards. Être seul dans ce restaurant allait être une bonne chose, mais d’un autre côté, si personne ne s’y trouvait, c’était peut-être mauvais signe sur la qualité des repas.]


Junko : Oi, Kokuto! Prépare tes fourneaux, je suis de passage!


Kokuto, cuisinier : Junko!? Ah bien ça alors! Pour une surprise, c’est une surprise! T’es en mission en Konoha?!


Junko : Regarde plutôt, je fais partie d’une secte maintenant.


Kokuto : Quoi? Vraiment?! Toi, dans ce genre de… enfin, de groupe?


Junko : T’as vue? Faut même porter ces manteaux bizarre et long.


Mifuyi : Tss, on n’est pas une secte…


Kokuto : Junko, je pourrais te parler deux minutes, en privé?


Junko (Sourit) : T’es toujours aussi bête, Kokuto! Bien sûr que c’est pas une secte, même si leur manteau noir fait un peu… étrange.


Kokuto : Haha ha! Ouf! Toujours en train d’inventer des histoires cette Junko! Asseyez-vous! Je suis content de voir ma cliente favorite dans les parages.


Akino : Je la sens mal toute cette histoire…


Kokuto : Alors, qu’est-ce que je vous sers?!


Kumiko : Hum… il n’y aurait pas de…


Junko : Non, tu ne choisis pas. Des katsudon pour tout le monde. Ces moi qui paie et je n’aie des coupons rabais que pour ça.


Kokuto : Parfait! Ce sera donc six bols de katsudon!


Junko : Vous inquiétez pas, c’est sa spécialité.


* Kumiko devient un peu déçue *


[L’endroit était tout petit, les jeunes avaient pris toutes les places qui étaient disponibles à l’intérieur. Les odeurs étaient bonnes et Kokuto semblait être une bonne personne. Ce dernier commença la cuisson de ses plats, seul.]


Kokuto : Alors, Junko! Tu ne m’as toujours pas dit ce que tu venais faire en Konoha avec tes nouveaux coéquipiers. Moi qui croyais que la Mizukage voulait que tu t’entraînes pour ce que tu m’as parlé.


Junko : C’était le cas pendant un moment, mais faut croire qu’on apprend vite, faut bien gagner notre vie avec quelques missions. À vrai dire * S’étire * ça fait du bien de changer d’air, j’ai jamais trop aimé rester enfermer à un seul endroit.


Kokuto (Sourit) : Ça, ça ne m’étonne pas de toi.


Junko : Cette fois, c’est une mission un peu différente… Du gardiennage. * Sourit *


Akino : Tu peux partir, rien ne t’en empêche… On se débrouillera très bien sans toi.


Junko : De quoi j’aurai l’air en revenant face à la Mizukage, hein?


Kumiko : Et si tu nous parlais un peu de toi, plutôt. La Mizukage disait que tu faisais partie de «la nouvelle génération» des sept ninjas épéistes de Kiri. De ce que j’en ai entendu parler, c’était des criminels, ces types.


Junko : Ouais… avec la dernière génération, la réputation des sept ninjas épéistes s’est pas mal dégradée. On n’est pas des criminels, c’est tout le contraire.


Itomi : Alors, qu’est-ce que c’est?


Junko : On est des ninjas importants, particulièrement doués et dévoués à Kiri. Nous somme sept en temps normal, mais Mei est en train de reformer le tout pour que le groupe retrouve sa gloire d’antan. Nous devons tous manipuler une épée particulière.


Mifuyi : Je vois. J’ai lu quelque chose de similaire en Konoha, les douze gardiens ninjas, des ninjas particulièrement doués. Ça y ressemble un peu, non?


Junko : C’est pas vraiment la même chose. Ces douze gardiens ninjas sont au service du Daimyo spécialement. Nous, c’est pour la nation entière à qui nous sommes au service, c’est une tâche bien plus complexe. On protège notre nation et on montre aux gens que Kiri aussi sait se tenir debout face au danger, peu importe l’ampleur. On est censé être un symbole important pour eux, pour les gens de Kiri.


Itomi : Qu’est-ce qui a poussé les autres à devenir des… criminels? Pourquoi la Mizukage prend le risque de peut-être refaire la même erreur qu’avec la génération précédente?


Junko : Je suis trop jeune, comme vous, pour avoir connu cette époque, mais apparemment, avec le règne de Yagura, les choses devenaient de pire en pire en Kiri. Déjà que la réputation de Kiri n’étaient pas à son meilleur, elle n’a fait qu’empirer avec lui. Certaines personnes, dont Mei, croient que c’était le cas seulement car le Mizukage était manipuler par quelqu’un d’autre dans l’ombre. Des ninjas épéistes s’en sont rendu compte et je crois qu’ils ont voulu faire une révolte. C’est pour ça qu’ils ont surtout été nommés comme étant des criminels. Mei veut changer les choses.


Akino : Si c’est toi le moyen de changer les choses, ça ne dit rien qui vaille.


Junko : Tss, c’est que tu n’as pas l’expertise d’un Kage pour dire ça. Y’a personne ici qui a le droit de se moquer de Mei, sinon, vous aurez affaire à moi. C’est une personne extraordinaire, comme une mère qui veille sur ses enfants.


Kokuto : Voilà, voilà! Attention c’est chaud! Prenez votre temps, de toute manière, je n’ai pas une grosse clientèle.


[Ça interrompu la conversation. Les six jeunes gens reçurent leurs plats qui, en apparence, paraissaient plutôt bon. Heureusement, en bouche, c’était aussi le cas. Ce n’était à la hauteur des ramen, aux yeux de Kumiko, mais c’était supérieur à beaucoup d’autres plats qu’ils avaient déjà pu manger.]


Junko : Hmm! Toujours aussi bon!


Kokuto : Haha! Je suis content de ne pas avoir perdu la main, surtout depuis tout ce temps! Alors les jeunes, vous aimez?


Junko : Regarde leurs têtes, c’est certain qu’ils aiment! Impossible de ne pas venir ici quand je suis de passage dans ce pays. C’est dingue que ces idiots de Konoha ne connaissent pas cet endroit plus que ça.


Itomi : Vraiment? Il n’y a personne qui vient?


Kokuto : Bah… * Sourit * Vous en faites pas pour moi, la concurrence est rude, mais j’arrive à vivre, c’est tout ce qui compte. Et en plus, j’ai des clients qui me sont fidèles, et pouvoir parler avec eux, ça n’a pas de prix.


Junko : Quoi de neuf depuis le temps? Ça fait un moment que je ne suis pas venu en Konoha. Qu’est-ce qui se raconte de croustillant dans le coin?


Kokuto : Toujours les mêmes histoires… des trucs sans intérêts, vraiment… * S’étonne lui-même * Ah, mais y’a quelque chose qui se raconte récemment, et comme beaucoup en parle, ça moyen d’être vrai!


Junko : Raconte toujours.


Kokuto : Orochimaru vous connaissez ce type? C’est le ninja légendaire. Eh bien, on dit qu’il serait mort.


* Étonnement du groupe *


Mifuyi (Bouche-bée) : Vous venez de l’inventer, c’est pas vrai?!


Kokuto : Si c’est un mensonge, c’est pas moi le menteur. Tout le monde en parle! Et apparemment, c’est Sasuke Uchiwa lui-même qui s’en est débarrassé. C’est dingue, non?


Mifuyi (Heureuse) : * Se lève brusquement de sa place * Oui! Haha! T’as entendu ça Sasari! Kumiko! Ce salaud est mort! Je savais que Sasuke ne pouvait pas être aussi idiot!


[Mifuyi n’arrivait pas à contenir sa joie face à une nouvelle aussi soudaine! Sasari et Kumiko avaient de la difficulté à le croire, ils en étaient encore sous le choc total. L’Uzumaki lâcha même un soupir de soulagement, se remémorant son passé douloureux. Qu’un tel personnage soit enfin disparût de ce monde était une vraie libération.


Tout compte fait, Kumiko n’était la seule à soupirer de soulagement. Apprendre qu’Orochimaru n’était plus de ce monde venait qu’à alléger la tâche pour les ninjas présent. Sasuke était libre maintenant. Quel serait la suite des choses?]


Kokuto (Surpris) : Je ne m’attendais pas à une telle réaction, haha.


Kumiko : Disons que j’aie eu un passé douloureux avec Orochimaru… ça fait du bien d’entendre cette nouvelle.


Mifuyi : C’est incroyable! C’est la meilleure nouvelle qu’on ait pu entendre depuis un sacré bout de temps! Kokuto-san, votre cuisine est fantastique! Servez nous tous un autre bol de katsudon! Garde tes coupons rabais pour une autre fois Junko, c’est moi qui invite aujourd’hui!


Kokuto : Haha! Ça c’est une belle énergie! C’est partie pour une deuxième tournée!


Junko : Eh ben, je savais bien qu’il fallait venir ici, tout compte fait, non? Si je n’avais pas fait partie de votre équipe, qu’est-ce que vous auriez fait sans moi, hein?


Itomi : Ça change de beaucoup nos plans, non? Qu’est-ce qu’on fait maintenant?


Mifuyi : On célèbre, évidemment!


Sasari : … * Sourit * Mifuyi à raison. On a du temps pour réfléchir aux choses maintenant.


Junko : Tu parles, ça change la mission au complet. On devrait plutôt aller rejoindre les autres pour que je puisse enfin me débarrasser de vous.


Akino : Elle n’a pas tort, pour une fois…


Mifuyi : Non, il faut s’assurer que la rumeur est vraie, on va toujours à Konoha.


[Comme l’avait dit Junko, l’escale dans ce petit restaurant avait été un choix plutôt judicieux, tout compte fait. La bonne nouvelle ouvra l’appétit à certains et la seconde tournée, offerte par Mifuyi, était la bienvenue. En très peu de temps, après qu’ils aient pu tous terminer leur plat, Kokuto apporta les deuxièmes.]


Kumiko : On revient sur toi, Junko. Tu viens de Kiri, mais Kokuto et toi vous connaissez depuis longtemps on dirait. Tu as vraiment grandi en Kiri?


Akino : Le type qui accompagnait la Mizukage disait que tu n’as pas toujours été ninja…


Kokuto : Moi et Junko, ça remonte à plusieurs années de ça. C’est l’une de mes clientes les plus régulières, même si ça n’a pas toujours été facile.


Junko : Je suis… Je suis bien de Kiri… c’est seulement que…


Kokuto : Ç’avait moyen d’être un petit démon. Même à l’époque, je n’étais pas un endroit très fréquenté… il faut croire que ce n’était pas ma chance. Mais j’avais Junko. La plus part de mes clients ne sont pas des réguliers, ce sont souvent des têtes que je ne croise qu’une seule fois dans ma vie… Ils sont très peu bavard, toujours pris dans leurs pensées, occupé à manger seulement. Le contact social me manquait jusqu’à ce qu’une petite fille vienne manger chez-moi.


Junko : T’étais vraiment aussi seul?


Kokuto : Elle avait de l’énergie la gamine et plein d’histoires à raconter. Par où elle était allée, avec qui elle avait fait affaire, les mauvais coups qu’elle avait accomplis… t’étaient déjà doués à l’époque, pour une fille de ton âge. Ça ne m’étonne pas que la Mizukage se soit intéressée à une petite criminelle comme toi.


Akino : Si c’était une voleuse, vous n’aviez pas peur que…


Kokuto : Eh bien…


Junko (Sourit) : Kokuto était encore plus naïf à cette époque qu’aujourd’hui.


Kokuto : Au bout de quelques fois, j’ai constaté que mes comptes n’étaient pas bons, qu’il y avait des Ryo en moins par rapport à ce que je vendais… Je me suis rendu compte que Junko m’avait volé.


Mifuyi : Et vous l’avez laissé faire?


Kokuto : Elle revenait, et plus ça allait, plus les sommes volées étaient importantes. Au début, elle ne volait que la somme de son repas, mais ç’avait doublé, triplé, quadruplé… À un moment, même, il n’y avait plus un Ryo! Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que je ne l’ai jamais vue prendre un seul billet! À croire qu’elle savait faire de la magie.


Akino : C’est ignoble! Comment c’est possible que ça puisse se produire? Vous le saviez, mais…


Kokuto : Certes c’était un coup dur financièrement, mais tout ce que me prenait Junko n’avait que peu de valeur pour moi comparativement à sa présence et les histoires qu’elle me racontait. J’étais particulièrement seul à cette époque et ça me faisait un bien fou d’enfin pouvoir parler avec quelqu’un.


Akino : Me dit pas que tu continues toujours à…


Junko : Évidemment que non! Ça fait longtemps maintenant que j’ai arrêté de voler. Depuis que le village de Kiri s’est intéressé à moi, j’ai changé, je suis bien plus responsable maintenant… pas vrai, Kokuto?


Kokuto : Elle ne me vole plus, mais Junko reste la même que j’aie connu durant toutes ces années. * Sourit *


Junko : T’étais pas censé répondre ça! Je retire ce que j’ai dit, t’es toujours aussi bête qu’à l’époque.


Kokuto : Haha ha!


Kumiko : Tout de même, cette histoire fait réfléchir… se faire du mal pour avoir ce que l’on veut… Vous êtes un homme bon, Kokuto-san. * Sourit *


Kokuto (Sourit) : Hehe, ça fait plaisir à entendre. Merci du compliment. Ça fait du bien de voir de nouvelles têtes. C’est plutôt rare les clients qui savent discuter un peu. Les personnes de mon âge devraient plus souvent prendre exemple sur vous, les jeunes. Vous faites un joli groupe de jeune fille comme ça.


[Sur cette remarque, Sasari s’étouffa pratiquement au vue du coup que ça provoqua sur son estime de lui-même. Sans crier gare, Itomi s’esclaffa à haute voix, sans gêne, se moquant complètement davantage de Sasari. L’Uchiwa n’en était que plus horriblement gêné. Itomi avait de la difficulté à s’arrêter de rire, au point où les autres jeunes filles commençaient à avoir le sourire elles aussi.]


Itomi : Haha ha!!!


Kokuto (Confus, surpris) : Oh… J’ai dit quelque chose de particulier?


Itomi : Haha! Non! C’est la chose la plus marrante que j’aie entendu ces derniers temps! Hahaha!!!


Sasari : Arrête ça, Itomi! Ce n’est pas drôle!


Junko : * Regarde le groupe à ses côtés, sourit narquoisement * Tu n’as rien dit de mal, Kokuto. T’as bien raison : On est un joli groupe de jeunes filles.


[Les conversations continuèrent le temps du repas. Cette halte durait plus longtemps que prévu, surtout avec le refile que Mifuyi avait demandé, mais ça ne paraissait préoccuper personne. Le moment qu’ils passaient, tous, était agréable, plus qu’ils ne le pensaient. Les histoires que racontaient Kokuto étaient intéressantes. Ce n’était pas énorme, mais tous purent en apprendre un peu plus sur cette kunoichi qui les accompagnait dans leur mission. Junko avait ses points noirs, mais elle était tout de même celle à avoir amené son équipe voir Kokuto ; cet homme qui paraissait dépourvu de malice quelconque.


Après un bon moment passé dans ce petit restaurant, Furûtsu devait reprendre la route. Les au revoir avaient été dits, il ne restait maintenant plus qu’à reprendre la route, le ventre plein maintenant.]


Junko : Bon, eh bien c’est une bonne nouvelle, non? Orochimaru n’est plus une menace si on en croit la rumeur. Vous voulez vraiment encore vous occuper de cette histoire? Je veux dire… si ce Sasuke a réussi à tuer ce serpent d’une quelconque manière, c’est possible qu’il puisse se débrouiller seul, maintenant, vous croyez pas?


Sasari : On doit en avoir le cœur net. On part toujours pour Konoha. Tout dépendamment de ce qu’ils ont décidé de faire, face à cette nouvelle, on décidera de ce qui se passera après.


Junko (Se lamente) : * Soupire * Hmpf… j’ai comme l’impression que cette mission va durer une éternité. J’ai bien hâte de voir quelles autres stupidités vous aller me sortir pour que n’allions pas aider vos autres copains. Vous n’avez pas intérêt à avoir mentit à la Mizukage sur vos intérêts.


Sasari : …On se met en route?


[Un après l’autre, commençant par Sasari qui menait la marche, tous quittèrent le village portuaire du pays pour se diriger droit vers le village de Konoha. Par contre, avant que partir complètement, Mifuyi retint Kumiko avant qu’elle n’ait vraiment le temps de commencer à partir.]


Mifuyi : Attend, Kumiko. Qu’est-ce que tu penses de Junko, dans toute cette histoire?


Kumiko : Hmm… je pense qu’elle nous sous-estime. Elle n’a pas sa langue dans sa poche, c’est certain, mais je crois que c’est une bonne personne.


Mifuyi : Tu lui fais confiance?


Kumiko : Je n’irais pas jusqu’à dire que je lui confierais ma vie, mais… Il y a quelque chose qui te tracasse, toi?


Mifuyi : … Je ne sais pas trop encore quoi penser d’elle. Elle a l’air douée avec les émotions des gens. En surface, elle paraît vivante et dynamique, mais son regard… il est plus froid. Je crains de ce qu’elle pourrait réellement nous apporter dans notre équipe.


Kumiko : On a tous un œil sur elle, c’est certain, mais c’est justement pour cette raison qu’elle est dans notre équipe et pas dans celle qui cherche Inuji, non? Laissons le temps nous dire les choses, j’imagine.


Mifuyi : Je ne voulais que ton avis… je me fais peut-être trop d’idées inutilement. On devrait rattraper les autres.


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Konoha – 4 septembre


[Beaucoup plus loin, après un trajet qui avait duré plus longtemps, l’équipe, partie à la recherche du tonneau, avait enfin touché terre. Là où ils avaient accosté ne ressemblait en rien au village portuaire de Konoha, c’était un endroit bien plus reculé, mais aussi beaucoup plus proche de leur destination. Déjà au loin, l’équipe pu voir une chaine de montagnes, ayant son importance, se profiler devant leurs yeux.


La route promettait d’être longue avant d’arriver jusqu’à destination, mais selon les indications qu’avaient données Takumi, le tonneau était pour le moment toujours entre les mains de Kyûsaku. Il restait trois jours maintenant, à ce délai, pour qu’Inuji force une téléportation au lieu d’origine.


Déjà, depuis un moment, l’équipe avait pris la route pour se diriger vers cette fameuse région montagneuse. Ça semblait être effectivement assez reculé comme endroit, donnant des impressions de déjà vue pour Azuko.]


Kisa, à Azuko : Alors, vous êtes déjà venu dans ce coin pour avoir cette impression de déjà vue?


Azuko : Ça me fait penser à cette région où j’étais enfermé… le cimetière des montagnes, mais maintenant que je regarde les environs, je ne crois m’être déjà aventuré dans le coin.


Hirosuke : Si on se fie à la carte, on dirait bien qu’il n’y a pas beaucoup de personne à avoir visité cette région. C’est tout juste si elle porte un nom. On n’y voit aucun chemin, très peu de reliefs d’indiquer… au moins on a une coordonnée. En espérant que ça suffira.


Gikan : Si la gamine nous a tendu un piège, elle se sera bien moquée de nous.


Kisa : Qu’à les voir ces montagnes, elles me donnent froid dans le dos. Et comment elle se nomme cette région?


Hirosuke : La vallée aux hurlements.


Kisa (Inquiète) : Hein!? Mais pourquoi un nom comme ça?


Fusazô : Je crois avoir déjà lu quelque chose sur les forêts au sud de Konoha. Elles auraient plusieurs variantes de chauve-souris dans le coin. C’est possible qu’elles soient également dans les montagnes.


Kisa (Craintive) : Heee? Non, je n’y crois pas! Elle doit avoir ce nom pour une autre raison que ça!


Fusazô : Me dit pas que t’as peur…


Kisa : Ce doit être une région venteuse et… et avec les passages étroits entre les montagnes doivent créer des bruits important! Oui! Oui, c’est…! C’est certainement l’explication la plus logique! Hmhmm! Tout ira bien Kisa. * Se cache le cou de ses mains pour couvrir *


Teruki : On était à deux doigts de mourir contre Reïtarô y’a deux jours et ce qui te fait peur c’est des chauves-souris, Kisa? Ça mange les insectes ces trucs, tu sais?


Kisa : Hmpf! Moi avoir peur? J’ai seulement dit que ces montagnes ne me paraissaient pas très rassurantes! C’est tout!


Teruki : Oh! Mais c’est vrai aussi que…


[Dos à Kisa, tout en marchant, Teruki posa ses mains sur les épaules de Kisa et s’approcha de son oreille pour lui parler à voix basse…]


Teruki : …ce sont des petites bêtes qui seraient prêtes à tout pour sucer ton sang. Gnihi.


Kisa : * S’écarte * Ne me touche pas! Crétin!


Azuko : On est tout près du pied de la montagne. On s’apprête enfin à y entrer… j’espère que vous êtes prêts.


[Cette vallée de montagnes rocheuses s’offrait enfin au petit groupe. L’ascension promettait d’être longue, mais ils étaient maintenant laissés à eux seul. En vérité, Kisa n’était pas la seule à avoir quelques craintes, l’inconnu s’offrait à eux et avec ce qu’il venait de se produire en Kiri, tout pouvait arriver également dans ce lieu isolé du monde.]


Fin du chapitre 250

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