I see and I do not see...

Chapitre 2 : When our paths cross...

2962 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:27

QUAND NOS CHEMINS SE CROISENT...

 

Deux ans à errer de long en large dans tous les Étas-Unis ! De Los-Angeles à New-York ! Après un an de voyage à pied à vivre de ce que je réussisais à voler ou pis à trouver dans les poubelles, j'étais arrivée à Los-Angeles et là-bas... Mon père se résigne enfin à bouger un doigt ! Il m'a indiqué la direction de Long Island qui se trouve à quelques minutes à pied d'où j'habite... Je me tapais le front en me disant que j'allais devoir re-traverser tout les Étas-Unis à pied avec toujours, les mêmes créatures à mon poursuite. Oui, les monstres existent vraiment ! Centaures, dryades, etc... Certaines sont sources d'aides, d'autres de malveillance et ceux-là. J'essaie de jamais m'y frotter, mais étant la fille d'Apollon avec " une odeur " assez rapidement repérable contrairement à une fille de Déméter ou d'Aphrodite. Pas une semaine où je ne tombais pas nez à nez avec un monstre à affronter, la plupart du temps, je réussissais à ruser pour tenter de fuir - malgré que ses fonctions aillent mieux à un enfant d'Hermès, mais bon, on appelle ça le talent ! Mais, j'ai été contraint de me battre surtout qu'à New-York et près de San Francisco, il y avait une énorme concentration de monstres attirer par je-ne-sais-quoi. Donc, je mis de nouveau au moins un an à traverser de nouveau, les Étas-Unis. Arrivée à la capitale de Washignton, mon père décidait de nouveau d'intervenir, il m'avait soufflé ce-ci :

- Les coordonnées sont Long Island, New York (800) 009 - 0009.

Et c'était tous. Ca m'a plus au moins suffit à trouver l'endroit encore en chemin, je fis une rencontre apartée plutôt dans le cadre familiale. Ne croyez pas que je rencontrerais mon oncle que je n'ai jamais connu et vu. En fait, j'ai fais connaissance de ma tante côté paternelle, bon sens ! Comment ça ? C'est pas parce que les dieux n'ont pas d'ADN, qu'ils n'ont pas de lien familiaux ! Ca c'est exactement passé comme ce-ci :

Je venais d'arriver à New-York presque morte-vivante, on pouvait dire. J'étais assez pâle et maigrichonne, oui parce. J'ai tellement contente d'arriver après avoir perdu deux ans de ma vie à courir, j'espèrais y trouver le repos. Mais avant d'arriver à la colonie, j'étais tombée dans une des rues de Brooklyn sur un... Minautore bien décider à me tuer, les tentatives de fuites étaient nulles avec ce genre de monstres, car il pouvait charger et quand ça charge... Imaginez-vous qu'une voiture blandée vous fonce dessus à 500km/heure. C'est l'horreur que vous pourriez avoir encore, vous n'auriez même pas le temps de réagir que vous vous ferriez écraser - dans mon cas, encorner. J'avais sortis mon arc prête à me battre contre le Minautore armée d'un couteau de cuisine que j'utilise en guise de dague. Mes insticts de survies guidaient plus au moins, mon coeur. Et c'est le manticore qui ouvrit le bal en me fonçant dessus. Je l'esquivais de justesse, j'étais désavantagée par rapport à lui, le pire. C'est que j'étais dans un cul-de-sac ! Donc à vrai dire, ça me compliquait encore plus la vie. Je réussis à planquer une flèche dans l'épaule gauche du manticore qui poussa un hurlement - enfin un mugissement - de douleur. Du sang commençait à couler de la plaie, j'étais plutôt satisfaite, mais je ne pouvais pas fuir vue mon état de santé, c'est comme boire de l'eau salée dans un désert alors que votre gorge est aussi sec que l'air. Il me restait qu'une solution, le tuer. J'essayais de sauter sur le manticore, j'y arrivais. Peine perdue, le Minautore commençait à ruer comme si j'étais un cow-girl sur un taureau - oui, merde... C'est un taureau avec un corps humain. Sauve que moi, je n'avais pas une sacrée poignée et difficile de le tuer quand on est ballotée dans tous les sens. Mais j'arrivais à me contrôler encore mes gestes, je réussis à planter mon couteau dans la gorge du manticore avant de me faire éjecter et de me cogner avec violence sur le mur de brique. Mon dos hurlait de douleur et j'avais l'impression que des os s'étaient brisées. Des brûlures étaient visiblent sur tous mes bras. Je vis alors le manticore se relever, il était faible, mais encore assez fort pour m'achever. Il prit mon arme planté dans son cou et le dressa au dessus de ma tête, je plissais des yeux tandis que quelques gouttes de son sang tombait sur le sol, j'attendais le coup fatal et... Une volée de flèche vinrent se planter sur le Minautore qui disparaît dans un nuage d'étincelle, il n'était pas mort, je le savais. Juste partit dans les profondeurs du Tartare - un des lieux du Royaume des Enfers - pour revenir dans je-ne-sais combien de temps, les monstres ne mourraient pas malheureusement, mais il pouvait disparaître pendant un certain temps, une vie si vous avez de la chance ou même un siècle ! Je fus tellement étonnée que je ne vis même pas qu'un attroupement de filles s'étaient réunis autour de moi. Elles étaient tous armées d'arc et ne se composait que de filles, les plus jeunes devaient à peine avoir 10 ans tandis que les plus anciennes à peine 16 ans. Je toussais du sang et une fille au cheveux auburne dont le regard avait un étrange éclat jaune argenté âgée à peine de 12 ans sans doute s'accroupit pour contaster sans doute, la gravitée de mes blessures. 

- Ma pauvre enfant, avait elle dit.

Je fus légèrement interloquée par le mot " enfant ", elle avait le même âge et j'avais jamais entendu une gamine avoir un vocabulaire et une politesse paraille encore que limite, elle me l'aurait dit d'une autre manière. Je la jaugeais avec méfiance.

- T'es qui, toi ? Avais je dit.

Je retirais brusquement ma main, qu'elle avait pris, mais une douleur atroce me fit traissailir et je lâchais un cri de douleur. Elle me jetait un regard mature étrange pour une enfant de cette âge-là. Elle regardait alors une autre fille avec des cheveux auburns qui portait un bandeau argenté et qui semblait me regarder de haut. Ce que je n'aimais pas du tout, mais alors pas du tout ! J'essayais pas de me débattre tellement que j'avais mal à toutes les parties de mon corps pourtant mon instict me hurlait de partir. 

- Vous ne m'avez toujours pas répondu, qui vous êtes ? Avais je demandé sur un ton plus méfiant et avec une certaine agressivité.

Je crois que la fille avec le bandeau argentée m'aurait frappé si la gamine ne la retenait pas du regard, je ne comprenais toujours pas pourquoi, la meuf me jetait un regard assassin alors que c'était juste mes insticts qui marchaient là !

- Je suis Artémis, déese de la chasse. Soeur du dieu Apollon, dieux du Soleil. 

Soeur de dieu Apollon ?! Cela voulait, que cette gamine de 12 ans trop mature pour son âge était ma tante, je la regardais de tête au pied me demandant si c'était pas une sale farce... Si elle était ma prétendue tante pourquoi ne se montrait pas plus vieille ? À cette pensée, je la vis froncer les sourcils et je sus aussitôt que ma question ne lui avait pas plu... Minute, elle lisait donc dans mes pensés ? Et merde...

- J'imagine que tu ignores la raison de ma présence, dit elle, ton père m'a demandé de te conduire à la Colonie des Sang-Mêlé vivante et en seul morceau.

Sur le visage des autres filles, je crus voir un rictus de dégoût et je crus même les entendre dire " Quel gâchis... " et la fille au bandeau argenté vint chuchoter quelques mots confidentielles à l'oreille de la déese.

- Non, tranchait sèchement Artémis, Zoé, c'est la volontée de son père et je respectais mes paroles.

La dénommée " Zoé " murmura dans sa barbe à ce qui ressemble à une injure en grec ancien. Artémis se tourna vers moi et sans crier gare, une meute de loup apparut, j'aurais hurler si je n'avais vu que les loups semblèrent dociles parce que sinon ils nous auraient sauté dessus depuis longtemps - de plus, qu'est-ce que ferait des loups dans New-York ?

- Tu es faible et gravement blessée, se désola Artémis, il va falloir que ma lieutenante la porte sur son dos...

La dites lieutenant qui n'était que Zoé soupira et me porta avant de me jeter sur son dos, je poussais un petit " aïe " à peine audible, toutes les parties du corps me faisait atrocement souffrir. Artémis semblait donner le signal de partit et Zoé partit en courant, mais tellement vite que j'avais l'impression d'être assis sur un guépard que plutôt d'être une adolescent qui accompagnait Artémis. En quelques minutes, il me semblait que nous étions arrivées à Long Island près d'une forêt et plus loin, un champ de fraise. Zoé s'arrêtait et semblait humer dans l'air, les autres arrivèrent à leurs tours et regardaient d'un air hostile la forêt. Artémis arriva à son tour et s'arrêta pile net.

- Qu'est-ce que... Zoé, va voir cela.

La lieutenante acquistait me déposant par terre et aussitôt suivit de quatre filles partirent dans une direction avant d'en revenir aussitôt avec des personnes qu'elles tenaient par leurs pans de leurs habites. Deux adolescents et deux gamins. Ils se débattaient tous avec la fureur d'un animal enragé. Hurlant des injures envers les filles, Artémis fronçait les sourcils n'appréciant sans doute pas l'impolitesse des quatre autres enfants.

- Il faudrait que vous vous comportiez mieux avec mes Chasseresses, Sangs-Mêlées...

En entendant le mot " chasseresses ", ils s'arrêtent de se débattre et regardait les autres Chasseresses d'un air ahuri, Zoé et ses compagnons décident à ce moment précis de les lâcher, ils tombèrent par terre sur le sol humide de la forêt. Ils se relèvaient tous, mais seulement un restait par terre au pied d'Artémis. Un gamin avec une peau foncé et ils avaient carrément perdus ces chassurres nous laissant voir...

- Putain de merde ! Avais je hurlé.

Mais mots n'avaient sans doute pas plu à Artémis, mais ce que j'avais vu m'avait profondément choquée, il avait des sabots à la place des pieds, le garçon en question me regardait et il semblait qu'il m'humait.

- C'est une Sang-Mêlée, une fille d'Apollon ? Demanda t il d'un air surexcité avant de se tourner vers moi, Grover Underwood, je suis un satyre protecteur.

J'ignorais comment il savait que j'étais une fille d'Apollon, mais je digérais toutes les autres informations qu'il m'avait informé alos ce Grover était un satyre... Artémis se plaçait à côté de moi et Grover semblait fondre sur place. Artémis jaugeait d'un regard mystérieux, les trois enfants. En tête, un garçon de 14 ans qui avait sa taille gigantesque et sa carrure d'athlétique cachait des autres filles derrière lui. Il avait des cheveux blonds cendrés coupés courts, il avait un regard sournois, mais de magnifiques paires de yeux bleus... Derrire lui, une fille de grande taille habillée dans un style très punk/gothique. Elle avait des yeux bleus électriques et Artémis plissa les yeux en la voyant. Enfin, une autre gamine bien cachée derrière ces deux grands adolescents montra à peine sa tête. Elle avait un teint plutôt bronzé, des cheveux blonds attachées en tresses avec des yeux gris orageux. Artémis semblait beuger pendant un moment sur la fille en style punk/gothique avant de se tourner vers moi.

- Amya, voici d'autres Sang-Mêlé allant aussi à la Colonie des Sang-Mêlés. Tu as ici, Luke Castellan, le fils d'Hermès.

Le dénommé Luke toujours avec son regard surnois me jeta un regard méfiant, je me contentais de lui sourire faiblement.

- Annabeth Chase, la fille d'Athéna.

La dénomme Annabeth décidait de se démarquer de ses deux grands camarade et je me rendis compte à nouveau, qu'elle était très grande pour une fille de... 7 ans ? Elle me jeta un regard interrogateur et semblait me relooker de la tête au pied.

- Enfin, Thalia, la fille de... Zeus.

Thalia redressait fièrement son torse. Zoée jetait un regard mauvais à Luke et toisait Artémis comme si elle se communiquait par téléphatie. Artémis finit par dire " oui " d'un geste de tête.

- Annebeth et Thalia, veulent-elle bien me suivre ?

Les deux filles se jetèrent un regard méfiant, mais c'est Thalia qui cracha carrément par terre.

-  Si c'est pour rejoindre votre communauté des chasseresses, rêvez toujours !

La lieutenant était furieuse mais avant que celle-ci n'ait pu répliquer, un cri suraïgu retentit faisant sursauter toutes les Chasseresses qui armèrent leurs arcs, Artémis regardait d'un air anxieux les alentours de la forêt.

- Vous êtes poursuivis par les Bienveillantes ?

Ils acquisèrent dans un mouvement de tête, quelques Chasseresses partirent dans un coin de la forêt armant leurs arcs et regardait d'un air méfiant, les arbres de la forêt. Artémis se tourna alors ver nous.

- Amya part avec Grover, il t'accompagnera jusqu'à la Colonie vivante ET en seule morceau !

Grover se mit de nouveau à genoux comme pour embrasser les chaussures de Artémis en disant :

alors ver nous.

- Amya part avec Grover, il t'accompagnera jusqu'à la Colonie vivante ET en seule morceau !

Grover se mit de nouveau à genoux comme pour embrasser les chaussures de Artémis en disant :

- Oui, oui, oui, ma Reine ! Je vous le promets !

- Courrez le plus rapidement jusqu'à la Colonie, j'essayerais de retenir des monstres, partez !

Et elle disparut suivit de ses Chasserresses tandis que Luke et Thalia se mirent à courir suivit de près par Annaebeth, Grover semblait m'attendre. Il me regardait.

- Tu as été blessée, tu sais courir ?

Jesoupirais, j'avais complètement oubliée que je m'étais récemment battue avec un manticore, mais j'avais encore un peu de forces pour courir...

- Oui, oui, je me suis pas encore effondrée par terre.

Et je me mis à courir en boitant, mais si je tenais encore debout, mes jambes devraient me tenir jusqu'à la colonie...

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