Ce qui signifie être Maître Pokémon

Chapitre 2 : L'école des Dresseurs Pokémons

4951 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/08/2020 20:30

Chapitre II : L’école des Dresseurs Pokémons.

Alexandre était très fier de son fils Lucas. C’était indéniable. Et lorsque celui-ci était venu le voir du haut de ses sept petites années pour lui expliquer que son Pokémon avait évolué, il savait que son fils méritait plus que de la fierté. Il méritait aussi de l’admiration, car très rares sont les enfants de sept ans qui parviennent à faire évoluer un Pokémon. Surtout un évoli qui sont des Pokémons qui nécessite une très grande patience en matière d’évolution. Aujourd’hui, grâce à toutes les recherches qui ont pu être faites sur le sujet, on sait que l’évolution d’un Pokémon est conditionnée par tout un tas d’événement. Certes, le nombre de combat qu’il a pu remporter, ou perdre, joue énormément sur son envie de se transformer. Mais, lorsqu’il est avec un dresseur, il faut aussi qu’il y a un lien indéfectible entre eux. Un lien qui va pousser le Pokémon à devenir plus puissant pour satisfaire son maitre et être digne de rester à ses côtés. Alors, voir un enfant de sept ans réussir à faire évoluer un Pokémon, c’était presque un exploit. Cela explique en grande partie la décision d’Alexandre d’inscrire son jeune fils à l’école des Dresseurs Pokémons. Il pourra ainsi apprendre des techniques et stratégies qui lui seront utiles pour le restant de sa vie.

Le jour de la rentrée approchait pour Lucas et il était heureux de pouvoir préparer ses affaires pour intégrer l’école de ses rêves. Une école qui se trouvait, qui plus est, quasiment en face de chez lui. Il n’aurait donc pas à quitter son père adoré pour ce faire. Une proximité qui explique aussi pourquoi Alexandre avait accepté d’envoyer Lucas là-bas. Car si l’école s’était située dans une ville loin de lui son choix aurait sûrement été tout autre. Mais pour l’heure, le professeur Pokémon vient vérifier si Lucas avait bien préparé toutes ses affaires comme il le fallait.

-      Tout est prêt, mon chéri ? Tu veux que je regarde ?

-      J’ai pris un cahier, une trousse, mon pokédex et surtout j’ai amené des pokéballs !

Lucas lui montra toutes les pokéballs qu’il avait dans son sac. L’avantage d’avoir un père qui est professeur Pokémon est que l’on a accès à des ressources qui sont assez coûteuses.

-      Demain matin, la rentrée est à huit heures, mais je reçois les élèves diplômés à cette heure-là pour leur distribuer leurs Pokémons. Je ne pourrais donc pas t’accompagner, ça ira ?

Le petit garçon hocha la tête. Alexandre savait que de toute façon, il n’avait pas le choix que ça aille car il ne pouvait pas se dérober à ses obligations. Il espérait simplement que le « oui » de son fils était sincère. A ce moment-là, Rose, la nymphali, vient enrouler ses antennes autour du bras d’Alexandre comme pour le réconforter. Lucas s’empressa alors de faire un câlin à son père avant de lui dire :

-      Tu sais papa, je suis une grande personne maintenant. Je sais prendre soin de moi, et en plus, Rose sera à mes côtés. Et l’école est juste en face, donc tu n’as pas à t’inquiéter.

-      Je ne sais pas ce que j’ai fait pour avoir un petit garçon aussi parfait, répondit-il ému.

-      Tu es un papa parfait ! Lui rétorqua le jeune homme.

Ils passèrent le reste de la journée tous les deux. Lucas profita une dernière fois de son temps libre pour rester dans les jambes de son père à observer tout ce qu’il faisait comme il le faisait depuis sa naissance. Il adorait rester à ses côtés pour regarder et apprendre. Mais, bientôt, il allait se forger lui-même ses propres expériences.

Le grand jour est arrivé et Lucas s’apprêtait à partir pour l’école. Après des énièmes recommandations de la part de son père, le petit garçon quitta la maison pour devenir officiellement un dresseur de Pokémon. Il arriva devant les grilles de l’école devant lesquelles étaient réunies une centaine d’élèves venus de tout horizon. Ils étaient tous accompagnés de leurs parents, car ils étaient encore très jeunes. Si l’âge minimum pour entrer à l’école est de six ans, les années d’apprentissages vont jusqu’aux seize ans. Autrement dit jusqu’à ce que les dresseurs aient l’âge officiel pour aller défier les champions d’arènes. Toutefois, les rentrées se font en décalée afin d’accueillir au mieux chaque catégorie d’âge. Bien sûr, dans le monde des Pokémons, il n’y aucune obligation d’inscrire son enfant à l’école des dresseurs et chacun est libre de faire ce qu’il souhaite. Et surtout, ce qu’il peut s’offrir car une année à l’école des dresseurs s’avère assez coûteux surtout si l’on rajoute l’internat.

Mais Lucas, lui était très loin de toutes ces préoccupations. Pour lui, seul comptait l’envie de franchir ses grilles. Ce bâtiment, il l’observait depuis des années et avaient toujours eu envie d’y pénétrer sans jamais pouvoir le faire. Et aujourd’hui, il l’intégrait officiellement et cela l’emplissait à la fois de bonheur et d’excitation. Une excitation qu’il semblait partager avec Rose qui ne tenait plus en place à ses côtés. Puis, un homme assez âgé fit son apparition. Il s’agissait du doyen, Ken Senjou, qui vient en personne accueillir tous ses nouveaux étudiants. Il fit un petit discours qui lui rappelait l’importance d’élever son Pokémon avec respect et amour. Puis ils furent divisés en deux groupes : Ceux qui allaient à l’internat afin de découvrir leurs chambres et les autres qui restaient dans la cour. Et les autres, ils n’étaient que deux. Il s’agissait de Lucas et d’une jolie petite fille avec des couettes blondes vêtue d’une belle robe rose. Pendant que les parents de la jeune fille s’entretenaient avec le professeur, Lucas alla voir la petite fille qui avait un petit pikachu à ses côtés.

-      Bonjour, je m’appelle Lucas. Comment tu t’appelles ? Demanda-t-il avec confiance.

-      Je m’appelle Sarah. Répondit poliment la jeune fille.

-      Comment s’appelle ton pikachu ?

-      Il s’appelle princesse

-      Mon Nymphali s’appelle Rose, elle est belle n’est-ce pas ? Dit-il avec fierté tandis que son Pokémon se pavana devant sa nouvelle amie.

-      Il est beau ! Dit-elle avec des étoiles dans les yeux. J’adore tous ses nœuds ! Tu l’as eu où ?

-      C’est mon papa qui me l’a offert, répondit-il tout naturellement.

-      Mes parents m’ont offert aussi mon pikachu.

A son tour, la petite pikachu se donna en spectacle devant Lucas. Elle était toute belle pour son premier jour car Sarah lui avait attaché un ruban rose autour de son cou afin qu’elles soient toutes les deux assorties. Elle avait par ailleurs coiffé ses petits poils au-dessus de la tête, et elle avait également nouée un ruban avec un dimant sur le bout de sa queue en forme de cœur. Et le moins que l’on puisse dire c’est que Sarah était fière de son Pokémon, et même si cela ne faisait pas longtemps qu’elle l’avait, elle l’aimait déjà de tout son cœur. Et pour cause, ses parents lui avaient offert lorsqu’ils lui ont annoncé qu’elle pourrait intégrer l’école des Dresseurs. Contrairement à Lucas qui a un père qui gagne très bien sa vie en raison des énormes subventions qu’il reçoit pour ses recherches, les parents de Sarah sont des commerçants. Et même s’ils ne sont pas pauvres, ils doivent faire attention à leurs dépenses afin de pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. Car des enfants, ils en ont trois et Sarah est la petite dernière. Une petite dernière qui emboite le pas de ses frères et sœurs en intégrant l’école des dresseurs. Des formations qui leurs ont coûtés très cher mais qui semble se rentabiliser car leurs enfants deviennent de bons dresseurs et les deux premiers ont déjà quelques badges en poches. Ainsi, lorsqu’il a fallu inscrire leur dernière petite fille à l’école, ils l’ont fait avec plaisir et lui ont bien entendu offert un Pokémon digne de ce nom. Et même si Sarah était jeune, elle savait que ses parents avaient tout fait pour qu’elle puisse intégrer cette école et réaliser son rêve. Pour ça, elle leur était reconnaissante.

Finalement, Lucas et Sarah furent rejoint par les autres étudiants et ils purent rentrer en classe. Comme ils ne connaissaient personnes d’autres, ils se mirent ensemble et ils ont suivis le premier cours avec attention. Celui-ci traitait des Pokémons en général et recensait tous les types qui existent. Lorsque la journée toucha à son fin, Lucas et Sarah se sont quitté en se promettant de se revoir le lendemain.

Le petit garçon couru jusqu’au laboratoire de son père pour lui raconter sa première journée. Il détailla tout ce qui lui était arrivé : son sentiment d’excitation quand il est arrivé à l’école, la rencontre avec Sarah, comment était vêtu son pikachu, les premiers cours, les autres élèves, la cantine. Tout. Et c’est sans l’interrompre qu’Alexandre l’écouta avec plaisir. Il était heureux de se trouver suffisamment prêt pour que son petit garçon puisse venir lui raconter sa première grande journée à l’école. Et il espérait au fond de lui que tous les jours se ressembleraient et qu’il viendrait toujours lui parler de ce qu’il était arrivé avec autant d’énergie et d’envie.

Malheureusement pour Alexandre, il ne pouvait pas se tromper plus. Car plus les jours et les mois s’écoulaient, et plus Lucas gagnait en indépendance. Au lieu de rentrer à la fin des cours chaque jour, il partait en compagnie de Sarah dans les hautes herbes afin de combattre des Pokémons et de mettre en application les conseils qu’ils avaient reçu le jour même. Et quand il rentrait enfin à la maison, couvert de boue et de blessures, il ne voulait rien raconter à son père de peur qu’il l’empêche de recommencer le lendemain. Et au grand dam d’Alexandre, il dû pour la première fois de sa vie, punir son fils lorsqu’il dépassa les limites qu’il lui avait fixé. La seule règle qu’il lui avait imposée c’était de rentrer avant lui, et au goût du professeur Pokémon, cette règle était déjà très souple. Mais un soir, Lucas ne rentra pas. Inquiet, il était parti le chercher en vain. Sachant qu’il s’entendait bien avec Sarah, il décida d’aller voir ses parents au cas où il serait allé chez eux en oubliant de le prévenir, ou que Sarah serait avec lui dans les hautes herbes. Peut-être étaient-ils allés trop loin et qu’ils se sont perdus ? En effet, autour de Bourg-fleurie, il y a une immense forêt dans laquelle il est très facile de se perdre si on ne suit pas les sentiers. Mais lorsqu’il arriva chez le couple de commerçant, ils ne semblaient pas inquiets. Et pour cause, Sarah était déjà rentrée depuis plusieurs heures ce qui eut pour effet de faire monter l’angoisse d’Alexandre d’un cran. Et si son fils était tombé sur Pokémon trop puissant pour lui ? Car dans les hautes herbes, on peut rencontrer de tout surtout si on s’éloigne des sentiers battus. Le monde des Pokémons est un monde dangereux et ça, Alexandre le savait parfaitement. Et des Pokémons capables de tuer des humains, il en existe des tonnes. D’ailleurs, presque tous ont la capacité de tuer un adulte alors un enfant… Ne souhaitant pas tomber dans la paranoïa, Alexandra couru jusqu’à son laboratoire pour aller récupérer des Pokémons qui lui permettrait de retrouver son fils. Il rentra en trombe dans son laboratoire, et il ressenti un soulagement indescriptible quand il vit le cartable de son fils posé sur le sol. Il courut jusqu’à sa chambre, dans laquelle se trouvait le petit garçon qui était occupé à faire ses devoirs. Il arriva jusqu’à lui et lui demanda avec colère :

-      Où étais-tu, bon sang ?!

-      J’étais parti chercher des Pokémons, lui répondit naturellement son petit garçon.

-      Mais tu as vue l’heure ? Je t’ai dit de rentrer avant la nuit.

-      Mais j’étais occupé, lui répondit-il sur un ton de défi.

-      Tu étais occupé ? Tu ne penses pas à moi qui me suis inquiété pour toi ?

-      Tu t’inquiètes pour rien, lui répondit, avec une insolence grandissante, son fils qu’il peinait à reconnaître.

-      Lucas, je te conseil de baisser d’un ton.

-      J’ai pas haussé le ton, le contredit-il.

-      Lucas, je suis ton père, pas ton ami. Tu vas me parler autrement, sinon tu seras puni.

-      Tu veux que je te dise quoi ? Lui répondit-il sur le même ton. J’ai pas vue l’heure, j’étais en train de chasser des Pokémons et la nuit est tombée trop vite.

-      Tu es privé de sortie, demain tu vas rentrer immédiatement après tes cours.

-      Non, répondit-il en fixant son père dans les yeux.

-      Tu as dit quoi ?

-      Non. Je ne rentre pas demain après les cours.

-      Tu rentres, il n’y pas de discutions possible à ce sujet, reprit avec fermeté Alexandre.

-      Papa, je suis un dresseur Pokémon. Comment tu veux que je m’améliore si je ne peux pas découvrir le monde ? Si je ne peux pas aller à la rencontre des Pokémons ?

-      Tu auras tout le temps de le faire quand tu auras l’âge, mais Lucas, tu n’as que sept ans.

-      Et j’ai Rose avec moi, elle va me protéger.

-      Mais Rose ne peut pas te protéger de tout ce que tu peux rencontrer dehors. Il y a beaucoup de Pokémon très dangereux !

-      Je sais. On les voit en cours.

-      Tu ne sais pas tout, même moi je ne sais pas tout.

-      Je sais. Reprit-il sur le même ton.

-      Lucas, méfie-toi, parce que ça pourrait te tomber sur le nez, le menaça Alexandre qui arrivait au bout de ce que sa patience pouvait supporter.

-      Tu pourras me gifler autant que tu veux, papa. Ça ne changera rien à qui je suis.

-      A qui tu es ? Reprit-il surpris de ce qu’il venait de lui dire.

-      Je suis un dresseur, lui rappela-t-il.

-      Je crois que cette histoire te monte un peu trop à la tête, si tu continues je vais te retirer de l’école.

-      Ça ne changera rien maintenant, conclu-t-il. Et j’ai des devoirs à finir pour demain, tant que tu ne me retire pas, j’ai encore le droit de les faires, non ?

Alexandre était interloqué par la discutions qu’il venait d’avoir avec son fils. Comment à sept ans pouvait-il être devenu aussi insolent ? Et surtout en si peu de temps. Dire qu’il y a quelques mois, il était adorable et si obéissant. Cela pouvait-il être Sarah qui avait une mauvaise influence sur lui ? Il lui semblait pourtant que c’était une petite fille très sage et que ses parents ne s’en plaignait jamais. Très honnêtement, Alexandre ne savait pas comment réagir dans cette situation. Jusque-là, il n’avait jamais eu aucun problème avec son fils qui lui avait toujours obéit au doigt et à l’œil. Il avait toujours été sage et n’avait jamais désobéit à son père. Dans tous les cas, demain il guetterait la sortie de l’école et irait lui-même chercher son garçon. Il devait faire appliquer sa punition. Il n’avait pas le choix. Et le lendemain, le garçon rentra de lui-même après les cours et s’enferma dans sa chambre. Au plus grand bonheur de son père qui pensa que tous ses problèmes seraient résolus. Une petite crise de rébellion, c’était tout ce que lui avait fait son fils. Avec un peu d’autorité, tout était rentré dans l’ordre, non ?


           Malheureusement, la réponse fut un non. Car malgré l’autorité dont il avait fait preuve, son fils continuait de lui désobéir. Il partait chasser, et combattre des Pokémons sauvages. Mais ce qu’ignorait Alexandre, c’est que Lucas devenait de plus en plus audacieux au fils des ans. Il ne se contentait plus de chasser des Pokémons sauvages. Il combattait aussi des dresseurs qu’il rencontrait sur son chemin. Les combats étaient rudes, car la plupart était plus âgé et plus expérimenté que lui. Mais même dans ses défaites, Lucas apprenait. Il analysait chacune de ses défaites pour savoir ce qu’il avait fait de mal, afin que la prochaine fois, il s’en sorte mieux. Et qui sait, qu’il puisse remporter la victoire. Des victoires qui ne tardaient d’ailleurs pas à arriver car bientôt il ne se contentait pas d’appliquer les stratégies de l’école mais il développa les siennes. Et très rapidement, les cours l’intéressaient de moins en moins, car les stratégies étaient à ses yeux trop basiques. Trop prévisible car il avait pu les observer de nombreuses fois contre les dresseurs de l’extérieur surtout chez les plus jeunes. Et, c’est lorsqu’il put affronter les jeunes dresseurs de l’école, lors de combat organisé par les professeurs qu’il comprit quelque chose d’important : il n’apprendrait rien d’utile ici. En effet, il avait battu tous ses camarades sans la moindre difficulté, et la seule qui lui opposa une résistance qui le poussa dans ses retranchements ce fut Sarah. Et la raison lui sembla aussi claire que de l’eau de roche. Elle l’accompagnait. Elle apprenait aussi sur le terrain c’est pourquoi ils avaient un bien meilleur niveau que leurs camarades de classe qui restait l’école.

           Après cette journée de combat éprouvante, Sarah et Lucas se retrouvaient à la sortie comme tous les jours. Seulement, cette fois, contrairement à d’habitude, Lucas proposa à Sarah d’aller s’installer sur un banc à l’entrée de la ville.

-      Sarah, demain, je vais défier Antonio Maximilien.

-      Antionio, le dernière année ? Lui demanda la jeune femme surprise par cette nouvelle.

-      Oui. Si j’arrive à le battre, je saurais que cette école n’aura rien de plus à m’apprendre.

-      Mais, il a pas quand même pas mal de Pokémon.

-      Le nombre de Pokémon n’est pas important. Ce qui importe c’est la stratégie. Je sais que Rose peut l’emporter.

-      Et si tu gagnes, tu comptes faire quoi ?

-      Tu peux garder un secret ?

-      Bien sûr, dit-elle en attrapant la main du jeune homme.

-      Je compte partir.

-      Partir ? Reprit-elle choquée.

-      Faire le tour du monde.

-      Mais tu n’as que quatorze ans. Tu n’as pas l’âge de défier les arènes.

-      Qu’importe. Lorsque j’aurais l’âge, je les battrais tous à plat de couture. Répondit Lucas avec détermination.

-      Dans ce cas, je te suivrais

-      Et tes parents ? Demanda-t-il surpris par cette réponse.

-      Et ton père ? Reprit-elle.

-      Il s’en remettra. Se contenta de dire le jeune garçon avec désinvolture.

-      Les miens aussi, conclu la jeune fille.

Et Lucas mis son plan à exécution le lendemain. Il alla trouver Antonio Maximilien qui accepta bien sûr le défi lancé par son cadet. Ils se donnèrent rendez-vous le soir, au milieu de la place publique, pour combattre.

La journée s’était écoulé, et c’est sans aucune pression que Lucas se rendit sur le lieu du défi. Au contraire, il était enthousiaste et déterminé à remporter la victoire. Lorsqu’il arriva, une bonne partie du village était réunie, y compris les professeurs de l’école et surtout son père était présent. Il savait désormais qu’il n’avait pas le droit de perdre et cela l’excita encore plus. Pour la première fois depuis longtemps, Lucas se sentit plus vivant que jamais.

Après quelques phrases de provocation, Antonia lança son premier Pokémon. Il s’agissait d’un aspicot. Si prévisible, pensa Lucas. Et il ne lui fallut pas longtemps pour parvenir à mettre K.O ce premier adversaire. Mais Antonio n’avait pas dit son dernier mot et il envoya un magicapre. Qui ne fit que des trempettes au plus grand désarroi de son jeune dresseur. Toutefois, au lieu de l’abattre rapidement, Lucas en profitant pour booster les capacités de son Pokémon avec des attaques de soutiens. Il augmenta son attaque, sa défense et sa précision. Et c’est seulement une fois qu’il eut terminé de l’améliorer, qu’il passa à l’attaque. Ainsi, lorsqu’il envoya son troisième Pokémon, à savoir un Paras, Nymphali n’en fit qu’une bouchée. Antonio, qui commençait à paniquer, envoya son dernier Pokémon : Un gruikui sans doute distribué par Alexandre. Ce Pokémon était déjà bien plus fort et déterminé que les autres. Cela se voyait dans son regard. Lucas lança à son Rose une potion qu’elle attrapa et croqua ce qui lui redonna de l’énergie et régénéra ses blessures.

-      Tu as… des potions ? C’est de la triche ! Lança Antonio qui lui n’en avais pas.

-      Si tu souhaitais un combat sans objet, il fallait le préciser. Se contenta de lui répondre le jeune garçon.

Et c’est sans trop de difficulté que Lucas vient à bout du dernier Pokémon d’un Antonio totalement dépassé par la situation. Lorsque son Gruikui tomba à terre, il lança à une nouvelle fois à Lucas :

-      Tu as triché !

-      Tu as perdu, pas la peine d’être mauvais joueur en plus, lui répondit avec nonchalance le jeune garçon.

-      Je n’avais pas de potion ! Lui rétorqua le perdant.

-      Mais tu avais quatre Pokémons, et moi un seul. Et puis, quand tu sortiras de l’école sache qu’il est temps que tu apprennes qu’un combat c’est avec des objets.

Amère suite à sa défaite, Antonio ne rétorqua rien. Car oui, il avait perdu à quatre Pokémons contre un. Et c’était humiliant. Lucas, quant à lui, était fière d’avoir remporté ce combat. Et cela eut pour effet d’augmenter sa détermination à partir. C’est pourquoi, le soir même il rentra chez lui avec la ferme intention de partir dès le lendemain matin.

Toutefois, son père qui n’était au courant de rien lui avait réservé une jolie surprise.



A suivre

____________________________________________________________

Bonjour, Bonsoir,


Je tenais à vous remercier pour les reviews, cela fait toujours plaisir !


Pour répondre à la question de Ivellan: Effectivement, l'évoli de Lucas possédait bien l'attaque de type fée nécessaire à son évolution en nymphali. Cependant, je n'ai pas pris la peine de le préciser !

Et si les combats vous manquent, je vais tenter de m'améliorer et de tout faire pour qu'ils soit mieux décris !


Voici le pokédex de ce chapitre :


-      Aspicot (N°13) : L’odorat d’Aspicot est extrêmement développé. Il lui suffit de renifler ses feuilles préférées avec son gros appendice nasal pour les reconnaître entre milles.


-      Pikachu (N°25) : Ce Pokémon dispose de petites poches dans les joues pour stocker de l’électricité. Elles semblent se charger pendant que pikachu dort. Il libère parfois un peu d’électricité lorsqu’il n’est pas encore bien réveillé. Se décharger perd de diminuer son stresse.


-       Paras (N°46) : Paras accueille des champignons parasites appelés tochukaso qui poussent sur son dos contrôlent l’insecte contre sa volonté. Ils grandissent grâce aux nutriments trouvés sur le dos de ce Pokémon insecte. Paras a beau manger autant qu’il peut, les champignons qui poussent sur son dos lui volent la plupart de ses nutriments.


-      Magicarpe (N°125) : Il y a fort longtemps, ce Pokémon était relativement puissant. Il est devenu de plus en plus nul au fils du temps. Aujourd’hui célèbre pour son inutilité, on en trouve beaucoup dans les océans, les étangs, les rivières et même les flaques d’eau. Ce Pokémon ridicule qui ne sait faire que des ronds dans l’eau ou se laisser porter les courants a donné envie aux savants d’étudier son cas. Car il est très robuste et peut survivre dans n’importe quel environnement, même très pollué.


-       Guikui (N°498) : Il évite agilement les attaques ennemies et crache des boules de feu par le groin. Il aime griller des baies pour les manger, mais il lui arrive de les réduire en cendres dans son excitation.


Bonne soirée, et bonne lecture !


Laisser un commentaire ?