Ce qui signifie être Maître Pokémon

Chapitre 4 : Le pouvoir des plantes

8450 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/10/2019 00:33

Chapitre IV : Le pouvoir des plantes

 

Après avoir grimper des jours et jours pour atteindre le Mont Cheminé, nos jeunes dresseurs ont commencé la descente de cette immense montagne afin d’atteindre le petit village de Magnolia. Tout comme Bourg-Fleurie, il s’agit du dernier village qui se trouve au pied de la montagne de ce côté-ci de la région de Kohenn. Et le voyage fut long pour descendre du sommet de la montagne. La forêt dense, et sombre, regorge de Pokémons sauvages tous plus dangereux les uns que les autres. Et cela, Lucas et Sarah l’ont appris à leur dépends lorsqu’un groupe de Racailloux leur est tombé dessus. C’est uniquement par chance qu’ils ont réussi à les fuir en sautant dans un étang. Trempé, ils avaient été contraints de faire une halte et c’est avec plaisir qu’ils s’étaient servi du feu de Salamèche pour se réchauffer. Mais alors que la lune était haute dans le ciel, une douce mélodie parvient jusqu’aux oreilles fatiguées de Lucas et Sarah. Intrigué, ils partirent chercher l’origine de ce son qui semblait, selon toutes vraisemblance, provenir d’une petite grotte. Téméraires, et à peine échaudé par leur expérience désagréable de l’après-midi, ils pénétrèrent à l’intérieur de la cavité où l’obscurité était roi. Heureusement pour nos deux jeunes dresseurs, Lucas n’avait pas rappelé son Salamèche dans sa pokéball et c’est grâce à la lueur vacillante de sa flemme qu’ils continuaient de suivre la douce musique. Après avoir suivi de nombreux couloirs sinueux, ils arrivèrent devant un spectacle auxquels ils ne s’attendaient pas. Au fin fond de la grotte se trouvait une petite ouverture dans le ciel qui laissait filtrer quelques rayons lunaires. Une immense pierre blanche à la brillance étincelante se trouvait exposée au cœur de cet endroit et autour d’elle se trouvait des dizaines Mélofées et quelques Mélodefles en train de danser et chanter. Ce spectacle inattendu les coula sur place, et plus aucun d’eux n’osait prononcer mot. Au bout d’un moment, l’un des Mélodelfe remarqua leur présence et couru vers eux. Il attrapa de sa petite patte rose la main de Sarah et l’entraina avec lui sur la piste de danse improvisée. Et il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour ce que soit au tour de Lucas de se faire embarquer à son tour. En compagnie de ces petits Pokémons roses et dodues, Lucas et Sarah dansèrent jusqu’à ce que les rayons de la lune n’inondent plus la cavité de sa douce lumière blanchâtre. Épuisés, autant par leur journée, que par ce merveilleux moment, nos deux jeunes adolescents se laissèrent tomber au sol. A peine installé au sol, des dizaines de petits Mélos sont venus se blottir contre eux sous le regard bienveillant de leurs aînés. Et c’est dans une ambiance plus calme que les petits êtres lunaires commencèrent à chanter une chanson bien différente de celle de toute à l’heure. Plus douce, Lucas et Sarah furent happé par le sommeil en quelques secondes.

 

           Ce fut cette fois les rayons du soleil qui passèrent à travers le plafond qui tira de leur sommeils les deux jeunes dresseurs. A leurs côtés, les petits mélos et leurs Pokémons personnels n’avaient pas bougés et étaient toujours blottis contre eux.

-      Ils sont vraiment trop mignons, s’exclama Sarah en caressant la tête d’un petit mélo qui semblait heureux de cette marque d’affection.

-      C’est sûr, approuva Lucas qui en imitant la jeune femme. J’aurais presque envie d’en capturer un… mais…

-      Ils sont trop bien ici, non ? Finis la jeune femme comme si elle lisait dans les pensées de Lucas.

-      Ouais voilà… Se contenta-t-il de répondre.

Lucas et Sarah sont deux jeunes dresseurs ambitieux et jusque-là, ils n’auraient jamais songé qu’un Pokémon puisse vivre en parfaite harmonie avec ses congénères dans la nature. Et surtout que les liens qui les unissent soit aussi palpable. Ainsi, ils décidèrent de les laisser profiter de leur vie tous ensemble sans les séparer. Après avoir été accueilli ainsi durant leur petite fête lunaire cela leur semblait la moindre des choses. Lucas réveilla en douceur Tempête, son Salamèche, pour qu’il puisse les guider jusqu’à la sortie de la grotte. Après s’être étiré durant une longue minute, le petit Pokémon reptilien s’enfonça dans l’obscurité de la caverne suivit par ses dresseurs. Ils ne tardèrent pas à retrouver la sortie et alors qu’ils s’apprêtaient à regagner les bois du Mont Cheminé, un petit cri retentit derrière eux. Lucas se retourna et aperçu le plus imposant des Mélodelfes de la grotte s’approcher d’eux en sautillant gaiement. Dans ses petites pattes roses, il tenait une gemme semblable à celle qui était exposé aux rayons de la lune hier soir. Toutefois, il était bien plus petit et ressemblait à un simple fragment. Il attrapa avec force la main de Lucas et lui déposa la pierre entre ses mains avant de retourner avec précipitation dans sa grotte pour s’y terrer.

-      Je crois qu’on leur a fait bonne impression, s’en amusa le jeune garçon.

-      Je crois aussi ! Plaisanta la blondinette. 


Suite à cette rencontre aussi douce qu’inattendu que nos jeunes dresseurs reprirent leur périple. Bientôt la forêt se fit de moins en moins dense, et la lumière jusque-là dissimulée sous les épaisses branches des arbres se faisait de plus en plus présente. La faune sembla changer également et de Pokémons imposants et brutes, ils arrivaient de plus en plus vers des Pokémons plus frêle et délicats. Soudain, dans les buissons, Lucas aperçu un petit Pokémon qui était en train de dévorer des baies roses. Ce petit Pokémon à la physionomie humaine dont le crâne était recouvert par un casque vert orné de deux petites cornes roses ne semblait pas avoir conscience de la présence des jeunes dresseurs. Lucas s’approcha en douceur de ce petit Pokémon et lança son Salamèche contre lui dans l’optique de le capturer. Surpris, le petit Pokémon sursauta et posa ses petites mains sur sa tête. Et avant que Lucas n’ait eu le temps de donner un ordre à Tempête, il disparut sans laisser de trace.

-      Mais ! S’étonna Lucas.

-      Il a disparu ! Repris tout aussi choquée la jeune fille à ses côtés.

Étonné par cette disparition soudaine, Lucas et Sarah décidèrent de traquer ce petit être humanoïde qu’ils venaient d’apercevoir. N’ayant pas eu le temps de le rentrer dans le pokédex, ils n’avaient aucune idée du nom de ce Pokémon atypique. Après quelques heures de recherches infructueuses, ils laissèrent tomber et repris leur chemin vers Magnolia.

C’est en fin de journée qu’ils aperçurent le village de Magnolia. Bien plus imposant que le village situé au sommet du Mont Cheminé puisque la population semble deux fois plus importante. Les maisons aux murs blancs et aux tuiles en terre cuite sont vastes et pour la plupart recouverte de lierre. Ce village, en amont de la montagne, est bordée d’un côté par les bois épais qui recouvrent le sentier par lequel sont venus nos jeunes dresseurs. Et de l’autre côté, le village s’ouvre sur de vastes plaines qui s’étendent à perte de vues. Un village fleuri et vivant avec de larges allées laissant aller et venir la foule qui se presse devant la multitude de petites boutiques dont dispose Magnolia. En effet, cette ville est un lieu touristique qui dispose de nombreuses boutiques spécialisées dans l’herbologie et dans la naturologie. Ce lieu jouit également de la présence de nombreuses sources d’eau chaude ce qui en fait un lieu prisé des personnes âgées ou de jeunes ayant une santé fragile. Mais, grâce à la présence de l’arène des plantes, cette ville attire aussi de jeunes dresseurs en quête des huit badges.

Pour l’heure, Sarah et Lucas se sont rendus au centre Pokémon afin de soigner leurs précieuses petites créatures. Ils profitèrent de ce moment pour demander à l’infermière, aux cheveux rose, s’il pouvait trouver un endroit où dormir. Elle leur conseilla de dormir dans l’auberge du Point D’Eau car ils pourraient se ressourcer dans les sources d’eau chaude. Enthousiaste à cette idée, les deux jeunes adolescents s’y sont rendus et furent accueilli chaleureusement par une dame assez âgée vêtue d’un kimono traditionnel. On leur donna une petite chambre à l’étage dans laquelle ils avaient chacun un lit séparé aux draps blancs. La chambre était toute en bois, et avec la présence de la cheminée, elle ressemblait fortement à un petit chalet. Lucas et Sarah sortirent leurs Pokémons afin qu’ils puissent se dégourdirent les pattes. Puis ils enfilèrent les peignoirs blancs mis à disposition pour se rendre jusque dans les sources d’eau chaude. Comme les petits monstres de poche était les bienvenus dans les bains, c’est tout naturellement que les deux jeunes gens les amenèrent avec eux. Ils se rendirent chacun dans des bains séparés et ils profitèrent tous de cette eau relaxante pour se prélasser. Enfin, tout le monde sauf Salamèche qui est resté bien sagement sur le rivage à côté de son maître. Après une petite douche, et un bon repas, ils ont fini par se coucher dans les lits douillets ce qui leur changeait des nuits à la belle étoile qu’ils avaient connu depuis leur départ du Mont Cheminé.

Le lendemain matin, après une nuit reposante, Lucas n’avait qu’une idée en tête : Aller voir le champion d’arène. S’il n’avait pas l’âge légal pour le défier et obtenir un badge. Rien ne lui interdisait en revanche d’aller lui poser des questions et peut-être même de lui demander un combat. Après tout, ils avaient rencontré Scott qui s’apprêtait à défier le champion du Mont Cheminé et Lucas l’avait battu. S’il avait déjà le niveau d’un champion d’arène, cela lui semblait intéressant de le savoir.

Ainsi, ils se rendirent jusqu’à l’arène de la ville qui était spécialisée dans les plantes. Devant la porte se pressait des dresseurs de tout âge. De jeunes adolescents qui venaient sans doute de fêter leurs seize ans, et d’autres, beaucoup plus âgé sans doute plus proche de la retraite qu’autres choses. C’est à neuf heures que les portes s’ouvrirent et laissèrent entrer la foule. Intrigué, Lucas et Sarah ont suivi le mouvement. Lorsqu’ils entèrent, la salle était très impressionnante puisqu’on se trouvait dans une véritable forêt. Mais avant qu’ils n’aient eu le temps d’aller plus loin, un homme en costume, posté à l’entré, stoppa nos jeunes dresseurs en leur demanda leurs cartes de dresseurs. Trop jeune pour en posséder une, c’est donc tout naturellement qu’ils furent reconduits jusqu’à l’entrée et ce malgré leurs supplications pour voir l’intérieur de l’arène. Dépité, Lucas et Sarah décidèrent de s’installer à un petit café en face de l’arène. Lucas avait bien l’intention de demander aux dresseurs qui en sortiraient comment était l’arène et surtout si le champion était puissant ou non. Au bout d’une heure, un jeune homme ressortit visiblement abattu. Mais, malgré la mine déconfite du jeune homme, Lucas s’approcha d’un pas assuré vers lui et il demanda d’une voix détachée :

-      Bonjour, je m’appelle Lucas. Tu viens de battre le champion d’arène ?

-      Si je l’avais battu, c’est avec fierté que je serais ressortit d’ici, Lucas. Dit-il avec une intonation de dégoût sur son prénom.

-      Il est donc puissant ?

-      Je ne l’ai même pas combattu… Répondit le jeune garçon avec désespoir.

-      Comment ça ? Lui demanda Sarah surprise.

-      J’ai été battu par les dresseurs sur le chemin.

-      Quels dresseurs ?

-      Mais de quelle planète tu viens ? Dans chaque arène, avant de battre le champion, on doit affronter trois dresseurs du même type que le champion pour avoir le mérite de défier le maître en la matière. Si tu n’y arrives pas, tu peux retenter ta chance le lendemain.

-      Tu as perdu contre les dresseurs ? S’étonna Lucas.

-      Ils sont puissants.

-      Peut-on se battre pour que je puisse voir ton niveau ? On se retrouve ce soir dans les grandes plaines ?

-      Et puis quoi encore ? Tu crois que j’ai du temps à perdre à combattre un enfant ?

-      Tu as peur ? Rétorqua Lucas avec une lueur de défi dans la voix.

-      Peur ? D’un gamin ? S’offusqua le jeune garçon.

-      Après, je peux comprendre que tu n’aies pas envie de perdre une deuxième fois aujourd’hui. Renchéri le garçonnet avec arrogance.

-      C’est ce que l’on verra ! Pesta-t-il. Je vais soigner mes Pokémons, et on s’y retrouve ce soir !

Ainsi, c’est quelques heures plus tard que Lucas et Sarah attendaient l’arrivé du jeune dresseur installé confortablement dans les grandes plaines entourant Magnolia. Et alors qu’ils étaient assis dans les hautes herbes, Lucas aperçu à nouveau le même petit Pokémon qu’il avait aperçu la veille. Cette fois-ci, il eut le réflexe de sortir son pokédex qui lui annonça : « Tarsal, Pokémon de type fée et psy. Ce Pokémon ressent les émotions des gens grâce à ses cornes. Ce Pokémon se montre rarement, mais il arrive qu’il s’approche d’une personne s’il la sent dans un état d’esprit positif ». Mais visiblement, Lucas ne devait pas avoir un esprit positif car lorsque le Tarsal entendit la voix du pokedex, il sursauta et se téléporta à nouveau.

-      Mince ! Jura Lucas.

-      Il s’est encore enfuit ! S’étonna Sarah.

-      Je trouverais comment l’attraper ! Se dit-il à lui-même.

C’est après cette brève aventure que le jeune dresseur vient à leur rencontre avec détermination. Déterminé à en découdre avec Lucas qui lui avait manqué de respect, il sortit directement une pokéball et lança son Chimpenfeu sur le terrain. Ce petit Pokémon à l’allure d’un chimpanzé possédait une collerette touffue blanche ainsi qu’une queue assez longue au bout de la laquelle brûle une grande flamme. Pour y faire face, Lucas décida d’envoyer Tempête qui était prêt à en découdre avec un Pokémon du même type que lui. Lorsque le petit salamèche Shiney apparu sur le terrain, le jeune homme en face ne put s’empêcher de retenir un soupir de surprise à la vue de la peau dorée du Salamèche. Les deux Pokémons de types feu s’envoyaient des attaques volcaniques, mais aucune des deux ne semblait prendre l’avantage sur l’autre. Lucas décida alors de rappeler son Salamèche pour envoyer son Nymphali. Sur le terrain, Rose était bien plus efficace contre cet adversaire. Elle l’avait d’abord affaibli avec des attaques telle que mimi-queue, jet de sable ou regard touchant. Seulement le Chimpenfeu adverse ne se laissa pas malmener de la sorte et répliquais avec des attaques telle que Mach Punch, roue de feu ou Combo-Griffes. Alors que Rose semblait à bout de force, et sans attendre l’ordre de son dresseur, elle fonça sur le Pokémon adverse et lui attrapa violemment le cou et enfonça ses crocs profondément dans sa collerette. Un petit halo de lumière rosé apparu autour de Nymphali et elle se recula de plusieurs mètres en ayant l’air bien plus en forme que quelques secondes auparavant. Ne connaissant pas cette attaque, Lucas saisit son pokedex pour en lire la définition : Il s’agissait d’une attaque de type fée nommée vampibaiser qui draine la vie de l’ennemi.

-      Tu ne connais même pas les attaques de tes Pokémons ?! Le charia le dresseur en face de Lucas.

-      Pas celles qu’ils viennent tout juste d’apprendre, lui expliqua Lucas.

Le combat reprit de plus belle. Et Lucas enchaîna les attaques pour déstabiliser le Chimpanfeu tout en continuant les vampibaiser afin que sa Nymphali voit ses forces restaurées. Et il ne fallut que peu de temps pour qu’il vienne à bout du Pokémon type feu adverse. Enervé par cette première défaite, il envoya par la suite un Papinox face à Lucas qui n’attendu pas une seconde pour switcher de Pokémon et faire revenir Tempête sur le terrain. Et bien entendu, le Papinox ne tient pas longtemps face à la puissance destructrice du feu de Salamèche.

-      Might… Je compte sur toi ! Dit-il en lançant son dernier Pokémon sur le terrain.

Un Pokémon à cheval entre la hyène et le loup apparu alors sur le terrain. Son pelage entièrement gris recouvert par endroit de poils noirs épais donnait un côté féroce au Grahyèna. Lucas rappela une nouvelle fois son Salamèche pour renvoyer Rose sur le terrain tout provoquant son adversaire :

-      Pas de chance pour toi !

Si Rose sembla, dans un premier temps, déstabilisée par la présence intimidante du Pokémon ténèbres en face d’elle. Les consignes précises de Lucas qui était cette fois-ci très offensive lui permis de se ressaisir et d’attaquer le Pokémon en face d’elle avec détermination. Elle enchaîna les capacités de type fée qui avait un avantage sur le type ténèbres et c’est encore une fois que Lucas remporta la victoire de ce combat sans trop de difficulté. Toutefois, cette fois-ci son adversaire semblait mauvais perdant et jura durant plusieurs minutes. Maudissant ses Pokémons et les insultants d’incapable. Lucas s’approcha de lui avant de lui dire d’une voix forte :

-      Cette défaite n’est pas de la faute de tes Pokémons mais de la tienne. C’est toi qui as échoué à les guider pour qu’ils puissent affronter les miens. Tu aurais dû utiliser ton Papinox plus intelligemment, notamment en exploitant ses capacités poudre dodo ou paralysie pour empêcher mes Pokémons d’attaquer les tiens. Tu n’as jamais affaibli mes Pokémons alors que moi je l’ai fait avec les tiens. Tu avais beau leur dire d’attaquer, ils ne le pouvaient pas, car ils étaient aveuglés par le sable que je leurs aient envoyés.

-      Je n’ai aucun conseil à recevoir d’un enfant ! S’emporta l’individu.

-      Tu peux continuer à rager parce que tu as perdu, lui conseilla Lucas, ou tu peux m’écouter et t’améliorer. Je ne t’ai pas battu par chance. Ni parce que mes Pokémons sont meilleurs que les tiens. Je t’ai battu parce que j’ai réfléchi.

-      Tes Pokémons avaient l’avantage du type c’est tout.

-      Faux. Mon Nymphali n’avait aucun avantage sur ton Chimpanfeu. Par exemple, tu aurais pu lui faire utiliser Groz’Yeux pour commencer histoire d’affaiblir mon Pokémon et ainsi prendre l’avantage. Et tu aurais dû enchainer les Mach Punch quand Rose était affaibli avant qu’elle n’utilise pour la première fois VamiBaiser car c’est une attaque qui aurait permis à ton Pokémon, de pouvoir attaquer mon Pokémon, avant qu’il n’ait le temps de répliquer. Tu as fait de nombreuses erreurs durant ce combat, mais tes Pokémons se sont battus jusqu’au bout. Tu devrais les remercier au lieu de les gronder. Conclut-il.

Le jeune garçon bougonna dans sa barbe durant quelques secondes avant d’admettre qu’il avait en effet commis deux ou trois erreurs. Et pendant qu’il donnait à Lucas l’argent qu’il lui devait suite à sa défaite, Sarah interpella son ami :

-      Tempête va évoluer !

Lorsque Lucas se retourna, il ne put que constater l’énergie débordante de son Salamèche duquel de la lumière était en train d’émaner. Au bout d’une minute, le petit reptile se transforma en un petit dinosaure. Sa peau dorée était devenue plus épaisse, et son crâne est désormais doté d’une crête. Sa queue bien plus longue et imposante que celle qu’il possédait était toujours surmontée d’une flamme. Tempête était devenu un magnifique Reptincel. Lucas se précipita vers son Pokémon qui semblait ravi de cette évolution et l’attrapa dans ses bras :

-      Tempête ! Que tu es beau ! S’exclama-t-il avec joie.

Comme pour lui répondre, Reptincel poussa un petit cri et agitait sa queue enflammée dans tous les sens. Lucas n’en revenait pas de le voir évoluer aussi vite ! Pour Rose cela lui avait pris plusieurs années avant qu’elle ne passe d’un évoli à un Nymphali ! Cela ne faisait que quelques semaines qu’il possédait son Salamèche et il avait déjà évolué ! Sans doute tous les événements qu’ils vivaient, et les combats qu’ils enchainaient avait aider ce petit Pokémon plein de vie à vouloir évoluer plus vite que Rose qui avait grandi dans la plus grande des quiétudes.

Tandis que Lucas et Sarah étaient en train de profiter de l’évolution de Reptincel, un vieil homme s’approcha d’eux et déclara d’une voix encore pleine d’entrain :

-      Félicitations pour ta victoire jeune homme.

-      Merci, Monsieur. S’exclama Lucas avec fierté.

-      Je me présente, je m’appelle Jean De La Motte.

-      Vous êtes Jean De La Motte ?! S’exclama Sarah choquée de voir le champion d’arène en personne se promener dans les plaines sauvages.

-      Oui, se contenta-t-il de répondre calment. A qui ais-je l’honneur ?

-      Je m’appelle Lucas Desjardins, et voici Sarah Rosalie. Les présentas le jeune garçon avec une certaine timidité qui ne lui ressemblait pas. Puis il ajouta : C’est un honneur de vous rencontrer.

-      Tout le plaisir est pour moi, jeune Desjardins. Tu m’as grandement impressionné ce soir.

-      Vraiment ? Dit-il surpris.

-      Tu as encore beaucoup à apprendre sur les combats, lui expliqua-t-il. Mais tu as compris l’essentiel.

-      L’essentiel ? Souligna-t-il.

-       Les Pokémons sont des partenaires de combat, et tu es celui qui doit les guider vers la victoire. Et comme tout partenaire, il faut les traiter avec respect et amour. Un dresseur qui comprend cela, et un dresseur qui est amené à aller très loin.

-      Personnellement, j’aime mon pikachu mais je n’ai pas le niveau de Lucas, plaisanta Sarah.

-      Tout le monde n’est pas fait pour devenir un champion. Mais, venant du fils d’Alexandre et d’Alicia Desjardins, je ne suis pas surpris.

-      Vous connaissez mes parents ? Dit-il étonné surtout du fait qu’il connaisse le nom de sa mère.

-      En tant qu’ancien maître de ligue, il est normal que j’aie côtoyé le Professeur Pokémon. D’ailleurs, Lucas, lorsque je t’ai vue la première fois, tu portais encore des couches.

-      J’ai un peu grandi depuis, plaisanta Lucas.

-      Je vois cela, je vois cela. Veux-tu un conseil ?

-      Bien sûr, accepta-t-il modestement.

-      Le tarsal que tu cherches à attraper ne sera jamais heureux avec quelqu’un qui cherche à avoir des Pokémons de compétition. Et tant que tu seras dans cette optique, il te sera très dur de l’obtenir.

-      Je ne cherche pas à l’obtenir pour la compétition ! S’offusqua le jeune dresseur.

-      Oh que si, cela se voit dans ton regard. Approche-le avec douceur, apprend à le connaître et voit si vos caractères sont compatibles. C’est important de bien choisir ses partenaires, mais c’est tout aussi important que tes partenaires te choisissent.

-      Qu’ils me choisissent… Murmura Lucas à lui-même.

-      Comment ça ? Lui demanda Sarah.

-      Vois-tu, j’ai une affinité toute particulière avec les Pokémon type plantes, leur expliqua Jean De La Motte. Et aujourd’hui, je me sens à l’aise à leur côté tout comme ils se sentent épanouis aux miens. Cette osmose est très importante, et si un Pokémon est effrayé par toi, penses-tu que tu seras capable de créer cette relation si intense ?

-      Je ne sais pas, avoua le jeune dresseur qui n’avait jamais envisagé cela sous cet angle. Comment savoir si un Pokémon dans la nature est fait pour nous ? Je veux dire, vous avez bien capturer vos Pokémons à l’état sauvage et ils ne sont pas tous venus naturellement vers vous, non ?

-      Bien sûr que non. Mais, tu vois dans les yeux du Pokémon que tu souhaites attraper s’il a peur et s’il a juste besoin d’être rassurer. Ou s’il s’acharne à combattre car il ne veut pas quitter son habitat naturel.

-      Un peu comme les Mélofées, souligna Sarah.

-      Oui, comme les Mélofées, approuva Lucas. Je crois que j’ai compris ce que vous essayer de me dire. Si un Pokémon est heureux dans son habitat et qu’on l’arrache de force à cet endroit, il ne sera pas un partenaire idéal pour nous car il aura toujours de la rancune pour ça…

-      En quelques sortes… Approuva le vieil homme.

-      Merci pour vos conseils, lui répliqua Lucas. Je peux vous demander quelque chose ?

-      Bien entendu.

-      Demain, on peut combattre ? Je n’ai pas l’âge pour vous affronter, mais j’aimerais mesurer mon niveau à un champion d’arène. Et surtout à un ancien maître.

-      Pour quelle raison ?

-      Pour savoir ce que je vaux vraiment. Dit-il avec une lueur de détermination dans le regard.

-      On se retrouve ici même demain soir dans ce cas, approuva le champion. J’apporterais mes meilleurs Pokémons.

-      J’y compte bien.


Ainsi, c’est le lendemain soir que Sarah et Lucas attentèrent avec une certaine anxiété l’arrivée du champion d’arène. La nuit était sur le point de tomber lorsqu’il arriva jusqu’à eux. Et c’est avec une voix douce qu’il déclara :

-      Tu es sûr de vouloir m’affronter ? Sais-tu que tu n’as aucune chance de gagner ?

-      Je le sais. Mais je dois connaître le niveau de ceux que je serais amené à affronter.

-      J’ai amené mes meilleurs Pokémons. Mais aussi ceux que je réserve aux débutants.

-      Ceux que vous réservez aux débutants ? Le questionna Lucas.

-      Oui, chaque champion possède des Pokémons de niveaux inégaux pour que chaque dresseur puisse affronter un champion qui va de pair avec sa puissance. Une puissance qui monte crescendo avec l’obtention des badges. Ainsi, un dresseur sans badge affrontera un champion avec des Pokémons plus faibles qu’un dresseurs sur le point d’obtenir le huitième badge.

-      Je ne vois pas l’intérêt d’affronter vos Pokémons les plus faibles. Conclu Lucas. Si je deviens maitre Pokémon un jour, ce sera parce que j’ai battu les meilleurs Pokémons de chaque dresseur. Sinon je ne mériterais pas ce titre.

-      Comme tu le souhaite, approuva Jean De La Motte. Tu as le cran de ta mère, tu le sais ?

Il se contenta de lui répondre par un signe de la tête avant d’envoyer son Reptincel étincelant sur le terrain. En face, le champion envoya un Roserade qui est un Pokémon de type plante à l’allure d’un mousquetaire avec des bouquets à la place des fleurets. Jean De La Motte débuta par la dispersion d’un doux parfum ce qui atténua grandement l’envie de se battre de Tempête. En guise de réponse, Lucas lui fit cracher un brouillard afin d’aveugler son adversaire. Mais bien trop rapide pour Tempête, Roserade utilisa une tempête verte pour dissiper le brouillard en quelques secondes seulement. Pris de court, Lucas lui ordonna d’utiliser une flammèche afin de brûler son adversaire. Seulement, sans le moindre effort, le Pokémon plante esquiva l’attaque avant de lancer un puissant lance-soleil en direction du petit reptincel. L’éclat de l’attaque fut si aveuglant que Lucas dû fermer les yeux une seconde et sentit le souffle dévastateur de cette attaque arriver jusqu’à lui. Et lorsqu’il ouvrit les yeux, Reptincel gisait au sol évanoui. Il rappela alors son Pokémon avant d’envoyer Rose sur le terrain. La petite Nymphali était déterminée à faire mieux que son prédécesseur et c’est sans perdre un instant qu’elle profita de la récupération de Roserade pour lui envoyer une puissante attaque météores de plein fouet. Seulement, si cette attaque était l’une des plus puissante de Rose à l’heure actuelle, elle ne semblait même pas avoir égratigné le Roserade qui gardait cette attitude digne et sûr de lui. En guise de réponse, Jean De La Motte lui ordonna d’utiliser feuille Magik ce qui manqua de mettre K.O en un seul coup le petit Pokémon féerique. Mais, Rose n’était pas du genre à décevoir son dresseur et elle encaissa l’attaque tant bien que mal. Lucas conscient de son état, et malgré l’envie de combattre toujours présente dans le cœur de son Pokémon, décida de la rappeler dans sa pokéball. Ainsi, il déclara forfait.

-      Tu abandonnes ? Le questionna Jean De La Motte.

-      Rose a presque été abattu en une attaque, expliqua Lucas, je ne vais pas la laisser souffrir pour me faire plaisir. Merci pour ce combat.

-      Ne me remercie pas, j’espère que cela t’a pu être utile.

-      Très, approuva le jeune homme. Je sais que j’ai des capacités qui vont me permettre d’aller loin, mais j’ai encore un très long chemin à faire, moi et mes Pokémons.

-      C’est bien que tu en ais conscience, j’ai hâte de voir où le vent va te porter, déclara-t-il avec un air satisfait peint sur le visage.

-      Tenez, dit Lucas en lui tendant de l’argent.

-      Je ne vais pas le prendre, dit-il en refermant la main du jeune garçon. J’aimerais que tu fasses autre chose pour moi.

-      Quoi donc ? Dit-il surpris.

-      J’aimerais que tu écrives une lettre à ton père. Il est passé ici peu avant votre arrivé en ville. Il était inquiet car son fils de treize ans avait fugué de chez lui, et il n’avait aucune nouvelle. Prends au moins le temps de lui écrire. S’il existe quelque chose de plus précieux qu’un lien avec ses Pokémons, c’est très probablement le lien qui unit un père à son fils.

-      D’accord, accepta Lucas sans oser rechigner.

Suite à cela, Lucas et Sarah se sont rendus dans le centre Pokémon afin de soigner ses deux petites créatures suite à leur éprouvant combat. Et une fois tout le monde rétablit, Lucas laissa Sarah regagner seule l’auberge du Point d’Eau afin de s’isoler pour écrire la lettre à son père. S’il n’en avait aucune envie, il se devait de respecter son engagement envers Jean De La Motte. Lorsqu’un homme tel que lui formule une demande, pour Lucas, cela semblait évident de devoir s’y plier. Mais depuis quelques années, ses relations avec son père se sont détériorées. Bien sûr, il admire toujours son père pour ses études et sa passion pour les Pokémons. Mais il ne supporte plus son côté surprotecteur avec lui et surtout le manque de confiance qu’il lui inspire. Car, aux yeux du jeune garçon, son père ne peut pas avoir confiance en lui s’il ne le laisse pas voler de ses propres ailes. Ainsi, il a peur que s’il lui envoie un courrier, il arrive à dos de Roucarnage en quelques heures pour lui mettre le grappin dessus et le forcer à rentrer avec lui. Et ça, il en est hors de question. Aussi, il avait un plan. Mais avant ça, il devait rédiger cette maudite lettre. Dans le but d’être tranquille, il se rendit jusque dans les hautes herbes et trouva un point d’eau près duquel il s’installa. Il tenta à plusieurs reprises de rédiger quelque chose, mais cela ne lui convenait jamais. Par quoi devait-il commencer ? Devait-il s’excuser pour être partit sans rien dire ? Devait-il lui dire qu’il était épanoui ici ? Qu’il n’avait pas envie d’être retrouvé ? Il n’en avait aucune idée et une migraine commençait à l’étreindre à force de réfléchir. Au bout d’un moment, Lucas releva la tête vers le rivage en face de lui et il aperçut cacher derrière les roseaux deux petits Tarsal qui semblait le regarder au loin. D’une voix douce et un peu abattu par cette journée éprouvante, il leur déclara :

-      Ne vous inquiétez pas, j’ai bien compris que vous êtes bien où vous êtes. Je ne vais pas venir vous capturez.

Visiblement apeuré qu’il leur adresse la parole, ils sont repartis se cacher dans les hautes herbes disparaissant totalement de la vue du jeune garçon. Puis au bout d’une demi-heure qui semblait interminable aux yeux de Lucas qui n’avait toujours pas avancé d’un mot, une présence apaisante se fit soudain sentir. Lorsqu’il se retourna, il vit un Pokémon à l’allure humanoïde immense se tenir derrière lui. Ayant l’allure d’une femme, ce Pokémon à la chevelure verte et aux yeux rose semblait vêtue d’une longue robe blanche ornée d’une corne rose au niveau de ce qui devrait être la poitrine. Lucas en conclu qu’il devait s’agir d’un Gardevoir, l’évolution des Tarsal qu’il avait cherché à obtenir désespérément. Elle s’approcha de lui et s’assit à ses côtés avant de placer sa main sur la tête du jeune homme. A peine l’avait-elle touché qu’il se sentait comme soulagé de tous ses tracas, et son mal de tête disparu. Il fixa un court instant la magnifique créature en face de lui avant que celle-ci n’attire son attention sur le petit Tarsal qui se cachait littéralement dans ses jupons. Et Lucas le reconnu immédiatement, il s’agissait celui qu’il avait croisé quelques jours plutôt avec Sarah. Il pouvait le reconnaître car les traces de baies rouges qu’il avalait goulument n’avait pas totalement disparu. Lucas lui tendit la main sans pour autant le toucher. Curieux, le petit Tarsal s’approcha de Lucas et toucha avec appréhension ses doigts du bout de sa patte. Et c’est en murmurant que Lucas lui déclara :

-      Merci d’avoir fait venir ta maman pour m’aider…

Car dans l’esprit de Lucas, ce Gardevoir n’était autre que la mère de ce petit Tarsal. Et il doit avouer que sa présence à ses côtés l’apaise et lui donne un sentiment de sécurité. Un sentiment qui lui rappelait son enfance passé aux côtés de son père. Un père qui, malgré ses défauts, avait toujours donné autant d’amour qu’il le pouvait à son fils. Un souvenir qui toucha Lucas et qui le débloqua dans l’écriture de sa lettre qui débuta ainsi :

« Papa, tu es un père formidable et je t’aime

Mais je ne pouvais pas rester enfermer à l’école. Je devais découvrir le monde. Même si ça fait mal. Aujourd’hui, je suis heureux et je partage des moments avec Tempêtes et Rose que je n’aurais jamais pu imaginer. La preuve, Tempête est déjà devenu un Reptincel étincelant !

Papa, je reviendrais te voir, soit en certain. Il ne m’arrivera rien, car, j’ai une bonne étoile qui vieille sur moi.

Ton fils qui t’aime,

Lucas »

           Une fois qu’il eut terminé sa lettre, il sentit un puissant sentiment de soulagement. Comme si la culpabilité qu’il avait enfouit après avoir disparu du jour au lendemain s’était envolé. Le Gardevoir posa sa tête contre celle Lucas puis elle se leva pour disparaitre à nouveau dans les hautes herbes. Et alors que Lucas se leva pour regagner l’auberge, il ne put que constater qu’il était suivi par un petit Pokémon à l’allure humaine. Au bout de quelques mètres, il ne pouvait ignorer l’envie qu’il avait de le suivre.

-      Tarsal, tu veux me suivre ?

Il chantonna en guise de réponse et Lucas pris cela pour un oui. Il sortit de sa poche une pokéball et s’agenouilla à la hauteur du petit Pokémon. Il lui demanda une dernière fois :

-      Tu es sûr de vouloir entrer là-dedans ? Tu ne reverras plus ta maman après ça.

Et une nouvelle fois, en guise de réponse, il chantonna. Lucas l’enferma alors dans son pokéball qui ne clignota qu’une seule fois en guise de la bonne foi de Tarsal. Son pokedex s’alluma pour lui signaler qu’il s’agissait d’une petite femelle que Lucas appela Lady en hommage à la forme humanoïde qu’elle va revêtir en évoluant. Puis suite à cet évènement, le jeune dresseur rejoint son amie à l’auberge pour y passer une nuit reposante.

Toutefois, le lendemain arriva vite et Lucas fut réveillé par Sarah qui bouillait d’impatience de retourner dans les sources d’eau chaude. Si Lucas accepta, il la prévient qu’il partirait avant midi pour Eternia. L’une des plus grandes villes de Kohenn avec Océania. Là-bas, il le savait, il y avait une multitude d’activité et notamment l’arène de combat, ainsi qu’une arène Pokémon et des concours Pokémons. En sommes, une ville parfaite pour en découvrir plus sur les Pokémons et leurs mystères !

Mais, avant de prendre la route, il lui restait une dernière chose à faire. Lucas se rendit jusqu’à l’arène de Jean De La Motte et alla à sa rencontre par la porte de derrière réservée normalement au personnel de l’arène. Lorsqu’il arrivait, Jean était occupé à combattre un jeune dresseur qui semblait en grande difficulté face au champion. Et après de longues minutes à batailler, ce fut évidemment Jean De La Motte qui remporta la victoire. Après avoir félicité le jeune homme, et l’avoir encouragé à tenter sa chance à nouveau. Il se tourna vers Lucas et lui demanda :

-      Que fais-tu ici jeune homme ?

-      Je suis venu vous demander un service.

-      Lequel ? Dit-il surpris.

-      J’ai écrit la lettre à mon père. Mais je ne peux pas lui envoyer toute de suite sans quoi il va accourir plus vite que la lumière. Pouvez-vous envoyer cette lettre dans une semaine ? Nous serons déjà loin.

-      Ce n’est pas très correct pour ton père, dit-il

-      Si vous ne le faites pas, je ne prendrais pas le risque de lui envoyer. Déclara-t-il sûr de lui. Et vous avez raison, je ne veux pas qu’il angoisse.

-      Très bien, accepta Jean devant la résolution du jeune garçon qui, il le savait, ne bluffait pas.

-      Je vous remercie, et je vous donne rendez-vous dans trois ans. Le défia Lucas avec assurance.

-      A dans trois ans, acquiesça le champion tout en prenant la lettre.

Lucas retourna jusqu’à l’auberge l’esprit tranquille. Il le savait, cette lettre ne rassurerait en rien son père. Si ce n’est qu’il saurait qu’il était vivant au moment de l’écrire. Et c’est après avoir retrouvé Sarah et récupérer ses affaires, qu’ils prirent la route tous ensemble vers Eternia. La ville aux milles activités.


A Suivre

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Bonjour, Bonsoir,


J’espère que ce chapitre vous aura plu ! C’est un chapitre assez complet avec beaucoup de Pokémon présent ! Et la première défaite de notre jeune Lucas ! En même temps défier un champion d’arène avec ses meilleurs Pokémons, il faut être bien téméraire pour le faire à son jeune âge !

J’espère que vous aimez toujours autant les combats et qu’ils sont suffisamment détaillé ! J’essaye également de mieux vous décrire les Pokémons qui apparaissent au fur et à mesure ! Vue le nombre, ce n’est peut-être pas du luxe !


Pokédex :

-      Reptincel (N°05) : Reptincel lacère ses ennemis sans pitié grâce à ses griffes acérées. S’il rencontre un ennemi puissant, il devient agressif et la flamme au bout de sa queue s’embrase et prend une couleur bleu clair.

-      Roucarnage (N°18) : Ce Pokémon est doté d’un plumage magnifique et luisant. Bien des dresseurs sont captivés par la beauté fatale de sa huppe et décident de choisir Roucarnage comme leur Pokémon favori.

-      Mélofée (N°35) : Les nuit de pleine lune, des groupes de ces Pokémons sortent jouer. Lorsque l’aube commence à poindre, les Mélofées fatigués rentrent dans leur retraite montagneuse et vont dormir, blottis les uns contre les autres.

-      Mélodelfe (N°36) : Les Mélodefle se déplacent en sautant doucement comme s’ils volaient. Leur démarche légère leur permet même de marcher sur l’eau. On raconte qu’ils se promènent sur les laces les soirs où la lune est claire.

-      Racaillou (N°74) : Lorsqu’un Racaillou prend de l’âge, ses bords s’ébrèchent et s’usent, ce qui lui donne une apparence plus ronde. Cependant le cœur de ce Pokémon reste dur, rocailleux et rugueux.

-      Mélo (N°173) : Les nuits où il y a des étoiles filantes, on peut voir des mélos danser en cercle. Ils dansent toute la nuit et ne s’arrêtent qu’à l’aube. Ces Pokémons se désaltèrent alors avec la rosée du matin.

-      Grahyèna (N°262) : On peut facilement deviner quand Grahyèna se prépare à attaquer. Il grogne et se met à plat ventre. Ce Pokémon mord sauvagement ses ennemis avec ses crocs acérés.

-      Papinox (N°269) : Papinox est instinctivement attiré par la lumière. Des nuées de ce Pokémon sont attirées par les réverbères des villes, où il sème la pagaille en grignotant des arbres en bordure de route.

-      Tarsal (N°280) : Tarsal ressent les émotions des gens grâce à ses cornes. Ce Pokémon se montre rarement, mais il arrive qu’il s’approche d’une personne s’il la sent dans un état d’esprit positif.

-      Gardevoir (N°282) : Gardevoir a le pouvoir de prédire l’avenir. On raconte que lorsqu’il sent que son dresseur est en danger, il libère une puissante décharge d’énergie télékinétique.

-      Chimpanfeu (N°391) : Il attaque en prenant appui sur les murs et les plafonds. Sa queue ardente n’est pas son seul atout.

-      Roserade (N°407) : Gracieux comme un danseur, il abat ses fouets ornés d’épines empoisonnées.


Je remercie tous ceux qui me déposent des commentaires. Merci à vous, cela fait toujours plaisir d’avoir un retour sur sa fanfiction ! N’hésitez pas à me laisser vos impressions sur ce chapitre !


Sur ce, bonne lecture et bonne soirée.


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