Les Roses de la Nuit

Chapitre 1 : Proloque

Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/01/2012 15:03

                                                                                   Proloque

-Donnez-nous votre argent, forband ! , ordonna un jeune homme qui portait un masque blanc décoré d'une rose bleue sur son visage, accompagné d'un T-shirt et d'un pantalon noir, et des souliers de course de même couleur.

-Nous ne vous feront aucun mal, si vous nous obéissaient gentiment , ajouta sa collégue, qui portait les mêmes vêtements que son comparse, à l'exception que le dessin de la rose était mauve.

L'homme, terrifié, donna une grande quantité d'argent aux deux voleurs, qu'il mit dans le sac noir que lui tendait la jeune femme. Pourquoi ? Car ses deux jeunes gens étaient les criminels les plus recherchés et les plus craints de tout Tokyo ; les Roses de la Nuit.

Puis, dans une chorégraphie gracieuse et précise, les voleurs sortirent dans la nuit. Seule la lune brillait dans le ciel nocturne. Après quelques minutes de course, ils rentrairent dans un entrepôt abandonné, qui se trouvait au nord de la ville. Arrivés là, les jeunes gens enlevèrent leurs masques.

Les deux avaient une chevelure caramel emmêlés et des yeux bruns clair où brillaient une intelligence et une ruserie particulière, mais aussi une souffrance inhumaine. Les cheveux de la jeune femme lui arrivaient au milieu du dos, tandis que ceux de son frère s'arrêter à ses épaules. De plus, leurs corps minces et élancés leur donnaient un charme fou, auquel s'ajoutait leurs balafres, qui partaient de la joue gauche et qui s'arrêtaient sur l'arrête de leurs nez.

-Il nous en a donné davantage que possible ! Grâce à ça, nos études, on va pouvoir les faire ! , s'exclama le jeune homme, en regardant dans le sac.

-Oui, mais le reste, on pourrait le donner à l'orphelinat. Et, peut-être régler notre probléme avec la directrice ..., réfléchit à voix haute la jeune femme.

-Bonne idée, frangine !

Puis, quelques minutes plus tard, les deux voleurs sortirent de l'entrepôt, pour n'y revenir qu'aux petites heures du matin. Et, le lendemain matin, en se rendant à leur travail, ils entendirent un journaliste parlait des Roses de la Nuit, qui avaient attaqués un homme et Mme Hiregawa, la directrice de l'orphelinat Sainta-Monica. Cette dernière disait qu'ils l'avaient menacés de la tuer si elle utilisait encore l'argent des bons samaritains pour ses besoins personnels.

Et, croyait-moi, elle ne le fit plus jamais ...

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