Enfin, je t'ai retrouvé !

Chapitre 1 : Enfin, je t'ai retrouvé !

Chapitre final

901 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 00:04

Enfin je t’ai retrouvé !

 

Tout était flou. Je ne pouvais que ressentir cette douleur atroce dans mes côtes. Je les entendais m’appeler, mais je ne trouvais pas la force de répondre. Les sons, les images, les sensations… Tout devenait de plus en plus vague. Je rassemblais mes dernières forces physiques pour fermer les yeux. Quitte à crever, autant mourir dignement ! Oui, c’était ça. Je mourrais. Je ne ressentais plus rien à présent. C’était le vide total. Je cru entendre une douce mélodie, au loin. Non, je ne me trompais pas, plus le temps passais et plus je l’entendais ! Elle était toute proche à présent. C’était une femme qui chantait. J’essayais de me l’imaginer. Etait-elle brune, rousse ou… Par miracle, serait-elle blonde ?  J’ouvris les yeux. Comment étais-ce possible ? Mes deux yeux fonctionnaient parfaitement. Je me sentais… Léger. Oui, léger comme une plume. Là-haut dans le ciel, le soleil, magnifique, m’inondais d’un magnifique rayon de lumière. Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient, et la douce chanson flottait encore dans l’air. Mes poumons se remplissaient et se vidaient normalement. A chaque bouffée de cet air si pure, un oasis de sensations envahissait tout mon être. Sous mes mains, je pouvais sentir l’herbe fraîche et bien verte qui parsemait le sol. Je refermais les yeux, profitant de ce bien être que je n’avais pas ressenti depuis des années. Je sentis quelque chose de très léger me frôler la joue. Intrigué, je me redressais en ouvrant les paupières pour découvrir une multitude de pétales de roses. Des roses. Je me retournais vivement. Elle était là, magnifique, telle une déesse. Ses longs cheveux couleur d’or flottaient dans le vent, répandant leur doux parfum dans l’air. L’or. Oui, elle était mon trésor le plus précieux. Je me levais, émerveillé par la femme que j’avais sous les yeux. Maya, ma douce et belle Maya, l’amour de ma vie… A jamais. Je m’avançais vers elle en tremblant. Je ne m’étais même pas aperçus que c’était elle qui chantait. Je n’entendais que mon cœur qui hurlait de joie dans ma poitrine. Enfin, après toutes ces années, je te retrouvais ! Après toutes ces années, j’étais enfin libre ! Elle planta ses beaux yeux dans les miens, me faisant vibrer. Ses lèvres s’étirèrent dans un magnifique sourire remplis de joie. Des larmes coulèrent le long de ses joues, et elle cessa de chanter pour se jeter dans mes bras. J’enlaçais avec le plus de douceur possible son corps frêle, et glissais ma tête dans son cou, humant son parfum envoûtant.

-Je t’aime… Lui murmurais-je. Nous ne nous quitterons plus jamais…

-Moi aussi je t’aime… Je t’ai tant attendue, si tu savais ! Albator…

 

-Mukashi mukashi Nohara ni wa,

Kawaii hana ga Saite imashita,

Mukashi mukashi Ningen wa,

Yasashii egao o Shite imashita,

Hontou desu yo Hontou desu yo,

 Shinjinai kamo Shirenai keredo,

Sore ga Chikyuu da ttan desu yo,

Sore ga Kono hoshi da ttan desu yo…

 

Elle s’était remise à chanter, doucement.

-On ne peut pas vivre seul. La solitude, c’est le pire des maux. C’est l’enfer. Il faut toujours avoir quelqu’un à qui consacrer sa vie. C’est pour cela que je resterai toujours près de toi, Albator.

C’était étrange, cette phrase, Miime me l’avais dites déjà. Je souris.

"Vous aussi avez fait un serment, celui de rester toujours fidèles à la bannière de la liberté. De vivre libre sous cette bannière, et au besoin de mourir pour elle !"

Moi, j’avais apparemment trouvé ma liberté dans la mort. Mais bon, je l’avais trouvé, c’était déjà ça. J’eus un pincement au cœur en pensant à mes amis que j’avais laissé seuls… Kei ou Yattaran reprendraient le flambeau, j’en étais sûre. Ils étaient tous d’excellents pirates.

-Albator, tu en a assez fait… Vis, maintenant.

-Comment veux-tu que je vive, maintenant que je suis mort.

Elle sourit.

-Ne t’en fait pas. Nous les reverrons.

Je glissais ma main dans la sienne. Que c’était bon d’être heureux !

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