L’Ange de Pandora

Chapitre 9 : La Voie de l’Ange, La vérité

3685 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/01/2024 10:27

Résumé :

 

Michaela retombe dans une nouvelle prison mais une plus terrible épreuve l’attend. Toutefois Pandora se rapproche.


 

La Voie de l’Ange

Chapitre 9, La vérité

 

a) Une prison dorée :

 

J’étais arrivé dans une nouvelle prison. Une prison plus vaste, plus chaleureuse avec des geôliers polis et attentionnés mais une prison quand même. Aucune fenêtre, aucun accès à l’extérieur.

 

De la camionnette de Castel Gondolfo, on m’avait trainé dans un yacht à moteur pour m’engouffrer ensuite dans un sous marin. J’avais voyagé un certain temps coincée dans le compartiment des torpilles. Le voyage s’était fini dans un camion sans fenêtres à travers des routes interminables.

Mais on m’avait soignée, les blessures de ma jambe avaient cicatrisées rapidement et après trois semaines je n’avais plus aucune séquelle. Juste deux balles coincées à jamais dans ma chair.

 

 

Irina me faisait ma toilette ce matin :

 

- Tes cheveux sont toujours aussi magnifiques Michaela. Voici une nouvelle proposition de coiffure qu’en penses-tu ?

 

- C’est pas mal. Vraiment oui. Mais il faudrait me changer ces horribles vêtements kaki. Je ne fais pas mon service militaire et puis ils sont trop grands.

 

- Les couturières sont au travail. Tu recevras des nouveaux vêtements bientôt. Tu as besoin d’autres choses ?

 

- Ce serait bien d’avoir une piscine ou au moins une grande baignoire ?

 

- Ouh là, mon Ange aime le luxe capitaliste !

 

- Y a pas de raison de se priver. Autant que ma prison soit dorée !

 

- J’en parlerai. Tout à l’heure tu vas recevoir la visite d’un officier du KGB. Soit gentille.

 

- Tant qu’il ne me tire pas dessus…



b) La vérité :

 

Vladimir Lebedev était l’image que l’on pouvait se faire d’un officier du KGB. Froid et incisif.

 

Il avait quand même été impressionné de me voir. Aucun humain ne restait indifférent face à moi.

 

- Alors vous êtes Michaela. Il faut vraiment vous voir en vrai pour y croire.

J’ai lu votre déposition faite à votre arrivée ici. Vous allez être contente, j’ai des révélations à vous faire qui vous concerne directement.

 

- J’écoute !

 

Et l’officier déroula son histoire qui retint toute mon attention :

 

« Vers 1300, en plein Moyen-Age, des voyageurs de Pandora sont venus sur Terre. Nova faisait parti de ces explorateurs. Ils ont bâti une grande base en pleine jungle de Nouvelle Guinée pour rester loin du regard des humains.

 

Pour des raisons inconnues, la base a été détruite par un bombardement vers 1350. Un bombardement ou les humains n’avaient rien à voir bien entendu.

 

Seul Nova et un petit groupe de Pandoriens ont survécus parce qu’en exploration à ce moment là. Mais leur survie a été particulièrement difficile au début. Surtout parce qu’ils ne pouvaient pas manger la nourriture terrestre. De plus ils craignaient un nouveau bombardement.

 

Nova a reconstruit un laboratoire, une petite base, a pu modifier son organisme pour assimiler la nourriture terrestre. Puis ils ont prospérés et on pense qu’ils étaient autour de 2 000 vers 1900.

 

Mais ces Pandoriens exilés, isolés, se rendirent compte qu’ils risquaient d’être découverts en raison des progrès techniques des humains. Alors ils prirent contact en 1931 avec le plus puissant pays de la région, les Etats Unis.

 

Nova a promis de livrer ses secrets et la technologie de son espèce contre un billet retour pour Pandora. Toutefois les américains ne lui font pas une totale confiance. Il aura bien son billet retour mais sera accompagné de clones imprégnées de mémoire humaine. Car il semble que la vie sur Pandora soit difficile pour des humains. Et il est nécessaire d’y rester un moment pour récupérer un maximum d’artefacts technologiques.

 

La civilisation de Pandora ne donne plus de signe de vie depuis la destruction de la base. Soit il y a plus de six siècles. »

 

« Et bien vous êtes bien renseignés je fis remarquer ! »

 

« C’est notre métier au KGB. Et évidemment vous avez compris que vous êtes un de ces clones à mémoire humaine. Enfin un prototype plutôt car la mise au point a été compliquée. C’est nous qui avons détourné l’avion chargé de vous ramener de Guam vers le Nevada. Ils ont préférés le faire sauter plutôt que vous tombiez entre nos mains… »

 

- A leur place, vous auriez fait pareil, hein ? Fis-je remarquer.

 

- Sans doute. C’est un miracle que vous ayez survécu.

 

- Miracle… Mais votre histoire ne me surprend plus tellement… Je me pose tellement de questions…

 

- Nous aussi on se pose des questions. On a les plans des deux vaisseaux spatiaux que les américains construisent. On sait que les Pandoriens ont construit des catapultes gravitationnelles pour les accélérer à la vitesse de la lumière. A priori elles fonctionnent toujours. Mais on ne sait pas ou se trouve ces catapultes ni ou se trouve Pandora. On a d’ailleurs aucune idée de comment fonctionne ces catapultes.

 

 

Lorsqu’on m’avait interrogée quand j’étais arrivé ici, j’avais omis certains détails. Surtout ceux que j’avais extraits de l’esprit de Nova. Ils ne me paraissaient pas d’une grande fiabilité. Mais maintenant ça n’avait plus d’importance.

 

« Vous savez que les individus de notre espèce peuvent lier leurs esprits entre eux ? »

 

Et je montrais l’extrémité de ma natte avec ses filaments ondulants :

 

- J’ai vu dans l’esprit de Nova deux grandes structures cylindriques. L’une autour d’une grande planète comme Jupiter mais avec des couleurs plus vives. Planète qu’on voit énorme dans le ciel de Pandora. Et un autre de ces cylindres autour d’une planète qui ressemblait vraiment à Jupiter. Mais voilà, ce sont des visions, Nova a bien pu les imaginer.

 

- C’est intéressant quand même. On va vérifier. Merci Michaela.

 

- Et qu’est il arrivé à mon moi humain ?

 

- Il semble qu’il soit mort à la suite de l’opération. Il a été autopsié et incinéré. Désolé…

 

- Ces gens ne respectent rien. Je ne suis qu’un sujet d’expérience. Un cobaye. Et maintenant ?

 

- On va vous garder ici, bien au chaud, Michaela. Après on décidera mais si on a pris autant de risques pour vous amener ici, ce n’est pas pour vous faire du mal.

Votre idée de vous présenter au monde via la papauté n’était pas totalement stupide mais vous ne soupçonnez les forces qui étaient derrière. C’est votre appel téléphonique à votre famille qui vous a grillé. Et c’est le père Michael qui a fait appel à nous lorsqu’il a vu le traitement qu’on vous avait infligé.



c) La bête

 

Je ne savais plus quoi penser. Ni en quoi croire. Je n’étais qu’un simple cobaye que se disputait des grandes puissances. Et les gens de mon espèce étaient des brutes. Je n’avais même plus Gabriella a coté de moi pour faire des beaux rêves partagés.

 

Dieu m’avait il abandonné ? Existait-il vraiment ? Je ne savais pas encore que les épreuves ne venaient que de commencer.

 

 

- Irina, on dirait, enfin je sens comme une douleur dans mon ventre.

 

- Ca dure depuis longtemps, mon Ange ?

 

- Quelques jours déjà et ça augmente progressivement.

 

- Je vais prévenir les docteurs. Mais tu sais on ne connaît par grand-chose sur ton espèce.

 

 

Et je fis plusieurs examens qui au départ ne donnèrent rien. La douleur continuait à se maintenir et même à augmenté.

 

Puis à la fin de mon deuxième mois ici, le verdict tombait. La grosseur que j’avais dans le ventre avait au départ été identifiée comme un cancer mais en fait j’étais… enceinte ! Enceinte de ce monstre de Nova !

 

Je commençais un long, très long, chemin de croix. Car à mesure que le fœtus se développait, la douleur augmentait. Et en plus on s’aperçu que j’attendais des jumeaux !

 

Jusqu’à huit mois la douleur était gérable mais après cela devint très pénible avant de devenir horrible au dixième mois.

 

Il n’y avait aucun traitement antidouleur pour moi. Je le su après, les soigneurs me donnaient que des placebos de peur de me tuer. Car évidemment on ne pouvait par connaitre ma réaction face à des molécules prises plus ou moins au hasard.

 

Cette grossesse était interminable. La douleur était si horrible et permanente que je ne dormais presque plus. Le seul moyen de l’oublier était de produire une souffrance ou une fatigue encore plus forte. Alors je me défoulais dans la salle de sport quasiment jusqu’à l’évanouissement. Je me faisais mal en me griffant ou en me mordant.

 

La douleur engendrait la colère, la colère engendrait la rage.

Mes soigneurs n’osaient plus m’approcher et se cachaient. Ils avaient retirés tous les objets qui auraient pu permettre de me suicider. Et j’ai essayé de me tuer en me cognant la tête au mur, entre autres tentatives. Mais au mieux je tombais évanouie et me réveillait avec une douleur encore pire.

On me donnait à manger en jetant ma nourriture au sol comme à un fauve. Et je dévorais cette nourriture qui me donnait un court répit dans cet interminable calvaire. Mes cheveux étaient en désordre complet. Ma peau était couverte de sang séché et de crasse.

 

Parfois je frappais mon ventre devenu énorme comme pour tuer les enfants à l’intérieur, pour mettre fin au cauchemar. La douleur qui s’en suivait était telle, que cela interdisait de poursuivre.

 

Au treizième mois mes seins gonflèrent ce qui ne fit que propager la douleur. Je maudissais Nova, il m’avait donné la pire punition possible, un voyage en enfer ! Mais à la fin du processus j’étais dans un tel état, que je n’arrivais même plus à faire des pensées cohérentes. J’étais devenu une bête sauvage enragée et prête à déchiqueter le premier venu.

 

 

Puis vint le moment de l’accouchement qui survint là, sans prévenir. Un sommet de douleur qui me plaquait au sol.

 

 

Les deux nouveaux nés étaient là au sol. Ils remuaient et gémissaient. Mes soigneurs étaient rentrés dans la pièce, certains récupéraient les enfants tandis que d’autres me maintenaient au sol.

 

Mais ma rage était encore là et de toutes mes forces je repoussais violement ceux qui me maintenaient au sol. Je me relevais et j’avançais vers l’infirmière qui tenait un des enfants. Je devais déchiqueter ces petits monstres qui m’avaient causés tant de mal.

 

« Michaela, non ! C’est moi c’est Irina ! Ne tue pas tes enfants ! Fait le lien avec eux. »

 

Mon esprit se réveilla soudain. Mon corps tremblait de fièvre, de douleur et de colère mais je pouvais me contrôler.

Alors je me mis à genoux et présenta ma natte à Irina. Comme je tremblais trop c’est elle qui fit le lien avec l’un des nouveaux nés…

 

…D’un coup… D’un coup… La douleur s’évanouie… De partout… Et la rage aussi…

 

Il me fallu de longues minutes pour atterrir…

 

 

Alors je pris l’enfant dans mes bras et je le mis à mon sein. Il était content, je le sentais. Alors j’étais heureuse aussi et j’étais bien. Mon chemin de croix était fini, la bête était morte.

 

 

- Merci… Merci… Merci Irina. Je ne me serai jamais remise d’avoir tué ces petits êtres.

Tu as pris de gros risques, j’aurais pu te tuer tu sais ?

 

- Michaela, ta vie et celle de tes enfants sont infiniment plus précieuses que la notre.



d) Adam et Eva

 

Il n’était pas forcément facile de distinguer le sexe d’un nouveau né Pandorien. Finalement on s’est rendu compte qu’il y avait un male et une femelle. Alors je les avais appelés Adam et Eva.

 

Ils avaient une peau différente de la mienne. Leurs rayures étaient beaucoup plus visibles et avaient un teint bleu-vert. Avec le fond de leur peau blanche, ils méritaient leur surnom de Petits Zèbres. Et ça n’empêchait que je les aimais aussi fort.

 

J’ai consacré dès lors tout mon temps à mes enfants. Je ne vivais plus que pour eux.

 

Si la grossesse avait durée treize interminables mois, leur croissance était rapide. A un an ils savaient déjà marcher avec assurance et pouvaient un peu parler. En fait en un an il avait atteint l’équivalent d’un enfant de trois ans humain. Par contre dans les années qui suivirent, ils avaient une croissance comparable à celle d’un humain.

 

 

- Maman, je peux faire le lien avec toi. Emmènes moi voler sur Pandora !

 

- Eva il ne faut pas abuser du lien. C’est au tour de ton frère. Ce sera demain pour toi. Vas plutôt t’amuser avec tes jouets. Papa Noel a été généreux cette année.

 

- Oui mais Adam il a pris la maison pour lui. Elle était à moi !

 

- Elle est à vous deux. Bon alors on va faire un jeu avec Irina. Viens.

 

 

Le lien remplissait un grand rôle dans l’éducation. Je pouvais montrer des choses directement dans l’esprit de mes enfants. Je pouvais leur faire partager mes émotions et contrôler les leurs. Je pouvais leur apprendre à maitriser leur geste.

 

C’était magique ! Ces enfants je les adorais. Finalement j’en revenais presque à remercier cet ignoble Nova.

 

 

Leur enfance fut spéciale. J’aurais tant aimé qu’ils rencontrent d’autres enfants et leur faire découvrir le vaste monde. Mais voilà, on était enfermé dans un bunker souterrain sans possibilité de sortir. On ne voyait jamais la lumière du jour. On était aussi coupé du monde extérieur, pas de TV, pas de journal, que des films et des livres qui ne parlaient pas d’actualités.

 

Le bunker était vaste et confortable, bien chauffé autour de 30°C, avec tout ce qu’il fallait comme mobilier ou jouets. J’avais même obtenue ma piscine.

 

Puis vint l’âge des questions comme pour d’autres enfants :

 

« Est-ce qu’on pourra aller sur Pandora, ça à l’air si beau ?

Est-ce que Dieu existe sur Pandora ?

Pourquoi est ce que les humains meurent ?

Comme on est immortel, est ce qu’on ira au Paradis ?

Est-ce que je pourrais me marier avec un humain ?

Si j’ai des enfants avec un humain, est ce qu’il aura une queue ou une natte ?

Quand pourra-t-on sortir dehors ? »

 

Ils avaient une grande soif de réponses. Mais je ne savais pas toujours quoi répondre. Mais je me doutais qu’on n’allait pas nous garder ici indéfiniment.



e) Le grand chef

 

« Michaela, on l’a su au dernier moment, mais le camarade Secrétaire Général va nous rendre visite demain. Il désire vous voir et s’entretenir avec toi. »

 

C’était le grand chef du pays. J’avais pu apprendre le russe depuis les 5 ans que j’étais là et donc la conversation sera plus facile. Je lui avais déjà écrit mais il ne m’avait jamais répondu.

 

 

Il était rare qu’on voie d’autres personnes que nos soigneurs. Ca faisait un peu de changement. Donc préparation maximale, plus belle toilette, plus beaux vêtements, plus beaux bijoux. L’homme était à l’heure accompagné de mes soigneurs et de Vladimir Lebedev, l’officier du KGB qui me suivait.

 

- Maman le monsieur il a pas de cheveux. Et il a une tache sur le front !

 

- Adam chut ! Excusez le, camarade Secrétaire Général. Il est encore jeune.

 

- Mais il est déjà grand ce gaillard ! dit l’homme qui était plutôt sympathique en fait.

 

- 1 mètre 73. Sa sœur fait 1 mètre 68.

 

- Pour 4 ans c’est déjà pas mal. Vous ne buvez pas d’alcool ? Moi non plus. Un peu de thé vous ferait plaisir ?

 

- Parfaitement.

 

Le Secrétaire Général fit un gouter avec nous en parlant de choses légères. Il savait se faire apprécier des enfants. J’imaginais les dirigeants communistes comme vieux, tristes et autoritaires mais celui ci était plutôt sympathique.

 

« Maintenant j’ai vais parler de choses de grands avec votre maman, vous pouvez aller avec Irina. »

 

 

Et on se retrouvait seul avec lui, Vladimir et deux autres hommes inconnus. Mais je commençais à poser les questions.

 

- Je vous ai souvent écrit et à vos prédécesseurs aussi.

 

- Oui. J’ai lu vos lettres. Vous avez une idée fixe à vous révéler au publique.

 

- Ce serait le meilleur moyen de mettre fin à ces coups bas entre grandes puissances.

 

- Vous êtes naïves. L’enjeu est trop important. Mettre la main sur des technologies avancées aliens vaut infiniment plus que vos mignonnes petites oreilles. Vous pensez réellement qu’on n’essayera pas de vous tuer encore même en présence de public. Comme à Castel Gondolfo.

 

- Peut être… Les gens peuvent être si cruels. Les humains comme ceux de ma race…

 

- Exact.

On a avancé. On a envoyé une sonde sur Jupiter et on a trouvé la catapulte gravitationnelle. Vous savez le gros tube que vous nous aviez décrit : 200 mètres de diamètre, 1000 mètres de long.

Et elle fonctionne encore après 700 ans ! On y a envoyé une sonde dedans, elle a été accélérée sans dommage à quasiment la vitesse de la lumière, pile en direction d’Alpha Centauri A. Elle atteindra cette étoile en 4 ans et demi. La sonde sera ralentie de la même façon par la catapulte gravitationnelle à coté de Pandora.

Seul soucis, la catapulte gravitationnelle émet des rayonnements tellement intenses que l’on peut l’aborder. Un homme ou un robot serait grillé en quelques minutes. Du coup impossible de savoir comment elle fonctionne.

 

- Génial ! Mais est ce bien prudent, comment savoir si votre sonde sera bien accueillie ?

 

- La civilisation de Pandora semble morte. Il n’y a aucune émission radio. Et même Nova s’en étonne.

 

- Prendre le risque d’aller là bas ne vous mènera peut être à rien alors ? Fis-je remarquer.

 

- Peut être. On ne sait pas ce qu’on trouvera. Mais on pense que vous devrez y aller.

 

- QUOI !

 

L’expression de mon visage surpris mes interlocuteurs qui eurent un mouvement de recul. D’autant plus que ma queue venait de donner un violent coup sur la banquette.

 

Mais le Secrétaire Général poursuivit :

 

- Ca n’a pas l’air de vous enchanter ?

 

- Je ne peux pas vous le cacher. C’est un tel saut dans l’inconnu.

 

- Pourtant votre présence pourra être utile pour actionner d’éventuels mécanismes ou explorer un milieu hostile aux hommes. Si les américains le font c’est qu’il doit y avoir une raison.

On prendra un minimum de risques. Notre vaisseau spatial est grand et sûr. On ne se posera sur Pandora qui si ça vaut le coup. Et grâce à la dilatation relativiste du temps le voyage ne prendra pour vous que 6 mois aller et retour. Avec 6 mois sur Pandora ou simplement en orbite autour. Par contre sur Terre, ce voyage aura pris maximum 10 ans.

 

- Et mes enfants ! Qui va s’occuper d’eux ?

 

- Vous pourrez éventuellement les emmener avec vous. Le départ ne sera que dans quelques années. Il vous reste du temps.

 

- Je dois y réfléchir. Mais j’aimerai bien pouvoir un peu sortir de cette prison. Avant de voir le ciel de Pandora, j’aimerai que mes enfants voient le ciel de la Terre.

 

- Ca doit être possible.

 

 

On venait de me proposer une croisière interstellaire gratuite avec visite d’une planète pittoresque pleine de surprises. Le tout garantit sans risques. Adam et Eva allaient adorer !

Mais qui serait assez stupide pour croire que tout se passerait sans accros ? Et bien c’est moi qui serais cette personne stupide.


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