Crackers

Chapitre 3 : Timidezza

618 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:06

Ce jour-là, Italie était venu faire une visite surprise à Allemagne. Cependant, il ne trouva que Prusse, qui l’informa que son frère était parti rendre visite à France et qu’il ne reviendrait que le lendemain. Mais alors que l’Italien, visiblement déçu, s’apprêtait à rentrer chez lui, le prussien l’invita à rester avec lui. Ça avait beau être super amusant de rester tout seul, il n’avait rien contre un peu de compagnie…

Bien qu’un peu surprit, l’italien rosit et accepta.

La soirée se passa à merveille, jusqu’à ce que l’heure du coucher vienne. En effet, Italie avait remarqué l’air blessé qu’avait tenté de dissimuler Prusse lorsqu’il s’était dirigé vers la chambre d’ami, et lui avait de ce fait finalement proposé de dormir avec lui. Ce que l’albinos ‒ après avoir assuré qu’il s’en fichait ‒ avait accepté.

Mais maintenant qu’ils étaient tous deux en pyjama, il le regardait à nouveau d’un drôle d’air. Mal à l’aise, l’italien demanda :

« Prusse… Quelque chose ne va pas ? »

L’appelé sursauta et cligna des yeux plusieurs fois, confus, avant de rire bruyamment et assurer qu’il allait très bien. Mais Italie le fixa, déterminé. Le rire du prussien s’étouffa peu à peu, et il détourna les yeux.

« Juste… quand tu dors avec mon frère, tu es toujours tout nu… »

Italie devint rouge tomate et prétendit s’offusquer.

« Ve ! P-parce que tu veux me voir tout nu ? Pervers ! »

Prusse rougit à son tour.

« P-p-p-pas du tout ! J-j-j-j-je voulais dire… C-c-c’est juste que… »

Il baissa la tête, gêné. Italie se sentit coupable. Il avait très bien compris ce que l’autre avait voulu dire. Mais lui répondre honnêtement signifiait avouer des choses qu’il n’avait pas forcément envie d’avouer de but en blanc comme ça…

Prenant finalement son courage à deux mains, il se lança :

« C’est que… Allemagne est un ami… du coup… ça ne me gêne pas d’être tout nu devant lui mais… »

Alors qu’il cherchait les bons mots pour continuer, Prusse intervint.

« Je vois… donc tu ne me considères même pas comme un ami… je vois… »

Italie commença à bredouiller des phrases incohérentes, incapable de s’expliquer correctement en voyant à quel point le prussien semblait triste. Il comprenait tout de travers bon sang !

Finalement, mû par une impulsion soudaine, l’italien déposa un furtif baiser sur les lèvres de Prusse, qui écarquilla les yeux, stupéfait. Italie était maintenant rouge jusqu’aux oreilles.

« C-c’est normal que je sois gêné d’être tout nu devant la personne que j-j’aime non ? »

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