Chasseurs de dragons : Saison 2.

Chapitre 16 : Rencontre avec le diable.

1090 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/07/2017 21:20

Chasseurs de dragons :


Chapitre 16 :


Rencontre avec le diable :

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Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, je suis quand même vachement stressé, là ! Non, mais vraiment ! On vient tout juste de se faire attaquer par des dragons, je m'en suis sortit avec au moins trois blessures, et maintenant on va affronter le Bouffe-Monde ! Encore ! Et n’empêche, j'crois bien que j'ai jamais eu autant la trouille de toute ma vie ! Oui, maintenant j'assume, j'ai la trouille depuis le début ! Mais... c'est normal d'avoir peur, non ? Mais bref, revenons à notre histoire !


Alors que l'on marchait sur ce terrain complètement vaste et lugubre, on arriva devant un fossé assez grand, qui menait à une ville complètement détruite, dont les anciens bâtiments me rappelé vaguement quelque chose. Mais, en observant ce paysage horrible, Lian-chu sauta, glissa et arriva jusqu'en bas,indemne.


- A nous, maintenant ! dis je à mon double, Zoé et Hector.


J'attrapa Zoé par la main, et, instinctivement, Hector vint se percher sur mon épaule.


- Hé, j'vais pas porter tout le monde ! C'est pas si haut que ça !


- Pour moi, si ! dis mon double.


- Trouillard !


Je l'attrapa par le bras et je sauta à mon tour, alors que Zoé poussa un petit cris de surprise. Arrivé en bas, on rejeta un peu de sables devant nous, juste devant Lian-chu qui nous attendez. Il me fit un petit sourire, et on continua notre route, malgré l'épreuve que l'on venait de traverser, vers la vrai fin du monde. On avança lentement dans les ténèbres, alors que je sentais déjà le danger se rapprocher. Mais, sans m'en rendre compte, je resta prés de Lian-chu, histoire de me rassurer. Il s'en rendit surement compte, car il se tourna vers moi, le regard un peu inquiet :


- Es que ça va ?


- Hein ? Heu... pas vraiment. Je sens comme une boule au niveau du ventre... comme si j'étais stressé...


- Peut être parce que tu sais ce qui va arriver, et pas nous.


En prononcent cette phrase, je me souvins de certain moment contre le Bouffe-Monde, en particulier celui où Lian-chu tomber dans un précipice en lançant une dernière fois ses aiguilles vers les yeux du Bouffe-Monde... Ce souvenir de donna des frissons, car je ne voulait pas qu'il arrive malheur à Lian-chu... encore.


- Et toi ? Tu ne va quand même pas me dire que tu n'a pas peur ?!


- J'ai peur, Gwizdo, comme tout le monde.


Dans sa voix, je pouvais sentir qu'il était très sérieux, mais aussi qu'il guettais le moindre son pouvant indiquer la présence du Bouffe-Monde. Moi aussi, alors, je me mis à faire exactement pareil. Mais j'entendais aussi mon double, Zoé et Hector discuter derrière, ce qui détendais un peu l’atmosphère.


- Hé, revenais ici, vous trois ! criais je vers eux.


Ils m'entendirent et accoururent vers nous. Je ne sais pas pourquoi j'ai dis ça, mais je suis tellement stressé que je ne peux pas les laisser sans surveillance, au risque que Granoff arrive à un moment et les tues sans que je m'en rende compte ! Et bien oui, car j'avais presque oublié pourquoi je suis venu ici. Pour empêcher Granoff de nous tuer dans le passé ! Et d'ailleurs... ce n'est que maintenant que je me rend compte à quel point la présence d'Hector et des autres me manque. Parce que je les aime tellement, que s'il leur arrivé malheur, je ne pourrais jamais, au bien grand jamais me le pardonner ! Mais, au moment où je reprenais mes esprits, je sentis comme une petite secousse dans le sol, comme si le sol tremblait à chacun de nos pas.


- Et ça, c'est quoi ? Un tremblement de terre ? demanda mon double.


- Non... c'est un ronflement. Là, il doit être tout prés.


Il partit d'un coup en avant sans que je m'en rende compte, mais j'étai tellement choqué par ce qu'il venait de dire que j'en avais perdu le souffle. Les autres aussi, à coté de moi, ne bougeait presque plus. Enfin, je respira un bon coup, et me dirigea vers Lian-chu :


- Hé, attend nous !


Il se tourna vers moi, et alors que j'avançais jusqu'à lui avec les autres, j'entendis comme un sifflement venir vers nous. On aurai dit qu'il changer de direction à chaque fois, ou qu'il fessait des zigs-zags. Je m’arrêta donc, arrêtent aussi les autres avec on bras, et alors que Lian-chu venait tout juste d'entendre le sifflement comme moi, je vis quelque chose de très fin foncé droit sur mon double !


- Attention !! criai je.


Je le poussa, le plaquant au sol, et une flèche vint se planter pile à l'endroit où il avait été ! Lian-chu accourus vers nous, mais je tendis mon bras vers lui, lui disant de s’arrêter :


- Stop ! Ne bouge plus !


Je lui dis cela car le bruit de ses pas m’empêcher d'entendre les autres sifflements. J'en entendis un passé tout prés de mon oreille, puis un autre passé juste à coté de Lian-chu ! Zoé commencer à paniqué, serrant Hector contre elle ! Mais alors que je continuer d’être sur mes gardes, j'empoigna la flèche à coté de moi et l'extirpa du sol. Je l'examina et...


- Je m'en doutais...


Puis soudainement, le sifflement s’arrêta, fessant place à un grand silence...


- C'... c'était quoi ? me demanda Zoé.


- ... je pense... je pense que c'était lui...


- Qui ça, lui ? me demanda mon double.


- A ton avis ?! La personne qui essaye de vous tuer pour changer le futur !!


Il me regarda avec de grand yeux, avant d'avoir un petit air désolé sur le visage. Mais j'étais tellement nerveux que je n'avais pas fais attention sur comment je venais de lui parler. Mais je ne m'excusa pas pour autant, et l'aida à se relever. Alors Lian-chu se rapprocha de nous, comme pour nous protéger d'un autre danger, quand... quand une voix... quand une voix s'éleva dans les airs.... je l'a connaissais bien, malheureusement...


- Pas la peine de te cacher, Gwizdo, ça ne te servira à rien.


Je sentis alors une horrible haine prendre petit à petit possession de mon corps, pendant que les autres se demandé qui venait de parler. Puis, venu de nul part, une ombre se détacha de l'ombre et vint se mettre devant nous, les bras croisés derrière le dos, et un regard malsain sur le visage... c'était Granoff...




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