Danganronpa : Une autre version de l'histoire

Chapitre 5 : Chapitre 1 - Partie 3 : Je déteste avoir raison

5554 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 07/01/2017 15:26

              ATTENTION : (Je mettrai cet avertissement avant chaque chapitre) Cette fic vous spoilera à 100% les évènements de Danganronpa : The Animation, Il est donc FORTEMENT conseillé d'avoir vu cet anime ou d'avoir joué au jeu Danganronpa : Trigger Happy Havoc avant de lire cette fiction, il y aura quelques références mineures à l'anime Danganronpa 3 : The end of Kibougamine Gakuen via le personnage inventé. VOUS ÊTES PREVENUS !


MERCI DE LIRE CET AVERTISSEMENT !


Sur ce bonne lecture !


Chapitre 1 - Partie 3 :


Point de vue Aïko :


Nous nous retrouvâmes donc tous devant cette porte, cette porte rouge qui signifiait tant pour nos quinze vies.

La porte s'ouvrit sur un ascenseur dans lequel nous entrâmes, la porte se referma derrière nous et le sol trembla, indiquant que l'ascenseur avait commencé à descendre.

Je vis Sayaka du coin de l’œil, elle regardait Makoto qui se trouvait au centre de l'ascenseur, en réalité tout le monde le regardait, certains l'avaient déjà épinglés comme étant le coupable, d'autres cherchant dans son regard une preuve de la vérité …

Moi c'est Sayaka que je regardais … car à l'évidence son esprit était torturé, ses yeux ne mentaient pas.

Cela renforça encore plus ma suspicion envers elle … bien que cela me brisait le cœur d'accuser une camarade je devais le faire … pour le bien de tout le monde.

Nous arrivâmes dans une salle meublée de dix-sept pupitres et d'un siège de juge, comme au tribunal.

Sauf qu'ici le juge était une peluche-ours psychopathe et que la sentence sera irrévocablement la mort …

Je vis alors un portrait derrière l'un des pupitres : un portrait de Léon, barré d'une croix rouge sang.


  • Qu'est-ce que c'est que ça ? Grinçais-je
  • Ce serait dommage de le laisser de côté juste parce qu'il est mort, non ? Fit la peluche


Je serrai les dents, m'empêchant tant bien que mal de ne pas me jeter sur lui.


  • Autre chose. Fit Celes. Pourquoi y a-t-il 17 pupitres alors que nous n'étions que seize à la base ?
  • Ça ne signifie rien de spécial, juste que la salle peut accueillir dix-sept personnes en tout en plus du juge, c’est à dire moi ! Répondit fièrement l'ours. Bon installez vous, il y a vos noms sur le pupitre qui vous est assigné.


Je cherchais mon pupitre, en effet je me situais entre Mondo et Aoi.

Les pupitres étant disposés en cercle, nous nous faisions donc face à face, tout les quinze.


  • Bon, nous sommes ici pour débattre du meurtre de Léon Kuwata ! La cour est maintenant en session ! Déclara joyeusement Monokuma


Nous nous regardions tous en chien de faïences, attendant que quelqu'un face le premier pas, ce que Mondo fit …


  • On va rester comme ça toute la journée ?
  • À quoi bon débattre ? Makoto est coupable, c'est évident ! Cracha Touko
  • Il est vrai que Makoto est la personne la plus suspecte dans cette pièce ! Accorda Hifumi
  • Après tout, toutes les preuves convergent vers lui … appuya Junko
  • Non, tu as tort ! Fit Makoto. En fait il y a même une preuve qui m'innocente : L'absence de poussières et de cheveux dans la chambre de Sayaka.
  • Et en quoi cela t'innocente ? Fit Byakuya
  • Il est évident que le coupable a tout aspiré pour effacer les preuves de sa venue dans cette chambre. Fit Celes
  • Exact, mais je n'avais pas besoin de faire une telle chose puisque avec Sayaka nous avions échangés nos chambres, il était donc normal de trouver mes cheveux dans sa chambre, je n'avais aucune raison de les aspirer …
  • Peut-être. Concéda Byakuya. Mais tu aurais très bien pu faire cela pour te fabriquer une preuve qui t'innocenterai et que tu pourrais utiliser comme tu le fais maintenant, je me trompe ?
  • Quoi ? Mais jamais je …
  • Il va falloir trouver mieux que ça pour nous prouver ton innocence, vil démon ! Cria Hifumi
  • Dans ce cas je pourrais peut-être éclairer vos lanternes. Fis-je
  • Pardon ? Tu aurais quelques chose d'autre qui innocenterai Makoto ? S'exclama Sayaka


À ce moment là, je dû avouer que ce que je vis dans ses yeux me surpris au plus haut point, de l'espoir, l'espoir que j'innocente Makoto …

Mais si elle est vraiment la coupable comme je le pense alors pourquoi …

Peu importe …


  • Je vais vous poser une question simple : Comment le coupable est-il entré dans la chambre de Sayaka ?
  • Et bien si c'est Makoto il a très bien pu se servir de la clé qu'il a échangé avec Sayaka, non ? Fit Aoi
  • C'est vrai, c'est Makoto qui avait la clé de la chambre de Sayaka, donc il était le seul à pouvoir entrer normalement dans la chambre. Accordais-je
  • Donc c'est bien Makoto le coupable ! S'impatienta Touko
  • En fait non, parce que le coupable ne s'est pas servi de la clé, il a utilisé un objet spécifique pour pouvoir entrer dans la chambre de Sayaka quand il le voulait.
  • Aïko … tu parles de ce chewing-gum qui bloquait le loquet de la porte, n'est-ce pas ?Expliqua Makoto
  • Oui, le coupable l'a mis là afin que la porte ne puisse plus être fermée à clés, ainsi n'importe qui pouvait entrer dans la chambre lorsqu'il le voulait …
  • Je vois … le chewing-gum bloquait la fermeture de la porte, ça se tient … Accorda Sakura
  • Makoto n'aurait pas eu besoin de ce stratagème puisqu'il avait la clé, donc en réalité, le coupable peut être n'importe qui, à l'exception de Makoto. Finit Sayaka
  • Quoi ?! Firent Hifumi, Touko et Yasuhiro d'une même voix
  • M...mais du coup on a aucune identité de qui pourrait être le coupable ! S'alarma Kiyotaka
  • Et c'est à ça que nous servent les preuves. Fit Kyouko
  • Et si nous commencions par déterminer l'endroit où Léon est mort ? Fis-je
  • Qu'est-ce que tu veux dire, petite ? Me demanda Mondo. Il est mort dans la chambre de Sayaka, c'est écrit dans le dossier Monokuma.
  • En fait non, il est écrit que la chambre de Sayaka est le lieu de la découverte du corps, pas le lieu de la mort, de plus il y a des preuves que le corps a été déplacé.
  • De quoi parles-tu, camarade Aïko ? Questionna Kiyotaka
  • Je parle des petites tâches de sang qui se situaient sur le chemin entre la porte et le corps de Léon.
  • Ne sois pas idiote enfin ! Fit Hifumi. La blessure de Léon aurait fait s'écouler bien plus de sang sur le chemin que deux ou trois gouttelettes s'il avait été déplacé, après tout il a tout de même été égorgé.
  • Sauf si la blessure avait été bouchée par quelque chose capable de retenir le sang, ce qui a été le cas comme le prouvent les petits fils bleus incrustés dans la blessure de Léon, le coupable a probablement bouché la blessure pour ne pas que le sang s'écoule trop sur le chemin avec un drap ou quelque chose dans le même genre, de façon à ce qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à la véritable scène de crime.
  • Mais si c'est le cas on aurait dû trouver une autre pièce avec une grande mare de sang, l'endroit où Léon s'est fait tué, non ? Demanda Celes
  • C'est vrai, on a rien trouvé de tel ! Fit Touko
  • Hum … excusez moi ? Fit Chihiro doucement.
  • Qu'y a-t-il, camarade Chihiro ? Demanda Kiyotaka
  • Je me disais, si la plaie de Léon a tant saigné que ça, le coupable n'aurait pas du être complètement recouvert de sang lorsqu'il l'a égorgé ?
  • Tu marque un point, comme il faisait nuit, l'eau était éteinte, il n'aurait donc même pas pu se laver pour effacer tout le sang …
  • Dîtes-donc, vous avez l'air d'avoir oubliés quelque chose. Sourit Byakuya
  • Et quoi donc, Connard ? Grinça Mondo
  • Il y a une personne qui, le jour du meurtre est arrivée en retard parce qu'elle avait voulu se laver avant de venir au déjeuner, peut-être que cette personne ne voulait en réalité pas que l'on ne la remarque recouverte de sang …
  • Oui c'est vrai mais … c'était toi, Aïko, non ? S'inquiéta Aoi
  • Quoi ? Oui mais enfin … ça n'a rien à voir avec notre affaire ? Je veux dire, pourquoi …
  • Tu l'aurais tué ? Termina Byakuya. Pourquoi n'importe lequel d'entre nous l'aurait-il fait ? Et pourtant quelqu'un l'a fait, et jusqu'ici, le seul moyen de passer inaperçu serait de se laver avant de venir déjeuner, ce que tu as fait, et que tu es la seule à avoir fait.
  • Donc tout ce temps, c'était elle ?! Cracha Touko
  • Elle a voulut faire porter le chapeau à Makoto, c'est ça ? Conjectura Hifumi
  • Quoi ? Mais non ! Je ne …
  • Arrêtez ! Cria Makoto. Ce que vous dîtes n'a aucun sens ! Pourquoi m'aurait-elle innocenté si elle était la coupable …
  • Les indices prouvant ton innocence étaient plutôt évidents, seul un imbécile ne les aurait pas remarquer, si elle est coupable elle aurait très bien pu faire semblant de te venir en aide pour que personne ne l'a soupçonne … Termina Byakuya …
  • Quel plan terrifiant, venant d'une femme tout aussi terrifiante … Fit Hifumi, plissant les yeux.
  • Je pense que vous sautez sur des conclusions hâtives … Objecta Sayaka
  • Pardon ?
  • Il y a une autre personne qui aurait pu se laver, pour ne pas prendre le risque de se faire attraper pleine de sang … continua la chanteuse aux cheveux bleus.
  • Et qui donc, camarade Sayaka ? Questionna Kiyotaka
  • Moi-même, évidemment. Répondit-elle


Le silence tomba dans la salle, plus personne ne parlait …


  • Qu'est-ce que tu racontes, Sayaka ? S'écria Makoto


Mais celle-ci se retourna vers moi.


  • Je ne laisserais pas Aïko se faire accuser sans preuve, surtout que ce que je dis est vrai, non ?
  • Mais tu étais évanouie ?
  • Ah bon ? Comment peux-tu en être aussi sûr ?


Sayaka … j'étais presque sûre qu'elle était la coupable mais là …


  • Raaaah … comment savoir qui l'a tué dans ce cas ! Grogna Touko
  • Et si nous nous concentrions sur autre chose pour l'instant ? Proposa Celes
  • Par exemple ?
  • Par exemple la raison pour laquelle Léon est sorti de sa chambre.


La raison, je la connais … mais après tout ça …


  • Personne, vraiment ? Continua Celes
  • Aïko, tu l'as cette réponse non ? Fit Kyouko
  • Oui mais …
  • Tu n'as pas besoin de t'inquiéter à propos de ce que cette lettre va révéler, elle ne fait que démontrer la vérité, et si nous ne trouvons pas toute cette vérité, nous mourrons tous …


Je regarda les autres, Mondo, Makoto … et Sayaka, qui me souriait, comme pour m'encourager à sortir cette lettre de ma poche.

Ce que je fis avant de la lire aux autres, la lettre de Sayaka …


  • Cette lettre est sans nul doute possible ce qui a attiré Léon en dehors de sa chambre. Objecta Celes
  • Donc celle qui l'a attiré dans la pièce de sa mort, c'était toi, Sayaka ? Fit Makoto, visiblement anéanti.


Elle baissa la tête, il était impossible pour elle de le regarder dans les yeux à ce moment là.


  • Sayaka ?
  • Oui, c'est bien moi qui ai écrite cette lettre …


… donc nous en étions à la conclusion de ce procès, je savais que ça ne pouvait que mal tourner de toute manière.


  • Non … Fit Makoto … Je ne veux pas y croire !
  • Et pourtant il va bien falloir … soupira Byakuya. À l'évidence Sayaka Maizono est celle qui a tué Léon …
  • Il semblerait, en effet … Soupirais-je


Mais pourtant quelque chose au fond de moi me poussa à relire cette lettre …


  • Tout correspond, au final : Léon est en réalité mort dans la chambre de Makoto, où dormait Sayaka, elle l'a tuée là-bas puis l'a transportée dans sa propre chambre lorsque notre chanceux ultime est parti manger, enfin à ce niveau là c'est plutôt de la malchance ultime … Ricana Byakuya
  • De plus, elle aurait parfaitement pu placer le chewing-gum dans le loquet avant d'aller demander l'échange des chambres à Makoto … Continua Celes.
  • Et puis … avec Sakura et Junko … nous l'avons vu prendre un couteau dans la cuisine après tout … Fit Aoi, les larmes aux yeux
  • Je peux malheureusement le confirmer … Soupira Sakura


Oui … j'avais oubliée ce détail … c'est Sayaka qui a pris l'arme du crime dans la cuisine.


  • On peut facilement imaginer son plan : elle attire Léon dans la chambre de Makoto, le tue, ce qui explique les marques de combat dans la chambre de Makoto , puis le traîne le lendemain dans la chambre où Makoto à dormi pour le faire accuser en bouchant la blessure à l'aide de quelque chose pour que le sang ne révèle pas que le corps a été déplacé, ensuite elle retire le sang en se lavant et fait l'évanouie dans sa chambre. Termina Byakuya


Ça me paraissait plausible mais … et les marques dorées sur les mains de Léon ? Et l'épée dorée ? Et aussi …


  • Au pire, demandons à la principale intéressée, Sayaka, as-tu tué Léon ? Demanda Sakura
  • Je suppose que si je vous dis non, vous ne me croiriez pas, je me trompe ? Soupira la chanteuse
  • En effet nous aurions du mal … Confirma Celes
  • Bon on dirait vous avez fait un choix ! Fit Monokuma plein d'entrain.


Non … il manque quelque chose !


  • D'abord … j'aimerais que Sayaka réponde à la question de Sakura. Fis-je


Les autres me regardèrent, les yeux ronds …


  • Quelque chose te permet-il encore de douter, camarade Aïko ? Me questionna Kiyotaka
  • Une chose ? Non … des tas de choses !
  • La coupable est Sayaka Maizono ! C'est évident ! Grinça Touko
  • Mais alors, pour quelle raison aurait-elle nettoyée sa propre chambre ? La présence de ses cheveux y serait totalement normale, je me trompe ?
  • Non mais … ça ne veux rien dire ! Elle a très bien pu le faire pour créer une preuve de son innocence !
  • Il y a autre chose qui prouve son innocence …


J'ai enfin compris … au final, Kyouko m'avait pratiquement donnée la réponse …


  • De quoi parles-tu, Aïko ? Demanda Makoto
  • Je parles de la lettre qu'elle à écrite à Léon …
  • Cette lettre est la preuve de sa culpabilité ! M'interrompit Byakuya
  • … Et plus particulièrement à l'heure indiquée … Continuais-je
  • L'heure ? Il est écrit que Léon doit venir à 00h30, et alors ? Demanda Aoi
  • À quelle heure est-il mort ?
  • Il est mort à … 1h37 ?! S'écria Hifumi
  • En effet, l'heure de la mort indiquée par le fichier Monokuma dépasse d'une heure l'heure indiquée sur la lettre.
  • Et alors ? Ils auraient très bien parler avant qu'elle ne le tue ?
  • Ça m'étonnerai vraiment … non je pense que Sayaka a bel et bien attaqué Léon à 00h30, seulement il n'est pas mort à ce moment là ! N'est-ce pas, Sayaka ?
  • Et bien en fait … je t'avoue que mes souvenirs de la nuit dernière sont un peu flous …
  • Comment ça ? Fit Makoto
  • Je ne sais pas, en plus j'ai un mal de crâne horrible, je crois que j'ai même une bosse …


Makoto, qui était regarda dans ses cheveux et …


  • Oui, tu as une sacrée bosse, mais … c'est pas ça le plus bizarre …
  • Ah bon ? Qu'y a-t-il d'autre ?
  • Ta bosse est … pleine de peinture dorée …
  • C'est bizarre … je ne vois vraiment pas quand j'ai pu me mettre cette peinture …


De la peinture dorée, hein ? Je crois que je commence à comprendre …


  • En attendant je ne marche pas dans ta théorie selon laquelle Léon s'est défendu, il n'avait aucune arme ! Il ne pouvait tout simplement pas se défendre ! Objecta Touko
  • En fait, c'est là où tu te trompes … il y avait une arme dans la chambre de Makoto, une épée dorée, et j'ai même la preuve que Léon s'en est servie puisque lorsque l'on tient l'épée, la peinture se décolle et s'accroche à notre peau : les mains de Léon étaient recouvertes de cette peinture.
  • Lorsque nous avons retrouvés Sayaka ce matin, son poignet était cassé et il y avait de la peinture dessus, Léon l'a probablement frappé là pour qu'elle lâche son couteau. Continua Makoto
  • Et donc elle s'est retrouvée désarmée face à celui qu'elle a voulu tuer …
  • C'est probablement là qu'elle est allée dans la salle de bain, pour ne pas qu'il la tue, car après tout il devait quand même être bien remonté … Proposa Junko
  • Oui, c'est probable, en effet. acquiesça Celes. Mais je ne comprends pas pourquoi il est sorti sans la poursuivre dans la salle de bain, après tout la chambre dans laquelle elle a dormi était une chambre de garçon et dont la porte de la salle de bain n'était par conséquent pas équipée de verrou.
  • En fait, la porte de ma chambre est mal montée, il faut la tourner et la tirer en même temps pour pouvoir l'ouvrir, mais ça Léon ne le savais pas, et comme il pensait être dans la chambre de Sayaka, et donc une chambre de fille, il a du penser qu'elle avait fermé la porte de l'intérieur. Expliqua Makoto
  • Et si on peut découvrir ce qu'à fait Léon à ce moment là … on peut sûrement remonter à la vraie scène de crime, où Léon s'est fait tué …
  • Mais on a aucun indice nous permettant de savoir ce que voulait faire Léon à ce moment là … Fit Chihiro d'une petite voix
  • En fait, si … d'après moi il était si remonté qu'il a voulu tout de même tuer Sayaka et donc forcer la porte …
  • Et avec quoi il aurait fait ça ? Fit Dédaigneusement Byakuya
  • Sa boîte à outil bien sûr ! S'écria Makoto. Il est retourné dans sa chambre pour chercher sa boîte à outils !
  • Exactement. Et c'est également probablement là qu'il est mort : dans sa propre chambre.
  • Attends un peu ! Il n'y avait aucune trace de sang dans sa chambre, il n'a pas pu se faire tuer là-bas ! Et je te ferais dire que la personne qui a prise l'arme du crime dans la cuisine n'est autre que Sayaka ! Fit Hifumi
  • Le couteau que l'on a trouvé là où on a découverts Léon, n'est probablement pas la véritable arme du crime … Finis-je par dire
  • Et comment en es-tu arrivée à une telle conclusion, camarade Aïko ? Questionna Kiyotaka
  • Le placement du sang sur le couteau : il était uniquement sur la pointe, Léon s'est fait égorgé, le sang aurait du se trouver partout sur la lame du couteau, ou au moins sur tout la partie coupante.
  • Elle dit pourtant vrai ! Fit Hifumi
  • Quelqu'un a voulut faire croire que ce couteau était l'arme du crime, mais ce n'était pas le cas !
  • Dans ce cas, quelle est l'arme du crime, petite ? Demanda Mondo
  • Le bois qui constitue le manche de ce couteau met beaucoup de temps à sécher, un autre des couteaux de la cuisine qui était humide, étant donné que c'est moi qui prépare la table avant de manger je peux assurer que personne n'aurait du s'en être servi récemment, et pourtant quelqu'un l'a nettoyé, donc je ne vois qu'une seule autre manière de s'en être servi …
  • Donc l'arme du crime n'était pas le couteau de la chambre de Sayaka …
  • Mais cela n'empêche pas qu'il n'y a aucune trace de sang dans la chambre de Léon ! Il n'a pas pu être tué là-bas ! Fit Touko
  • Eh bien, il n'y avait en effet pas de sang mais son drap venait d'être lavé …
  • Et donc ?
  • S'il avait été tué alors qu'il était penché au dessus de son lit le sang aurait coulé dessus et donc il aurait suffit de laver le drap pour effacer tout le sang de la véritable scène de crime , mais pour cela il fallait attendre que l'eau soit rétablie et donc qu'il soit 7 heures … ce qui m'amène au véritable coupable …
  • Comment ?! Tu sais qui a tué Léon ?!
  • Oui, je pense … j'ai examiné beaucoup de chambre pendant mon enquête et j'ai remarquée quelque chose, les draps de ma chambre ainsi que celle de Sayaka sont roses, alors que ceux des chambres de Makoto et Léon sont bleus, j'en déduis donc que les garçons ont des draps bleus et les filles des draps roses … tout le monde confirme ?


Il hochèrent tous la tête.


  • Dans ce cas j'aimerais savoir pourquoi, lorsque je t'ai parlée ce matin, je t'ai vu laver des draps bleus … Junko ?


Mais au lieu de la réponse à laquelle j’espérais, il n'y eut qu'un grand silence, tout le monde était figé, comme si j'avais lâchée une bombe dans la pièce …


  • J...J...Junko ? Bégaya Aoi
  • Hum ?
  • Tu ne dit rien ?
  • Pourquoi faire ? C'est totalement inutile de répondre à des accusations aussi infondées …
  • Infondées ? Je ne pense pas non … tu aurais parfaitement pu prendre le couteau puisque tu étais dans la cuisine avec Aoi et Sakura …
  • Mais si je te suis, cela voudrait dire que j'ai été tuer Léon alors qu'il allait lui-même tuer Sayaka, et donc que j'étais au courant du plan de cette-dernière …
  • C'est vrai mais …
  • Tu ne peux pas m'accuser sans preuves, je ne te laisserais pas parier nos vies de cette manière !
  • C'est vrai que si nous ne sommes pas sûrs que ce soit-elle. Continua Kiyotaka
  • Mais et les draps ? Elle lavait des draps bleus ce matin …
  • Non, les draps que je lavais étaient roses, je t'assure que tu te trompes, à moins que tu essaie de me faire accuser à ta place ? Après tout toi aussi tu aurais pu faire tout ça, et en plus tu as très bien pu te débarrasser du sang sur toi en te lavant, ce qui n'est pas mon cas puisque je suis venue directement dans le réfectoire …
  • Tu aurais pu rincer le sang sans que ta douche ne soit opérationnelle, en utilisant les bouteilles d'eau qui étaient dans le placard de la cuisine.
  • Je te demande pardon ?
  • Normalement il restait une vingtaine de petites bouteilles d'eau dans le placard de la cuisine mais ce matin il n'en restait plus, elles avaient toutes disparues, la seul raison que cela se produise est que quelqu'un s'en soit servi pour laver quelque chose …
  • Et donc d'après toi je m'en serais servie pour me nettoyer après avoir tué Léon ?
  • C'est ce que je pense …
  • Donc tu sauras sûrement expliquer comment j'ai été au courant du plan de miss pop star ?


C'est vrai … si elle est la coupable et que Léon est bel et bien mort dans sa propre chambre, elle a du le voir entrer à l'intérieur et devait donc savoir qu'il serait dans le couloir à ce moment précis.

Mais comment l'a-t-elle su ?

Non … je ne sais pas … je n'ai aucune preuve la-dessus …


  • J'avoue que je ne sais pas … c'est un mystère …
  • Donc tu ne peux pas m'accuser, c'est aussi simple que ça, je ne suis jamais sortie de ma chambre hier soir !


Elle a raison, je ne peux pas prouver le contraire … et il est hors de question de risquer nos vies sur un coup de poker.

Seulement …


  • Tu mens, Junko. Fit Makoto
  • Pardon ?!
  • Tu es sortie de ta chambre hier soir, et je peux le prouver …
  • Qu'est-ce que tu racontes ?
  • J'ai remarqué une chose, regarde ta mains droite, il ne manque pas quelque chose ?


Elle regarda sa main puis écarquilla les yeux …


  • Tu ne t'en étais pas rendue compte, mais tu as perdue un faux ongle, et je l'ai retrouvé dans ma chambre, celle où Sayaka a dormi …
  • Qu … !
  • Tu es allée dans ma chambre hier, Junko, cet ongle le prouve …
  • Et … et alors ? Aïko a prouvée que le meurtre a eu lieu dans la chambre de Léon, non ? Peu importe si je suis allée dans ta chambre …
  • Non … car la raison pour laquelle tu y est allée était probablement pour te débarrasser du témoin gênant, Sayaka …
  • Moi ? Fit Sayaka
  • Lorsque Sayaka est entrée dans la salle de bain, Léon est parti chercher sa boîte à outils, elle a probablement essayé de sortir de la salle de bain mais quelqu'un l'a assommée, la peinture sur sa bosse le prouve, l'arme était probablement l'épée dorée, encore dans son fourreau heureusement, sinon Sayaka serait morte aussi …
  • Mais j'aurais pu perdre cet ongle a un autre moment ! Pas forcément cette nuit là et à cette heure ci !
  • Alors dis nous où et quand, Sayaka ne se souviens pas des événements de la nuit dernière mais elle pourra très bien dire si ce que tu dis est vrai ou faux …
  • Mais vous ne pouvait pas mettre de côté le fait qu'elle aurait pu commettre le meurtre et mentir pour s'innocenter …
  • Gaaaah ! C'est trop dur de se décider ! Qui l'a commis ce meurtre ?! S'emporta Yasuhiro
  • C'est Sayaka c'est évident !
  • Je n'ai plus aucun indice ! Fis-je, désespérée.


Il faut que je réfléchisse … non … je ne vois pas …


  • J'avoue que le fait que personne n'ai pas remarqué un indice aussi … décisif me rend perplexe quant à nos chances de survie … Souffla Kyouko
  • Un indice ? Mais de quoi tu parles ? Demanda Mondo
  • Aïko, je te l'ai dit, non ? Il y a un indice qui, mieux que tout les autres, nous montre la vérité que nous devons découvrir.


Elle a dit ça plus tôt dans le procès, à propos de cette lettre … celle de Sayaka …

Mais je croyais qu'on avait tout vu ce qu'il y avait à voir sur cette lettre …

Il reste donc quelque chose ? Non … décidément je ne vois pas …

J'ai beau la regarder à l'endroit, à l'envers, j'ai beau la retourner …

Il y a quelque chose …

Il y a quelque chose au dos de la feuille …

Dans le coin supérieur droit, deux lettres écrites avec du sang : J.E


  • J.E, comme Junko Enoshima, non ? Fis-je en montrant la lettre aux autres


Les autres restaient figés … plus personne ne parlait … jusqu'à ce que …


  • Ça n-ne prouve rien du tout ! N'importe qui aurait pu écrire ça ! Fis Enoshima
  • Non … Pas n'importe qui … Sayaka n'aurait pas pu l'écrire, le seul moment où elle a eu cette lettre entre les mains était avant de l'envoyer à Léon et si elle avait écrit tes initiales à ce moment là, Léon les aurait remarqués en lisant la lettre … de plus cette lettre a été retrouvée dans la chambre de Léon, le vrai lieu du meurtre : Léon à probablement réussi à inscrire ton nom dans son dernier souffle, la poubelle se situant juste à côté du lit, il n'a eu aucun mal à y placer la lettre sans que tu ne t'en rende compte, n'est-ce pas, Junko ?
  • Non … non … non ! Vous vous trompez ! VOUS VOUS TROMPEZ JE VOUS DIS !
  • Et bien … c'était amusant comme petit jeu, mais il faut croire que cela se termine maintenant … Souffla Byakuya
  • La ferme … Soupirais-je avant de me tourner vers Junko. Pourquoi … tu as fais ça, Junko ?
  • POURQUOI QUOI ? JE N'AI ABSOLUMENT RIEN FAIT !
  • C'est finit Junko … arrêtes. Fit Makoto
  • Finit ? Fit Junko, se calmant comme par magie. C'est … finit … hein ?
  • Oui, c'est finit pour toi, meurtrière ! Cracha Touko
  • C'est vrai … je suis … une meurtrière … ah ah ah … ça faisait longtemps … que je n'avait pas … ressentit ça …
  • Elle devient folle ?! Demanda Aoi
  • Désespoir … pur … je te souhaite … d'y goûter … aussi … petite sœur …
  • Mais à qui parles-t-elle ? Angoissa Yasuhiro
  • Pas la moindre idée … Fis-je
  • Vous tous … vous le saurez bien assez tôt … ah ah ah … ah ah ah …
  • Bon ! Interrompit Monokuma. Il semblerait que vous ayez fait votre choix, utilisez le levier devant vous pour choisir le coupable.


Je dirigeai le levier vers une petite image représentant Junko, puis attendit que les autres fassent leur choix.

Enfin, un écran sorti du sol, la vidéo d'un passa, chacun de nos visages étaient sur la roulette, cette-dernière tourna, encore et encore, puis s'arrêta sur le visage de Junko, les mots « Félicitations » s'affichèrent en grand sur l'écran …

Donc nous avions eu raison … heureusement ou malheureusement …


  • Junko … pourquoi … ? Fit Aoi, les larmes aux yeux
  • Pourquoi ? Et pourquoi vous le dirais-je ?
  • Mais …
  • Pas de mais ! Monokuma ! Ne me fais pas plus attendre !
  • Vos désirs sont des ordres, votre majesté ! C'est l'heure de la punition ! UPUPUPU


Un interrupteur rouge sorti du sol devant Monokuma, l'ours prit un marteau en bois et l'abattit sur le bouton.

L'écran afficha une petite cinématique montrant une version pixelisée de Junko traînée par une version pixelisée de Monokuma.

Un bras métallique sortit d'une porte et saisit Junko par la taille puis la traîna Jusque dans une salle.

Monokuma nous fit la suivre dans ce qu'il appelait la « chambre d’exécution » …

Ce que je vis à ce moment là … tout comme la mort de Léon … je devrait probablement le supporter jusqu'à la fin de ma vie … un spectacle horrifique, voilà ce que nous proposa cette peluche démoniaque …


Punishment time : Fashion Victim


Junko fut traînée jusqu'à une estrade de défilé.

Des dizaines de Monokumas habillés en journalistes prenaient des photos et écrivaient des notes sur des calepins …

Les flashs crépitaient et plusieurs projecteurs étaient dirigés vers la top modèle qui fut totalement éblouie …

Tout à coup, la foule d'ours en peluche se mit en colère et commencèrent frapper le sol de leurs pattes , tant et si bien que le sol de l'estrade se mit à trembler encore et encore …

Les tremblements firent tomber Junko, elle n'arrivait pas à se relever tant les tremblements étaient puissants.

Soudain, les vis qui fixaient les projecteurs au plafond se détachèrent, faisant tomber une pluie d'objets métalliques sur la jeune fille.

Elle fut écrasée et n'eut aucune chance de survie comme pouvaient en témoigner l'énorme flaque de sang qui se formait sous le tas de métal …


Mes jambes se dérobèrent sous moi … Junko était morte à son tour, et ça avait été si … brutal …

Je ne pouvais tout simplement pas poser mon regard plus de trois secondes sur la scène de l’exécution …

Je sentis mes larmes affluer, quelqu'un était mort … encore, et je n'avais rien pu faire pour l'en empêcher … encore.

Je me sentais tellement inutile à ce moment précis …

Tout cela était juste trop … désespérant, oui c'était le mot : désespérant.

Mais c'était fini … j'étais là, à genoux en train de pleurnicher comme une madeleine devant les restes de mon ancienne « amie ».

Les autres aussi étaient choqués bien sûr, même Byakuya n'avait pu réprimer son air ébahi.

Puis enfin Monokuma reprit la parole …


  • UPUPUPU, C'était extrême ! Mais bon ! Qu'est-ce que vous faîtes encore là ? Remontez, il n'y a plus rien à faire ici !


Je sentis les autres commencer à sortir …

Moi je n'arrivais pas, j'avais beau essayer de me relever, mes jambes ne suivaient tout simplement pas.


  • Miss Munakata, il me semble vous a voir demandés de partir ? Ricana la peluche


Je réprimais un sanglot avant de me sentir soulevée de terre …


  • Ça va aller, petite … Fit la voix de Mondo


Ce n'était pas une question, mais une affirmation …


  • Non … ça ne va pas aller ! Sanglotais-je alors qu'il me portait vers l'ascenseur. Léon, Junko, ils ne reviendront jamais …


Jamais … ce dernier mot se coinça dans ma gorge …


  • Je sais ça … mais, on va s'en sortir … je te le promet …


Un promesse … la façon avec laquelle il l'avait faites, d'une voix inhabituellement calme, me montrait à quelle point il y accordait de l'importance.

Nous étions donc tous dans l'ascenseur, qui remontait vers la surface, nous donnant l'illusion que nous allions retrouver les habitudes que nous avions prises avant la mort de Léon.

Mais non … tout ça c'était fini … nous allons tous commencer à avoir peur les uns des autres, à devenir paranoïaques, ne sachant pas à qui faire confiance …

Plus jamais ça ne sera comme avant …

Ce premier procès nous avait décidément tous laissé une marque indélébile sur le cœur …


FIN DE LA PARTIE 1.

SURVIVANTS :14 sur 16


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