La cour des grands

Chapitre 82 : Épilogue Galmar (FIN)

Chapitre final

3728 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 15/09/2019 15:40



Épilogue

Galmar



Alors que c'était le plus souvent lui qui faisait la grasse matinée, Galmar était cette fois le premier à se lever. Il s'habilla sans bruit alors que l'aube n'avait pas encore étendu ses premières lueurs et jeta un œil sur Miranda, étendue sur le lit, plongée dans ses rêves, avant de quitter la chambre, puis le château. La ville n'était pas encore réveillée et Galmar traversa la rue principale en saluant les gardes. On le laissa passer la porte principale et il sillonna la vallée en quête du rivage. Sur la plage de boue, quelques débris des récentes batailles survivaient encore et Galmar fit attention de ne pas marcher sur une dague cachée dans la terre mouillée. Il enleva ses bottes et se déshabilla de nouveau. Il ne ressentait pas le froid et il n'y avait rien d'étonnant à cela, lui qui avait passé une petite partie de sa vie au Mur. Il s'engouffra alors lentement dans la Baie des Crabes et s'éloigna un peu du rivage pour se laisser flotter. Cette petite détente matinale qu'il s'accordait depuis quelques jours avait le don de grandement l'apaiser. La première fois, d'ailleurs, qu'il s'était lancé dans cette entreprise matinière, il eut la surprise de se laisser aller aux larmes tellement il était content de ressentir cette décontraction qu'il avait cherché depuis si longtemps.


D'un esprit enfantin, il s'amusait à faire l'étoile de mer à la surface de l'eau, laissant le faible courant l'emmener délicatement vers l'horizon. Il nageait un peu pour ne pas trop s'éloigner du rivage et mourir noyé, perdu au milieu des mers. Quand il baissait les yeux, il apercevait parfois la silhouette du fort de Viergétang et soupirait avant de vite éloigner son regard de ce château maudit. Il pensait que, maintenant que la guerre des Cinq Rois était terminée, la ville allait enfin connaître la paix. Hélas, il fallait désormais réparer, tant physiquement que politiquement, cette cité. Galmar avait dû être désigné comme régent. Il n'avait rien pu faire contre cette nomination, lui qui avait toujours refusé d'accéder au pouvoir. L'on ne pouvait élire le grand Argentier, Ronmac, et tous les autres candidats possibles étaient morts. Aliénor, Olliver ou même le mestre Kyren. Un grand feu fût allumé sur la rive pour rendre hommage à tous ceux qui étaient tombés le lendemain de la dernière bataille. Galmar avait adressé un discours pour chacun des morts, y compris sa sœur Hilda, victime d'un destin inéluctable. Quoi qu'il en soit, Galmar régnait sur Viergétang, le temps qu'il choisisse un autre candidat.


Bien que la plupart ne voyait pas d'autre meilleur choix que lui comme roi de Viergétang, Galmar refusait sans cesse sa légitimité au trône. Viergétang étant devenu un royaume à part entière sous Olliver Hästrid, Galmar estimait qu'il était temps pour la ville de revenir auprès de la Couronne. Le roi Joffrey ayant été récemment empoisonné à son propre mariage, son frère cadet, le roi Tommen, était plus prompt au pardon. La Couronne saurait quoi faire pour la ville. Ville qui était importante pour Westeros car elle possédait tout de même un port très fréquenté et cela comptait énormément pour le commerce du continent. Galmar ne saurait régner sur ce genre d'affaires et il ne voulait pas laisser Ronmac s'occuper seul de cela. Alors qui choisir? Qui ira à Port-Réal plier le genou au nom de Viergétang devant le trône de fer et le roi qui y sera assis? Galmar ne pouvait y aller car cela légitimerait son règne et il serait prisonnier de ce rôle de seigneur jusqu'à la fin de sa vie. Il voulait quitter la région, voir même le continent. Il voulait s'en aller, loin, hors des Sept Royaumes dans lesquels il ne voyait plus aucun avenir possible. Et, bien qu'au Sud, tout le monde s'en fichait, au Nord, il était encore un déserteur de la Garde de Nuit. Il ne pouvait rester ici où il verrait un jour Alliser Thorne lui trancher la tête à son réveil.


Galmar entendit soudain des éclaboussures d'eau et sentit de plus grosses vagues soulever son corps. Il comprit que ce n'était pas le vent qui se levait d'un coup mais que quelqu'un venait de s'engouffrer dans l'eau. Il se remit droit et fut surpris de voir une masse blanche et blonde sortir de l'eau à quelques centimètres devant lui. Hébété, il n'eut pas le temps de pousser un cri de surprise que Miranda l'embrassait déjà. Galmar répondit à son baiser, heureux de voir que Miranda avait le don d'évaporer toutes ses pensées ennuyeuses en une fraction de seconde.


-Qu'est-ce que tu fais là, si tôt? Demanda Galmar.


-Parle pour toi aussi. Répondit Miranda, enjouée. Je viens me détendre dans l'eau fraîche, comme toi.


Galmar sourit et étreignit le corps nu de sa dulcinée. Il enregistra ce moment dans son esprit et pria pour qu'il se souvienne toute sa vie de cette étreinte, comme un stimulant dans les moments qui lui paraîtront difficiles à l'avenir.


L'aube faisait désormais resplendir la vallée grâce à sa lumière et se préparait déjà au zénith. Galmar et Miranda, encore mouillés, traversèrent de nouveau la vallée verdoyante et entrèrent au château. En parcourant la rue principale, quelques habitants s'étaient retournés pour saluer ceux qu'ils appelaient «le couple royal». Évidemment, Galmar n'appréciait pas tant que ça cette nomination propre aux rois mais il ne voulait pas vexer ce peuple qui se considérait comme le sien. Arrivé au château, Miranda s'en alla dans leur chambre tandis que Galmar partit saluer lord Darry qui avait décidé de rester un peu de temps en ville pour se requinquer. Par «se requinquer», il s'agissait plutôt de fêter la fin de la guerre des Cinq Rois en allant à la taverne avec ses hommes qui avaient survécu aux dernières batailles. Son fils tenait le château Darry en son absence alors, son peuple n'était pas seul de toute manière.


-Bonjour, Lord Darry. Salua Galmar qui rejoignit l'homme devenu son ami.


-B'jour, Galmar. Répondit Lord Darry en mâchant un bout de pain. Il finit d'avaler avant de continuer: Alors? Toujours décidé, hein?


-Oui, j'ai subi beaucoup trop de perte pour que je puisse le supporter. Vous savez, lord Darry, je crois que je n'étais pas fait pour la vie de soldat. On enseigne aux garçons à porter les armes dès le plus jeune âge, à être loyal et à pouvoir se sacrifier pour sauver sa famille et sa patrie. Mais je n'étais clairement pas né pour tout ça.


-C'est normal, Galmar. Mais pour quoi donc es-tu né, d'après toi, si ce n'est pour la guerre? Le commerce? Tu veux te lancer dans la vente de vin dornien?


-Non, je ne pense pas non plus. Je pencherais plutôt pour… la découverte. Estima Galmar qui regardait le ciel en guise de réflexion. C'est par désir de découverte que j'ai quitté les Jumeaux pour aller au Mur. Quand j'ai déserté la Garde de Nuit pour rejoindre mon frère, je n'ai pas écouté ce désir-là. J'ai écouté le fameux sens de la famille. Peut-être ais-je bien fait. Peut-être pas. Si je n'étais pas venu ici, Olliver serait-il encore en vie aujourd'hui?


-Ne vous prenez pas la tête avec ce genre de question, Galmar. Ce qui est arrivé est arrivé. Vous n'y changerez rien, mon ami.


-Oui, vous avez sans doute raison. Répondit avec un petit sourire Galmar. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, je n'ai plus de famille alors….


-Alors rejoignez-en une autre qui vous apprécie. Coupa Lord Darry en levant le bras vers la ville. Là, il y a un peuple qui est prêt à vous nommer comme étant le nouveau roi. Ce n'est pas souvent que l'on voit dans les livres d'histoires un peuple élire son suzerain. Et puis, vous avez des alliés, des amis et même une femme qui restent à vos côtés.


-Non, Lord Darry. Ce n'est pas là ma place. Je ne veux pas être roi. Et puis, j'estime que Westeros a son comptant avec moi, désormais. Il m'est arrivé bien trop de malheur sur ces terres. Il est temps de changer d'air pour moi. Et puis, Miranda m'accompagne alors, tout devrait bien aller, tant que nous n'avons rien à voir avec les Sept Royaumes.


Lord Darry savait bien qu'il était inutile de le faire changer d'avis. Après tout, «sa vie, son destin». Un instant de regret plus tard, il répondit enfin:


-Très bien. J'espère que nous nous reverrons, mon ami.


-J'espère bien aussi.


Les deux compères se serrèrent la main avec force, car c'est ce que font les hommes pour montrer le respect qu'ils ont l'un pour l'autre: ils se broient les mains.


Une fois dans le hall, Galmar et Darry virent Miranda les attendre, accompagnés de plusieurs sacs remplies de vêtements et autres biens du quotidien. Lord Darry, voyant toute cette charge, s'exclama:


-Mais…vous partez maintenant?!


-Oui, hélas, notre navire nous attend. Répondit Miranda qui fut aidé par Galmar pour porter les malles.


-Où allez-vous, alors?


-Ce monde est extraordinairement vaste, complexe et ne demande qu'à être découvert. Qu'y a-t-il à l'ouest de Westeros? Qu'y a-t-il à l'est d'Essos? Ou encore bien au-delà du Mur? Miranda et moi avons décidé de partir alors pour Sothoryos, le continent du Sud. On passera par l'île de Naath, la cité de Yeen et nous nous enfoncerons dans les forêts tropicales. Ainsi, les Westerosii ne risquent pas de nous retrouver.


Galmar faillit rire aux éclats lors de sa dernière phrase. Il se tourna vers Miranda et lui fit le signe du départ. Eux deux poussèrent la grande porte et quittèrent le château pour toujours. Lord Darry décida de les accompagner jusqu'à la sortie de la ville, accompagné peu après par Ronmac. Ce dernier était déjà au courant du départ de Galmar: c'est lui qui avait réservé le navire pour eux. Vis à vis de son départ, il avait le même sentiment que lord Darry. Il savait que Galmar ferait un très bon roi mais il ne pouvait l'y forcer, respectant le chemin qu'il avait décidé de suivre.


Le forgeron de la ville transpirait devant la chaleur de sa forge. Épuisé par son labeur, il partit récupérer de l'eau dans sa maison. Buvant sans modération cette bière qu'il avait finalement décidé de boire à la place, il sortit de sa demeure face à la rue principale et se stoppa net lorsqu'il vit celui qu'il considérait comme son roi passer devant lui, accompagné de sa femme, son grand Argentier et son allié. Remarquant les charges qu'il portait et le regard à la fois triste et fier qu'il arborait, il devina vite les raisons de cette promenade. En voyant ensuite d'autres habitants suivre ce cortège, il décida de faire de même et d'accompagner Galmar Hästrid sur le chemin du départ.


Face à la grande porte de la ville qui s'ouvrait face à lui, Galmar s'arrêta, suivit de ses centaines d'accompagnateurs, et se retourna. Il regarda distinctement chaque visage qu'il pouvait voir face à lui et annonça:


-Cher peuple de Viergétang, comme vous l'avez deviné, je prends la mer et les routes pour ne jamais revenir, avec ma chère Miranda. Tous autant que vous êtes, en avez bavé lors de cette dernière guerre. Vous avez tous perdus des proches et vus vos maisons subir des dégâts. Vous êtes tous encore debout aujourd'hui parce que vous avez décidé que la vie ne s'arrêtait pas là. Vous avez aidé à reconstruire la ville, à la défendre et à lui donner l'honneur qu'elle mérite. Moi, je ne suis qu'un passeur. C'est vous, les vrais héros de cette histoire. Je m'en vais mais vous continuerez à vivre et à vous battre, pour vos familles, votre ville et pour vous-mêmes. Adieu, peuple de Viergétang.


-Mais, Galmar, qui régnera sur Viergétang, si ce n'est vous? Demanda Lord Darry qui venait de se poser la question.


-Cela pourrait être vous, Lord Darry, non?


Lord Darry ne répondit pas, bouche bée face à cette annonce.


-La maison Darry aura deux forts à s'occuper mais elle en est capable et vous avez l'étoffe d'un bon seigneur.


-Je…. Tenta de répondre lord Darry qui voyait Galmar lui tendre la main une dernière fois.


Après un dernier broiement de leur mains, Galmar et Miranda commencèrent à s'éloigner de la ville. La foule cria alors «Lord Galmar! Lord Galmar!» jusqu'à ce que les portes se referment. Lord Darry et Ronmac montèrent les marches des remparts et regardèrent le couple s'éloigner vers le port. Lord Darry, lui, était en colère. Une colère que l'on surnommerait de colère amicale. Il détestait désormais Galmar car celui-ci avait prévu depuis le début sa nomination en tant que nouveau seigneur de Viergétang et il ne lui avait rien dit pour le préparer à ça. Mais il savait très bien que si Galmar l'avait prévenu dès le début, il aurait refusé. Dans sa colère, il sourit tout en traitant son ami de salopard dans ses pensées. Après que le couple ait disparu dans les ruelles du port, il se retourna et vit le peuple de Viergétang le regarder en silence, comme des soldats attendant les ordres de son général. Lord Darry prit une grande inspiration et hurla à l'assemblée:


-Vous avez entendu, vous autres?! Continuez de vivre, par tous les Dieux! Je vous promets qu'ensemble, on fera de Viergétang une des capitales du continent! Alors au boulot, on a du pain sur la planche!


Le forgeron, le botaniste, l'artiste peintre, la tavernière, la capitaine des gardes, l'épicier et tous les autres habitants de la ville exprimèrent en cœur leur motivation ardente. À travers la nuée de «Hourra!» et de «Ouais!», lord Darry se retourna de nouveau vers le port, voyant un grand navire quitter le pont, la Baie des Crabes et rejoindre l'horizon, en direction du Sud.


Galmar et Miranda restèrent à l'arrière du navire pour contempler Viergétang disparaître peu à peu de leur champ de vision et partirent ensuite sur la proue, attendant d'apercevoir de nouvelles terres. Galmar respira l'air marin comme s'il s'agissait d'un stimulant. Il avait enfin réussi à quitter les terres maudites de Westeros. Il était certes triste de quitter Viergétang mais il savait que lord Darry saurait quoi faire pour protéger la ville.


Et en effet, c'est ce qu'il fit. Quelques jours après le départ de Galmar, Lord Darry prit son cheval, accompagné de quelques gardes, et s'en alla en direction de Port-Réal. Face au trône de fer et au Roi Tommen Baratheon, il ploya le genou. Il savait que c'était la meilleure chose à faire pour que Viergétang n'ait plus de problèmes. La ville allait de nouveau bénéficier de la protection de la Couronne et avoir un nouveau mestre. Bien que cela impliquait le retour des taxes, la ville devenait peu à peu un pôle important du continent et pas seulement grâce au port de commerce. La nouvelle capitaine des gardes fut invitée à participer aux réunions, la ville s'agrandissait et connaissait une grande croissance démographique. Lord Darry comptait sur son fils pour s'occuper du fort familial et le blason de la maison Darry, un laboureur noir sur un champ marron, qui flottait sur les rivages de la Baie des Crabes. Lord Darry commanda au nouveau mestre d'écrire un livre sur l'histoire de Viergétang lors de la Guerre des Cinq Rois et il vérifia à plusieurs reprises et minutieusement que le nom d'Olliver et de Galmar y apparaissent assez souvent pour que les Sept Couronnes ne les oublient pas. Bien qu'il devinait que Galmar préférerait justement que celles-ci l'oublie.


Mais Galmar ne saurait jamais si son nom allait figurer dans l'Histoire et il s'en fichait pas mal. Comme prévu, il passa l'île de Naath et traversa les fleuves pour arriver à la cité de Yeen, déjà bien avancé dans les terres de Sothoryos. Le climat tropical avait beaucoup déstabilisé le couple qui mit quelques jours à s'y habituer. Adieu les plaines glacées du Nord et les collines du Conflans. Galmar et Miranda épousèrent cette nouvelle atmosphère et après avoir sympathisé avec les locaux, prirent connaissance d'un village perdu dans les forêts et qui commençait à accueillir de nouveaux habitants. Ils décidèrent de s'y installer pour commencer leur nouvelle vie et, le cœur épanoui, s'engouffrèrent parmi les arbres humides et luxuriants, désertant à jamais ce monde dans lequel ils avaient grandis. Ils tournèrent le dos aux affreuses aventures qu'ils avaient traversé et en débutèrent de nouvelles qui, ils l'espéraient, seront plus agréables à vivre. Galmar laissa tomber son épée et son armure et quitta, enfin, la cour des grands.



FIN



Postface


Bonjour, chers lecteurs et lectrices! Ça y est, la cour des grands, c'est terminé! J'ai écris et publié le premier chapitre en juillet 2016 et nous voici pour le dernier chapitre en septembre 2019! À la base, cette fanfiction ne devait durer qu'une vingtaine de chapitres mais je me suis un peu laissé dépasser par l'histoire. J'ai commencé cette fanfiction pour m'entraîner à l'écriture de romans et de scénario. Bien que je sens m'être grandement amélioré grâce à cette histoire, je sais avoir encore beaucoup de choses à apprendre. Il y a eu pas mal d'erreurs scénaristique dans cette histoire difficilement rattrapable car je publiais à chaque fois que je finissais d'écrire un chapitre (chose que je ne referais plus). Je tiens à faire une sorte d'auto-critique de ma fanfic' et j'aimerais que vous me disiez si vous êtes d'accord avec moi.


Tout d'abord, commençons par le personnage de Mitor. J'ai beaucoup apprécié écrire ce personnage, plus différent des trois autres. Mais je regrette d'avoir lancé une telle histoire de guerre secrète, de camps opposés et d'avoir mélangé en une seule intrigue le dieu R'hllor et le dieu Multiface. C'était beaucoup trop pour un seul personnage et ça m'a forcé à sous-exploiter certains autres personnages. J'ai voulu m'inspirer de l'écriture de G.R.R. Martin mais je ne pouvais pas tout détailler comme lui le fait dans ses livres (ou je serais encore aujourd'hui dans les dix premiers chapitres). J'ai du mal à concevoir aussi si la manière dont j'ai présenté la psychologie de Mitor (et sa folie) ont vraiment été convaincante car j'avais l'impression d'être redondant et que son esprit faisait des montagnes-russes (un coup fou, un coup détendu, un coup fou, etc....). Sur ce point, je vous laisse m'aiguiller avec votre point de vue de lecteur ;)


Je crois que le personnage de Mhaegen a été celui que j'ai le plus adoré écrire. Bien que je trouve que le milieu de son histoire soit assez ennuyant, ça me faisait du bien d'écrire une intrigue plus tranquille tout en n'oubliant pas la dureté du monde de Westeros, surtout que Mhaegen n'était jamais loin de personnages horribles (Cersei, Joffrey, Tanda, etc.). Si vous avez des remarques sur ce personnage et son histoire à me faire, dîtes-le moi, ça m'aiderait beaucoup^^.


Pour Olliver, je crois qu'il s'agit du personnage que j'ai le moins exploité psychologiquement. Je pense avoir trop forcé sur sa folie sanguinaire qui était apparu bien trop vite. Je ne sais pas si j'ai bien exploité toute l'intrigue politique qui l'entourait et là encore, j'aimerais votre point de vue de lecteur, si vous voulez bien^^.


Enfin, pour Galmar, j'ai eu peur au début de faire de lui un Jon Snow 2.0 alors j'ai décidé d'aller drastiquement dans le sens contraire du chemin du bâtard de Winterfell tout en essayant de rester cohérent. Dans la série, Jon aurait pu partir rejoindre Robb à la guerre. J'ai décidé d'utiliser ce point pour que Galmar, lui, déserte vraiment la Garde de Nuit et qu'il rejoigne son frère dans la Guerre des Cinq Rois. Pour la suite, je voulais que ce soit le seul personnage à ne pas entrer dans la cour des grands (ce qui, du coup, le prédestinait à être le seul survivant des 4 personnages) et à avoir une fin plus ou moins heureuse (oui, je suis horrible mais que voulez-vous, j'ai grandis avec Game of Thrones^^ ).


Bref, la cour des grands, c'est terminé, pour toujours et à jamais. Il y a eu des moments où j'ai eu envie de laisser tomber car cette fanfic me prenait un temps trop considérable mais j'ai réussi à m'en tenir. J'ai écris cette fanfic car j'adore le monde fantastico-politique de Game of Thrones, l'écriture des personnages de Georges Martin et la façon de présenter ces intrigues, bien moins épique qu'un Seigneur des Anneaux. C'était pour m'entraîner à écrire de mon côté et je suis aujourd'hui un scénariste en quête de nouvelles améliorations. Cette fanfic aura contribué je pense à la qualité future, je l'espère, de mes prochains scénarios de films et séries (peut-être un jour verrez-vous une de mes créations passer en salle ou sur internet, je le souhaite^^ ). Sur ce, je dis adieu, non sans un peu de regret, à mes personnages qui m'auront accompagner pendant trois longues années, et à vous, chers lecteur.ices, que je remercie également d'avoir tenu jusqu'à ce dernier chapitre. Ciao!

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