Dollhouse

Chapitre 5 : La petite fille

3952 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 27/08/2023 17:33

Trigger Warning : VIOL. Mention explicite.

S'adresse à une audience prévenue.


A cet instant, Blaise rentra à nouveau dans notre salle commune, et avec son arrivée, l’ambiance changea pleinement. Il nous afficha un sourire de conquérant.


-      Les filles vont arrêter de s’intéresser à vous et penser que vous êtes gai si vous n’arrêtez pas de finir toutes vos soirées ensemble, déclara-t-il en partant se remplir un verre au bar avant de venir me rejoindre sur le canapé.


Theo et moi rigolions à ces mots et je m’apprêtais à répliquer sur le même ton que lui lorsque Pansy, seulement vêtue d’une chemise de nuit argentée apparu soudainement dans le salon. Theo se leva gravement de son fauteuil et la totalité de son attention était dirigée vers la fille qu’il aimait, et qui affichait un visage traduisant explicitement la douleur qu’elle ressentait. La tension qui émanait du corps de Nott en alerte vis-à-vis de l’état de Pansy était palpable.


-      Je ne peux plus le garder pour moi, chuchota-t-elle alors qu’une larme coulait sur sa joue.


Elle se cacha le visage d’une main tremblante et des sanglots la secouèrent. Theo resta interdit, droit et statique, les yeux rivés sur elle, mais il ne bougea pas. Il savait, et après ce que j’avais vu dans son esprit le soir lors de notre mission, je savais aussi. Il ne savait pas s’il était bienvenu de s’approcher d’elle et de la toucher dans de telles conditions. Ce fut Blaise qui se leva et qui passa un bras autour de sa taille, et elle cacha son visage dans le creux de son épaule l’espace d’un instant. Il l’amena jusqu’au canapé pour qu’elle puisse y prendre place à nos côtés. Theo ne se rassit sur son fauteuil face à nous que lorsqu’elle fut elle-même assise.


-      J’ai besoin d’un verre, murmura-t-elle alors que toute notre attention était sur elle.


Je me levai, récupérai le verre vide de Theo, parti remplir un verre pour Pansy et recharger celui de Nott. J’amenai une bouteille sur la table avec les deux nouveaux verres remplis. Pansy but la moitié de son verre d’une traite alors que nous étions tous pendus à ses lèvres. Je pouvais entendre mon cœur battre plus vite dans ma poitrine. Theo était assis sur le bord de sa chaise, prêt à bondir, tandis que Blaise caressait le dos de Pansy.


-      Putain… chuchota-t-elle alors que des larmes continuaient de perler sur ses joues.

-      Prends ton temps, lui murmurai-je.


Elle but une nouvelle gorgée de son verre, puis en fixant la table basse et alors qu’elle continuait de pleurer, elle commença :


-      C’était pendant l’été, entre la deuxième et la troisième année…


Je sentis mes entrailles se serrer. Une partie de moi savait ce qu’elle allait dire, mais tant qu’elle ne l’avait pas dit, ce n’était pas vraiment réel. Ses sourcils étaient froncés par la douleur de l’évocation de ce souvenir, et elle ne lâchait pas la table basse des yeux. Elle avait à peine treize ans, cet été-là, et je me rappelai que nous n’avions pas reçu beaucoup de ses nouvelles. 


-      Je… essaya-t-elle difficilement, mes parents avaient été invités à un mariage à l’étranger…


Les parents de Pansy étaient des sorciers de Sang Pur qui n’avaient pas été particulièrement violents avec elle, mais pas particulièrement aimants pour autant. Elle-même qualifiait son enfance de « banale ».


-      C’était un mariage à l’étranger et les enfants n’y étaient pas conviés, continua-t-elle doucement. Ils ne sont partis que quatre jours, mais ils ne voulaient pas me laisser seule à la maison, alors… ses pleurs l’empêchèrent de continuer sa phrase un instant, alors ils m’ont faite garder par mon oncle qui vivait à quelques heures de chez nous…


Ma gorge se noua et ma respiration commença à se faire difficile, mais je restai concentré sur notre amie. Elle avait besoin de nous.


-      Je n’avais jamais vraiment… enfin, nous ne le voyons pas vraiment, expliqua-t-elle sans lâcher la table basse des yeux. Il… il était venu parfois, à la maison, lorsque j’étais plus jeune, mais il ne restait jamais vraiment. Je crois que mes parents ne l’aimaient pas vraiment, mais il était de Sang Pur lui aussi, et c’était important pour eux, il ne fallait pas que les gens trouvent des choses à dire sur notre famille comme « un tel membre ceci », ou « un tel membre cela », il fallait… il fallait avoir l’air parfaits, alors il… il venait parfois, mais il ne restait jamais. Il travaillait dans la police magique, enfin… il y travaille toujours. Mais ce n’était pas… il n’était pas très intellectuel, mes parents ne lui trouvaient pas vraiment d’intérêt. Mais cet été-là… il n’y avait personne d’autre qui pouvait me recevoir pendant ces quatre jours et lui… lui il pouvait, dit-elle alors que sa main tremblante s’approchait de son verre dans lequel elle prit une importante gorgée.


Blaise avait cessé de caresser Pansy, parce qu’enfin lui aussi avait compris, et je supposai que comme Nott, il se demandait s’il était bienvenu de poser la main sur elle dans de telles conditions. Il l’écoutait attentivement, comme nous tous, les sourcils froncés et les yeux remplis de douleur. Un coup d’œil dans la direction de Theo me fit remarquer qu’il serrait les poings alors que ses yeux fixaient le sol. Les larmes de Pansy se firent plus abondantes lorsqu’elle continua :


-      Il… il me disait que j’étais une femme désormais, et que… que c’étaient des choses qui se faisaient, dans les familles de Sang Pur comme la nôtre. Que… que c’étaient des choses que je devais apprendre et qu’en tant que sa nièce, c’était mon rôle… Il disait, essaya-t-elle de dire alors qu’elle sanglotait, quand il le faisait, il… il me disait que c’était un cadeau qu’il me faisait, et que… il disait que j’aimais ça, parce que je… je ne lui disais rien, lâcha-t-elle finalement alors que les sanglots la secouaient. Il disait que j’aimais ça parce que pendant quatre jours, je ne lui ai pas dis non une seule fois…


Elle s’écroula et fut incapable de parler après avoir prononcé ces mots. Des larmes montèrent à mes yeux alors que je me sentais nauséeux. Pour la première fois de ma vie, je voulais qu’un homme meure. Je voulais sincèrement, et absolument que cet homme meure. Je tournai les yeux vers Theodore, et observai que ses poings serrés tremblaient alors qu’il continuait de fixer le sol. Inquiet de ce qu’il se passait en lui, je me permis de pénétrer son esprit.


Je ne pouvais pas le faire. Je ne pouvais pas me lever, céder à mes pulsions, et partir à la chasse de cet homme. Je ne pouvais la laisser là, dans cet état, alors qu’elle nous avait finalement fait confiance pour nous partager son fardeau. Ce fardeau qu’elle portait seule sur ses épaules depuis tant d’années. Ce fardeau qui l’empêchait de manger. Ce fardeau que j’avais aggravé lorsque j’avais dû faire semblant de l’agresser sexuellement. Je serrai les poings plus fort, essayant de me contrôler. Je ne pouvais pas laisser ma rage meurtrière se déferler sur cet homme qui s’était approprié son corps immédiatement. Elle avait besoin de moi. Elle avait besoin que je sois un bon ami. Que je sois présent pour elle. Je ne pouvais pas l’abandonner ainsi. Il ne fallait pas que je me lève. Ma jambe commença à trembler, elle aussi. J’étais incapable de supporter l’idée qu’un homme lui avait fait cela, qu’un homme l’avait touchée, elle, sans son accord, et qu’il respirait encore le même air qu’elle. Je ne pouvais pas supporter l’idée qu’il continuait de porter le même nom de famille qu’elle. J’étais incapable de me résoudre à l’idée qu’un homme lui avait fait tant de mal, et qu’il était encore capable de se servir de ses deux jambes. J’étais incapable d’accepter le fait qu’un homme lui avait cela, à elle. J’étais dans l’incapacité la plus totale d’accepter le fait que cet homme s’était octroyé le droit de s’approprier son corps de la sorte. Je voulais qu’il meure, immédiatement. Je voulais le tuer de mes propres mains. Je voulais voir la terreur de cet homme, lorsqu’il verrait mes yeux. Je voulais sentir son sang couler sur mes doigts. Je voulais l’entendre supplier que les douleurs que je lui infligerais s’arrêtent. Je voulais que la mort lui paraisse être un soulagement. Je voulais…


           Theo, me somma la voix de Drago.


Je levai vers lui des yeux embués de larmes.


           Pas maintenant, murmura sa voix. Pas maintenant, répéta-t-il.


Je fixai ses yeux argentés, cherchant la force dans ceux-ci. Il avait raison, et je le savais. Mais je ne savais pas si j’étais physiquement capable de rester assit-là, face à sa douleur, à sa douleur à elle. Je serrai les poings plus fort.


           Elle a besoin de toi, chuchota Drago à l’intérieur de mon esprit.


Ma mâchoire se serra. Un regard de Drago en la direction de mes poings m’apprit que du sang en coulait. Il rencontra mes yeux à nouveau.


           Elle a besoin de toi, répéta-t-il.


Je remplissais mes poumons d’air. Il avait raison. Elle avait besoin de moi. Elle avait besoin de moi, me répétai-je.


-      Je n’en ai parlé à personne mais… je crois que ma mère sait, reprit Pansy. Nous n’avons plus jamais reçu cet oncle chez nous, et je… ils n’en ont plus jamais parlé… Je, je savais que je ne devais pas en parler, ils… ils m’auraient dit que ce n’était pas vrai, pour sauver les apparences. Et je…, commença-t-elle alors que de nouveaux sanglots la secouait, je ne voulais pas que… je…


Elle fut incapable de finir sa phrase à cet instant, et Blaise lui prit sa main gauche et la serra alors que je serrai sa main droite. Elle sanglota de plus belle et eu besoin d’un instant avant de pouvoir finir cette phrase difficile :


-      Je suis censée être cette fille forte, qui ne se laisse pas faire, par personne… Je ne voulais pas que vous me voyiez comme… comme une fille faible… comme une victime, acheva-t-elle alors.


Ces mots brisèrent mon cœur et une larme coula sur ma joue. Notre Pansy. Il n’y avait rien, absolument rien chez notre Pansy qui ne faisait d’elle une fille faible. Je détestai l’idée qu’au fond, c’était cette image d’elle-même qu’elle avait.


-      Pansy…, chuchotai-je alors.

-      On ne te verra jamais, absolument jamais, comme une fille faible, parce que ce n’est pas ce que tu es Pansy, lui dit Blaise gravement.


Lui aussi, il avait des larmes dans les yeux. Elle ne répondit pas à ses mots. Elle n’y croyait pas. J’attendais que Theo dise quelque chose, je savais que c’étaient ses mots à lui qu’elle attendait. Qu’il n’y avait que les siens qui pourraient apaiser un peu son âme, mais il ne disait rien.


-      Merci, dis-je alors à Pansy, merci de nous avoir fait confiance.


Elle leva ses grands yeux verts rougis par les larmes vers moi.


-      Je ne peux pas imaginer une seule seconde ce que tu as traversé depuis ce jour, continuai-je alors en cherchant mes mots. Je suis tellement, tellement désolé que tu aies subis ça, et que tu aies du porter ça sur tes épaules tout ce temps, sans n’avoir personne pour t’accompagner…


Je n’étais pas le plus doué pour trouver les mots juste dans des situations intenses comme celles-ci. Tout ce que je pouvais faire, c’était lui ouvrir mon cœur, comme elle nous avait ouvert le sien. Il me semblait important que notre amie sache que nous l’aimions. Pansy baissa la tête à nouveau.


-      Je ne veux pas que vous ayez pitié de moi… dit-elle finalement alors que des larmes continuaient de couler sur ses joues.


Je vis des larmes couler des yeux de Nott également, lui qui fermait les yeux à l’écoute de ces mots douloureux.


-      Pansy, commença Blaise gravement en saisissant ses deux mains et en enfonçant ses yeux marrons dans les siens, ce que tu nous as livré ne change absolument pas la vision de la femme que l’on a depuis des années. Nous n’avons pas pitié de toi, nous sommes désolés parce que ça n’aurait pas dû t’arriver, continua-t-il. Il n’avait pas le droit de te toucher Pansy, et le fait que tu n’aies pas dit non n’y change absolument rien.


Elle baissa le visage à nouveau et pleura de plus belle. Elle ne croyait pas nos mots.


-      Pansy, tu n’es pas responsable, appuya Blaise dont les yeux rougirent plus.

-      Je n’ai rien dis, chuchota-t-elle.

-      Tu étais une enfant, lâchai-je alors. Tu étais sous sa responsabilité à lui, lui l’adulte, continuai-je alors qu’elle ne levait pas les yeux vers moi. Tu étais impuissante…


Elle acquiesça doucement, elle avait entendu ces mots. Au fond, elle les savait vrais.


-      Et ça ne fait pas de toi une « fille faible », répétai-je.


Cela, elle n’y croyait pas. Je pouvais le lire sur son visage.


-      Pansy il n’y a rien que tu puisses nous raconter qui puisse changer l’image de la femme incroyablement forte et puissante que l’on a de toi, parce que ça c’est que tu es. Ce que tu nous dis, c’est simplement quelque chose qui t’est arrivé, mais ce n’est pas ce que tu es, enchaîna Blaise avec des mots incroyablement justes, auxquels elle ne croyait pourtant toujours pas.


Elle continuait de fixer la table basse tandis que Blaise et moi nous sentions impuissants face à sa peine. La voix de Pansy se brisa lorsqu’elle prononça :


-      Je n’ai rien fais…


Theo se leva soudainement de son fauteuil et tous nos regards se dirigèrent vers lui. Sa mâchoire était plus serrée que je ne l’avais jamais vu, et ses yeux étaient rouge écarlate. Il s’avança vers la table basse qu’il porta de la force de ses bras pour la décaler, puis il s’accroupit face à Pansy. Il posa ses mains ensanglantées sur les genoux de Pansy et il leva les yeux vers elle. Pour la toute première fois, leurs regards se rencontrèrent directement. Pansy sembla se noyer dans ses yeux.


-      La petite fille qui a obligé Goyle à ramasser ses affaires avec ces yeux est la même que celle qui en deuxième année a combattu Potter après que Drago ait perdu son duel, et c’est également la même qui en troisième année s’est aventurée avec nous dans la forêt interdite à la recherche de loups-garous, commença Theodore avec une voix basse mais puissante, sans la quitter des yeux une seule seconde. Cette petite fille, c’est également la même qui a fait fermer leurs gueules à des dizaines de garçons dans les vestiaires de Quidditch qui n’étaient pas contents qu’une fille soit là pendant qu’ils se changeaient. C’est aussi la même petite fille qui a brisé les dents de Dean Thomas contre les dalles de la Grande Salle en troisième année quand il m’humiliait en disant que je n’étais même pas capable de le regarder dans les yeux. C’est cette même petite fille qui est allée défendre Blaise devant Dumbledore, dans son bureau, quand il a failli être expulsé pour avoir volé du polynectar à Rogue en quatrième année. C’est la même petite fille qui a fait fermer leurs gueules à tous les élèves de cette putain d’école, l’un après l’autre, l’année dernière, lorsqu’ils racontaient des horreurs sur les parents de Drago.


Les larmes perlaient sur les joues de Pansy, mais elle ne lâchait pas Theo du regard. Elle buvait ses paroles.


-      Et c’est la même petite fille qui n’a pas hésité une seule seconde, pas une seule putain de seconde, à rejoindre les rangs de Voldemort pour pouvoir aider son ami à sauver sa famille. Cette petite fille s’est tenue droite devant Voldemort, elle l’a regardé droit dans les yeux comme elle avait regardé Goyle dans les yeux en première année, et elle lui a dit « il n’existe pas une seule fille sur cette Terre qui est plus capable que moi de faire ce qui doit être fait pour cette cause ». Et il t’a crue. Bien sûr qu’il t’a crue, Pansy. Parce que c’était vrai. Il n’existe pas une seule fille sur cette Terre qui est plus capable que toi de faire ce qui doit être fait pour tes amis. Tu n’as jamais, pas une seule seconde, été une fille faible. Ce qu’il t’a fait ne fait pas de toi une fille faible, ça fait simplement de lui un monstre. Oui, continua-t-il gravement, tu es sa victime. Comme je suis celle de mon père.


Elle baissa finalement la tête à l’écoute de ces mots, mais elle croyait ce qu’il lui disait. Theo, lui, ne cessa pas de la regarder une seule seconde.


-      Mais tout comme je n’ai jamais été le problème, tu n’as jamais été le problème. Ce n’était pas de ta faute. Tu m’entends ? lui demanda-t-il avec force. Ce n’était pas de ta faute.


Des larmes coulaient sur les joues de Theodore, mais il ne baissa pas les yeux.


-      Et tu n’as rien dis parce que tu savais très bien que ça n’aurait rien changé, pire, tu savais que ça aurait pu aggraver les choses pour toi. Et au fond de toi tu le sais très bien Pansy. Regarde-moi, lui dit-il alors qu’il attrapa son menton d’une main pour rencontrer ses yeux à nouveau.


Le regard qu’ils échangèrent me sembla être la chose la plus intime qu’il soit.


-      Tu le sais, chuchota-t-il alors qu’elle acquiesçait. Tu n’as rien fait parce que ta vie en dépendait. Tu es la femme la plus forte, la plus puissante, la plus déterminée, la plus loyale et la plus incroyable que je n’ai jamais rencontré. Et aujourd’hui, je ne te regarde pas en me disant que tu n’es pas la femme que je croyais que tu étais. Aujourd’hui, je te regarde en me demandant comment il est possible que j’aie le privilège de partager la vie d’une femme aussi inspirante que toi.


Pansy se saisit de ses deux mains pour cacher son visage alors qu’elle sanglotait. Theodore posa ses propres mains ensanglantées sur celles de Pansy, mais il ne la força pas pour autant à les enlever de son visage.


-      Tu n’as pas besoin de te cacher de moi, lui chuchota-t-il.


Doucement, Pansy baissa les mains et le laissa la voir, dans toute sa vulnérabilité. Une nouvelle fois, elle se noya dans ses yeux, puis un instant plus tard, il lui demanda avec la voix la plus douce que je ne lui eus jamais connu :


-      De quoi as-tu besoin ?


Elle profita de ses yeux encore un moment avant de lui chuchoter :


-      Emmène-moi dormir, reste avec moi jusqu’à ce que tu sois sûr que j’ai trouvé le sommeil.


Theo se releva, passa un bras dans son dos, puis l’autre sous ses genoux, et il la souleva du canapé. Elle enferma ses bras autour de sa nuque et enfouit son visage dans sa nuque, et Theo la porta contre son torse jusqu’à son lit. Il tint sa promesse alors que Blaise et moi attendions dans notre salle commune, et lorsqu’il fut sûr qu’elle avait trouvé le sommeil, ce n’était pas le même Theo qui était descendu nous retrouver. Il portait le visage le plus grave et le plus dur que je n’avais jamais vu, et sans s’arrêter d’avancer, il passa devant nous, et nous annonça avec une voix qui me donna des frissons :


-      On y va.


Je n’avais pas besoin de pénétrer dans son esprit pour savoir où nous allions, ni ce que nous allions faire. 



J'espère que cette nouvelle fiction vous plaît ! N'hésitez pas à me faire part de vos réactions dans les commentaires, et à voter pour ce chapitre s'il vous a plu ! Si vous vous sentez mal après la lecture de chapitre, je ne peux que vous encourager à parler à quelqu'un, un.e ami.e, un proche, un.e psy... <3 


Pour des updates sur la fic et pour du contenu dramione, suivez-moi sur instagram ! @livstivrig (compte dédié) 



A très vite, 

Liv


Laisser un commentaire ?