L'Ecrin des illusions

Chapitre 2 : Un mariage enchanté

3237 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/01/2024 16:27

Le jour tant redouté était enfin arrivé : Mary Murderstone allait bientôt faire partie de la famille Evans. Hazel, allongée sur le lit, cligna trois fois des paupières, espérant se retrouver dans sa vieille chambre de l'allée des Cerisiers. Rien ne se produisit car elle ne se trouvait pas dans un conte de fées et aucune magicienne bienveillante ne viendrait la délivrer de son triste sort.


La jeune fille se roula sur le flanc, sa peluche pressée contre sa poitrine. Sur le dos de la chaise était posée l'horrible meringue lui faisant office de tenue pour le mariage. Hazel enfouit son nez dans le tissu malodorant . Elle se demandait bien quelle robe, sa mère aurait choisi pour elle ... Question ridicule ! Dahlia Black et Oliver Evans ne s'étaient pas mariés. Elle lui avait offert une fille, à défaut de sa main, avant de mourir.


- Miss Evans, réveillez-vous.


Mary Murderstone avait insisté pour que la cérémonie ait lieu chez ses parents, propriétaires d'une immense demeure. Les Murderstone avaient une armée de domestiques à leur service et la gouvernante de la maison devait s'assurer que Hazel se réveillerait bien à l'heure. Hazel fit mine de se rendormir mais la dame ne s'en laissa pas conter. Elle retira la couverture enveloppant la demoiselle avant d'ouvrir les rideaux d'un coup sec.


Hazel grogna pour la forme mais la gouvernante fut la plus forte :

- Dépêchez-vous, la coiffeuse de Miss Murderstone vous attend.


Vaincue, Hazel se leva et d'un pas digne de celui d'un condamné à mort, s'empara de l'affreuse robe de cérémonie avant de s'enfermer dans la salle de bains. Enfiler la robe lui parut une épreuve, mais rien de comparable à son face à face avec le miroir. La robe, beaucoup trop longue, tassait sa silhouette, lui conférant l'allure d'un nain de jardin recouvert de dentelles. Pour ne rien arranger, le col et les manches la démangeaient furieusement. Elle envisagea de passer toute sa journée assise sur la baignoire avant de se résigner à sortir, sous les exclamations faussement joyeuses et hypocrites de la gouvernante. Hazel enfila ses sandales, sortit de sa chambre et descendit l'escalier en titubant. Son talon se prit dans le tapis recouvrant les marches boisées et elle perdit l'équilibre. A sa grande stupeur, elle termina sa dégringolade, le postérieur posé sur la dernière marche. Hazel ignorait par quel miracle, sa chute périlleuse avait été amortie.


- Hazel, te voilà!


Miss Murderstone enveloppa son poignet de ses ongles manucurés pour l'aider à se relever ; elle épousseta sa robe d'un geste nerveux.


- Voyons, cesse de t'amuser ! la réprimanda-t-elle avant de la traîner jusqu'au petit salon où l'attendait une asperge aux cheveux décolorés. Kitty, voici la fille d'Oliver.

La dénommée Kitty tira une profonde bouffée de tabac avant de tendre une main recouverte de bagues clinquantes à Hazel.

- Salut, mon chou.

Mary la poussa vers Kitty avant de sortir de la pièce.

- Je te la confie, fais en sorte qu'elle devienne présentable !

- Bon, fit Kitty en posant son fume-cigarette à contrecœur, on y va ?


Hazel prit place sur le tabouret prévu à son intention. Elle jeta un regard terrifié à son reflet se dessinant dans le psyché lui faisant face. A sa grande stupeur, son image lui adressa un clin d'œil complice. Hazel se frotta les yeux, croyant avoir rêvé et fut soulagée quand elle vit que son image était redevenue immobile. Kitty s'installa derrière elle et prit sa paire de ciseaux. Hazel ferma les yeux et le carnage capillaire commença. Les lames impitoyables s'ouvraient et se fermaient sur ses mèches. Hazel espérait qu'un nouveau miracle lui vienne en aide. A cet instant, un sifflement aigu se fit entendre et le cri de Kitty lui fit ouvrir les yeux. Elle se détacha de son reflet et vit que le fume-cigarette était en flammes ! La coiffeuse se leva d'un bond et saisie de panique, prit un mouchoir, enveloppa l'objet enflammé et se précipita à la fenêtre pour le jeter.


- Hazel, qu'est-ce qui se passe ici !?

La jeune fille se retourna et reconnut son ancienne nourrice. Le regard de Morgan allait et venait entre Hazel aux cheveux courts et Kitty contant, à grands cris, l'embrassement de son fume-cigarette.

- Je crois, chuchota Morgan, que vous devriez boire quelque chose afin de vous calmer. Je m'occupe d'Hazel.


Kity ne se fit pas prier davantage. Elle s'éclipsa du petit salon, laissant Hazel avec une compagnie qui lui était beaucoup plus agréable. Elle se releva et s'élança dans les bras de sa nourrice. Quand les bras de Morgan se replièrent autour d'elle, Hazel se sentit de suite apaisée.

- Tu as vu mes cheveux, c'est une catastrophe !

La main de Morgan lui tapota le crâne avec douceur.

- Qu'est-ce que tu racontes ? La pauvre femme n'a pas eu le temps de te les couper.


Hazel se détacha de Morgan et put constater, à sa grande surprise, que ses cheveux avaient retrouvé leur longueur d'origine ! Sa nourrice lui décrocha un regard complice avant de l'inviter à prendre place à côté d'elle sur le canapé. Les deux amies purent profiter d'un moment de répit avant de se résigner à quitter l'appartement pour de se rendre à l'église.


 ♠♠♠


Hazel et Morgan prirent place au premier rang, face à l'autel. Mary ayant choisi deux de ses nièces plutôt que sa future belle-fille en guise de demoiselle d'honneur, Hazel était déchargée de cette corvée. Oliver Evans, nerveux, se tourna vers elles et leur adressa un petit sourire angoissé. Sa fille lui adressa un signe de la main. Précédée de ses demoiselles d'honneur, Mary fit son apparition dans une robe qui n'avait rien à envier à celle de la princesse Diana. La future épousée marchait d'un pas conquérant. Hazel entendit la remarque, fort peu sympathique, de la cousine de son père assise derrière elle :

- Tout ceci me semble un brin ridicule ...

- Je ne te le fais pas dire, grommela son époux.

Approuvant les propos de ses parents, leur bambin grassouillet émit un borborygme avant de se rendormir sur l'épaisse poitrine de son père. Hazel leur décrocha un regard assassin avant de se retourner vers l'autel.


Après un interminable sermon et de vaines promesses, le consentement des époux et l'échange des alliances eurent enfin lieu. Quand Oliver Evans déposa un baiser sur les lèvres de sa femme, Hazel se tourna vers Morgan : celle-ci gardait les yeux rivés à ses souliers. La jeune fille tendit sa main et la déposa sur celle, tremblante, de son amie.


Une fois la cérémonie achevée, la petite famille Evans rejoignit le clan Murderstone pour les traditionnelles photographies de mariage. Une fois la corvée achevée, Hazel s'approcha de son père détachant sa cravate.

- Pa' ?

- Oui, Hazel ?

- On pourrait faire une photo, juste toi et moi ?


Voyant son épouse occupée à saluer leurs invités, Oliver acquiesça et s'avança vers le photographe commençant à ranger son matériel. Hazel en profita pour interpeller Morgan et lorsque le photographe braqua l'objectif sur eux, ils étaient tous les trois réunis. Le temps d'une pose, Hazel se créa la famille qu'elle avait tant désirée. Elle se serra encore davantage entre son père et Morgan. Une fois la photo achevée, le trio se sépara : Oliver rejoignit Mary, laissant Morgan et Hazel à l'écart de cette agitation.


Pour le mariage de leur dernière fille, les Murderstone avaient vu grand et avaient organisé un grand repas dans le parc jouxtant leur propriété. Les tables avaient été dressées autour de l'étang et les serveurs circulaient entre les petits groupes afin de proposer boissons et petits fours. Morgan, happée par les cousins de Mary, abandonna Hazel. Celle-ci, outrepassant l'interdiction de sa belle-mère, s'approcha d'un buffet couvert de mets sucrés, mit quelques pâtisseries dans ses gants en dentelles et se cacha sous la table afin d'avoir un peu de tranquillité.


Une paire d'escarpins pointus et de souliers vernis vinrent interrompre ce moment de délices.

- Que de tape-à-l'œil, c'est d'un vulgaire ! Dudley chéri, fais attention à ne pas t'étouffer.


Hazel reconnut la voix acide de la cousine de son père. Elle n'avait eu, heureusement pour elle, que peu d'occasions de fréquenter le couple Dursley. Elle les trouvait désagréables et n'appréciaient guère leurs remarques.

- Au moins, répliqua Vernon de sa grosse voix, ton cousin a choisi une nouvelle compagne « normale ». Il n'y a pas plus banale que cette Mary Murderstone.

- Vernon, tu crois que la petite est comme elles ?

- Je le pense, Pétunia, je le pense ... Elle me semble un brin demeurée, comme ta sœur et sa mère, ça se voit sur sa figure.

- Seigneur Dieu ! Cela veut dire qu'elle va rejoindre cette école de fous !?


École de fous ? Le coeur de Hazel se mit à battre : de quoi parlaient-ils ces deux-là ? D'elle ? En quoi ressemblait-elle à la cousine Lily, disparue depuis des années ? Son père lui avait déjà dit qu'elle possédait les mêmes yeux que Lily, mais leur ressemblance s'arrêtait là!


- J'espère qu'Oliver a su prendre les mesures nécessaires pour dompter son mauvais sang.

- J'ai discuté avec Mary, elle compte envoyer Hazel à Sainte-Médée, un institut pour jeunes filles fort convenable.

- Heureusement que cette Mary est là !

- Dudley chéri, s'écria Pétunia. Ne mange pas tes doigts, mon gros poussin !


Un rot sonore se fit entendre, déclenchant un soupir énamouré de la part de Mrs. Dursley. À cet instant, l'orchestre commença à jouer. Désirant voir son père ouvrir le bal, Hazel rampa à l'autre bout de la table, mais fut arrêtée par une remarque acide de la part de la cousine Pétunia.

- En tout cas, il est clair que cette Morgan fait partie de cette bande d' hurluberlus. Elle est d'un ridicule !

Hazel sentit la colère monter en elle. Elle ne pouvait supporter les critiques proférées à l'encontre de Morgan ! Elle se mit à murmurer des paroles assassines contre le couple Dursley. Un « ploc » retentit, suivi du cri perçant de tante Pétunia :

- Dudleychou ? Dudi ! Dudley !?


La musique s'interrompit et la voix paniquée de la cousine Pétunia fit cesser toutes les discussions. Hazel en profita pour sortir de sa cachette. Un curieux spectacle se présenta à ses yeux ébahis : le visage porcin de Dudley avait triplé de volume et avait l'aspect d'un ballon de baudruche. Plus Pétunia hurlait, plus la tête de son fils gonflait. Ses pieds se détachèrent du sol et l'enfant prit de la hauteur. Des invités se précipitèrent à sa rescousse, tentant de le ramener sur terre en tirant sur le pantalon du garçonnet. Le vêtement craqua, laissant apparaître un joli caleçon orné de canards ridicules. Hazel éclata de rire et les plats posés sur le buffet entamèrent alors une bien curieuse gigue.


Surprenant son rire, le cousin Vernon se tourna vers elle, mugissant comme un taureau, le visage couvert de traces pourpres.

- Toi, sale gamine !


Il s'élança à sa poursuite, Hazel se mit à courir vers son père. Les choux de la pièce montée se détachèrent et vinrent s'écraser sur la figure rubiconde de Vernon. Aveuglé par la crème pâtissière, il tomba, entraînant la nappe du buffet dans sa chute. Son fils chéri, quant à lui, poursuivait son irrésistible ascension, sous les cris aigus de sa mère.


Hazel s'immobilisa et, tout en restant à bonne distance d'un Vernon Dursley éructant et incapable de se relever, elle contempla l'étendue des dégâts : les bouteilles de champagne se vidaient sur la tête des invités hurlant et courant dans tous les sens, les serveurs se livraient à une âpre lutte contre les couverts, les verres se poursuivaient et le cochon de lait jaillit de son plat pour courir après les gâteaux éparpillés au sol. Le sourire d'Hazel s'évanouit quand elle vit son père, consolant une Mary recouverte de vin et de chocolat, se tourner vers elle. Jamais il ne l'avait regardé de cette façon ...


- Finite Incantatem.


La scène chaotique se figea et Dudley atterrit aux pieds de sa mère avant de s'immobiliser lui aussi.

Hazel s'avança jusqu'à Morgan brandissant ce qui semblait être un vulgaire bout de bois ou une baguette magique, comme celles que l'on pouvait trouver dans une boutique de farces et attrapes.

- Morgan ?

Son amie abaissa le curieux objet et lui adressa un drôle de regard.

- Je suis désolée que tu l'aies appris de cette façon et surtout, en ce jour si important pour ton père...

- De quoi veux-tu parler, Morgan ?

- Tu es une sorcière, Hazel.


Morgan tendit à nouveau sa baguette et d'un simple mouvement de la main, remit tout en ordre : le buffet retrouva son aspect d'origine, les verres brisées se retrouvèrent à nouveau emplis de champagne et le cochon regagna son plat et ses pommes garnies. Elle revêtit le petit Dudley avec décence, nettoya le visage de l'oncle Vernon, enleva toutes les traces de nourriture ayant éclaboussé les vêtements des mariés et des invités. Hazel assista à ce prodige, bouche bée. Morgan répéta le dernier sort et la fête reprit son cours. Quand elle se retourna, elle vit sa protégée partir en courant.


Hazel trouva refuge dans la grande maison des Murderstone. Elle monta à l'étage, ouvrit la chambre d'amis et s'y précipita. Elle avait besoin de comprendre les paroles de son amie et surtout, d'analyser les événements de la journée.


 ♠♠♠


Elle fut retrouvée, quelques temps après , par Morgan et Oliver. Hazel s'était endormie, recroquevillée en chien de fusil, dans l'armoire.

- C'est une habitude familiale ? demanda Morgan en s'accroupissant devant elle.

La lumière lui fit ouvrir les yeux. Hazel se pelotonna contre une valise, incapable de soutenir le regard de son père.

- Mon chou, reprit son amie, tu ne pourras pas rester éternellement coincée dans cette armoire.

- Les invités, commença-t-elle, ils ...

- Ils ont tout oublié. Quelques personnes du ministère sont venues me prêter main forte...

- Le ministère !? Quel ministère !? Margaret Thatcher est aussi une sorcière !?

- Non, pas ce ministère-là. Notre ministère à nous, les sorciers.


Hazel se redressa avec lenteur. Son père était assis sur le bord du lit, ses mains dissimulaient son visage. Morgan posa une main affectueuse sur son épaule.

- Ne t'en fais pas, cela arrive souvent aux jeunes sorciers : leurs pouvoirs se manifestent quand ils s'y attendent le moins ....

- Tu le savais ? demanda Hazel à son père. Tu savais que je pouvais faire ce genre de choses ?

Oliver Evans se tourna vers elle, le visage décomposé. Ses lunettes reposaient de guingois sur son nez.

- Comment en aurait-il pu être autrement ? Ta mère et Lily possédaient ces mêmes pouvoirs. Je croyais qu'avec le temps, ils finiraient par disparaître, par s'atténuer et que je ne serais pas obligé de me séparer de toi ...


Sans un mot, il fouilla dans la veste de son costume et tendit une enveloppe à Hazel. Celle-ci, bien qu'un peu froissée, portait une adresse écrite à l'encre verte et parfaitement lisible

A Miss Hazel Evans

Dans la petite chambre à la tapisserie fleurie,

17 allée des Cerisiers.


De plus en plus intriguée, elle brisa le curieux sceau et sortit un parchemin fort élégant de l'enveloppe.


Collège de Poudlard, école de sorcellerie,

Directeur : Albus Dumbledore : Commandeur du Grand-Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers.

Chère Miss Evans,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Miss Evans, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall

Directrice-adjointe


- C'est bien réel... murmura Hazel. Ce n'est pas une farce ?

Oliver Evans voulut lui reprendre la lettre mais Hazel la tint serrée contre elle.

- Quelle importance !? Tu iras à Sainte-Médée, comme l'a décidé Mary !

- Non, j'irai à Poudlard ! Comme ma mère !

Son père se tut. Il se rassit, les mains plaquées contre ses tempes.

- Ce maudit monde m'a déjà pris la femme que j'aimais, ma cousine et maintenant, ma fille ...

Le silence s'installa dans la pièce, brisé de temps à autre par les sanglots d'Oliver Evans. Hazel ne comprenait pas pourquoi, il ne lui avait pas remis la lettre plus tôt mais elle était prête à lui pardonner. Elle s'agenouilla devant lui.

- Pa' ?

Il leva son visage humide de larmes. Hazel lui prit les mains et les serra avec force dans les siennes.

- Quoiqu'il arrive, je ne t'oublierai pas. Je te le jure.

Il se contenta de lui caresser les cheveux avec tendresse. Morgan avait subitement disparu, préférant laisser la fille et le père en tête-à-tête. 

- Je pense que je serais plus à ma place dans cette école que dans cet institut pour jeunes filles. Il faut bien que j'apprenne à contrôler tous ces trucs bizarres.

Un curieux sourire se dessina sur les lèvres de son père.

- Quand tu étais petite, tu avais fait gonfler la tête de ce pauvre Tommy quand celui-ci avait trempé ta tresse dans un pot de peinture ...

Hazel s'assit à côté de son père.

- Mary serait furieuse si je mettais le feu dans le dortoir de son école pour filles modèles ...


Oliver éclata de rire et se laissa tomber à la renverse sur le lit. Hazel s'empressa de l'imiter et se serra contre lui. Depuis toujours, ils étaient tout l'un pour l'autre et bientôt, l'inévitable séparation allait se produire : lui aurait sa vie « normale », auprès de Mary tandis que elle, allait étudier la sorcellerie dans un lieu qui lui était totalement inconnu. Elle sentit le bras de son père lui entourer les épaules. Il la berça avec douceur, lui chuchotant des mots doux au creux de l'oreille. Hazel ferma les yeux, rassurée par ce geste tendre. Il lui serait difficile de quitter son père et d'entrer dans un monde qu'elle ne connaissait pas, mais sa curiosité et l'envie d'en savoir plus sur sa mère l'attiraient de façon irrésistible vers Poudlard

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