L'Ecrin des illusions

Chapitre 22 : L'Antre du Cerbère (première partie)

3383 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/03/2024 17:11

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, Hazel s'éveilla et découvrit que ses affaires se trouvaient au pied de son lit. Elle ouvrit sa valise et retrouva l'écrin, dissimulé sous une pile de pulls. Le coffret, devenu silencieux depuis son décapage, n'émit aucune protestation et elle l'enveloppa dans un collant avant de le cacher dans le tiroir de sa table de chevet. Elle s'habilla et se rendit dans la salle commune. Judy s'y trouvait déjà, assise au milieu d'une impressionnante montagne de paquets. Sa camarade lisait une lettre et ses yeux étincelaient d'une joie indescriptible.

- Bonjour Judy, la salua Hazel. Joyeux Noël.

La jeune fille releva la tête et la gratifia d'un sourire éclatant.

- Je te souhaite également un bon Noël, Hazel. Tu as bien dormi ?


La jeune sorcière acquiesça et s'assit aux côtés de sa camarade de dortoir. Celle-ci rougit et s'excusa pour le nombre indécent de cadeaux qu'elle venait de recevoir. Elle porta le bout de sa tresse à ses lèvres et la mordilla. Judy était une grande angoissée et se sentait parfois inférieure à certains camarades nés dans une famille de sorciers, alors qu'elle avait passé une grande partie de son enfance dans un orphelinat moldu. Hazel avait reçu quelques confidences de la part de sa camarade : elle avait été ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil avant d'atterrir dans un orphelinat bien triste... certes, on ne le battait pas et son existence n'avait rien d'une enfance sordide à la Dickens, mais elle n'avait jamais été choyée ou gâtée comme elle l'était à présent par son mystérieux « bienfaiteur ».


Hazel esquissa un sourire amusé en entendant Judy vanter les mérites du généreux inconnu et s'inquiéter du présent qu'elle lui avait envoyé : une simple paire de chaussettes tricotées mains, qu'elle jugeait bien piètre à côté de tout ce déluge de cadeaux.

- Mon père dit que seule l'intention compte, la rassura Hazel. Une paire de chaussettes, c'est toujours utile en hiver.

- Au fait, des cadeaux t'attendent sur le fauteuil, fit Judy en repliant la lettre.


Laissant sa camarade déballer ses présents, Hazel se précipita sur le fauteuil, s'assit sur le tapis et entreprit de regarder ses propres paquets. Un silence s'installa dans la salle commune, ponctué de temps en temps par le bruit de déchirure du papier et des cris joyeux des deux Gryffondor. De la part des trois garçons, Hazel reçut des friandises diverses et variées ; Misty quant à elle, lui avait envoyé une tasse à thé mordeuse et Sofia, un élégant bracelet dont la couleur changeait en fonction des humeurs de sa propriétaire. Morgan lui avait tricoté un gros pull bariolé et les moufles assorties. Oliver, en plus du nécessaire à bricolage magique, lui avait offert un bonnet accordé au pull et aux moufles venant de Morgan. Hazel déplia le pull pour le mettre et un album photo en tomba. Elle l'ouvrit et y découvrit un petit mot, accompagné d'un dessin, portant les signatures entremêlées de Morgan et d'Oliver : À toi de le compléter à présent. Elle ouvrit la première page de l'album et esquissa un sourire amusé : les deux compères avaient patiemment réuni des photographies et grâce à la magie de Morgan, étaient parvenus à les animer. Les souvenirs d'une enfance simple et heureuse. Une enfance à deux essentiellement, Dahlia refusant d'apparaître sur les photographies familiales immortalisant les six premières années de la vie de sa fille unique. Pourquoi une telle absence ? se demanda Hazel en regardant les images la montrant en compagnie de son père. Pour ne pas laisser d'indices, pour se protéger et protéger ses proches ou alors - son cœur se serra à cette pensée -, parce qu'elle refusait d'appartenir à leur petite famille ? Elle retint ses larmes à grand-peine et pour se consoler, se concentra sur les images d'un bonheur perdu : Hazel nourrisson dans les bras de son père, Hazel lors de son premier jour d'école posant aux côtés de son père sous le noisetier, Hazel apprenant à faire du vélo, Hazel dévorant une barbe à papa, tenant la main d'Oliver. Elle tourna la page et découvrit de nouvelles photographies : le duo était devenu un trio. Eux trois dévorant une crème glacée, assis à la terrasse d'un café situé au bord de la mer, eux trois photographiés dans un parc bien triste, contrairement aux sourires illuminant leurs visages. Hazel s'attarda sur cette image. La ville poussiéreuse se dessinant en contrebas n'avait rien de bien réjouissant et ne possédait pas le charme bucolique de son petit village natal. Elle se saisit de la photographie et la retourna. Son père y avait inscrit ces quelques mots : Arrêt à Carbone-les-Mines - été 1982.


Hazel se souvenait de cette halte sur la route des vacances. Oliver avait tenu à se rendre sur la tombe de sa tante et de son oncle afin d'y déposer une gerbe de fleurs. Hazel se rappelait qu'elle avait abandonné Oliver et Morgan devant la tombe des Evans pour se balader dans les allées sinistres du cimetière. Avisant une petite tombe entretenue mais dépourvue de fleurs, elle avait piqué un pot de marguerites sur une tombe voisine garnie et l'avait déposé sur la tombe d'une certaine Eileen. La petite fille, qui se rendait souvent sur la tombe de sa mère, ne pouvait supporter à cette époque, la vue de tombes sans ornement et déposait des fleurs sur chaque tombe nue croisant son chemin. Oliver n'avait jamais combattu cette curieuse manie. Ce souvenir la fit sourire. En réalité, Oliver avait toujours accepté nombre de ses étrangetés et sa curiosité, encourageant, en dépit des remarques de certaines femmes de son entourage trouvant ces activités fort peu féminines, son intérêt pour le bricolage et les insectes. Sa lubie pour les insectes avait fini par passer, mais pas celles consistant à mettre son nez partout et à bricoler des objets.


Hazel releva la tête de l'album de famille et jeta un regard à Judy déballant ses cadeaux en silence. Certes, elle avait reçu de jolis vêtements et de luxueux présents, mais ces offrandes avaient-elles autant de valeur que l'album de photographies qu'elle tenait entre ses mains ? Hazel savait que les parents de Judy étaient morts lors de la guerre contre Voldemort et qu'elle ne possédait d'eux, qu'une simple photographie et peu de souvenirs. Hazel avait perdu sa mère, mais avait eu la chance d'avoir été élevée par son père et Morgan. Elle tourna la dernière page complétée. L'album se terminait par la photographie de l'inséparable trio prise lors du mariage de Mary et d'Oliver. Hazel refusait que Hyde lui prenne les deux êtres comptant le plus pour elle et elle était prête à le combattre pour préserver son bonheur familial. Elle referma son album d'un coup sec et se promit de tout mettre en œuvre pour vaincre son ennemi, s'il osait à nouveau se montrer, afin de compléter l'album d'images témoignant d'un avenir qu'elle espérait empli de petits moments simples et heureux.


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Après le déjeuner, pris en compagnie de Judy et des cinq autres élèves restés au château pour les fêtes, Hazel abandonna sa camarade, plongée dans la lecture d'un recueil de poèmes à la couverture rouge et dorée, et se dirigea vers la salle des professeurs. Elle comptait bien profiter de sa retraite forcée à Poudlard pour s'améliorer en sortilèges et ainsi, pouvoir faire face à Hyde lors d'une éventuelle prochaine confrontation. Arrivée devant la porte, elle s'aperçut que celle-ci avait été mal refermée. Succombant à sa maudite curiosité, Hazel s'agenouilla et jeta un coup d'œil par l'entrebâillement. Trois professeurs étaient assis autour d'une table basse, face à la cheminée offrant un feu accueillant. Flitwick bavardait avec McGonagall tout en trempant sa moustache dans une tasse de thé fumante.

- Avez-vous réussi à retrouver Sibylle ? s'enquit le petit professeur de sa voix flûtée. Avec tout le whisky qu'elle a bu hier, je crains que son raisonnement soit quelque peu altéré...

- Altéré, ricana Rogue. Trelawney a-t-elle déjà fait preuve de lucidité une seule fois, dans son existence ?

- Severus ! le réprimanda sa collègue d'un petit ton pincé. Pompom et moi-même avons retrouvé Sibylle dans la salle des trophées.

Une ride soucieuse apparut fugitivement sur le front de Rogue avant qu'il ne retrouve un visage impassible. McGonagall porta sa tasse de thé à ses lèvres et en aspira une petite gorgée, d'un geste fort civilisé, avant de poursuivre :

- Elle divaguait d'un prince et d'un noisetier, sans compter d'autres inepties de ce genre. Le professeur Dumbledore en a été informé et s'est contenté de demander à Sibylle de se tenir loin du whisky et de l'hydromel.

- Pauvre Sibylle, soupira un Flitwick compatissant. Elle a bien du mal à gérer la pression inhérente au métier d'enseignant. En parlant d'enseignement... Avez-vous des nouvelles de Hydra ?

Les joues du professeur de sortilèges avaient pris une jolie teinte écarlate. Hazel eut une grimace : à croire que l'absence de Jekyll n'avait pas rendu toute sa raison au respectable directeur des Serdaigle. McGonagall lui tendit une lettre qu'il s'empressa de parcourir avec une certaine avidité.

- Ma chère amie Échidna m'a écrit qu'elle était très heureuse de revoir sa fille pendant ces quelques jours de congés. Hydra commençait à lui manquer et elle lui trouve bien meilleure mine depuis qu'elle a obtenu ce poste à Poudlard.

- Minerva, vous avez eu une merveilleuse idée en demandant à notre directeur d'engager Hydra à ce poste ! C'est une excellente enseignante !

- Je devais bien rendre ce petit service à ma vieille amie. Hydra était tellement déprimée avant de rejoindre notre équipe. La pauvre, je la revois encore dans son petit cottage, habillée d'une vieille robe de chambre et ne cessant de pleurer sur son sort...

- Ce n'est plus le cas désormais, grogna Rogue. Hydra a bien vite retrouvé ses mauvaises habitudes d'adolescente écervelée en quête d'admiration.

- Severus ! s'indigna une nouvelle fois sa collègue. Ayez un peu de compassion ! Hydra a très mal supporté d'avoir été évincée de sa formation d'Auror !


Hazel dut avouer que son avis rejoignait celui du maître des potions : elle n'éprouvait aucun sentiment de pitié pour cette femme qu'elle considérait comme une hypocrite doublée d'une manipulatrice. Elle ne pourrait jamais lui pardonner les larmes de Seren et sa façon de tirer profit de son charme pour parvenir à ses fins. Elle se tenait toujours sur ses gardes quand cette dernière se trouvait dans les parages.

- Éviction totalement justifiée, reprit Rogue d'un ton hargneux, quand on sait que Hydra a triché lors de ses ASPICS. Elle n'avait pas le niveau requis pour devenir une Auror !

Il reposa sa tasse avec violence, pestant contre les privilèges de certains alors que lui, était sans doute beaucoup plus qualifié pour assurer le cours de Défense contre les forces du Mal. McGonagall et Flitwick échangèrent un regard entendu : depuis sa nomination, ils étaient habitués aux récriminations de leur jeune collègue dont l'intérêt pour le poste de Jekyll était de notoriété publique.

- Étonnant d'ailleurs, décréta-t-il en braquant son regard sur ses deux collègues, combien son niveau me semble beaucoup moins médiocre depuis son arrivée parmi nous...

McGonagall parut prendre ombrage de cette remarque :

- Qu'insinuez-vous, Rogue ?! Oseriez-vous dire que j'ai forcé la main à Dumbledore !? Hydra me semble tout à fait compétente !

- Je n'oserais jamais prétendre une telle chose, Minerva, répliqua le maître des potions d'un ton absolument perfide. Votre amitié pour Mrs. Jekyll semble toutefois perturber votre jugement !


La réaction de la directrice de Gryffondor ne se fit pas attendre : elle se leva d'un bond, son chapeau suivit son mouvement de colère et glissa le long de son crâne. Ses joues étaient rouges et ses mains tremblaient sous l'effet de l'agacement. Jamais Hazel n'avait vu le professeur de métamorphose dans un tel état de rage !

- Mon jugement ?! cria Minerva McGonagall en perdant son chapeau. Qui de nous deux a le jugement le plus altéré par des sentiments personnels ?!

- Severus, Minerva, tenta vainement de protester le pauvre professeur Flitwick, pris en étau entre ses deux collègues.

- Je sais pertinemment, reprit une McGonagall crachant sa rage avec fureur, de quelle façon vous traitez Hazel Evans ! Sa ressemblance avec Sirius Black vous la rend insupportable ! Vous êtes injuste avec elle lors de vos cours .

- Minerva, supplia Flitwick d'une petite voix aiguë. Évitons...

Rogue parut ployer sous le poids de cette attaque. McGonagall, loin de regagner son calme, poursuivit avec une colère mal contenue :

- Vous êtes totalement incapable d'avoir un comportement rationnel avec elle ! Vous la détestez et vous semblez vouloir la protéger en même temps. Elle vous rappelle à la fois Lily et Sirius et cela, vous n'arrivez pas à l'encaisser ! Mais avez-vous déjà essayé de voir qui elle est réellement ?

Hazel, le souffle court, guettait avec impatience la réponse du maître des potions. Sa directrice avait visé juste : elle ne savait pas sur quel pied danser avec Rogue, capable de bienveillance à son encontre, comme il l'avait prouvé à de nombreuses reprises. Hazel se doutait néanmoins que le retour en classe serait marqué par de nouvelles remarques désagréables, de points retirés et de punitions injustes. Rogue ouvrit la bouche, prêt à répliquer. Il jeta un regard à la porte et tendit sa baguette.

- Vous devriez cesser de hurler, Minerva, les portes ont des oreilles.


Hazel sentit la porte se dérober sous son poids et elle se retrouva, les quatre fers en l'air, face aux trois professeurs. Elle se leva en massant ses mains couvertes d'éraflures, épousseta son uniforme avant de leur faire face. McGonagall, honteuse d'avoir été surprise dans un tel état d'énervement, remit son chapeau et tenta de reprendre une voix posée afin d'accueillir son élève avec dignité.

- Miss Evans, que désirez-vous ?

Flitwick, soulagé par cette irruption mettant fin à la querelle entre ses deux collègues, sauta sur ses pieds et se dirigea vers la jeune sorcière.

- Que faites-vous ici, Miss Evans ? Vous devriez plutôt profiter de vos congés.

- Je souhaitais vous voir, professeur, répondit Hazel en baissant le regard vers le professeur de sortilèges.

Il lui fit signe de poursuivre. Hazel serra les poings et trouva le courage de formuler sa demande :

- Je souhaite m'améliorer dans votre matière, auriez-vous des conseils à me donner ?

- Miss Evans, je comprends votre requête, mais je ne peux malheureusement pas y accéder. Vous devez progresser à votre rythme.

- Le professeur Flitwick a raison, intervint McGonagall. Vos intentions sont certes louables et je devine ce qui motive votre demande, mais sachez que les autorités compétentes mettent tout en œuvre pour éviter un nouveau drame.

- Professeur, reprit la jeune sorcière d'un ton implorant. Juste un ou deux conseils.


Ses mots s'adressaient au professeur de sortilèges mais ses yeux, eux, étaient rivés à ceux de Rogue l'observant avec indifférence. Elle devinait que Flitwick et McGonagall refuseraient de lui venir en aide, le maître des potions était son seul espoir. Il avait beau être antipathique, personne ne pouvait lui ôter son talent en matière de sorcellerie. Comment pourrait-elle le convaincre si ses mots ne suffisaient pas ?


- Vous êtes en sécurité à Poudlard, l'assura McGonagall en la guidant d'une main ferme vers la porte. Les Aurors captureront Hyde avant la fin de l'année et vous n'aurez plus rien à craindre. En attendant, comme l'a dit mon collègue, profitez de vos vacances.


La porte lui claqua en nez, mettant ainsi un terme à toute tentative de poursuivre cette discussion. Hazel abattit un poing rageur sur la porte mais nul ne vint lui ouvrir. Dépitée, elle regagna la Grande Salle d'un pas traînant. Elle pourrait apprendre en s'aidant des livres de la bibliothèque, mais la théorie ne lui apporterait rien de bien intéressant, contrairement à la pratique. Elle pourrait attendre le retour de ses amis... Elle secoua la tête, se refusant à cette éventualité. Elle devait se préparer le plus tôt possible à son hypothétique combat contre Hyde. Peu pressée de retrouver ses camarades, elle se mit à errer dans les couloirs du château, priant pour ne pas tomber sur Rusard ou Miss Teigne.


Un petit coup de bec donné contre son nez la tira de ses pensées. Un petit avion en papier virevoltait devant elle. Elle s'en saisit et le déplia. Un point de rendez-vous, ainsi qu'une heure étaient indiqués d'un trait sec et décidé. Hazel redressa la tête et aperçut la silhouette de Rogue. Il abaissa sa baguette et le petit oiseau de papier fut réduit en cendres. Il tourna les talons et disparut sans proférer la moindre parole.


Note:

  1. Le personnage de la camarade de Hazel, Judy Abbott est directement inspirée du personnage principal de l'un de mes livres d'enfance : Papa longues jambes écrit par Jean Webster. Certaines lectrices ont pour livre d'enfance "culte" Les Quatre filles du Dr March ou Le Jardin secret (que j'aime aussi) mais ce roman a eu une grande importance dans mon parcours de lectrice. Je l'ai découvert à l'âge de 8 / 9 ans et je le relis au moins une fois par an. Il existe aussi une série animée japonais adaptant ce livre datant de la fin des années 80 (?). Alors certes, la fin du livre a de quoi faire grincer quelques dents, je le reconnais, mais voilà, ce livre reste l'un de mes livres d'enfance. Il y a des livres comme ça qui vous marquent et qui forgent votre imaginaire. Pour ma part, je citerais : deux contes (La Belle et la Bête et Barbe-bleue) , Matilda, Le Petit Prince, Max et les Maximonstres et Papa Longues-jambes.


Papa longues jambes écrit par Jean Webster (nièce d'un certain Mark Twain et qui a milité pour que les femmes puissent accéder aux études) raconte l'histoire de Judy, une jeune orpheline de 17/18 ans qui vit depuis sa naissance dans un orphelinat un peu triste. Elle a pu rester à l'orphelinat et n'a pas été mise à la porte car elle a de bonnes notes à l'école mais son temps est bientôt écoulé et les bienfaiteurs de l'orphelinat ne savent pas quoi faire d'elle. L'un de ces bienfaiteurs, le plus riche de tous, a lu l'une de ses rédactions portant un regard moqueur sur la vie de l'orphelinat et trouvant l'écrit réussi, décide de lui payer des études dans une université privée de renom. En contre partie, elle devra lui envoyer une lettre brève, chaque mois, pour le tenir au courant de ses progrès. Judy refuse de se contenter d'une pauvre lettre par mois et commence par lui envoyer plusieurs lettres à cet homme qui se fait appeler Monsieur Smith et qu'elle surnomme "Papa longues jambes". Elle lui parle de ses débuts un peu compliqués, de son sentiment de mentir à ses amies (elle cache la vérité sur son passé) et de ses espoirs concernant son avenir.

Dans la suite prévue de l'Ecrin des illusions, Judy (la Gryffondor) devait découvrir que son bienfaiteur n'était autre que Jervis (le frère de cette peste de Rain Stoker, rencontré par Hazel dans le chapitre "Parenthèse enneigée) qui a pris en charge son éducation car son jumeau était un Mangemort et le responsable de la mort des parents de Judy.


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