Pas de vacances pour Severus Snape Harry Potter à l'école buissonnière

Chapitre 9 : Chapitre 9 : Le modèle

3398 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 24/10/2017 13:27

Résumé du chapitre 8: 24 et le moine

SS à 24, HP à 21 et HG à 22 se rendent à Poudlard pour récupérer l'épée de Gryffondor et le diadème. Les trois devinent le mot de passe du bureau de Dumbledore. SS convainc Fumseck de lui laisser emporter l'épée de Gyffondor. HG confie à Fumseck la lettre d'avertissement à transmettre à Dumbledore. Les trois empruntent des livres sur les Horcruxes dans sa bibliothèque. SS profite que le Directeur soit absent pour explorer son bureau et se défouler sur sa némésis, le siège royal, sous le regard réprobateur de HG. Les trois convainquent Helena, le fantôme de Serdaigle, de leur indiquer la cachette du diadème. HP propose de placer directement le diadème dans une boîte anti-magie pour ne pas que l'Horcruxe essaie de les tenter. Les trois se rendent chez Severus et visitent les lieux en charriant le propriétaire. HG refuse que SS/24 et HP restent seul ensemble pour le cours d'occlumancie car, selon elle, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Elle veut remettre SS à 36, car elle trouve SS/24 irresponsable. SS/24 prévient HP de ne pas se laisser impressionner quand celui-ci sera redevenu un vieux con. HP à 17 ans et SS à 35 se retrouvent en tête à tête. SS propose à HP de s'apprivoiser à leurs véritables âges et de dîner en amoureux le soir à 17/35. Le cours d'occlumancie est oublié en faveur d'un cours de langue suivi du cycle 2, comment faire une fellation.


*...*


Chapitre 9 : Le modèle


Severus Snape

Chatounet a sorti le grand jeu.

Pantalon, veston marine et comme une friandise, le nœud papillon à motifs triangulaires.

Quand il est sapé comme ça, le grand frère pointe le bout de son nez.

Quel âge j'ai? Le double.

Dommage, 10 ans d'écart, ça ferait moins tache.

Il faudra s'habituer, je ne vais pas rajeunir.

On sera un couple mal assorti et j'aurais toujours peur de le perdre.

J'ai copié son fantasme, chemise avec les premiers boutons déboutonnés, costume anthracite.

Au dernier moment, j'ai ajouté une pochette assortie à son noeud pap.

Ce garçon est à moi, pas touche.

Dans la rue, il marche un peu voûté, les mains dans les poches.

Les yeux droits devant lui.

Impression d'être en course d'école.

HP – Ton look est fantastique.

Je fais mine de bouder.

SS – Tu ne m'as pas regardé... Toi aussi tu es bien sapé.

Coup d'œil discret, il me titille.

Je me rapproche.

Envie de l'agripper.

Le bras en accolade, d'une autre époque.

La main dans le dos, paternaliste.

Je lui coupe la route.

Planté devant lui: 'J'ai une main en trop dans cette histoire'.

La main tendue, sourire gêné, Godzilla droite comme un i, j'attends.

Enfin, un sourire.

Il sort sa main de sa poche et l'essuie sur son pantalon.

Sa paume des mains froide et moite. Je m'en fiche, je la prends.

Crise d'angoisse? Je trace des cœurs dans sa paume.

SS – Il n'y a pas de quoi baliser.

J'aurais dû mettre des guillemets à baliser, je ne parle pas comme ça.

HP – C'est mon premier rendez-vous, j'ai un peu la frousse.

Le restaurant est à côté, je fais un détour.

SS – Marchons jusqu'à ce que ça passe, essaie de respirer.

HP – Comment on fait déjà?

SS – La-respiration-sert-au-renouvellement-d'air-dans-les-poumons. Elle comprend deux temps, l'inspiration avec l'entrée d'air dans les poumons et l'expiration avec la sortie. In-spi-ra-tion.

Il rigole.

HP – Merci Professeur... Tu m'impressionnes.

Regard furtif.

SS – Toi tu me rends fou. Tu m'as presque regardé.

Il me dévore des yeux.

HP – Mon cœur ne bat que pour toi.

Transpercé.

C'était prévu ça? Il rougit un peu, il rougit beaucoup.

Le grand blanc, je ne suis pas si sentimental.

Incapable de répondre, je baisse les yeux.

HP – Ex-pi-ra-tion.

Je souffle.

Droit dans les yeux, comme une flèche:

SS – Toi, tu as réveillé le mien, Chaton.

Je lui serre la main.

Une contraction dans ma poitrine.

Oublions les compliments, je vais y passer.

HP – Où on va?

SS – Au Valhalla... J'aime les jolis noms... Un petit café, très typé, intime... Des tartes et du cidre.

Il hoche la tête en souriant.

HP – On dirait un haïku.

*...*

Harry Potter

Main dans la main, je me sens accompagné.

Je me demande s'il amène ses amants ici.

Trop nerveux pour lui demander.

Il lit dans mes pensées.

SS – C'est un endroit tranquille, j'y vais pour cogiter.

Il me tient la porte.

Je préférerais qu'il rentre en premier.

Sa main, impossible de la lâcher.

Le décor est magnifique, des chandeliers, du bois, des murs menthes, une banquette en cuir, des petites tables et des tabourets. Au fond de la salle, un sofa rouge avec des coussins en peau de bête.

Je lorgne le sofa, mais il s'est déjà assis à l'opposé.

Sur le tabouret c'est trop loin, un univers entre nous.

Je le colle sur la banquette.

Regard de chaton pour l'attendrir.

*...*

Severus Snape

Je lui ouvre la porte.

La galanterie, oui ça se fait encore.

Le vieux jeu squatte le banc.

Chatounet aussi, l'étiquette rien à cirer.

Une table carrée à deux.

Je les rassemble. Une table au carré.

Chatounet accroché à ma main.

Sourire gêné aux habitués.

Nous sommes jeunes mariés.

*...*

Harry Potter

Le serveur nous propose, si nous voulons rester assis côte à côte, de nous installer plutôt dans le sofa.

Je hoche la tête convulsivement.

Severus, sourire en coin, attaché à ma main.

Je le traîne à l'autre bout de la salle.

*...*

Severus Snape

En exposition sur le canapé, Chatounet est satisfait.

Grand sourire. Au milieu des coussins, il ronronne presque.

Sa tête plongée dans le menu.

Il est mignon.

HP – Qu'est-ce qui est bon ici?

SS – Toutes les tartes.

HP – Je vais prendre celle aux poivrons et toi?

SS – Saumon.

HP – On pourrait faire moitié-moitié.

SS – Elles sont petites, je te ferais goûter un bout.

Le serveur prend notre commande.

Silence de recueillement.

Il tripote ma main.

HP – Qu'est-ce que tu écoutes comme musique?

Je n'avouerais jamais.

N'importe quel groupe de Rock.

Les barbus, le dirigeable...

SS – ZZ Top... Led Zeppelin... A.C.D.C. R.E.M.

L'alphabet est complet.

HP – Moi que du classique. Richard Wagner. Chopin, Zimmer. Ma préférée c'est l'Anneau des Nibelungen.

Comment il s'appelle Chopin. Charles? Emmanuel?

Zimmer, je ne vois pas qui c'est.

Le connaisseur opine du bonnet.

HP – La Carpe de Schubert.

Non c'est pas ça.

La Truite!

HP – Ode à la marche. Le Cavalier sans tête au clair de lune. Rhapsodie en ut. Le Déjeuner des Amants. Introduction.

Rien à voir, il me mène en bateau.

Je me marre.

SS – Prélude. Et en vrai?

HP – Ok Go, Fountains of Wayne, Smash Mouth, Arctic Monkeys, New Pornographers.

Aucune idée.

Je fais semblant de juger.

'Je suis un imposteur qui s'imite lui-même'.

HP – C'est de la pop pour adolescent. J'aime les chansons à texte... «C-C-C-Cinnamon lips and candy kisses, on my tongue. Fun! Meet your new beau, oh... I've never felt this way before. You know, I'm not the little boy that I used to be. I'm all grown up now, baby can't you see. You're all I want and I've waited for so long. And I know that you think it's just a fantasy. It's not passing fascination now, it's obsession.»*

*Lèvres cannelle et baisers sucrés sur ma langue. On s'amuse! Rencontre ton nouveau Beau, oh ... Je n'ai jamais ressenti ça auparavant. Tu sais, je ne suis plus un petit garçon. J'ai grandi, chéri, tu ne le vois pas? Tu es tout ce que je veux et que j'ai attendu depuis si longtemps. Et je sais que tu penses que c'est juste un fantasme. Mais ce n'est pas un intérêt passager, c'est une obsession.

SS – «Even if the seasons go round and round and we're captive on the carousel of time?»*

*Même si les saisons tournent et tournent et que nous sommes captifs dans le carrousel du temps?

HP – Elliott Smith? Quand je suis avec toi, j'ai l'impression que le temps n'existe pas.

SS – Joni Mitchell. J'écoute de la musique de lavette. Kate Bush. Loreena Mckennitt. Maggie Reilly. Que des femmes, trop vieilles pour que tu les connaisses.

HP – Madonna, Cher, Cyndi Lauper?

SS – La dernière passe encore, les autres sont trop brusques... Zimmer?

HP – Hans, il fait des musiques de film. Pirates des caraïbes, Sherlock Holmes, Gladiator. Je connais aussi toutes les musiques des dessins animés Disney.

Je rigole.

SS – «On ne voyait que trop que le prince était charmant, que je ne pouvais aimer que lui...»

Sous la table, son pied remonte le long de ma cheville.

Jambes entrelacées.

Caresses illicites.

*...*

Harry Potter

Au mur, le tableau d'un bateau viking dans la tourmente.

Le capitaine sur le pont.

Un dragon qui vole au-dessus.

HP – Qu'est-ce que tu en dis?

Sourire en coin.

SS – C'est fantastique.

Il découpe sa tarte au saumon de façon méthodique.

En 2, en 4, en 8.

On dirait qu'il va faire une potion avec.

HP – Je peux avoir un seizième de ta tarte?

Il rigole, coupe une des parts en deux.

Parfaitement égale.

Il me fait signe d'avancer mon assiette.

HP – Ton peintre préféré?

SS – Edward Hopper. Les âmes égarées dans le café.

HP – Les oiseaux de nuit? Dans ses tableaux, ils ont toujours l'air seuls.

SS – C'était la même chose pour moi avant de te connaître. Les Nénuphars, Monet ou Manet?

HP – Monet, presque sûr... Moi aussi, je me sentais isolé. Avec toi c'est comme si j'avais retrouvé du sens. Pissarro ou Picasso?

SS – Aucun des deux. Idem, maintenant je me sens utile. Mondrian?

HP – Trop carré. Comment tu vois ta vie, après?

SS – Une petite bicoque, toi, moi, une existence paisible. Mimi qui vient prendre le thé de temps en temps. Tu fais des prédictions pour gagner ta vie et tu me dis quoi faire la mienne. Salvator Dali?

HP – Juste la moustache. J'oublierais Poudlard, Dumbledore est indétrônable, tu viens de lui sauver la vie. Il te manipule, ne te laisse plus avoir, deviens ton propre maître. Abandonne le rôle d'espion, tu as assez donné. Tu n'as plus envie d'avoir de patron ni de recevoir des ordres. Au lieu d'écrire un livre, fabrique-les toi tes potions parfaites et tu gagneras ta vie.

SS – Tout juste, Seer... J'ai une autre question, à propos de toi et moi sur la durée.

HP – Tu as peur à cause de la différence d'âge. Tu penses que je vais te quitter, alors que je suis fou de toi. Regarde-toi comme je te vois et tout ira bien.

SS – Tu n'auras connu que moi, je devrais te laisser faire d'autres expériences.

HP – Je suis romantique. Je te vois comme mon âme sœur, si tu me proposes d'aller voir ailleurs, tu me brises le cœur.

SS – Et le mariage, c'est raisonnable?

HP – Tu auras besoin que je porte une bague, mais je te serais fidèle de toute façon. Moi j'ai peur de ne pas être à ton niveau intellectuellement.

SS – Tu n'as pas à t'inquiéter. Tu es intuitif et tu devines tout. Tout ce que tu viens de dire, c'est vrai. Où on en était?

HP – Peintre préféré...

SS – Pollock fait des tâches, Warhol de la soupe et je déteste Miro aussi. Klimt, à la rigueur, et Van Gogh, les tableaux de nuits.

HP – Mes préférés c'est Hundertwasser et Chagall, les couleurs sont vibrantes.

Je lui montre sur l'iphone.

Il rigole devant le couple qui flotte.

SS – Tu me fais décoller aussi.

HP – Si mon animagus est un oiseau, on pourra voler ensemble.

SS – Tu es un chat, résigne-toi, tu me suivras en balais.

HP – Je suis toujours emballé avec toi... J'ai envie de faire ton portrait. À tous les âges et à poil.

SS – 24 est partant.

HP – Je l'imagine avec le sceptre de Gryffondor et une érection. Toi aussi, je veux te croquer. Les bras en croix devant la poitrine...

SS – Une couverture sur le reste, tu ne verras rien.

HP – Partageons un fondant et allons-y, je me sens inspiré.

SS – Je n'ai pas dit oui.

HP – On peut négocier. Qu'est-ce que tu veux?

Il réfléchit.

Un grand blanc.

Il rigole.

SS – Je suis comblé... Ne me quitte pas.

*...*

Severus Snape

L'artiste me tend un peignoir.

SS – Je préfère garder le costard.

HP – Selon les termes du contrat...

SS – Commence par dessiner le haut, si ça me plaît, tu verras la suite.

Grand sourire, il tourne autour de moi.

HP – Ton bon profil?

SS – Je n'en ai pas. Ce n'est pas un nez, c'est une péninsule.

HP – Moi, je l'adore, je trouve qu'il te donne du chien. Tu es si expressif, ma muse.

Je redresse la tête.

SS – Tu es amoureux de moi ou de ma tronche?

HP – Les deux. J'aime ton visage. Tu es un homme complexe, ça me fascine.

SS – Laquelle tu veux?

HP – Toutes! Joyeux?

SS – Je n'ai que Timide, Prof ou Grincheux.

HP – Bonne idée, je vais dessiner les sept.

SS – On avait dit un seul. Tu commences par lequel?

HP – Celui qui vient. En noir blanc, comme ta gravure.

SS – La position?

HP – À la Hopper.

Assis sur le lit, jambes repliées, je regarde pensivement par la fenêtre.

HP – Je vais en faire un en costard aussi.

L'artiste est inspiré, on en a pour la soirée.

Premier croquis, regard baissé, bouche pincée, pas terrible.

Et si j'essaie de sourire.

Non, c'est pire.

SS – Déride-moi.

Il m'embrasse, s'arrête au milieu et crayonne à toute vitesse.

HP – Ne bouge plus, je tiens joyeux.

Ma gueule d'imbécile amoureux, capturée.

SS – C'est pas dérider ça, c'est exciter. Embrasse-moi encore.

Il me fait signe de patienter.

Sourire en coin, il le croque.

SS – Tu devrais changer d'angle aussi.

Il se penche vers moi, un bisou sur le pif.

Il recule pour voir ce que ça donne.

Je boude.

Chatounet griffonne en hochant la tête.

Je rigole.

Il prend une autre feuille.

Non, on va voir mes dents.

Bouche fermée, sourire gêné.

HP – Timide est charmant.

Les feuilles défilent.

Il les balance sur le lit.

Je rassemble les preuves.

*...*

HP – Prof, 'Je suis un criminel recherché'.

Je ricane.

HP – Non ça c'est 24.

SS – C'est le même.

Rictus de psychopathe et tronche d'imbécile.

Jamais plus je la referais celle-ci.

SS – Et celle-là, tu la connais?

Je fais n'importe quoi.

Le côté gauche est d'accord, le droite non.

Décode ça Dugland.

HP – Simplet? 'Je veux te piéger, mais je n'ai pas le contrôle de mon visage'... Prof, 'Vous êtes consternant'.

Jusqu'à quel point je dois descendre la bouche.

HP – Presque.

SS – Au maximum, je peux te faire: 'Vous êtes un babouin-barbouilleur'. Prof est mort, tu l'as assez dessiné en cours. La muse en a raz le pompon. Montre-moi tes notes de potions.

HP – Un faucon les a mangés.

SS – Accio dessins de Severus Snape.

Un paquet de feuilles éparses.

On pourrait faire un recueil avec.

SS – Prends-en soin, un peu.

Je me demande s'il y a 'Je suis Maître dans l'Art des Potions'.

Je vais pouvoir réviser avant la rentrée.

Le prof, le prof, le prof, le prof, le prof...

Grimaces et gueules de con.

Quelques intrus, toi et moi, pure imagination.

La détention qui dérape. Main dans la main. On s'embrasse. Je te prends sur le bureau. Je préfère ceux dans le lit.

SS – C'est quoi ça?

HP – Des fantasmes.

SS – Je suis désolé d'avoir été imbuvable avec toi. Chéri, je peux dupliquer ceux-ci?

Grand sourire, il hoche la tête.

SS – Tu as un porte-document?

HP – Tu veux une étiquette aussi?

SS – Si tu as.

Il rigole.

Sur le dossier, le gougnafier trace le texte d'origine au feutre noir.

SS – Non, il m'en faut un neuf. Accio étiquettes. Tu fais ça n'importe comment, laisse-moi faire.

*...*

Harry Potter

Ecriture Century Gothic 12.

Il repasse sur toutes les lettres.

On dirait qu'il joue sa vie.

'Je suis si maniaque que ça en devient comique'.

C'est vrai que je devrais mieux les ranger.

HP – Tu me fais une étiquette pour moi aussi?

Il m'imite, un gros trait sur l'étiquette, il écrit en vitesse.

Grimace. Non, il ne peut pas.

Il prend une étiquette vierge.

Je vais dessiner le maniaque en attendant.

*...*

SS – J'ai fini la tienne.

Mon nom calligraphié, un cœur avec une tête de piques, des moulures.

HP – C'est parfait, mon chéri.

Il est trognon.

Ne pas sourire.

SS – Tu te moques.

Là, je ne peux plus me retenir.

HP – Tu es adorable, chéri. Comment ça se passe pour corriger les devoirs de potions?

SS – Ça prend un certain temps... Aide-moi pour mon étiquette.

Il trace le S.

Je lui fais le e, pour une fois, il est pas trop mal.

Le v, parfait comme d'habitude.

Je trace l'autre e. Une petite pointe de dépit.

HP – C'est pas exactement le même que le premier parce que ce sont de faux jumeaux.

Le r, il s'acharne sur la boucle, on a un problème.

Je n'ai jamais été aussi concentré de ma vie.

Trop de pression, une rature sur le u.

HP – On peut faire une moulure dessus après. Tu es Maître dans l'art des moulures.

Il secoue la tête.

SS – Pas tant que ça.

HP – Pitié, Severus.

SS – Il va falloir recommencer.

HP – Miaaaaaaaaaaaah!

Il se fout de moi.

Je lui fais un point sur le nez.

Pendant qu'il trace la dernière lettre au ralenti, je déboutonne sa chemise.

HP – La pause est finie, montre-moi le reste.

SS – Déshabille-toi aussi.

J'enlève ma chemise.

J'embrasse son torse.

HP – Les tétons?

SS – Moi j'aime assez mais je suis chatouilleux du nombril.

Je l'effleure.

SS – Ahhh.

HP – Désolé.

SS – À partir de maintenant, tu n'as plus le droit de me toucher, juste de dessiner.

L'intouchable finit de se déshabiller.

Excité comme jamais.

HP – Pour Grincheux, assis sur le lit, les bras croisés, la couverture sur le reste, il ne veut pas me la montrer.

Sourire amusé.

Je ne l'ai pas celui-là.

Je prends une autre feuille.

Grincheux proteste.

SS – J'en étais sûr, tu ne sais pas t'arrêter. 5 minutes par pose pour le bas. Grincheux, Timide, Joyeux et basta.

*...*

Severus Snape

L'artiste est concentré.

Coups d'œil alternés entre feuille et modèle.

Son regard intense, comme s'il cherchait à retranscrire aussi l'intérieur.

Il regarde son œuvre en dodelinant la tête.

SS – Suivant. Celui-là est fini, tu dodelines

HP – Timide est debout devant la fenêtre les bras en croix sur la poitrine, le reste est exposé. Je vais faire le dos aussi.

SS – Deux minutes trente de chaque côté.

HP – Avec ce timing j'ai juste le temps de dessiner les fesses. Quatre minutes.

*...*

SS – À mon tour... Continue de dessiner.

Je tourne autour de lui.

C'est de face que je le préfère.

Sur sa peau, avec l'index, je trace toutes ses lignes.

Visage, cou, buste, bras, main.

Coup d'oeil à son dessin, un petit sourire, le regard tendre.

Bassin, je m'attarde sur l'érection.

HP – Mmmmmmmmmmmh!

Je descends pour tracer les jambes et les pieds.

SS – Je vais l'appeler «l'artiste à croquer».

Je remonte et je le caresse du bout des doigts.

SS – Passons aux ombres.

*...*

Harry Potter

Ce qu'il fait me rend cinglé.

Trop envie de le toucher.

Lui rendre la pareille.

La main droite est occupée, mais la gauche trépigne.

Je la plante dans ses cheveux.

Son regard vacille.

HP – Désolé, je n'ai plus le contrôle de cette extrémité.

Il rigole.

Envie de lui sauter dans les bras.

Je laisse tomber le bloc.

Dans son giron.

Je l'embrasse tendrement.

Il proteste à peine.

J'augmente la sauce.

À bout de souffle.

SS – Mmmmmmmh! J'ai oublié de signer.

Il trace ses initiales sur le pied droit.

Un «Propriété Privé».

HP – Je suis à toi, rien qu'à toi.

Il me serre fort dans ses bras.

SS – Je t'aime mon petit Chaton.

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