HUNGER GAMES : LA VICTOIRE DE MAGS

Chapitre 6

951 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/09/2016 19:13

La nuit touche à sa fin. La chaleur écrasante du jour va bientôt revenir. Je me remémore la direction que j'ai prise lorsque j'ai quittée le bain de sang : droit derrière moi. Je me souviens qu'à ma droite, il y avait cette espèce de prairie. Peut-être que le climat y sera plus clément. Et mes chances d'y trouver un point d'eau seront plus grandes. Le soleil était à ma droite, et c'était le matin, j'en conclue que la praire est à l'est. Donc la praire doit-être au Nord Est de ma position, vu que je me suis enfuie vers le Sud. Bien, voilà mon objectif.

Je garde l'esprit occupé sur ma direction à suivre pour éviter de penser aux deux tributs que j'ai assassinés. Nous aurions pu faire équipe, ou s'accorder une trêve... Non, non ça n'aurait pas marcher. J'ai pris la bonne décision. C'était ce qu'il y avait de meilleur à faire. Je ne peux pas me permettre de me remettre en question, pas maintenant. Mes ressources sont épuisées, je me dois d'arriver dans cet espace vert avant les heures les plus chaudes. Gardant une allure régulière, je marche d'un pas déterminé.

Il doit être dix heures lorsque j'aperçois enfin la première colline. Celle-ci est parfaitement ronde, et recouverte de ces petites fleurs blanches que j'ai remarqué lors du lancement. Une fois assez proche, je m'accorde un bref répit et examine de plus près ces fleurs. Plantées droites comme un i, elles se présentent comme des marguerites communes, aux pétales d'un blanc immaculé. Malgrè le fait que cette plante soit comestible, toutes mes connaissances des plantes sont remises en question dans cette arène. Je décide d'en ceuillir une quinzaine et les fourrent dans mon sac.

Le paysage devant moi n'est que collines et fleurs blanches. Tout est calme, très calme. Une petite brise rafraichissante embrasse mon front. C'est agréable. Un reflet attire mon attention vers la gauche. C'est la corne d'abondance. 

"Merde !"

Je me jette au sol précipitamment et rampe vers la colline. Aussi proche de la corne d'abondance et n'ayant croisée personne, je trouve cela très suspect. Etant donné les possibles vivres alloués au tributs pendant les jeux (et qui sont directement livrés au pied de cette corne), il est coutume de voir certains tributs traînés autour de celle-ci. Dissimulée, je jette un oeil en direction de la corne. Des sacs, des armes et même une tente sont installés devant elle. Tout semble éparpillé, abandonné, comme si leurs occupants étaient partis en vitesse. Je repense alors au coup de canon qui m'a réveillée cette nuit. Peut-être les tributs qui occupaient cet endroit (les, vu la quantité d'équipements) ont été attaqués par suprise et ont du fuir. Par qui, ou quoi ?  Aucuns carrières en vue. C'est vraiment étrange.

J'hésite à aller jeter un coup d'oeil et récupérer d'éventuelles provisions. Je n'ai plus rien pour me nourrir ou m'hydrater, et cet équipement attend patiemment qu'on vienne le chercher.

"Non, n'y va pas c'est un piège. Tu vas mourir." me dis-je dans ma tête. Mais c'est tentant. Trop tentant.

Un coup de tête à gauche et à droite, et je fonce, mettant un maximum de puissance dans mes jambes. Personne ne surgit de nul part, personne ne me vise avec une quelconque arme, je ne reçois aucun coup. Arrivée au niveau des sacs, je m'accroupis et fais un tour sur moi-même pour chercher un éventuel ennemi. Rien. Bien, pas de temps à perdre. Je pose mon épieu, et ouvre précipitament les premiers sacs. Fruits séchés, viande sous vide, couteaux, allumettes, briquets, lampes torches, lunettes de soleils, médicaments, pastilles du purification d'eau, gourdes, cordes et même une canne à pêche. 

"Et ben les gars, vous étiez pas mal."

Je prend un sac plus grand, et le test. Il me va. Je le remplit au trois quart de nourritures, et un peu de tout ce que je trouve. Je réussit même à me dégoter un filet de pêche similaire à ceux dont je suis habituée. J'échange mon épieu contre un bon trident, et une fois prête, je me dirige vers les collines. Mon paquetage est plus lourd qu'avant, mais je repars mieux que je ne suis arrivée. Je n'y crois pas, c'est trop beau. Au pas de course, j'atteins la prairie quand une voix derrière moi me lance :

"La vache, t'y es pas allée de main morte !".

 

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