Les deux soeurs

Chapitre 21 : Le pacte du Diable

6617 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/02/2021 15:39

Épisode 22 : Le pacte du Diable


Miya avait suivi Marik, enfin ce nouveau Marik, pour savoir ce qu’il avait l’intention de faire.

  • Marik ! l’appela-t-elle.
  • Oui ! fit ce dernier en se retournant vers elle, avec un sourire et un air maléfique.
  • Tu comptes prendre le pouvoir du Pharaon ?
  • Oui, évidemment.
  • Comment ? demanda la jeune fille.
  • Il y a trois conditions… la première gagnait les trois cartes de Dieu égyptien, puis gagner contre le pharaon, contre Yugi, pour récupérer le puzzle, expliqua Marik.
  • Ça fait que deux, et la troisième ? interrogea Miya.
  • Mmmh ! fit-il sans répondre à la question de la jeune fille.
  • Que vas-tu faire de ce pouvoir ?
  • N’est-ce-pas évident, rétorqua Marik.
  • Si, je suppose ! dit Miya en levant les yeux au ciel.

Marik s’avança vers elle, et lui fit un étrange sourire, en plongeant son regard dans le sien. Miya ne baissa pas les yeux, leur duel de regard dura un moment, jusqu’au moment où Makuba et Seto arrivèrent dans le couloir pour rejoindre le hall. Marik se détourna et reprit sa marche, dans le couloir, fort intrigué par cette jeune fille qui osait le défier du regard, et sur laquelle sa baguette du millénium ne fonctionnait pas. Miya se tourna vers le duo Kaiba, et soupira, avant de prendre le même chemin que Marik.

 

Aimy et ses nouveaux amis, se trouvaient dans le hall pour assister au tirage au sort du prochain duel.

  • Silence, s’il vous plait, nous allons procéder au tirage au sort pour les deux duellistes qui s’affronteront dans le cadre du troisième duel de la phase finale ! fit l’arbitre.
  • Hé, attendez un peu, j’aimerais poser une question. Puisque Marik s’est présenté ici sous une fausse identité, ne devrait-il pas être disqualifié ? demanda Joey en regardant Seto.

Aimy qui se trouvait jusqu’à côté du jeune homme leva la tête vers lui, elle doutait qu’il accepte cette requête, il lui fallait cette carte de Dieu Egyptien, Machin-Chose. 

  • Tu peux toujours rêver, dans mon tournoi, il s’agit de juger le talent pas l’honnêteté ! répondit Seto.
  • Qu’est-ce que ça veut dire ? s’énerva Joey.
  • Ça veut dire, que si tu veux aller loin dans ce tournoi, il va falloir que tu te serves intelligemment de tes cartes. Et abstiens-toi de poser ce genre de questions à l’avenir, répondit Seto.

Le tirage au sort débuta, les boules tournèrent un moment dans la machine. Le premier duelliste fut annoncé, il s’agissait de Maï Valentine. Aimy l’observa, elle voulait aller vers elle pour l’encourager, mais elle se retourna en se dirigeant vers l’arène du duel.

  • A plus tard !
  • Hé tu veux pas savoir contre qui tu vas te battre en duel ? demanda Joey.
  • Je crois que cela n’a pas d’importance, qui que ce soit, je le battrais ! Et en ce qui vous concerne, on se reverra une fois le duel terminé, s’écria Maï.
  • On y sera pour t’encourager ! dit Joey.
  • Qu’est-ce qui se passe ? demanda Téa
  • On ne vous fatigué pas, je n’ai pas besoin de vous pour gagner. Croyez-moi ou non, mais j’étais déjà un bon duelliste avant de vous rencontrer et pour être tout à fait franche, il y a dans votre groupe, quelque blondinet simple d’esprit qui me tape sur les nerfs, s’énerva Maï.
  • Moi ? dit Joey.
  • Tu as trouvé ça tout seul ! Il est évident que tu ne me considères pas comme une amie, Joey, et je pourrai en dire autant à ton sujet. Nous n’avons donc plus rien à nous dire, espèce de primate.
  • Ce que tu racontes est totalement faux ! Et je suis pas un primate, s’énerva Joey.
  • Maï, attends ! fit Aimy.

Elle courut vers elle, pour la rejoindre, et lui tendit une carte de duel de monstre, celle de l’Elfe mystique, c’était la seule qu’elle avait d’ailleurs.

  • Je sais qu’elle ne peut sans doute pas entrer dans ton jeu, mais j’aimerais que tu la gardes pour moi. J’y tiens beaucoup. C’est Seto qui me l’a donné, expliqua la jeune fille. On se connait pas encore très bien, mais j’aimerais vraiment que tu deviennes mon amie ! dit Aimy avec le sourire.
  • J’ai l’habitude d’être une solitaire ! Je fais les choses comme je l’entends. A quoi me servirait des amis ! Je n’ai pas eu besoin d’aide pour atteindre mes objectifs, fit Maï.
  • Je te demande pas que je sois ton amie, Maï, je te demande si toi, tu veux bien être la mienne, contredit la jeune fille avec le sourire, parce que, tu es déjà la mienne.

Maï prit la carte de la jeune fille sans rien dire, et rejoint l’arène de duel. Aimy sourit et la regarda partir. Le reste du groupe suivit quelques instants plus tard. Et la jeune fille se tourna vers le tableau d’affichage. Maï allait affronter Marik. Oh non, pensa-t-elle tristement. Il fallait vraiment qu’elle aille encourager Maï de son mieux.

 

Miya le vit prendre le contrôle de l’esprit du docteur pour obtenir la clé de la chambre d’Odion, il entra dans la pièce, et la jeune fille le suivit.

  • Tu comptes le bannir dans le royaume des ombres ? demanda-t-elle.
  • Cela aurait dû être fait il y a longtemps, ce n’était qu’un esclave.
  • Vraiment ?
  • Nous ne pouvons pas prendre le risque de le voir revenir pour qu’il me fasse obstacle.
  • Nous ? Répéta Miya.
  • Adieu Odion ! Et lorsque tu verras mon père, passe-lui le message suivant : Je ne le remercierais jamais assez de m’avoir créé.

Miya n’était pas sûre de bien tout comprendre de ce que le jeune homme était entrain de raconter. C’était un être vraiment … mystérieux. La jeune fille n’avait pas vraiment peur de lui, le seul danger, c’était cette baguette, et elle n’agissait pas sur elle. Il pouvait toujours avoir recourt à la force physique, mais elle savait se défendre sur ça, aussi.

  • Le duelliste numéro 5, Marik Isthar sera opposé à Maï Valentine, fit soudain une voix à l’écran dans la chambre.
  • Je crois qu’il va falloir que tu y ailles, fit Miya avec le sourire. Tu veux que je t’encourage, ajouta-t-elle.
  • Il a de la chance. Mais je reviendrais ! dit-il en quittant la pièce.

La jeune fille regarda Odion, et soupira, elle ne le connaissait pas vraiment, et n’avait plus envie que ça de le sauver du royaume des ombres. Elle haussa les épaules, et quitta la pièce à son tour. Elle se rendit dans la chambre N°6, juste à côté, c’était celle de Bakura.

 

Aimy était toujours dans le hall, quand soudain, elle vit l’homme en blanc qui avait sauvé Tristan et Duke passait dans le hall.

  • Attendez ! fit-elle en courant, avant de le voir passer à travers une paroi.

Où est-ce qu’il a bien pu aller. Aimy se dit qu’il fallait aussi qu’elle retrouve sa sœur. Elle descendit dans le couloir des chambres, et revit l’homme en blanc. Il marchait dans le couloir, et passa encore au travers d’une porte, c’était vraiment très bizarre. C’était la chambre 7, celle d’Odion. Elle frappa doucement à la porte, c’est Shizu, la femme égyptienne qui lui ouvrit la porte, mais il n’y avait aucune trace de l’autre homme.

  • Euh ! fit Aimy, sans savoir quoi dire.
  • Tu veux bien m’aider, demanda Shizu, Aimy hocha la tête, toujours prête à aider son prochain. On va mettre Odion dans ma chambre ! dit Shizu.

Les deux filles soulevèrent l’homme inconscient pour l’amener dans la chambre N°8, heureusement juste à côté, parce qu’il était vraiment grand, et lourd. Aimy avait un peu de mal, et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle voulait déplacer Odion.

  • Ouf ! fit Aimy, en remontant les jambes d’Odion sur le lit.
  • Merci de ton aide, Aimy.
  • De rien ! fit la jeune fille avec le sourire, ravie d’avoir pu être utile à quelqu’un.

 

La jeune fille ressortit de la chambre en laissant Shizu et Odion seuls. Elle se demandait s’ils n’étaient pas amoureux. Miya lui disait souvent qu’elle voyait de l’amour partout, et qu’elle tombait trop vite amoureuse. Par exemple, de Yugi et Yami, qu’elle connaissait que depuis ce matin. Elle avança dans le couloir, passant devant la chambre N°6 sans savoir que sa sœur se trouvait de l’autre côté de la porte. Elle vit alors à nouveau, l’homme en blanc au bout du couloir.

  • Hé ! fit-il à nouveau, mais au bout du couloir, elle vit les portes de l’ascenseur ouvert, l’homme en blanc n’était plus là.

La jeune fille soupira et entra dans l’ascenseur. Les portes se refermèrent, et il se mit à monter, comme si l’appareil savait où il devait conduire la jeune fille. Les portes s’ouvrirent sur le sommet, l’arène de duel. Mais au lieu de voir le terrain, il y avait un étrange nuage noir devant elle. Cela lui semblait bizarre, mais comme rien n’était vraiment « normal » depuis ce matin, elle crut encore avoir à faire à un hologramme. La jeune fille travers sans mal, le brouillard sombres, et retrouve tout le monde de l’autre côté.

Elle fit un sourire à Makuba, et Seto, en les saluant de la main, puis elle alla rejoindre Yami, et les autres.

  • Comment t’as fait pour entrer ici ? demanda le pharaon, surpris.

En toute logique, elle n’aurait pas dû entrer dans le royaume des ombres. Joey, Téa et Tristan n’avaient jamais pu entrer dans la zone de duel, lorsque que Pegasus avait lui aussi appelé le royaume des Ombres. Et pourtant, Aimy y était entrée sans problème.

  • Euh…. J’ai pris l’ascenseur, répondit Aimy qui ne comprenait pas très bien, le sens de sa question. C’est quoi ce brouillard ? demanda-t-elle
  • Le royaume des ombres, répondit Yami.
  • Il va y avoir encore ces yeux partout ? interrogea-t-elle, car la jeune fille ne faisait pas la différence entre l’hologramme du sanctuaire, et le royaume des Ombres.
  • Non ! répondit Yami, concentré sur le sue.
  • Ouf ! fit Aimy en glissant sa main dans celle de Yami.

Elle lui fit un sourire avant de lever son regard vers Maï. Téa appelait son amie, mais Maï n’avait aucune réaction.

  • Qu’est-ce qui se passe ? demanda Aimy.
  • Elle a commencé par ignorer Téa, et maintenant elle m’ignore aussi.
  • Tu te trompes, Joey, elle ne t’ignore pas, C’est le jeu des ombres qui lui a fait oublier qui tu es, expliqua Yami.
  • Mais c’est horrible, dit Aimy en serrant la main du pharaon.

Aimy vit le puzzle du millenium se mettre à briller, elle leva la tête vers le Pharaon, et l’œil d’Horus brillait aussi sur son front. Qu’est-ce qu’il était entrain de faire ? Elle ne comprenait pas la magie. Mais aider Maï était importante, et elle savait que Yami était aussi l’ami de la jeune femme, il voulait donc l’aider. Elle aimerait faire plus, elle ferma les yeux et se concentra, elle aussi sur Maï. La jeune fille entendait des voix parler, mais elle ne voyait rien.

  • Attends Yugi !
  • Qui y a-t-il ?
  • Je ne crois pas que j’en suis capable, je ne ressens rien, c’est comme si j’étais vide. dit Maï.
  • Il ne faut pas dire ça, murmura Aimy.

Dans le royaume des ombres, où se trouvait Marik Maï et Yugi, l’elfe Mystique s’éleva dans au-dessus de la jeune femme. Elle tendit la main vers Maï, et parlait avec la douce voix d’Aimy.

  • Ecoute… mieux. Tu dois te ressaisir
  • Je ne peux pas, je suis seule.
  • Ecoute mieux… répéta l’elfe mystique.
  • Hé, Maï, on est tous avec toi, dit une voix, apportant de la lumière dans les ténèbres où se trouvait Maï.
  • Qui parle, je ne reconnais pas cette voix, mais elle ne rappelle quelqu’un ! dit Maï.
  • Oui, Maï, écoute c’est la voix de tes amis, qui continuera de t’encourager quoiqu’il arrive, et une chose est sûre, et peu importe l’obscurité dans lequel, ce monde te semblera plonger, les voix de tes amis ne cesseront pas.
  • Je suis là aussi ! fit l’elfe mystique en posant sa main sur le cœur de la jeune femme.
  • D’accord ! répondit Maï, résolu.

Aimy se sentit d’un seul coup, très faible, et Yami, passa son bras autour de sa taille, pour l’empêcher de tomber.

  • Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda-t-elle en croisant le regard de Yami.

Sur le terrain de duel, Maï plongea sa main dans sa poche, pour en sortir la carte de l’elfe mystique, qui semblait briller, et rayonnait d’une étrange chaleur.

  • C’est plutôt à moi de poser cette question ! rétorqua Yami, je crois qu’on en parlera plus tard, dit-il en enlevant son bras.

Aimy était complétement déboussolée, mais elle semblait toujours tenir sur ses jambes. Elle porta son regard sur Maï, qui s’était redressée, et avait reprit du poil de la bête pour affronter Marik, avec toute la force dont elle était capable.

  • Merci ! fit Maï avec le sourire.

Maï faisait face à Marik, dans un étrange jeu des ombres, où les souvenirs des amis de la jeune femme étaient en jeu. Elle semblait déjà avoir oublié Joey, et Téa.

  • Tu ne supportes déjà plus les menaces qui pèsent sur toi ! s’écria Marik.
  • Détrompe-toi, tes jeux psychiques ne m’impressionnent pas, rétorqua Maï.
  • Si tu le dis, mais rappelle-toi, quand j’en aurais fini avec toi, ton esprit ne sera plus qu’une coquille vide, annonça son adversaire.
  • Je t’ai déjà dit, que tu ne me faisais pas peur, et je n’ai pas encore déclaré forfait, et je ne suis pas prête à le faire ! s’écria la jeune femme.
  • Alors prépare-toi à perdre la mémoire ! fit Marik en riant.
  • Je ne perdrais rien, et à l’avenir épargne-moi tes histoires de fantômes. Et laisse la place au jeu, est-ce que c’est clair, s’énerva Maï.

La jeune femme reprit le jeu, en piochant une carte. Elle plaça sur le terrain, la chaine de l’Amazone (Att1500/def1300) en position d’attaque, et posa une autre face cachée, laissant ainsi la main à Marik pour son prochain tour.   

Maï: 3100 - Marik: 1950

Marik piocha donc à son tour, pour commencer son tour. Le jeune homme avait un monstre sur le terrain, Makiyura le destructeur (Att2400/def2100).

  • C’est vraiment trop facile, lors Makiyura le destructeur anéantira ce monstre minable que tu lui donnes en pâture, une troisième portion de ta mémoire disparaitra de ta mémoire à tout jamais. Alors si tu veux protéger ce qui reste de ton esprit, je te suggère de ne pas faire entrer de monstres à la faiblesse si affligeante. Sinon tu devras bien plus vite que prévu, survivre aux ténèbres, fit Marik.

Le jeune garçon joua la paralysie des bras, et le monstre de Maï fut immobilisé, incapable de se battre, et ce pendant trois tours, comme venait de l’expliquer Marik

  • Cela me permettra de réduire toi et ton esprit en bouillie, dit-il en riant.
  • Marik, arrête ces jeux psychiques, et contente-toi de livrer ce duel, s’écria Yami.
  • Tu as ta façon de livrer des duels, et j’ai la mienne. On ne peut dissocier les duels de monstres, du royaume des ombres. Et ceux qui ont créé le jeu à l’origine seraient fiers de me voir jouer ainsi. Malheureusement, c’est Maï qui en fait les frais, aujourd’hui.
  • Tu es malade ! dit Yami en fixant Marik.
  • Oh tu crois ! Et pourquoi, parce que je me sers de l’ancienne magie dans mes duels, si je m’abuse tu en fais de même, en faisant appel aux pouvoirs de l’objet du millenium, n’est-ce-pas ?
  • Oui, mais pas dans le but de répandre le Mal, s’écria Yami.
  • Hé, Yugi, crois-moi j’apprécie que tu me viennes en aide, mais je suis assez grande pour me défendre. C’est moi qui livre ce duel, et je te demande de me faire confiance, fit Maï avec courage.
  • Yugi, ne me dit pas qu’on rester là, à la regarder affronter ce fou, sans rien faire, s’écria Joey, en prenant son mai par les épaules, et le tournant vers lui.

Les mains de Yami et Aimy se séparèrent. La jeune fille se sentit un peu triste, mais elle devait être courageuse comme Maï. Elle ne savait pas trop comment venir en aide à la jeune femme. Elle accordait beaucoup d’importance à ses amis, et ne rien pouvoir faire pour l’aider lui déchirer le cœur. Elle aimerait bien pouvoir monter sur l’arène de duel pour prendre Maï dans ses bras.

  • C’est Maï, qui en a décidé ainsi, répondit Yami.
  • Espérons qu’elle ne va pas le regretter, ajouta Joey.


Aimy leva la tête vers l’arène du duel, Maï venait de jouer la carte le bras du tombeau, elle envoya ainsi son monstre au cimetière, afin d’activer sa capacité spéciale, de voler une carte dans le jeu de son adversaire. Elle récupéra ainsi la carte du Dieu Egyptien, le dragon ailé de Râ de Marik, en payant 1 000 points de vie. Aimy ne savait pas très bien d’où lui venait cette drôle d’impression, mais elle savait que Maï ne devait pas jouer cette carte.

Maï: 2100 - Marik: 1950

  • Super, elle lui a prit sa carte, s’écria Joey.
  • Ne joue pas cette carte, Maï, cria-t-elle.
  • Tu ne veux pas qu’elle gagne, c’est ça ! fit Tristan.
  • Si, mais pas avec cette carte, ajouta la jeune fille.

Elle croisa les doits et se mit à prier que Mai ne joue pas cette carte, sans savoir comment, ni pourquoi, elle savait que ce n’était pas une bonne idée. Elle était inquiète de ce qui allait se passer.

  • Je vois que tu n’as plus l’air aussi fier sans ta carte de Dieu Egyptien, quel dommage ! dit Maï.
  • Pour l’instant, on peut dire que le Dragon ailé de Râ est en ta possession, mais si tu veux garder, il n’y a qu’une seule solution, tu dois gagner ce duel.
  • Mais c’est ce que j’ai l’intention de faire, rétorqua Maï.

Ce fut donc au tour de Maï de jouer, la jeune femme n’avait plus de monstres en jeu. Elle posa deux cartes faces cachées, et invoque la Guerrière Amazone (Att1500/Def1300), en position d’attaque. Alors que tout le monde voulait voir le dragon ailé de Râ sur le terrain, Aimy ne cessait de prier de ne pas jouer cette carte.

  • Tu continues de choisir dans le bas de gamme, que c’est triste, je n’aurais aucun mal à me débarrasser de ton monstre, fit Marik en piochant une carte.

Le jeune homme lança son monstre à l’attaque, mais Maï avait préparé un piège, avec la carte magique : L’amazone magicienne, permettant les points d’attaque des deux monstres, c’est ainsi que la guerrière amazone prit les 2400 points d’attaque de Makiyura et que Makiyura se retrouva avec 1500 points d’attaque. Le monstre de Marik fut détruit emportant avec lui, des points de vie, et le souvenir d’Arkana de son esprit.

Maï: 2100 - Marik: 1050

  • Marik n’a plus que 1050 points de vie, s’amusa Joey.

Marik activa une carte piège, la dernière volonté, lui permettant de pouvoir tirer cinq nouvelles cartes. Il informa aussi la jeune femme, que Makiyura le Destructeur avait une capacité spéciale lui permettant de pouvoir jouer une carte, la roue du cauchemar.

  • Bien sûr, elle emprisonne d’abord ton monstre, mais cela ne suffit pas la Roue du cauchemar te dépouillera de 500 points de vie par tour, expliqua Marik.
  • Je me disais que tu avais plus d’un tour dans ton sac ! Je m’attendais à ce que tu me tendes ce genre de pièges, Marik, c’est pourquoi, je joue cette carte, l’opération secours, dit Maï. Cette carte piège, me permet d’aller délivrer la guerrière amazone dans lequel, elle est tombée. Elle me permet également de mettre immédiatement un autre monstre en jeu.
  • Alors, je suppose que tu vas invoquer la carte de Dieu Egyptien que tu m’as volé.
  • Pour qui me prends-tu, j’ai été attentive la dernière fois, que cette carte a été joué, je sais que si je faisais appel à elle, maintenant, sans sacrifier le moindre monstre, sa puissance d’attaque serait nulle. Mais ne t’inquiète pas, je jouerais la carte du Dragon ailé de Râ, avant la fin du prochain tour, dit Maï.
  • Non, ne joue pas cette carte, s’il te plait, s’écria Aimy.

Mai rappela son monstre, qui était sauvé, et joua la Cyber-Harpie à la place. Aimy continuait de prier que la jeune femme ne joue pas le Dragon ailé de Râ, mais comment lui faire comprendre, lui faire passer son message.

 

Miya arriva à son tour pour venir voir le duel, elle aussi avait réussit à franchir la barrière du royaume des ombres, sans aucun problème. Elle se mit à l’écart du groupe, et fixa Marik du regard. Elle hocha la tête, en croisant son regard, elle observa le duel en se demandant quel jeu tordu, Marik a bien pu inventer.

  • Ne joue pas le dragon, ne joue pas le dragon ! dit Aimy, les mains croisées comme une prière.
  • Tu l’as demandé et bien maintenant Marik, je vais te le donner, fit Maï, maintenant qu’elle avait tout mis en place pour jouer enfin le Dragon ailé de Râ.

La jeune femme joua sa carte, le Dandy-Egoïste, lui permettant ainsi de tripler sa Dame Harpie.

  • Je t’en prie, Yami, dis-lui de ne pas jouer la carte du Dragon, elle t’écoutera toi, fit Aimy, en prenant les mains du jeune garçon dans les siennes.

Mais même si Yami aurait eu envie de le faire, il n’eut pas le temps de le faire, car Maï sacrifia ses trois monstres pour faire apparaitre le Dragon. Mais une sphère dorée apparut dans le ciel. Personne ne sembla comprendre ce qui se passe sauf Marik, qui sourit. Miya secoua la tête devant cette situation, décidément, il aime bien jouer avec ses proies.

  • Quelqu’un peut me dire ce que c’est ? demanda Maï surprise, de voir cette boule dorée dans le ciel.
  • Le Dragon ailé de Râ est emprisonné dans cette sphère, expliqua Marik.
  • Mais qu’est-ce que je dois faire ! fit Maï, désemparée de cette situation.
  • Tu ne peux rien faire, tu ne réussiras jamais à libérer ces pouvoirs ancestraux, répondit Marik en riant. Tu es parvenu à me voler ma carte de Dieu Egyptien, alors qu’attends-tu pour t’en servir contre moi.
  • Cette boule est le dragon ailé de Râ, dit la jeune femme.
  • Je comprends pas ! dit Tristan
  • Moi non plus, ajouta Téa.
  • Mais toi tu savais quelque chose, non ? demanda Tristan à Aimy.

La jeune femme secoua la tête, elle ne savait pas du tout ce qui se passait. Elle avait eu juste l’impression qu’il ne fallait pas qu’elle invoque le dragon ailé de Râ, mais sans vraiment savoir pourquoi.

  • Nous savons juste que le dragon ailé de Râ est à l’intérieur, annonça Yami
  • Il faut que Maï trouve un moyen de le libérer et vite, la suite sera un jeu d’enfants, dit Joey
  • Je suis le seul à savoir comment réveiller les pouvoirs du Dragon ailé de Râ. Je t’ai déjà expliqué que ce duel n’était pas un duel ordinaire. Nous jouons une partie du jeu des ombres, avec sa partie de magie ancestrale à la quelle tu ne comprends rien. Tu t’es rendu compte que j’effaçais ta mémoire en détruisant tes monstres. Sache aussi que lorsque tu auras perdu ce match, ton esprit sera prisonnier du royaume des ombres, condamné à la solitude à perpétuité.
  • Non ! crièrent Joey et Aimy en même temps.
  • Et en ce qui concerne ma carte de dieu égyptien, reprit Marik, tu as fait preuve d’une naïveté affligeante en croyant pouvoir t’en servir. Seules les personnes ayant étudier les anciennes écritures peuvent jouir de la puissance de Râ.
  • Tout ce blabla pour dire que si tu veux contrôler le dragon, Maï, tu dois lire, ou plutôt scander le chant qui est écrit sur la carte ! dit Miya. Quoi, qu’est-ce que j’ai dit ! ajouta la jeune femme en croisant le regard de Marik.
  • Qu’est-ce que c’est !? fit Maï en regardant le bas de la carte posée sur son disque de duel.
  • Ce sont les paroles du chant primitif qu’il fallait scander si on voulait invoquer les pouvoirs cachés du dragon ailé de Râ, répondit Marik. Et si tu essayais de me lire le début du texte, mais peut-être faudrait-il que tu commences par suivre un stage d’initiation à l’ancienne écriture égyptienne, continua Marik en fanfaronnant.

Miya secoua la tête, en se disant que Bakura, était pas mal dans son genre, mais que Marik bâtait tous les records. Il pouvait être assez exaspérant quand même, à faire le malin comme ça, de toute savoir.

  • Bien, je vais me charger de scander ce chant afin de reprendre le contrôle de ma carte de dieu égyptien. Contemple cette carte autant qu’il te plaira, tu n’as aucune chance de déchiffrer les signes qui y sont représenté, cette variante très rare de l’écriture hiéroglyphique, seules les personnes appartenant à l’élite de la société égyptienne s’en servait. Je doute que tu fasses partie de cette catégorie, alors que ma famille à ce privilège. Elle garde la tombe du Pharaon, je pense que Kaiba lui saurait lire ce texte. En fait, plusieurs personnes présentes à bord de ce dirigeable appartiennent à des familles dont le berceau se trouve dans l’ancienne Egypte ! dit Marik, il posa son regard sur Miya, elle avait les bras croisés et le fixer, elle aussi. En ces temps-là, reprit-il, les sorciers et les rois s’affrontaient dans des guerres terribles, à cette époque, rien n’échappait à la force des ombres, et les gens craignaient ceux qui la contrôlait.
  • Blabla, je n’ai pas besoin d’un cours d’histoire pour savoir comment jouer une carte de duel de monstre, le coupa Maï.
  • Maximilien Pegasus, a étudié les anciennes écritures, reprit Marik, et pourtant même lui était incapable de déchiffrer ce chant original lorsqu’il a créé la carte, mais il savait qu’en ces temps reculés, le dragon ailé de Râ obéissait uniquement à ceux qui scandaient ce chant. C’est pourquoi il fait imprimer ce chant avec une encre qu’on ne pouvait voir uniquement après avoir invoquer le monstre. Je réitère ma question : Peux-tu scander ce chant, ou dois-je me charger de libérer le dragon ailé de Râ ?

Aimy regardait la boule dorée dans le ciel, elle avait su qu’elle ne pourrait pas contrôler le monstre, mais pourquoi. Et puis est-ce qu’elle pourrait lire ce texte ? Et si c’était le cas, est-ce que cela voulait dire que sa famille avait un lien avec l’ancienne Égypte, avec le Pharaon. Elle jeta un coup d’œil vers Yami. Et Seto avait aussi un lien avec l’Egypte.

  • Tu as été naïve et prétentieuse, mais je te laisse une dernière chose, prouve-moi que tu peux contrôler un dieu égyptien ! dit Marik en riant.

Aimy se boucha les oreilles, ce rire ne lui plaisait pas du tout, ce « nouveau » Marik lui faisait vraiment peur. Elle ne pouvait rien faire pour aider Maï, et elle avait peur pour la jeune femme, est-ce qu’elle allait vraiment finir au royaume des ombres. Est-ce qu’il y avait un moyen d’empêcher ça ?

  • Le temps passe, et tu te fais attendre, alors joue ! ordonna Marik, A moins que tu ne veuilles t’avouer vaincue, ajouta-t-il. Je te rappelle que tu ne disposes d’aucun monstre sur le terrain qui pourrait te protéger, ce qui signifie que je vais pouvoir attaquer directement tes points de vie avec ma carte de dieu égyptien. Alors apprêtes-toi à perdre ce duel et à vivre pour l’éternité dans la solitude et le désespoir. Si tu veux réveiller la puissance de dragon ailé de Râ, c’est le moment où jamais !
  • Je pose une carte face cachée, c’est tout, c’est à toi de jouer, dit Maï.

Miya savait que c’était le dernier tour de Maï, et Marik allait gagner durant ce tour. Il piocha une carte de son jeu, puis il invoqua la paralysie des jambes sur le terrain, qui eut pour effet de renvoyer toutes les cartes magiques et pièges de Maï, posées sur le terrain, dans sa main. Elle n’avait donc plus rien pour protéger ses points de vie. Le deuxième effet des cartes paralysies des bras et paralysie des jambes, est l’apparition de la pierre de Jade. Il captura ainsi Maï, se retrouva attacher sur la tablette.

  • Au secours ! cria Maï. Hé, je ne peux pas bouger. Où est-ce que tu as pu trouver un hologramme pareil ?
  • Je ne souviens pas avoir dit que c’était un hologramme ! Tu as la mémoire qui flanche aurais-tu oublié que toi et moi jouons à un jeu des ombres, tout ce qui déroule ici est réel, répondit Marik.

Aimy se précipita vers sa sœur, si quelqu’un pouvait arrêter ce duel, c’était elle.

  • Miya, il faut que tu lui dises d’arrêter ce duel, s’écria Aimy.
  • Pourquoi crois-tu que j’aie un quelconque pouvoir sur lui ? demanda la jeune fille.
  • Je sais pas… mais tu peux surement faire quelque chose, ajouta sa sœur.

Miya se met à secouer la tête, elle revint vers Yami, peut-être qu’il peut encore entrer dans le jeu des ombres de Marik comme tout à l’heure.

  • Yami, tu peux faire quelque chose ? demanda Aimy.
  • Je n’ai pas besoin que tu viennes à nouveau te mêler de mon jeu des ombres, ne t’inquiète pas tu m’affronteras en temps voulu, s’écria Marik, alors que Yami avait à nouveau l’œil doré sur le front, les choses commencent juste à devenir intéressantes pour moi, car le moment est venu de réveiller le dragon ailé de Râ, il me suffira de scander l’ancien chant, pour retrouver mon compagnon préféré, ensuite mettre fin à ce duel, sera une simple formalité.
  • Si Marik déchaine la puissance de ce monstre, Maï va avoir des ennuis terribles.

Marik se mit à scander. Miya murmurait les paroles en même temps que lui, comme si elle le connaissait par cœur, comme une chanson apprit dans son enfance, qu’on a oublié avant de se remettre à chanter. Aimy, de son côté, ne comprenait pas ce qu’il disait, en cette langue étrange, pourtant il lui semblait comprendre des mots, comme en double voix, ou comme si elles étaient « traduites » dans sa tête. La créature prit forme peu à peu pour devenir le dragon ailé de Râ et cette fois-ci c’était le vrai dragon.

  • Le chant de Marik réveille le monstre, maintenant il lui appartient de nouveau, dit Yami.
  • Admirez ma créature divine, c’est le plus puissant des dieux égyptiens. Lorsque je lancerais mon monstre à l’attaque, c’était tout ton monde qui s’écroulera, dit Marik.

Il avait toujours le même sourire diabolique, qui faisait peur à Aimy. Elle se rapprocha de sa sœur, pour voir s’il y avait encore une chance de pouvoir arrêter Marik, mais Miya se contente de secouer sa la tête. Aimy sentit les larmes montaient dans ses yeux, même si elle savait très bien que ses larmes ne pourraient sauver personnes, elles coulaient malgré tout.

  • Je suis navré que ça se termine ainsi, ton esprit n’est déjà plus que l’ombre de lui-même, et je dois t’avouer qu’il n’a pas fini de se volatiliser, et enchainée à cette pierre, tu ne peux même pas atteindre ton jeu, continua Marik en souriant, il ne semblait pas navré du tout pour ce qui arrivait à la jeune femme.
  • Yugi, il faut qu’on l’empêche de jouer ! dit Joey.
  • Ça suffit, ne t’en prend pas à elle, c’est avec moi que tu as un compte à régler, pas avec Maï, ordonna Yami.
  • C’est vrai, mais si je suis ici c’est uniquement pour me divertir, et il n’y a rien au monde qui m’amuse autant que de jouer avec l’esprit de quelqu’un ! répondit Marik.
  • Mais c’est horrible, je t’en prie, arrête, s’il te plait ! dit Aimy, en essayant d’y mettre de la supplication dans sa voix, mais cela ne fit que rire Marik.
  • Ne t’en fais pas, Yugi, nous n’allons pas tarder à nous faire face, et crois-moi j’attends ce jour avec impatience. Depuis ce jour maudit, où ma famille a insisté pour que je porte les anciennes écritures sur mon dos, condamné à porter les secrets des pouvoirs du pharaon jusqu’à ce qu’il réapparaisse. Et bien que cette tache royale, est apporté honneur et fierté à ma famille, moi elle m’a fait connaitre la souffrance et le désespoir. De génération en génération, ma famille a attendu le retour du Pharaon, mais moi jamais, entre au service de l’ancien pharaon était un attrape-nigaud, j’aurais dû ignorer le monde, et consacrée ma vie à service jour et nuit, un roi vieux de 5 000 ans, alors que depuis tout ce temps, je détiens la clé de ces immenses pouvoirs. Je serais le futur pharaon ! dit Marik.

Miya se dit qu’elle serait bien curieuse de voir le dos de Marik, ce ne serait pas facile de le convaincre, ça s’est sure. De son côté, Aimy pleurait toujours, même cette fois-ci, c’était sur le sort de Marik. Si c’était vrai ce qu’il venait de dire, c’était vraiment triste de vivre ainsi. Ce n’était guère étonnant qu’il soit devenu le « méchant » de l’histoire.

  • J’ai toujours su que la gloire et la puissance m’étaient destinées. La voie qui mène au triomphe est grande ouverte, je n’ai plus qu’à assembler les pièces manquantes, et je pourrais entamer mon règne.
  • Cette folie n’a que trop duré, tu entends, arrête ! s’écria Yami.
  • Cette folie ne fait que commencé, pour l’instant je m’entraine en tourmentant l’esprit de ton amie, ensuite tu seras le prochain, puis ce sera le monde entier, qui sera terrorisé par ma puissance, contredit Marik.

 

Marik continuait de rire, et rien ne semblait pouvoir l’arrêter, ni Yami, ni Miya, ni Maï, toujours prisonnière de tablette en pierre, ni Seto, ni personne. Pourtant, Aimy voulait faire quelque chose.

  • Hein ? fit la voix de Miya.
  • Quoi ? demanda Aimy.
  • Tu as dit quelque chose ? demanda Miya !
  • Non ! Pourquoi ?
  • J’ai cru entendre une voix, expliqua la jeune fille.

Miya et Aimy virent Joey se mettre à courir pour rejoindre l’arbitre, il lui demanda de mettre fin au duel, malheureusement en vain. Il décida de monter sur le terrain pour délivrer Maï. Marik riait toujours et lança l’attaque du dragon ailé de Râ sur Maï, et sur Joey qui se trouvait devant elle pour la protéger. Le dragon libéra sa puissance qui se dirigeait vers le duo, mais Yami se mit en travers du chemin.

  • Non ! cria Aimy en se précipitant à son tour sur le terrain.
  • Aimy, s’écria Miya, en essayant de la retenir.
  • Arrête Dragon, Râ ! cria Aimy pour faire cesser l’attaque du Dragon ailé de Râ.

Le dragon cessa son attaque, le pharaon tomba inconscient sur le sol. Maï fut libérer de la pierre, et tomba à genoux, complétement désemparée. Joey se trouvait auprès de Yami. Elle s’évanouit au sol. Joey se relève pour attaquer Marik, mais fut paralysée à cause de la magie de la baguette du millénium.

  • Arrête ! Laisse Maï tranquille ! fit Aimy en poussant Marik de toutes ses forces.

Comme pour sa sœur, les pouvoirs de sa baguette ne marchaient pas sur elle. Il serra les dents, il prit son menton dans sa main pour l’obliger à lever la tête vers lui, avec un sourire maléfique, qui n’avait rien de bien sympathique.

  • Tu es … épouse de pharaon. Tu seras mienne ! murmura-t-il, en soufflant dans le creux de son oreille, puis il croisa le regard surpris d’Aimy.
  • Laisse Maï ! supplia-t-elle.
  • Très bien, c’est un contrat ! dit-il avant d’écraser ses lèvres sur celles de la jeune fille.

Marik la lâcha et s’éloigna, Aimy tomba à genoux sur le sol. Que venait-elle de faire ? Marik récupéra sa carte de dieu égyptien, qui se trouvait sur le disque de duel de Maï, et quitta l’arène de duel.

  • Aimy, viens avec moi ! fit Miya, en tirant sa sœur, l’aidant à se relever.

Elle tenait sa sœur contre elle, elle ne voulait pas que quelqu’un s’approche de sa sœur. Yami se releva et découvrir Maï inconsciente, Joey complétement perdu, et Aimy en pleurs dans les bras de sa sœur qui le regardait comme s’il était le méchant de l’histoire.






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