La rencontre qui a changée ma vie

Chapitre 1:  point de vu undertaker

Encore une bien longue journée, je suis sale, je pue, je colle, c'est répugnant. Et dire qu'il me reste encore 30 âmes à collecter. Je soupire en ouvrant mon carnet pour trouver les noms des vermines que je doit éradiquer. D'un pas lourds je me dirige vers un petit domaine à l'écart de la ville. Apparemment ces porcs se réunissent ici pour faire leurs "achats ". Je passe le portail et détaille la bâtisse du regard pour trouver une ouverture par laquelle je pourrais me faufiler à l'intérieur, une fenêtre entrouverte c'est mon jour de chance. Je n'ai qu'à faire deux petits sauts et me voilà à l'intérieur, que c'est laid. Je me balade dans les couloirs tapissés de tentures rouge sang,  quelques chandeliers éclaires faiblement mon chemin.

J'entends une voix celle du directeur de la vente, je me laisse guider et me retrouve sur un balcon dominant une immense salles de balle plongée dans la pénombre. Seule l'estrade de présentation des "lots" et bien éclairée,  j'observe chaque hommes assis dans cette pièce, ils sont tous là, tous les sales porcs que je cherchais. Alors que je sortait ma faux dans le plus grand silence le directeur annonça un lot "exceptionnel avec beaucoup d'expérience ". Ma curiosité piquée au vif je me rapproche du bord du balcon en prenant garde de ne pas me faire repérer.

Deux hommes montent sur la scène improvisée et ramène une cage à oiseaux du fond de la pièce, elle est recouverte d'un drap blanc et doit faire à vu de nez 2 M de haut. Je me retrouve assis sur le bord du balcon à attendre comme tous ces monstres de pouvoir admirer le contenu de la cage,  après quelques hurlements d'impatience de la pare des clients le directeur des ventes tire enfin sur le drap, mes yeux se pose sur la jeune fille à l'intérieur.

Elle est attachée par les poignets au haut de la cage, ses pieds frôlent à peine le sol lui fournissant un appuis incertain, la pauvre enfants est nue et à les yeux bandés, remarque c'est peut-être mieux ainsi elle ne voit pas ce qui l'attend. Je me décide enfin à accomplir ma mission et en un mouvement je me retrouve sur la scène avec ma faux.  Tous me regarde choqués, et avant qu'ils n'aient le temps de faire un mouvement je me jette sur eux comme une bête enragée.

Mes coup son sec, sans retenues et en quelques secondes, tous est fini leurs sangs se sont répandus un peu partout y compris sur moi,  quelle plaie je vais encore devoirs nettoyer mon uniforme . Alors que je me dirige vers la porte de la salle un gémissement me rappel que j'ai oublié quelqu'un. Je retourne sur l'estrade et me retrouve face à la cage, d'un coup net et bien placé je tranche le cadenas et ouvre la porte. La fille toujours pendu par les poignets et se met à gesticuler pour essayer de s'éloigner de moi. Je la regarde un bon moment sans bouger j'ai beau avoir tuer tous ces hommes je ne peux pas la laisser la, ma pitié pour elle reprend le dessus et je me décide à la détachée.

Je l'attrape par le bassin et la soulève légèrement pour soulager ses poignets, puis je brises les chaînes qui la retienne en la maintenant contre moi. Elle se laisse tomber dans mes bras sa tête tape brutalement contre mon épaule lui arrachant un gémissement de douleur. Je la sort de la cage et la pose à terre. La pauvre à toujours les yeux les bandés et frissonne de tout son long.

D'un geste ample je m'agenouille prêt d'elle et lui retire son bandeau ses yeux se pose sur moi puis, sur le sol recouverts des cadavres de ses bourreaux , apeuré elle me regarde mais reste totalement immobile comme résignée. Je lui offre un sourire en fixant ses grand yeux d'un bleu magnifique et profond, son corps est d'un blanc presque translucide et ses cheveux d'un ében intense. Elle est tous simplement splendide.

Mais une question reste en suspend dans mon esprit que faire maintenant ? Dois-je la tuer ?