En attendant Goku (Non, ça n’a rien à voir avec Beckett !)

[Donc, après que nos formidables et incroyablement merveilleux amis ont eu à subir la perte horrible de Chaozu, ceux-ci s’apprêtent à affronter vaillament Nappa, un adversaire, ma foi… plus qu’honnête. Ils vont alors nous faire montre de leur génie du combat.]

TENSHINHAN : Mouais… C’est mieux…

[Hi ! Hi ! …]

TORIYAMA : Bon alooors… Maintenant, Nappa, tu attaques Tenshinhan, mais Piccolo et Krilin t’attaquent avant que tu l’atteignes. Ensuite, toi Tenshinhan tu te vides de tes forces jusqu’à la mort en attaquant Nappa avec un Kikoho, car tu veux venger Chaozu et le rejoindre dans l’Au-delà.

TENSHINHAN : Ça va pas la tête ! Il est hors de question que je meure pour ce pot de colle !

TORIYAMA : Bon aller, les gars tenez-le ! On va pas y passer la nuit ! Et toi Nappa finis-en vite, pas de cruauté…

VÉGÉTA : Pour la cruauté, il repassera, il lui a arraché le bras et détruit sa Rolex…

TORIYAMA : Ah… Tant pis alors !

TENSHINHAN : Hey ! Mais lâchez-moi !

PICCOLO : Aller, fais pas ta fillette ! Ce sera vite fait, tu verras !

KRILIN : C’est pour la bonne cause !

TENSHINHAN : La bonne cause, mes fesses oui !

GOHAN : Ne vous en faites donc pas, la souffrance n’est qu’éphémère en ce monde. Bientôt vous serez dans la félicité éternelle… où alors dans les flammes éternelles où vous vous ferez dévorer le foie par un vautour… Cela dépend de vos actions terrestres…

TOUS : …

VÉGÉTA : Ce gosse m’effraie…

TORIYAMA : Bon finissons-en…

TENSHINHAN : Aaaah !!! Noooon !!! C’est atroooce !!!

NAPPA : … Mais… J’ai pas commencé…

TENSHINHAN : Oh ! Suis-je bête.

NAPPA : Bon, allons-y.

TENSHINHAN : Aaaaaaaaaah !!! Noooon !!! Pas l’autre bras !!! Aaaaaaaaaaarrrgh !!! Hiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Ouch !!! Yaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Ouh !!! Aïe !!! Si vous continuez, vous aller m’arracher la jambe. Aaaaaaaaaaaaah !!! Vous voyez, je vous l’avais bien dit. {Petit hommage à Épictète, relisez vos manuels de philosophie, si vous ne savez plus qui c’est...} Ouille !!! Ooooooooooaaaaaaaaaahhh !!! Buuuuuuuuuuooooooooooohhh !!! ‘on !!! ‘as ‘a ‘angue !!! Gggggggggggggggggggggh !!! Gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!! Aïe !!! Aïe !!! Aïe !!! Oui’e ! Aïe !!! Aïe !!! Aïe !!! ‘iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih !!! Rrrrrrrrraaaaaaaaaah !!! Waaaaaaaaaah !!!

[Après l’avoir lentement démembré, écorché vif, éviscéré, lui avoir arraché les organes génitaux, etc., nos amis décident de délaisser l’amas de sang, de chair bouillie et d’os en poudre qui constitue à présent leur valeureux et inestimable feu compagnon. Gohan cependant inflige un dernier coup de pied au péroné droit qui pointe au-dessus du tas. La péritechnicienne repasse alors et aspire la flaque.]

VÉGÉTA : Et que fait-on après ces réjouissances ?

TORIYAMA : Vous décidez d’attendre que Goku revienne du Paradis…

VÉGÉTA : Quoi ?!? On va rester là à rien faire ?!? Et pourquoi je ferais ça ?

TORIYAMA : Parce que tu as découvert que Goku est en réalité Carot.

VÉGÉTA : Qui ?

TORIYAMA : Le mec saiyajin qui habite sur Terre, qui s’est allié aux terriens, a buté Raditz son frère, et deviendra ton rival…

VÉGÉTA : ?…

TORIYAMA : Bon, laisse tomber. De toute façon, c’est moi l’auteur, c’est moi qui décide !

VÉGÉTA : Maieeuuh, je veux commettre des atrocités moi, sinon je vais m’ennuyer !

NAPPA : Ouais, moi aussieeuuh…

PICCOLO [n’écoutant pas les suppliques saiyajins] : Et si on allait boire un pot en attendant ?

NAPPA [le visage illuminé] : S’il y a de l’alcool, je veux bien !

KRILIN : Oui, mais où ?

GOHAN : Je propose que nous allions étancher notre soif dans un bistrot de ma connaissance à quelques lieux d’ici.

TORIYAMA : Ok, allons-y.

VÉGÉTA : Nan ! Moi je veux massacrer du terrien! [dit-il d’un air boudeur.]

NAPPA : Alleeer… On va picoler un peu !

TORIYAMA : Si tu acceptes de venir, on te laisse réduire en bouillie le ou la proprio, ses employés et la clientèle…

VÉGÉTA : Promis ?

TORIYAMA : Promis ! Comme ça on boira gratis !

VÉGÉTA : Bon… D’accord alors…

PICCOLO : Au fait, comment tu connais ce bistrot Gohan !

GOHAN : À ton avis ? Comment j’ai fait pour survivre durant ces longs mois de putain d’entraînement avec toi, connard !? Tu bouffes p’t-êt’e pas, mais heureusement tu pionces ! ‘Paf !’ Aieeuuh !!! [mandale monumentale]

PICCOLO : … Pour une fois que tu parles normalement, il faut que ce soit pour m’insulter…

KRILIN : Raah ! Merde ! On aurait dû attendre avant de buter le trois-yeux ! Il me devait des tunes !

PICCOLO : Aaaah ! Alors, c’est pour ça que tu t’es précipité à son secours tout à l’heure !

KRILIN : À ton avis ? Tu crois que c’était pour ses beaux yeux ?

PICCOLO : Beaux je sais pas, mais nombreux en tout cas !

KRILIN : Plus maintenant… D’ailleurs t’en as un sur l’antenne.

PICCOLO : Aaaaaaah ! Laquelle !? Enlève-le-moi !! Enlève-le-moi !!

[Ainsi pour attendre l’arrivée imminente de Goku, nos vaillants héros se dirigent ensemble vers le bistrot à quelques lieux de là, accompagnés de la péritechnicienne, qui après cette journée de dur labeur a bien besoin d’un remontant.]