Une Clef, Deux Portes, Trois Vies

Chapitre 9 : Un acharnement mérité ?

4130 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/04/2017 16:02

Je rentrai dans la salle d'histoire, la professeure râla du bruit fait pas les chaises poussées. Je me mis à côté de Cloud.


« Le plan de classe ! On ne s'en souvient pas on dirait ! Elle visait tout le monde mais je plaidais coupable, ne voulant pas m'en souvenir. Je glissais un regard vers Cloud qui avait déjà sorti ses affaires et qui grognait maintenant pendant qu'il les rangeait.


- Elle fait chier celle là. Je fut à deux doigts de m'étouffer avec ma salive et lui mettant un coup de coude dans le bras.


- Dis pas ça quand on est devant couillon ! Il rigola. Et se frotta le bras en regardant si je lui avais fait un bleu, la chochotte.


- Holala ! C'est pas bien dit donc ! Tu flippes hein !


- Meurt. » Mon inexpressivité avec ce dernier mot le fit frissonner. Il me pensait capable de faire un truc aussi monstrueux, sa tête était impayable, un mélange de doute et de blague. Et dire que toute cette énergie était dépensée pour des choses ridicules.


Je me retournai vers ma place qui était au fond avec Lise et balançai lourdement mon sac. Qui voulait de la féminité quand on avait une voisine aussi fifille, pensais-je


« Bah alors t'es pas contente ? M’accueillit ma voisine, si tu savais à quel point je ne t'aimais pas. Cheveux blonds, yeux bleu, appareil dentaire, grande taille, menteuse, hypocrite et je passais sur beaucoup de ses qualités.)


- Si si, mais Cloud me manque. (N'importe qui me manquait sauf toi… et Léon … et Téotime… Et Toi. Ma voix était un peu plus aiguë que d'habitude due à mon hypocrisie similaire à la sienne.)


- Ha... (Ce n'était pas le « Ha » stupide, c'était plus le « Ha » que tu places devant « C'est bien... »)


- Ouais c'est bien t'as vu ? Je soufflai d'exaspération pour lui faire comprendre que je m'en foutais.


- T'as fais tes devoirs j'espère ! Son ton qui voulait dire qu'elle voulait qu'on s'engueule, pour de faux, elle était vraiment chiante, à mes yeux. Mais les autres l'adoraient.


- Bien sur je ne suis pas comme toi ! (Mais, non en effet, je n'avais pas fait mes devoirs.)


- Alors là tu me choques ! Je suis une élève exemplaire ! Jappa-t-elle.


- Qui recopiait les exos de math l'autre jour ?


- T'es folle ma pauvre ! Encourage ton chérie, il est au tableau ! Tenta-t-elle de me détourner.


Elle parlait de Clément un garçon de ma classe, il parait qu'il m'aimait, enfin c'était ce que les gens de la classe disaient… Il était sympas mais moche.


- Lequel ? Lui demandais-je innocemment.


- Ho la salope !


- T'es lourde. 


- Tu parles de Clément ? (Quelle punaise cette fille.)


- Peau de vache. »


Et comme si elle sentait que j'étais sérieuse, sur ce dernier passage elle se mura dans un silence. Ce qui arrivait très fréquemment mais je m'en foutais tellement que j'étais incapable de dire si l'atmosphère qu'elle dégageait était hostile ou pas. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec elle, était-elle sérieuse ou pas, elle jouait terriblement bien dans tous les cas, avec ses sourires, elle rigolait, parlait joyeusement, elle avait déjà craqué une fois son masque, mais une fois, je l'avais sévèrement choquée avec des propos... Bref, je serais incapable de maintenir un masque aussi longtemps, elle m'épuisait, c'était difficile de mentir sans limite et à ce point.


L'histoire était bientôt finie les deux heures étaient passées très vite, j'avais rattrapé le jetlag entre ma maison et l'école alors je me sentais mieux, juste Lise qui m'avait empêchée de dormir en disant que c'était pas raisonnable et tout, mais bon les premières plaintes essuyées je lui avais fait bouffer mon écharpe pour qu'elle la ferme/s'étouffe avec. Le programme n'avait pas changé par rapport à la quatrième, à croire qu'il n'y avait pas assez d'histoire en France. Il prétextaient juste que c'était plus approfondi... pour peu que tu ai eu un bon professeur à l'époque rien n'était nouveau.


La prof donna les leçons, relire le cours, connaître les définitions, je ne notais rien, Kaoru non plus, Mikuo le faisait juste pour le planning.


« Kaoru ? Alors tu notes ? Demanda notre professeure d'amour.


- Déjà fait. Répondit-il, mes fesses, oui.


- Dans ce cas tu vas me montrer. (Elle s'était dit la même chose. Elle prit le carnet de Kaoru, regarda et soupira.)


- Vous avez vu c'est un mytho. Dénonçais-je en le pointant du doigt, comme une balance digne de ce nom, il rit face à la maturité dont je faisais preuve.


- Sakura ! La professeure me fit les gros yeux, je pouvais y lire un coté maternelle, comme avec les autres élèves, elle avait tendance à leur parler comme une mère. Elle était petite et âgée, c'était sa dernière année, elle partait à la retraite dans peu de temps, son mari était mort il y a un mois, pourtant elle n'avait pas loupé un jour de cours, c'était une femme forte qui avait vu la mort de l'homme qu'elle aimait arrivée.


- Familier, Personne qui ne dit pas la vérité, un menteur, un Mythomane, un affabulateur. Ex : Ceux qui se vantent de l’avoir fait sont des mythos ! Répondis-je innocemment.


- Merci de ton soutien. Me dit mon frère, je lui faisais mon plus beau sourire. Il étouffa un deuxième rire.


- C'est pas moi c'est le Larousse. Il repartit dans un fou rire, plié en deux sur le bureau.


- Non mais où vous vous croyez ? Le professeur d'anglais a déjà fait une remarque à ce sujet ! Je crois que je vais voir votre père en même temps que lui !


Elle répéta une veine sur son front, au moins le prof' d'anglais, lui, avait gardé son amour propre, je ne respectais que mon égale. Malgré ce qu'elle montrait physiquement, elle était déçue de notre comportement, s'attendant à mieux de ses meilleurs élèves.


- Navrée. Avouais-je. (je ne l'étais pas pour un sous.)


- Holala Sakura ! Tu te sens plus ! M’asséna Lise, et toi non plus, je pourrais parier que tu ne t'étais pas lavé les dents ce matin. Un jour ça allait partir en clash sérieux.


- Non mais dis donc ! C'est pas fini vous voulez de l'aide ? (Lise se la ferma, enfin. Ayant trop peur de son appréciation à la fin de l'année.) Mademoiselle Redgrave ! Vous comptez obtenir un travail sans mettre de l'eau dans votre vin ? J'explose de rire.


- Je ne vais même pas avoir de supérieur ! (C'était évident, je reprendrais l'entreprise de mon père, quelle blague.)


- Et bien écoutez nous verrons ça avec lui. » Se raclant la gorge. Elle n'était plus déçue mais énervée de mon insolence. Elle cherchera le moindre défaut de ma copie pour me faire perdre mon vingt de moyenne, je ferais plus attention.


Je partis de la salle. Dans la cours je fonçai vers les jumeaux aux cheveux blancs.


« Salut. Leur souris-je.


Leurs yeux gelés se tournèrent vers moi, ceux de Dante étaient chaleureux malgré leur couleur arctique, tandis que Vergil, qu'il aimait ou pas quelqu'un, était pudique et calme. Les deux garçons étaient identiques physiquement, mais ils s'étaient différenciés avec la coupe de leurs cheveux, ils les avaient légèrement plus longs que les gens en moyenne, Dante les laissait naturellement tombé et Vergil les avaient relevé en arrière. Ça lui donnait un air de méchant, sans oublié qu'il était aussi chaud qu'un glaçon très froid. La muscu avait sculpté leur corps et leur taille de titan les faisaient ressembler aux héros de guerre de l'époque antique.


- Salut y'a un truc qui va pas princesse ? Me demanda Dante, il me prit par l'épaule et m'asseyant sur ses jambes, comme le père noël avec les petits enfants. Il jouait souvent le grand frère avec moi et mes frères.


- Je me suis fâchée avec mes professeurs, à chaque fois ils ne peuvent s’empêcher de donner leur opinion sur mon travail et mon comportement. Dante n'était pas très sérieux, si je voulais parler avec quelqu'un je pouvais me tourner vers son frère, je me tournais donc vers ce dernier qui ne se fit pas prier pour une discussion sérieuse.


- Que disent-ils ? Dante allait sans doute se contenter de nous écouter sur un sujet où il aurait simplement dit ''Yolo''. Ce dernier essayait de mâchouiller mes cheveux... Seigneur, c'était vraiment mon ami ?


- Globalement, ma moyenne ne me sauvera pas la vie de mon comportement vaniteux. Ils me reprochent aussi de ne pas vouloir continuer mes études et ma décision de reprendre mes entreprises à dix-huit ans.


- Mais qu'est-ce qu'ils en savent ? Je haussai les épaules.


- En tout cas ils convoquent mon père pour ''décider'' de mon avenir.


- Ils sont juste frustrés, à peine tu auras quitté le lycée que tu gagneras plus qu'elle. Ajouta Dante.


- Faut pas voir ça partout non plus. Le contredit son frère. Ils pensent que c'est trop tôt, que tu t’empêches de faire de grandes études et que gérer des entreprises quand tu as juste ton bac c'est destructeur.


Il avait loin d'avoir faux avec son analyse du terroir, mais devaient-ils se mêler à ce point de mes affaires ? Je me mis à rire, mon père pouvait être plus trache que moi avec les gens qui ne voulaient pas comprendre. Et il ne m'épargnerait pas, je ne voulais pas qu'il vienne. Deux ans sans lui, pourquoi le laisser revenir maintenant, il était déjà mort trois fois, Kaoru, Mikuo et moi.



- Ils t'ont dit quand c’était la réunion monoparental ? Reprit Vergil.


- Non. Je regardai Kaoru qui était seul, sans Mikuo. Pourquoi tu n'arrives que maintenant ? Lui demandais-je, Où est Mikuo ?


- La prof' nous a pris à part pour nous parler, Mikuo passe un coup de file à papa.


- Elle disait quoi ? Je plissai les yeux, méfiante.


- Hein ? Je sais pas tu demanderas à Mikuo. Je fais du trie auditif. Me répondit-il, vague.


J'étais sure qu'elle leur avait dit des horreurs sur moi, il n'avait pas fait du tri auditif, il ne savait juste pas comment me le dire. La dernière fois que s'était arrivé, c'était pour les convaincre de me persuader de faire des études, de ne pas suivre mon père ! Mais même si ils avaient accepté, d'où ça les regardait ? Je voulais faire mieux que mon père car je le pouvais.


- Toujours sur les mêmes escaliers, que de changement cette année ! Elle te voulait quoi la prof ? Cloud apparut à coté de moi en souriant de toutes ses dents.


- Ho la flemme, c'est la troisième fois depuis le début que je le répète, j'y vais ! »


Je regardai mon emploi du temps, SES encore... marre des cours, marre des idiots, marre des problèmes et marre des humains ! J’accélérai le pas, Kaoru me suivit en trottinant assisté de Cloud. Le premier reçut un texto, de Mikuo je pensai, étant donné l'urgence avec laquelle il répondit.


La cloche sonna, je rentrai dans la classe et me posai au fin fond du pays. A coté du radiateur bien sur. J'utilisai mon écharpe pour me reposer, j'en avais fait un petit oreiller en le pliant et le repliant… Je m'endormis car j'en avais marre des nuits de merde.



Alors on a du mal à finir ses nuits ? Moins tu dors, moins on pourra parler et tu vas tomber des nu quand...


« gqzhetyvhrsdfcvcyhgfsxxtcuvvehg ? (''Ta gueule'' pensais-je.)... Sakura… yguynuhjujh ! (Gné ? Je clignai des yeux et avalai ma salive avant de bailler) Bon tu te réveilles ? Lelouch attend devant la classe ! On y va ! Dit Mikuo en me frappant l'épaule.


J'avais comme une impression de déjà vu… Kebab ? Mikuo me poussa de la chaise, je tombais sur le carrelage, encore. Pas Kebab. Je m'étais réveillée mais je pris mon temps pour le relever, avec des talons, sans les mains... oui j'aime les défis.


- J'arrive ! » Mais j'ai du mal !


Gêné de me voir ramper au sol comme Kaoru, il finit par me relever avec un soupire d'exaspération, secoua sa tête et ses paupières tombèrent à la moitié de ses yeux, son plus beau visage blasé rien que pour moi, je suis émue. Je sortis de la classe et saluai Lelouch. C'était un garçon de taille moyenne qui avait développé une allergie au sport depuis qu'il était en age de se tenir debout. Il était né avec des yeux améthystes, et possédait des cheveux brun lui arrivant cinq centimètre au dessus des épaules. Il me prit par surprise en m’annonçant que Suzaku (que je n'avais pas vu depuis des mois) allait venir, c’était super, mais il était quelqu’un de très bipolaire, tantôt enfant et tantôt sérieux, aussi effrayant que Mikuo quand il était en colère, en étant très sombre d'un seul coup.


« Il est à l'école militaire, il n'a pas le droit … Si ? Lui demandais-je.


- Exceptionnellement il peut et là il attend devant le portail. 


- Ha bah ça fait plaisir ! Depuis le temps qu'il me snobe. ''Tu viens au ciné ? Tu viens au resto ? Tu viens à la maison ? Tu viens faire du shopping ?'' La réponse c'est toujours non, mais tout de suite dès que c'est toi, il y a du monde au balcon ! (Je rigolais mais c'était très sérieux, j'avais beau l'inviter il n'avait jamais demandé à avoir une permission de sortie.)


- Car je suis quelqu'un de calme qui n'attire pas tous les problèmes du monde. Il ne doit jamais avoir de casier judiciaire pour rentrer dans la partie de l'armée qu'il souhaite. 


- Ouuuuuh Punch line mother fucker ! Hurla Kaoru, me faisant regretter d'avoir un frère. J'étais choquée par cette révélation, j'attirais des ennuis, certes, mais jamais de quoi avoir un casier !


- C'est ce qui s'appelle avoir du caractère, chose dont, excuse moi, tu ne disposes pas. Peut on y aller maintenant ? Ce n'est pas nous qui n'avons que deux heures pour manger. Ma réponse chauffa encore plus Kaoru.


- On peut y aller dans ce cas. Me répondit Lelouch qui commençait déjà à marcher.


- Mais vous avez fini ? Quel age avez-vous à la fin ? Mikuo est déjà partit ! Nous informa inutilement Kaoru qui agissait comme si il essayait d’arrêter une bagarre.


- Tu as eu un élan de maturité ? Demandais-je septique.


- Ho hein non mais, ta gueule ! Il partit devant.


Je le suivis avec Lelouch. Pendant que nous jouions des coudes pour avancer entre les élèves, nous subîmes multiples attouchements étranges, (il y avait des fétichistes des pieds dans la foule) nous sortîmes de l'enceinte de l'établissement.

Cheveux châtain, yeux vert, bingo, il était peut être plus musclé que dans mes souvenirs mais il n'avait pas vraiment changé.


« Lelouch ! Depuis le temps ! Le visage de Suzaku s’éclaira en moins d'une seconde quand il aperçu son meilleurs ami, il ne me vit même pas alors que j'étais plus grande que le garçon vers lequel il courait ! Lelouch montra pour une fois un sourire sincère. Bon…


- Enchantée, je suis Sakura Redgrave, et si mon visage ne te revient pas je pense que je vais aller faire un tour vers les buissons là bas. Dis-je avec humour.


- Ok mais tu reviens vite alors car j'ai faim. Son grand sourire niai sur sa face imberbe montrait l'incompréhension de la situation. Mais quel… pas doué d'intelligence... du tout… sans une lueur l’horizon.


- Je ne comprendrais jamais comment un muscle sans cervelle comme toi et une cervelle sans muscle comme lui font pour s'entendre. La complémentarité j'imagine. Mikuo me regarda comme si j'avais dit une connerie.


- Demande à tes frères. Répondit Lelouch, oui bon d'accord. C'est vrai.


- Quand je dis que Kao' est stupide c'est par rapport à moi, pas par rapport aux humains lambda, comme toi, il est bien supérieur à la moyenne lui aussi. Kaoru fut choqué par cette révélation, il ne s'attendait pas à ce que quelque chose de gentils sorte de ma bouche. Il était tout attendri et me regarda avec des yeux de chaton trop mignon.


- Tu passes toujours dans tes Louboutins avec tes chevilles ? Je me fais du soucis pour toi tu sais. Me demanda Mikuo les sourcils levés, en posant sa main sur mon épaule.


- Très bien, merci de ta sollicitude, y allons-nous ? »


Lorsque nous rentrâmes dans la maison Mikuo fonça directement dans la cuisine, suivit de Lelouch qui lui, savait cuisiner je m’avançai à mon tour pour aider mais Kaoru me barra la route avant de me reconduire vers la télé, à croire que je ne savais faire que ça, Suzaku vint à coté de moi et nous commençâmes à parler de nos modes de vies respectifs, je lui reprochai de ne plus sortir avec nous, quand bien même je comprenais son choix, rentrer dans les ordres était une vocation avec laquelle il nous soûlait depuis des années. Je m'emparai de mon PC pour regarder mes mails, mon père ? Avec appréhension j'ouvrai le message.


J'arrive chez vous mardi 22

bisous




« Que d'amour je suis émue aux larmes, Ha bah non en fait, ça a le mérite d'être clair au moins. Papa a donné des signes de vie ! Il vient le 22. On doit dire quoi aux profs ? Que c'est sur rendez-vous ? Demandais-je innocemment, cela eu pour effet de provoquer un fou rire générale, Kaoru entre deux ricanement me répondit le souffle entrecoupé de spasme.


- Osef, il le savent déjà. Papa doit déjà connaître la date.


- Hum, bah pas moi. »


Si on oubliait le nombre colossale de pub et de promesse de richesse rien ne m'intéressait, je refermai le clapet de l'ordinateur et rejoins Kaoru, Suzaku pour faire un pendu. Le temps passa, nous mangeâmes dans une ambiance de clash et de blagues.

Lelouch partit avant nous comme prévu, il fit la route avec Suzaku, une heure après nous étions dans la classe pour deux heures de philo.


Le problème avec la philo c'était que tu as deux types de professeur :

l'ouvert d'esprit génial et…

le coincé qui se prend pour le Larousse, que j'étais. Je rigolais. C'était très drôle.

Il était châtain et ça lui faisait une belle jambe comme à moi, en plus que de se prendre pour un scientifique, cet homme se prenait pour le père de tout le monde. Je fus réveillée par un lourd coup sur ma tête, je relevai la tête, c'était mon professeur et je m'étais assoupie, encore, bon j'avoue je l'avais chercher celle là.


« Alors encore en train de dormir, Me dit-il dédaigneusement. On a parlé de vous (il pointa du doigt tout à tour mes frères) au conseille de classe si vous pensez faire quelque chose de votre vie sans études. Vous ne passerez pas cette année avec un comportement aussi peu respectueux. Baissez les yeux je n'aime pas votre regard. 


Il s'était adressé à moi en pointant sa règle et j'explosai de rire. Il n'était pas sérieux, si ? Les études ne faisaient pas tout. Il montait dans les tours tout seul comme d'habitude et j'avoue ne pas avoir apprécié qu'il me tape pour me réveiller. Il connaissait ma répartie mieux que tous mes autres professeurs et je n'avais pas peur des adultes. Avec un père comme le mien, impossible de respecter le moindre humain si il m'était inférieur.


- Je n'ai pas besoin d'étude pour travailler j'attends juste mes dix-huit ans.(Zou, va faire un tour ailleurs.)


- Ha, vous vous reposez sur vos acquis ? Le vie est belle lorsque l'on a juste à hériter. Je sentais la jalousie poindre dans sa voix. Mais il avait tord, je ne reposerais jamais sur mes acquis.


- Non, je suis juste pressée d'entrée dans la vie active, mais j'avoue être assez contente d'hériter.


- Comme d'habitude, ce que vous répondez toujours. C'est ridicule, vous n'êtes même pas apte à faire cos devoirs alors une entreprise ? Ma vision noircit, j'entendis mon cœur accélérer lourdent et envoyer un sang brûlant dans mes veines, mais je ne pensais pas à me maîtriser. C'était quoi leur problème, ça recommençait aujourd'hui et ça recommencerait demain, comme si ils comptaient pour moi, comme si leur avis m'importait.


- Ma vie ne vous regarde pas ! Je venais de hurler, comme si ma colère était retombée d'un seul coup, mes épaules s’affaissèrent, mon professeur me regarda trop horrifié pour parler alors je continuais. Vu qu'il faut que quelqu'un d'entre nous soit suffisamment mature pour calmer le jeu, arrêtons là, nous n'avons plus l'âge d'argumenter comme des enfants. (Sous entendu surtout toi papy.)


- Mais enfin et vous ? Pour qui vous prenez-vous à répondre à un adulte, votre père ne vous a vraiment pas élevé et ça se voit ! (Ho le fils de...)


- Je ne vous permet pas. Répondis-je étonnamment calmement.


- Et bien moi… (Non toi rien du tout.)


- Montrez l'exemple pour une fois. Fermez là. Mes yeux ne vous conviennent pas ? Je vous mets au défi de me les enlever. » Exprimais-je fermement, je me levai sèchement de ma place. Je m'en allais avant que ça ne dégénère.


Je sentis le déplacement du professeur, Je n'avais pas le temps de réagir, je pensais aussi ne pas avoir envie de lutter, il leva le bras, armé d'un lourd livre et l’abattit violemment. Je heurtai ma table puis le sol, mon menton heurta le carrelage, j’entendis mes dents s'entre choquer et crisser. Puis des hurlements, c'était les filles de la classe, ils s'élevaient plus haut que ceux des garçons. Ma tête et mon cou brûlèrent, la tête me tourna. Les cris se transformèrent en huée et à travers je ne décelais que d'autres bruits de coups. Des coups qui me revinrent dans le ventre, j'avais envie de vomir, mais ce n'était pas douloureux, aucun de ses coups ne m'avaient fait mal. Puis, plus rien, la salle devint silencieuse, je sombrais au fur à mesure où mon corps devenait lourd. La dernière chose que je perçus furent des coups, qui ne m'étaient pas destinés.


Idiots D'humains



xxhxx ….................... x h




Jours ______________ -xx



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