Mad Maiden

Chapitre 4 : 4- Si seulement...

1007 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:13

Réponse à Yumechan : C'est normal tu sais, j'aurais jamais cru avoir un commentaire sur cette fiction ! Donc merci à toi. J'ai l'air sympa, moi ? Je me demande si le 'facile à lire', je dois le prendre comme un compliment... Disons que oui. Ca va, alors, mais merci quand même de me l'avoir dit (TDI ! TDI! J'oublierais pas!) Ok ok je vais continuer ne m'agresse pas ! Merci ^^ Si tu n'as pas la suite, ben...Je sais pas moi, tu déprimes à mort et on finit par te retrouver morte devant ta cheminée ? Ok, j'y penserais ! Merci beaucoup, et voilà la suite !

 

Aki était assise en tailleur, un grosse veste enfilée par dessus sa chemise, une tasse de café dans les mains. Devant elle, la cheminée dans laquelle un feu brûlait. La jeune fille soupira de contentement et finit par s'allonger sur le sol après avoir fini sa tasse. Elle ferma les yeux, les rouvrit, les referma comme si elle cherchait à s'enlever quelque chose des yeux.

Elle avait tellement l'habitude d'avoir son cache-oeil sur l'oeil gauche que ça la perturbait quand il n'y était pas.

Elle étendit les bras, lentement, et attrapa un livre posé à côté d'elle. Elle l'ouvrit à l'endroit où était le marque-page, et commença à lire attentivement.

Le feu était éteint quand elle finit par s'endormir.

 

 

Akky se tenait devant elle, un sourire doux plaqué sur le visage. Enfin, on aurait pu croire qu'il était doux. Aki, elle, voyait seulement un sourire de tueuse.

-Allez, Aki...Tu ne vas pas continuer à me résister comme ça...

N'importe qui qui les auraient vues à ce moment là les auraient prises pour des jumelles. Excepté le fait qu'elles n'étaient pas habillées et coiffées pareil, qu'elles avaient un oeil d'une couelur différente, et qu'elles arboraient deux expressions radicalement différentes, on aurait dit que l'une était le reflet de l'autre.

Aki prit la parole, la voix tremblante.

-Tu...Ne me contrôleras pas, Akky. Tu n'es qu'une partie de moi-même, tu n'as pas d'existence propre..

La blonde, devant elle, esquissa un sourire narquois.

-Oh, tu crois ça ? Que tu es naïve. Tu es moi, je suis toi, malheureusement nous n'avons qu'un seul et unique corps à nous partager. Et la loi du plus fort s'applique ici, comme elle s'applique partout ailleurs. Tu te crois forte ? Tu te trompes, pauvre minable.

Aki commença à trembler, lentement. Elle n'était pas forte, elle le savait. Mais elle ne pouvait pas la laisser la posséder.

-Je ne suis pas forte, répliqua-t-elle. Mais tu ne l'es pas plus que moi. Qu'est-ce que tu crois ? Qu'être capable de mutiler les gens sans problème, c'est ça être forte ?

L'autre lui sourit.

-La force, c'est au moins de ne pas se renfermer comme tu le fais, Aki. Tu fait tellement pitié, on dirait un chiot qui a perdu sa maison...

-C'est de ta faute ! C'est toi qui t'es incrustée dans mon esprit !

-Alors tu me dis que je ne devrais pas exister ?

Elle sortit un couteau qui était visiblement accroché à sa ceinture. Elle le passa de sa main gauche à la droite, en fixant Aki.

-Oui ! C'est ça ! C'est exactement ça ! Tu ne devrais p-...

Elle s'interrompit, sentant que si elle prononçait un mot de plus, il suffirait à Akky d'appuyer un tout petit peu plus sur sa gorge pour qu'elle puisse dire adieu à la vie.

-Répète ça.

Sa seconde personnalité venait de perdre son éternel sourire narquois, remplacé par un expression de fureur pure.

-P...Pardon, je suis désolée...

Le couteau vola et s'enfonça violemment dans le sol, juste entre ses deux pieds.

-Et n'oublie pas, Aki. Un jour, tu verras que tu va tomber là dedans.

Elle pointa du doigt le gouffre qui venait juste d'apparaître devant elle. 3 pas de plus et elle faisait une chute mortelle. Aki voulut reculer, mais elle sentit les mains de l'autre blonde s'enfoncer dans ses omoplates pour l'en empêcher. Elle lui susurra à l'oreille.

-Oh non, Aki, ne recule pas... Tu vas tomber... Bientôt...

La blonde se mit à hurler, à s'en péter les cordes vocales.

 

Quand elle se réveilla enfin, elle hurlait toujours. Elle se calma aussitôt, et examina chaque partie de son corps. Elle pouvait encore sentir le métal froid appuyé contre sa gorge...

Elle se rendit compte qu'elle n'était pas dans sa chambre. Elle était.. Dans la rue ?

Soudain, elle sentit un liquide chaud sous sa main. Elle baissa le regard vers celle-ci.

Du sang...?

Elle suivit du regard le flot pour en arriver à la source. Quelqu'un, une écharpe autour du cou, un livre à la main, des cheveux blonds, était couché sur le ventre. Un plaie béante sur le flanc gauche, dont s'écoulait le sang qui l'avait surprise.

-Onii-Chan...?

 

"Ce n'est qu'après avoir perdu le gens qu'on aime que l'on se rend compte à quel point ils comptent pour nous."

 

Les reviews ne tuent pas, elles motivent les auteurs !

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