De l'autre coté de la justice - Tome I

Japon, a notre époque.

Dans la région du Kanto, nous retrouvons Akihira Phénix, une jeune tueuse a gage. Comment en est elle arrivée a ce métier, alors qu'elle a suivis un parcours semblait il tout a fait normal ? Personne ne se posait la question car elle n'avait pour ainsi dire pas d'amis. Juste des contacts, fournisseurs ou indicateurs pour son "travail" très spécial. Sur le plan physique, elle semblait encore assez jeune, bien qu'âgé de 24 ans déjà. Son aspect "commun" avec ses cheveux rouges très long tout juste coiffés et sa taille normal, bien que grande, lui donnait un air bateau qui lui permettait plus de facilité a se fondre dans la masse, aidée de son regard perçant orange.

Sur le plan psychologique maintenant, la sont les choses intéressantes pourrais on dire. En effet, munis d'un cœur d'acier froid comme aucun autre et pour une raison inconnue, Akihira avait réussis a se créer une muraille sentimentale impénétrable, mais également émotionnelle. Si bien qu'aucune chose, événement ou personne ne pouvait l'impressionner. A chaque problème, elle relativisait en quelques secondes et se détachait si rapidement de la chose que l'on pouvait croire qu'elle se fichait simplement de tout et de tout le monde. Thèse appuyé par son ressentit envers le genre humain et le monde en général, qui était très négatif et glauque. Pour elle, les autres personnes que portait cette terre la répugnait, y compris elle même, car ils étaient remplis de haine, de corruption et de destruction. Ces mêmes sentiments qu'elle détestait pour la simple et bonne raison qu'elle les portait en elle, mais qu'elle également. Car sans cela, quel travail aurait elle ? Se savoir sans attaches avec l'extérieur et si insensible au autres, ainsi que son sadisme prononcé pour son imagination des tortures et son gout au sang, la faisait se sentir en extase a chaque fois qu'elle pratiquait son activité ou ce genre de choses. Elle aimait entendre dire qu'elle était un monstre ou une folle, bien qu'elle prenait également les autres pour des fous dans leur société. Mais cet aspect psychotique était bien caché car elle savait que pour son travail, elle devait se conformer a sa société tant dédaignée. Elle finit alors par se faire un nom a travers le pays, comme une femme exécutant n'importe qui tant qu'on l'a payait assez pour la tache. Son pseudo, ou son nom que tous connaissaient, était tout simplement "X", faute d'imagination le jour de la création de son pseudonyme, semblait il.

Pseudonyme rendant sa "légende" encore plus grande avec sa tenue, ressemblant plus a celle d'une nonne gothique ou sombre, mais qui pouvait faire tueur a gage. *

En parallèle à l'histoire de cette jeune femme peu réjouissante, une autre, mais celle d'un garçon, tout aussi peu réjouissante coexistait.

Satomi Rentarô, tel était le nom du jeune homme. Âgé de 25 ans, Rentarô a vécu, et ce tout au long de sa vie passée au sein d'une famille de criminel, du fait du lien de parenté avec l'un d'entre eux qui n'était autre que son père, si l'on pouvait le qualifier ainsi. En effet, on pouvait considérer que ce jeune homme était plus l'erreur d'une nuit, qu'il n'était pas désiré. Et cela, son père lui faisait bien comprendre en étant d'une dureté et fermeté extrême avec lui, et n'ayant même pas hésité par le passé à user de son propre fils pour gagner de l'argent d'une quelconque manière. Par ailleurs, son père n'était pas le seul à être ainsi à son égard, car la plupart des autres criminels qui composaient sa "famille" n'avaient que peu d'intérêt pour lui. Violence, insultes, coups fourrés, tel fut son quotidien jusque là. Cependant, pour ne pas se faire détruire aussi physiquement que psychologiquement, pour tenir le coup dans cet environnement abrupte, Rentarô fut contraint de se forger une mentalité de fer, tout comme son corps pour au mieux encaisser les coups que l'on lui donnait. Pour paraître le moins faible possible dans ce monde de brutes, il dut aussi faire abstraction de ses sentiments, ou du moins les refouler et ne jamais les montrer à quiconque. Enfin, s'il pouvait en avoir, car à part la haine, la tristesse et la trahison, il n'avait jamais connu autre chose, surtout pas l'amour, aussi bien paternel que sentimental. En parallèle, outre les capacités au corps-à-corps qu'il avait développé pour se défendre, il avait appris à manier, et ce depuis son adolescence, le maniement d'armes à feu de petits calibres, essentiellement des revolvers. Sinon, du point de vue physique, Rentarô avait des cheveux assez regroupés en mèches, ses cheveux étant d'une couleur bleu foncée avec certaines mèches rares bleu claires ou violettes, avec deux grandes mèches partant vers le haut de sa tête pour partir ensuite légèrement en arrière, ainsi que d'autres qui tombaient sur son visage avec une grande sur le front. Il avait les traits du visage assez fins, ainsi que les yeux d'une couleur ambrée perçante qui pouvait en déstabiliser plus d'un avec son air calme à la limite du froid qui lui servait à cacher ce qu'il ressentait réellement. Du côté vestimentaire, autre sa carrure assez harmonieuse et séduisante, bien qu'il était loin de l'avoir obtenu pour séduire, il portait généralement un costume avec une chemise blanche à cravate, lui donnant un certain air d'homme d'affaire ou de mafieux.

Ce soir la, dans une des grandes villes de la région du Kanto, dans les quartiers riches de la cité endormis pour certains, et encore grouillante pour d'autres, Akihira était a l'un des étages d'un gratte ciel de la ville, marchant calmement dans sa tenue de nonne du purgatoire, deux revolvers en main équipé de silencieux, dont un braqué sur la tète d'un homme touché au bras, étendu sur le sol, jonché des cadavres de ses collègues. Akihira le regardait alors d'un air froid sans commune mesure, comme si c'était un travail aussi simple que faire le laveur de vitre pour elle.

-Alors, ou se déroule la réunion ?

Visiblement en souffrance, l'homme à terre la regarda en serrant des dents.

-Comme si j'allais te le dire pétasse...!

-Oh....tu sais pourtant qui je suis....

Elle appuya alors sur la blessure de l'homme, se mettant en appuie dessus pour y mettre tout son poids en se léchant les lèvres

-Je me demande en combien de temps tu va te vider de ton sang....normalement avec une telle blessure en 5 minutes cela devrait être fait...mais en appuyant ici, hihi....

Il serra davantage les dents à cause de la blessure qui lui provoquait davantage de souffrance, tout en ouvrant grands les yeux.

- La ferme...! Connasse...! Les renforts vont arriver s'occuper de toi..!

Elle lâcha alors un rires fou et psychotique, ce rire froid et résonnant en chacun qui faisait également sa réputation. Qui la rendait comme elle était.

- les renforts sont derrière toi chéri....personne ne va venir....

Elle lui tira alors une balle dans l'autre jambe pour l'immobiliser complètement une balle avant de partir vers une autre direction

- Tant pis, je vais chercher toute seule. Mais je laisse a la mort le plaisir de te tuer lentement hihi...

- Ce sera déjà mieux ugh...que de voir ta sale tronche davantage...! 

Elle partit alors et monta l'escalier de l'immeuble, tuant au passage sans broncher les hommes de mains qui étaient ici et la

- Bon....la réunion sera peut être a cet étage...si je me souviens bien, y aura le boss, avec ses bras droits...ah, et un gosse a ce qu'il parait.

En effet, comme elle l'avait prédit, la réunion se tenait bien à l'étage du dessus. Autour d'une grande table en forme de cercle se tenaient assis des hommes tous à l'air plus sévère

les uns que les autres, semblant parler d'un trafic de drogue de grande envergure. En bout de table se tenait un homme qui semblait être en plus grande importance que les autres, avec trois de ses bras droits qui l'entouraient, et, dans le fond, un jeune homme adossé au mur, les regardant parler d'un air calme, à la limite du vide et complètement désintéressé. Quand elle s'approcha de la double porte, après avoir tué les deux gardes a l'entrée et pris leur mitraillettes, étonnamment, elle ouvrit la porte a grand coup de pied sans rien faire de plus, souriant d'un air joueur *

- Salut tout le monde ! désolée de vous déranger dans vos affaires !

Et, comme elle l'avais sans doute prévus, a la vue de sa tenue et a la surprise des gens, personne ne lui tira dessus ou ne la menaça en premier lieu, quand ils virent de qui il s'agissait. Rien qu'à la vue de la jeune femme, connaissant sa grande renommée, ils ouvrirent tous grands les yeux, prêt à dégainer leurs armes bien qu'il était sans doute déjà trop tard.*

- Merde..!

- C'est elle !

- Butez la et vite..! 

mais comme ils le pensaient, ou certain tout du moins le pensaient, la femme était déjà prête a "l'emploi" , ayant pointé les deux armes qu'elle avait ramassé sur l'assemblé. Elle se mit alors a tirer dans tout les coin comme une psychopathe, riant a plein poumons avec de grands yeux *

- Pleurez dans votre sang !!!! Noyez vous dans vos larmes !!!

A la fin de cette boucherie, elle avait semble il prit soin de laisser Rentaro en vie mais également son père, encore conscient avec son fils a coté de lui, blessé également au deux bras et au ventre. Elle s'approcha alors de son paternel en pointant de haut son revolver sur son front

- Veuillez m'excuser monsieur, mais je serais payée 10 millions de dollars si je vous tue, et 50 000 par tètes de pipes en plus.

Perdant une grande quantité de sang au sol et très rapidement, le père leva le visage vers la tueuse en serrant fortement des dents, se tenant le ventre à l'endroit de sa blessure.*

- Salope...ça t'amuse tant que ugh...ça hein..

Elle prit alors un sourire sadique a la parole de l'homme. Il avait raison, et elle le savait. C'était pour cela qu'elle avait cette expression et ce visage au anges.

- bien évidemment....hihihi...je lécherais bien votre sang, mais je suis pressée, alors...

Elle lui tira une balle d'un coup sec en pleine tète avant de tourner le visage vers le seul homme restant de la pièce encore en vie.

- et qu'est ce que je vais faire de toi...

De façon peu habituelle, Rentarô se tenait alors devant elle, droit, semblant conserver son calme bien qu'il plissant un tant soit peu les yeux sans pour autant répondre. La jeune

femme soupira alors, ennuyée de le voire ainsi et dans un tel lieux.

- je vais pas claquer une balle sachant que tu ne compte pas dans les bonus...bon...

Elle le regarda alors de travers d'un air désintéressée.

t'est l'indésirée du type que je viens de descendre c'est sa ? Rentaro je sais pas quoi ? j'ai oublié ton nom désolé...

- Satomi. Satomi Rentarô. Et si tu veux me descendre moi aussi, fais le. 

- Ah ? t'est un des rares qui me demande de le descendre. 

À cela il ne répondit pas, se contentant de garder son calme en la regardant, droit dans les yeux. Il semblait attendre la mort, ou au moins ne pas la rejeter. Quoi de plus banale pour un enfant étant entouré de ces personnes trafiquants les vies d'autrui a longueur de journée, maintenant dans un même état que ces vies avec lesquelles elle jouaient ? Soudain une vibration se fit entendre dans son manteau. Elle sortit alors de sa poche son téléphone qu'elle regarda un moment avec son arme dans l'autre main. *

- Hein ? c'est quoi cet ordre a la con ? Que....bordel....

Elle le rangea alors dans poche et explosa la tète d'un des hommes qui était a terre près d'elle a coup de revolver , semblant de mauvaise humeur

- 'font chier....enfin, du fric sa se refuse pas...

Elle donna alors d'un coup un coup de crosse sur le crane de Rentaro, le rendant inconscient directement. Immédiatement, sur le coup, il prit de grands yeux qui tournèrent au blanc avant de s'écrouler au sol, au beau milieu des flacs de sang, inconscient.