De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 2 : Une histoire de famille.

3111 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 17/11/2016 19:37

 quand il se réveilla, il se retrouva dans un lit d'une chambre d'appartement semblait il. La pièce était assez épurée dans son style, mais ne manquait pas d'avoir un certain cachet moderne. Cela laissait quelques indices au garçon pour se situer l'endroit ou au moins, le niveau de vie de sa ravisseuse. A sa droite et de l'autre coté du lit un chevet en bois d'acajou était disposé avec deux lampes noires sans rien d'autre sur le meuble. En face de la porte qui se trouvait face au lit, sur le coté droit du mur, une table était disposé, perpendiculaire a ce dernier, avec un fauteuil de bureautique en cuire noir la encore. Tout en ouvrant péniblement les yeux, une fois assis sur le lit, Rentarô passa sa main sur l'arrière de son crâne où il ressentait une douleur.*


-Ahg...où suis-je..


Quand il essaya de se tâter le crane avec son autre main, celle ci se bloqua avec un bruit métallique. Puis, quand il y regarda de plus près, il vit qu'elle était menotté au lit ou il se trouvait.


A l'entente du bruit métallique, il ouvrit un peu plus les yeux et se rendit immédiatement compte de ce qu'il en retournait, tournant le visage vers l'arrière et vit les menottes, tirant davantage sur celle ci.


-Qu'est-ce que..


La porte s'ouvrit alors, et "X" rentra alors dans la pièce, habillée d'un pantalon et d'un débardeur noir, ses cheveux rouges sang attachés en arrière *


-Ah, t'est réveillé


 Il la regarda avec de grands yeux, colérique et surpris également. Il voulait des réponses a toute les questions qu'il se posait. Pourquoi était il ici, et ou ? Et pourquoi était il menotté ?


-Qu'est-ce que je fous là..?! Pourquoi je suis attaché !


-Ben, pour pas que tu t'échappe. Et pour la première question, parce que je le veux bien.


-Comment ça parce que tu le veux bien..?! Je ne l'ai jamais demandé moi ! J'ai dis que tu pouvais me buter !


-Ouais, mais j'ai reçus de nouvelles instructions. Si je te garde chez moi vivant, je toucherais 5 000 dollars par semaines. Sa met du beurre dans les épinard hein ? Donc je vais te garder ici.


-Qui t'a dit que j'allais obéir tranquillement et rester ici..?! Je n'en ai aucunement l'envie, alors détache moi !


-Je me fous de ce que t'a envie. Tu va rester sagement ici, et si tu tente de fuir je t'explose les deux rotules. Je crois que je vais le faire directement d'ailleurs.


-Ne te gêne pas ! Vas-y, tire moi dessus.


-Je ne vais pas gâcher une balle et les draps juste pour un gamin. Reste bien tranquillement ici, je t'apporterais un livre.


Elle sortit alors de la chambre pour laisser Rentaro seul avec ses pensés.Une fois la mystérieuse jeune femme sortie, Rentarô reprit son calme en regardant autour de lui.


-Je dois trouver un moyen de m'extirper de là..


Après quelques heure dans son appartement, qui se trouvait être un grand et luxueux loft dans un des building d'une ville de la région, bien que Rentaro n'ai pas pus en voire grand chose, elle sortit plus tard dans un bar au bas de l'immeuble, qui se trouvait au coin d'un carrefour entre l'avenue du centre et le boulevard marchand, lieux fréquentés par beaucoup de jeunes étudiants et de touristes. Celle ci s'assis alors au comptoir de l'enseigne après être rentré dans cette dernière d'un pas calme et déterminé. Déterminé a aller boire un bon coup. Quand le barman la vit rentré il prit automatiquement un grand sourire qu'elle lui rendis..partiellement. Mais l'homme semblait bien habitué a la voire en ces lieux et sortit alors un verre avant qu'elle ne fut encore arrivée et assise en face de lui.


-Ah, M'dame Setsuna ! Se sera la même chose que d'habitude ?


-Ouais. Rhum, Sachi.


-C'est partit !


Aussitôt dit, il mit son torchon sur son épaule pour se baisser et sortir une bouteille du précieux liquide, et remplis le verre a moitié de l'alcool demandé par la tueuse a gage, mais laissa la bouteille sur le bois du meuble a coté d'elle, sortant ensuite une coupelle de cacahuète.


-Alors, c'était comment votre journée m'dame ?


-Pas trop mal. Y a eu un petit imprévu au bouleau cela dit...


-Ah ?


-On m'a demandé au dernier moment d'emmener chez moi un dossier important....heureusement que mes heures supp' seront payées.....


-Bah, c'est le travail ahah ! on y peut rien !

Elle pris le verre dans ses main et le regarda calmement avant de boire une grande gorgée de celui ci.


-Comme tu dit, c'est le travail.


Pendant ces longues heures, après avoir usé de diverses positions et mouvements de poignets dans les menottes, usant de tout ce qu'il avait appris de lui même en vivant au sein de son ancienne famille, Rentarô était parvenu à retirer ses menottes, bien qu'il les garda aux poignets pour donner l'illusion qu'il était toujours attaché et que personne ne pouvait voir la supercherie.au bout d'une heure, elle rentra alors chez elle, retirant ses chaussures et son manteau noir, avant de retourner dans la chambre de Rentaro.

Lorsqu'elle le rentra, elle le vit comme endormi, toujours attaché par les menottes au lit, yeux fermés, donnant l'illusion qu'il dormait paisiblement parce qu'il n'avait rien d'autre à faire. Elle s'approcha alors calmement de lui, se mettant a coté de lui.


-(qu'est ce que je fais avec lui, sérieusement....)


 Dès qu'elle s'assit à côté de lui, sentant le matelas s'affaisser à côté de lui, il ouvrit les yeux comme si un signal venait de lui être donné.


-(Maintenant...!)

 

En une fraction de seconde, Rentarô ôta ses menottes en glissant ses poignets qui étaient déjà libérés, avant de saisir la jeune femme aux siens et la plaquer sur le lit avec force sans qu'elle n'ait le temps de réagir.


-qu'est ce que...!


Dorénavant, le rapport de force était clairement inversé, Rentarô se tenant au-dessus d'Akihira sur le lit en bloquant ses appuis afin d'éviter qu'elle ne riposte, la regardant calment dans les yeux.*


-Maintenant, tu vas tout m'expliquer.


elle prit alors un sourire joueur


-Hin, j'aurais du me méfier d'un gosse de chef de drogue, même bâtard.


Elle donna a lors un coup de crane dans son nez et profita e sa perte d'équilibre pour lui mettre un coup de genoux sur l'entrejambe avant de le soulever littéralement et le balancer sur le sol de la chambre avant de poser un grand coup son pied sur son ventre ou était a blessure tout juste soignée *


-Mais t'oubli vite qui t'a essayé d'avoir gamin !


 Il entrouvrit les yeux en serrant soudainement des dents à cause de la douleur, mais contrairement à la plupart des hommes qu'elle avait rencontré en pareil cas, il semblait bien mieux résister que les autres.


-Et toi tu ne sais pas à qui tu as à faire..!


 Il saisit ensuite son pied qui était sur son ventre rapidement avant de lui faire pivoter et à son tour, perdre l'équilibre et tomber sur lui, sur le dos, avant qu'il ne lui bloque les bras et les jambes avec les siens.

Elle lui donna alors a terre un coup de pied au visage avant de se relever d'un saut. Elle sortit alors de sa taille un couteau qu'elle planta droit dans sa main, celle ci se retrouvant cloué au sol dans un cri de douleur.


-Tu commence a m'emmerder !!


 Il serra davantage en sentant le couteau lui transpercer la chair de sa main, bien qu'il essayait de garder un certain calme.*

C'est plutôt ma réplique...! Achève moi que l'on en finisse une fois pour toute !


-Je suis pas connus pour donner la mort sans souffrance tu sais.


Elle lui planta alors un second couteau dans l'autre main, lui donnant l'impossibilité de bouger, bien que même si il pouvait mouvoir ses jambes cela ne lui était d'aucune utilité dans cette situation.


-Si tu me les brises encore quand je reviens ce coup ci je m'en tient au rotules.


-Tu ferais mieux de le faire maintenant ugh...! Sinon tu risques d'avoir une mauvaise surprise à ton retour...


-ah ?


Elle partit alors de la pièce avant de revenir quelques instant plus tard, un revolver en main munis d'un silencieux. Elle lui tira alors une balle dans chaque genoux, lui faisant pousser un cri de douleur


-Comme tu voudras.

Elle sortit a nouveau de la pièce et ferma la porte *

Maintenant dans l'incapacité totale de bouger, il ferma les yeux pour supporter davantage les douleurs avec son sang qui commençait à se répandre au sol depuis ses blessures.*


-Va au diable...!


Elle se posa alors sur ne canapé de son salon, appelant un numéro inconnus sur son téléphone *


- X.

-Hai. Je vous informe que le contrat s'est déroulé comme prévus. Votre homme est mort, comme le prouve la petite photo envoyée.

- J'ai pus voire cela. Votre paiement a déjà été versé. Et le garçon ? L'avez vous épargné ?

-Hai, bien que cela ne faisait pas partit du contrat.

- Est il toujours en vie ?

-Exacte. Mais je risque de le vous le ramener un peux cassé, il est assez chiant votre gosse.

-Gardez le au moins vivant et sain d'esprit. Pour le reste, faite ce qu'il vous plait pour le garder.

-Wacatta.

-J'aurais maintenant un autre contrat a vous confier.

-Je n'accepte pas les demandes téléphoniques. Passez par mon adresse habituelle pour faire une nouvelle demande.

- Je suis prêt a vous payer le double si vous le faites maintenant.


Elle plissa alors les yeux a cette annonce. Elle trouvait cela bien sur intéressant, mais aussi intriguant. Pourquoi demander une telle chose contre autant d'argent.


-( C'est quoi ce type... ) Une nouvelle demande comme cela vous coûtera très cher de base. Vous êtes sur ?

- Ne posez pas de question et dites moi si vous le pouvez.

-Cela dépend de la mission que vous voulez me donner a présent.

- Satomi Rentaro et le frère d'une petite sœur, la fille de sa seconde mère. Cette femme travaille comme cadre dans une agence de recouvrement, dans le quartier Est de la ville. Vous recevrez toute les informations sur votre adresse.

-Et après ?

- Le meurtre du chef du cartel ainsi et de ses associés a provoqué une vague de vengeance dans le milieux de la drogue. Certains en ont après la vie de la mère de Satomi Rentaro, ainsi que sa petite sœur


elle s'alluma alors une cigarette avant de relâcher une bouffée de fumée


-Le gamin est au courant qu'il a une sœur et une mère envie quelque part ?

- Exact. Mais il n'a jamais pus les voire plus de deux fois a cause de son père. Leur dernière visite remonta a quatre ans. @

-Bref, vous voulez que je les kidnappes aussi ou quoi ?

- Exacte.

-elle prit alors une voie dégoûtée et plissant un œil *

-Bordel, vous avez crus que je possède un hôtel en ville ou quoi ? Je vais en faire quoi de ça moi ?

-Votre situation sera temporaire. Votre objectif sera de retrouver les deux femmes, les mettre en lieux sur et attendre de nouvelles instruction. En contrepartie, un versement mensuel de 20 000 dollars sera effectué.

-J'en veux 30 000.

- 25 000

-Vendus. Je m'en occupe.

- Parfait.


la voie inconnue raccrocha alors de suite le téléphone, Akihira écrasant sa cigarette dans le cendrier de la table basse *


-Sagit de pas traîner alors.


elle rentra a nouveau dans la chambre de son prisonnier, ouvrant sèchement la porte.


-Toi. Comment elle s'appellent ta sœur et ta mère ? Celle qui est en vie.


Comme si j'allais te le dire...! Je me fichais bien des pourris d'avant...mais elles, je ne te laisserai pas les toucher...!



T'a pas compris je crois. Si tu me dit pas leur nom et ou elles habitent, elles se feront descendre par ta petite famille que j'ai pas totalement tué. Je viens d'accepter un contrat pour sauver leur tète alors met toi a table si tu veux pas les revoir dans un cercueil.



 Sur le moment en entendant la chose il ouvrit grands les yeux, avant de les plisser d'un air méfiant.


-Comment puis-je m'assurer que ce n'est pas encore un coup fourré...?


-Fais ce que tu veux. Si tu me dit rien je chercherais moi, mais sa prendra plus de temps. Alors vient pas te plaindre si je ramène seulement un jambe de ta sœur.


 Il se rendit bien compte qu'il n'avait guère le choix, et tourna la tête sur le côté de cet air déçus de devoir parler et encore plus méfiant.


-Ma petite soeur s'appelle...Enju..Aihara Enju..et la mère, Aihara Miki.


-Bien, sa m'évitera de te torturer. Pour les autres infos je vais tout avoir. Bon....


Elle s'approcha de lui et retira ses couteaux de ses mains


-Je vais te remettre dans le lit avant que tu ne salisse toute la moquette.


Elle lui remis ensuite ses menottes, mais avec un cadenas cette fois ci pour qu'il ne force la serrure.


-Je vais prendre une douche, et je viendrais t'apporter quelque chose a manger.


 Une fois sur le lit, à cause de ses blessures, afin de soulager un minimum la douleur, Rentatô reprenait légèrement son souffle.*


-Ce n'est ah..pas la peine, je n'ai pas faim.


-je me fous e ce que tu veux, je dois te nourrir.


Elle sortit alors de la chambre en fermant la porte, avant d'aller dans sa grande et luxueuse salle de bain. Elle de déshabilla alors et prit une sa douche durant une bonne vingtaines de minutes. Quand elle revint dans la chambre de Rentaro, peignoir blanc sur elle, avec un plateau de cuisine, elle posa ce dernier sur le lit a coté de lui. Ce repas ne semblait pas vraiment le grand luxe, mais c'était déjà un grand privilège vu le traitement que la mercenaire lui avait infligé jusqu’à maintenant.


-Bon ap'.


 Il détourna le regard à la vue de la jeune femme dans son peignoir juste après son bain.


-Je mange comment..? Avec les mains ? Ah, elles sont prises et ont reçu un coup de couteau. Je devrai essayer avec les pieds alors.


-Excellente idée. t'en a une de libre, a toi de voire comment tu fais.


Elle sortit ensuite de la pièce a nouveau.


 Il la regarda partir en ayant un rictus à l'oeil droit, contenant sa rage intérieur. De toute façon il ne pouvais pas faire grand chose en l'état actuel des choses.


-(Celle-là...qui est-elle bon sang..)


Dans le salon, elle se dirigea alors sur son ordinateur portable, ouvrant le clapet et rentrant plusieurs séries de code pin. Une fois sur le bureau du système, elle alla dans ses mails, et ouvrit trois fichiers. L'un sur la petite sœur de Rentaro, l'autre sur sa mère et le dernier sur les renseignements de mission.


-Oh....au final tout était la dedans...mah, sa me permet de vérifier que mon employeur ne me ment pas. Bien.


Puis le lendemain matin, a la première heure, Akihira, ou plutôt "X" était en train de se préparer, rangeant ses couteaux dans ses différentes poches te caches de son manteau noir, sans motif cette fois ci, pour passer inaperçus en ville. Elle alla ensuite dans la chambre de Rentaro. *


-Oy ! t'est debout ?


 Lorsqu'elle rentra, elle vit que le plateau qu'elle lui avait laissé était encore plein, l'homme n'ayant absolument pas touché un aliment, du fait qu'il ne pouvait se mouvoir assez pour manger, mais aussi sans doute parce qu'il n'avait pas l'envie. Il regardait devant lui les yeux entrouverts mais d'un air calme et peut être sévère assez naturel, les creux du visage finement amoindris.


-Tu m'excuseras...demo, j'ai un peu de mal à dormir de la sorte..


-Ah ouais ? Cool, rien a cirer. Bon, je viens te prévenir que je vais chercher ta petite famille maintenant. La première est ta mère, qui est normalement chez elle et ensuite ta sœur a l'école primaire. T'en fais pas, si je croise a nouveau tes petits potes je leur passerais ton bonjour.


-J'aurai préféré..leur passer moi-même vois-tu.



-Bah, t'en fais pas. Allez, a plus.


Elle sortit de son appartement et se dirigea maintenant en ascenseur dans les sous sols de l'immeuble, plus exactement dans son garage privé. Quand elle entra dans cette grande salle rectangulaire, au sol blanc brillant et au mur de la même couleur avec des spots fixés dessus, de chaque coté étaient placés en diagonales dix vehicules en tout, sois cinq a droite et a gauche, de toute les sortes. D'un gros SUV et d'un 4x4 en passant par les voitures de sports au nombre de quatre, et de deux grosses cylindrés américaines, ainsi qu'une voiture de collection et une moto, il y en avait pour tout les goûts. derrière, un établis moderne avec plusieurs écran était disposé , ainsi qu'une petite salle de réparation contenant le nécessaire pour la maintenant des véhicules. Elle monta alors dans une grosse cylindrés noir a jantes et pot chromés, comme flambant neuve, et fit démarrer le puissance moteur qui ronronna déjà. Elle sortit ensuite du garage et se dirigea vers la maison cible, lunettes de soleil d'aviatrice sur le visage, d'un air implacable et calme comme jamais. Au bout d'un quart d'heure de route, elle arriva en périphérie de la ville, dans un quartier résidentielles avec des maisons de plein pied. La voiture au vitres teintées roulait alors lentement dans la rue, puis s’arrêta devant le numéro voulu. *


-(ici.)


Akihira descendis alors de la voiture, ouvrit son coffre pour vérifier son armement, et prit ses deux revolvers a silencieux qu'elle dissimula dans son manteau. Puis, elle alla toquer a la porte


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