De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 36 : ARC IV - Comme au commencement...

Chapitre final

11782 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/04/2017 21:48

Quand elle pénétra dans le salon elle put apercevoir un corps allongé sur le canapé. Ce corps était un corps d'homme, homme qu'elle reconnut aussitôt. Elle avait l'habitude de le voir souvent dans son quotidien. Il ne bougeait pas, il ne faisait aucun bruit. Il était même recouvert d'une douce et petite couverture tout le long du corps.

Quand elle arriva au dessus du canapé, elle s'y appuya alors en allant mettre son doigt sur la joue de l'homme sans rien dire .

Juste après ce contact un petit gémissement d'homme prit place dans le calme de la pièce, assez mignon en plus de cela.



-Mmh…



Il s'agissait du compagnon de la jeune femme qui pour le moment s'octroyait une petite sieste réparatrice qui venait de bouger légèrement la tête sur le côté à cause de se doigt sur sa joue qui troubla un tant soit peu son sommeil.



-oy, réveille toi feignasse



Du fait que sa petite pause venait de se faire déranger, la voix et ces mots eurent l'effet escompté. Avec un nouveau gémissement qui firent surface, un plissement des yeux se fit voir sur son visage avant que ses paupières ne commencent à s'ouvrir.



-ah, enfin.



Il ouvrit un peu plus les yeux tout en se tournant en direction du plafond pour apercevoir sa petite amie penchée par-dessus le canapé en poursuivant son réveil.



-Akihira..? Tu es rentrée..?

-Oui. J'ai a te parler.



Maintenant qu'il était réveillé il ne lui restait plus qu'a se lever, chose qu'il fit dans la seconde d'une façon un peu pénible pour s'asseoir sur le canapé yeux entrouverts avec la couverture qui glissa de son corps.

Lla jeune femme resta alors appuyée sur ne canapé a le regarder de dos



-10 milliards de yen ça te dit ?



Avec ce chiffre qui résonna à ses oreilles puis à son esprit, dans l'immédiat ses yeux s'ouvrirent complètement. Immédiatement grandement intrigué il se tourna de moitié vers elle.



-Pardon..? Qu'est-ce que tu racontes..?

-c'est la somme que l'on me donnera si je reprend le boulot. Enfin, a priori.



Mais tout aussi rapidement cette phrase supplémentaire lui occupa l'esprit. Il se retourna en direction de la télévision, maintenant d'un air bien méfiant et réticent. Il ne voulait plus vraiment entendre parler de ce genre de choses. Il lui demanda quand même plus d'explications même si le sujet lui plaisait d'un coup beaucoup moins. On pouvait facilement le ressentir dans sa voix maintenant plus grave et calme.



-Quel boulot ? Explique toi.



La femme lui expliqua alors tout ce que l'homme lui avait dit, sans omettre aucun détail bien sur. Une fois le récit finis, la jeune femme se fit basculer de l'autre coté du canapé pour attérir dans le dos de l'homme



-Enfin, ça a l'air d'etre une agence...sérieuse ? si on peux dire.



Au bout de cette explication un peu longue l'homme était toujours assis sur le canapé en lui faisant dos, courbé et ses mains l'une dans l'autre, liées entre ses jambes. Il avait tout écouté et avait à peu de choses près tout compris. Il s'était efforcé de comprendre au mieux car la chose était importante, très importante. Il ne s'était pas préparé à entendre ça au retour de sa compagne de Tokyo étant donné le mobile de sa sortie. Il gardait toujours cette méfiance sur ce visage, ce froid. Dans sa nouvelle vie il ne voulait laisser aucune place au crime, au meurtre, ainsi que tout ce qui y touchait.



-Et donc..tu envisages de rejoindre ces.."Seleção" ?

-eh bien, la situation semble avantageuse disons. Une agence encadrée, de l'argent a la clé et...des informations sur l'attaque d'hier.



Il n'en répondit rien. Il se contenta de tourner un peu la tête sur le côté et perdre son regard dans le vide, les yeux entrouverts. Il ne savait pas quoi en penser. Dans tous les cas, ce nouveau travail impliquait le retour de la femme dans le crime, alors que tous deux avaient décidé il y a des années de s'en écarter pour de bon, pour leur nouvelle vie, pour leur progéniture et ainsi pouvoir continuer de vivre paisiblement comme ils auraient dû le faire depuis bien longtemps. Et ce nouveau travail impliquait également bon nombre d'autres contraintes. Beaucoup de questions se bousculaient dans son esprit en un laps de temps limité, il ne savait plus où donner de la tête avec cette réfraction à ce "retour aux sources".



-enfin...je pense accepter au moins..au moins pour voire de quoi il retourne.



Il reprit finalement la parole, d'un ton très calme avec une pointe d'agacement.



-Et que fais-tu de notre nouvelle vie..? Des efforts que nous avons dû fournir jusque-là ?

-je ne l'oublis pas. Je ne compte pas repartir vivre en ville, me renfermer comme je le faisais. J'ai une famille maintenant. Je t'ai toi, Yoshino. Et les autres



Mais cela était loin de suffire pour justifier ce retour dans l'univers de la criminalité, loin de là. Tous deux avaient tant peiné à s'en détacher que d'après lui, ils ne pouvaient pas se permettre d'y retourner, elle en l'occurrence.



-En parlant de Yoshino, tu y as pensé ? C'est moi qui va m'en occuper. Ça ne me dérange pas, je suis son père, mais que vais-je devoir lui dire au sujet des absences soudaines de sa mère ? Je lui dis quoi, qu'elle est partie faire un jogging alors que tu seras certainement en train de buter des gens ?



Elle se releva alors en se secouant les cheveux.



-Tu connais deja très bien la réponse. Je l'aime trop pour passer moins de temps avec elle ce petit bout. Je travaillerais surement comme d'habitude. De nuit et quand elle sera a l'école je récupererais. Je ne ferais pas ça le week end si je reprend. Je ne sacrifierais pas le temps que j'ai avec elle.

-Ok.





Sur ce dernier mot prononcé sur un ton assez sec il se leva du canapé avec la couette qui retomba complètement sur le cuir de celui-ci. Calmement et peut être avec un retour du froid glacial qui l'animait il y a quelques années il se dirigea vers les escaliers. Parler de ce sujet lui était difficile après tout ce qu'ils avaient fait ensemble. Il ne voulait plus entendre parler de tout cela, il voulait tirer complètement un trait dessus, pour lui comme pour elle. D'autant plus que la petite fille n'était pas la seule à prendre en compte.



-Si tu penses au moins à elle c'est déjà ça.

-si je refuse il risqueraient aussi de s'intéresser au activités des filles. Ce n'est pas que pou moi que je le fais. Ils n'ont rien contre moi. Mais pour Hyuuga ou ta mère, je ne sais pas si elle a su effacer ses traces aussi bien que moi



Il ne s'arrêta pas pour autant et ne changea pas non plus sa position. Certes il y avait les autres membres de la famille, mais elle semblait oublier le plus important. Enfin, l'un des membres les plus importants. Il poursuivit sa route vers les escaliers de ce même air calmement glacial.



-Tu n'auras qu'à en discuter avec elles. Fais comme tu veux.



Et sur cette dernière parole toujours prononcé sur un ton sec voire même hostile il se mit à monter les marches de l'escalier l'une après l'autre et s'enfonça dans l'obscurité de celui-ci pour regagner l'étage où il allait y faire on ne sait quoi. En bref, il disparut de son champ de vision en laissant derrière lui la femme dans une atmosphère assez tendue et froide. Tout comme elle, il avait sa façon de montrer qu'il était contrarié, même si ce mot était certainement bien faible pour décrire son état d'esprit actuel.

Elle baissa alors le visage d'un air agacée en le voyant partir ainsi



-je le savais....pourquoi j'ai tenté moi..



Une fois arrivé à l'étage, sans hésitation et sans arrêt il se rendit dans la salle de bain. Il savait ce qu'il allait faire. Une fois dans la salle de bain et la porte refermée derrière lui, il s'approcha non pas de la douche ou de la baignoire, mais de l'autre baignoire, plus grande. C'était en vérité un petit bassin assez luxueux qui avait été aménagé en grande partie sur sa propre demande. Il commença à y faire couler l'eau qui était d'abord froide. Pendant que l'eau coulait pour remplir le bassin il retourna vers l'entrée de la pièce pour se déshabiller en attendant. Il prenait son temps car le remplissage allait prendre un peu de temps. Au bout de quelques minutes, une fois complètement nu et le bassin bien rempli avec l'eau qui était maintenant bien chaude et dégageait à la fois de la chaleur et de la vapeur qui se répandaient dans toute la pièce sans oublier d'embuer les miroirs, il y glissa son pied, puis sa jambe pour finir par s'y plonger complètement. Il se mit ensuite contre le bord pour y reposer son dos et reposa ses deux bras d'homme sur les rebords pour se relaxer complètement. Il avait le visage légèrement levé vers le plafond au beau milieu de la vapeur de l'eau. De cette manière, il se reposait, il se changeait les idées et l'esprit. Jamais il n'aurait pensé avoir à reparler de ce sujet avec sa tendre, eux qui avaient tous deux décidé de s'en soustraire complètement pour leur couple, pour leur famille. Il ne comprenait pas comment elle pouvait encore y éprouver un intérêt, comment elle pouvait imaginer faire un travail de la sorte alors qu'elle était maintenant mère et que son désir était que la petite ne soit jamais au courante de leur passé, passé dans lequel elle était prête à se replonger. Et bien sûr, dans cette histoire il y avait également sa personne. D'après ses dires elle fera de son mieux pour leur enfant, mais pour lui ? Qu'allait-il en être de lui ? Lorsqu'elle sera là, ce sera pour sa fille, pour passer tout son temps. Mais à côté, où sera le temps pour lui quand elle se reposera ? Qui dormira avec lui le soir ? Qui verra-t-il en journée lorsque leur petite sera à l'école ? Il ne la verrait que pendant le weekend mais cela était trop peu, d'autant plus qu'il y avait des chances pour qu'elle ne tienne pas cette promesse. Et si au bout du compte, elle se retrouvait attirée par ce domaine et décida de s'y consacrer à nouveau corps et âme ? Il n'y aurait absolument plus de temps, même pour sa fille. Ce serait la fin de leur couple et de leur famille. Cela pouvait être exagéré, mais il était en droit de penser à tout ça car il y avait une possibilité que ces choses se produisent. C'étaient toutes ces pensées qui le fatiguaient, qui le plongeaient dans l'incompréhension. Coûte que coûte il devait s'évader et oublier tout ça, mais c'était perdu d'avance.

Le bruit de cliquetis de la porte se fit alors entendre avec une voie calme ensuite



-Madame..?



Il avait maintenant les yeux fermés, reposé dans son bassin. Il lui répondit calmement sans ouvrir les yeux.



-C'est moi Chachamaru. Madame est en bas.

-Ah, d'accord. Je venais changer les serviettes. Veuillez m'excusez, je repart

-Ne t'en fais pas, tu peux le faire maintenant. Ça ne me dérange pas.

-bien.



Elle rentra alors dans la salle et commença a faire le changement de draps de bain sans rien dire

Lui aussi ne disait rien. Il se contentait de profiter de la chaleur de son bain, de l'apaisement qu'il lui procurait yeux fermés. Il.ne se souciait pas de la présence de l'androïde car elle était justement androïde. Ce n'était pas comme si elle pouvait éprouver une quelconque attirance envers lui ou autre sentiment humain du genre.



- Akihira a finit par vous parler de son projet je pense.



Il ouvrit au bout du compte un œil pour la regarder calmement. On dirait que quelqu'un était déjà au courant avant lui.



-Tu le savais ?

-Elle avait sauvegardé son parcours dans ma base de donné en cas d'imprévus. Disons que j'avais une idée la conaissant.



Il referma aussitôt son oeil sans sortir de calme. Il fallait plutôt dire froid et indifférence actuellement. Il ne voulait pas en entendre parler. Peu importe la façon, peu importe la personne.



-De toutes façons elle fait ce qu'elle veut.

-Ca vous affecte, ne le niez pas.

-Et alors, qu'est-ce que ça change ? Elle semble avoir déjà fait son choix.

-Au fond vous saviez que sa reviendrais un jour ou l'autre. Dans ce genre de profession il est inutile de tenter de cacher cela

-Évidemment que je le savais. Je le savais, mais je ne voulais pas que ce soit le cas, je faisais tout pour l'éviter. J'espérai qu'elle ferait le nécessaire pour s'en écarter, pour vivre la vie que nous avions décidé, avec la petite, mais bon, ce n'était que de l'espoir. C'est elle qui au départ avait eu l'idée de tout ça, de repartir de zéro, de s'éloigner de toute cette merde. Au bout du compte c'est elle-même qui souhaite s'y replonger. Je me suis bien fait prendre pour un con.

-On est venus la trouver. Je pense que c'est plutot cela. L'accident n'a pas été provoqué par elle. Et je pense que si elle veux y retourner c'est surtout pour savoir pourquoi elle l'a eu, et pour éviter ce genre de chose a nouveau.

-Et par la même occasion s'attirer encore plus d'emmerdes. Elle le sait très bien, je le sais très bien. Plus on remue ce qui pue, plus ça pue justement. Et de ce que j'ai compris elle semble pouvoir en tirer d'autres bon avantages, dont ces fameux dix milliards. L'argent aura toujours raison d'elle.

-C'est le sang qui a raison d'elle. elle ne peux pas renier ce qu'elle est.



Il était déjà bien sur les nerfs. Entendre ce genre de choses ne pouvait que l'agacer encore plus au point qu'il prononça de nouveaux mots, bien porteurs de sa façons de penser et bien directs. Il ne pesait pas ses mots.



-Si le sang l'attire plus que sa famille elle n'avait pas à en fonder une.

-Madame est quelqu'un de très compliqué et peut être sujet a colère par moment. Mais en fondant cette famille elle espérait justement trouver des personnes pour la comprendre. Jusqu'au bout

-Qu'elle aille donc en parler à sa fille et lui demander de la comprendre.

-Est ce vraiment la ce que vous désirez ?

-Quoi donc ?

-Ce que vous venez de dire

-De toutes façons elle ne comprendrait pas ce qu'elle lui dirait. Elle est bien trop jeune.

-Je parlais de détruire la famille



Après avoir posé cette question, un silence s'installa dans la pièce. Un silence de quelques secondes mais qui semblaient durer des minutes, un silence pesant. Après ces quelques secondes difficiles à supporter, enfin surtout pour l'homme, il reprit de sa voix calme.



-Parce que maintenant c'est moi qui veut détruire notre famille ? C'est elle qui le souhaite, en retournant dans ce que nous avons voulu fuir.

-Elle veux a tout prix le préserver et veux éliminer l'ombre qui pèse sur nous. Je vois la chose comme ceci



Encore et toujours, il n'était pas en de bonnes dispositions pour en parler. Tout ce qu'elle faisait était de l'énerver, rien de plus. Il arrivait à un point où il ne voulait absolument plus en parler. Pour le moment il était loin de voir la chose du même oeil. Même s'il ne le montrait pas, la question le mettait à bout. Il ne voulait plus en discuter avec elle et en devint presque désobligeant et agressif pour la première fois envers l'androïde qu'il considérait comme un membre de cette même famille, ce qui montrait bien qu'il ne fallait pas le contrarier davantage.



-Contente toi de faire ce pour quoi tu es entrée.



La jeune femme s’inclina alors avant de repartir



-veuillez m'excuser



Elle sortit par la suite de la salle de bain en refermant doucement la porte derrière elle

Une fois qu'elle fut sortie, il se retrouva seul, c'était ce qu'il souhaitait. Il rouvrit les yeux et baissa un peu la tête pour se regarder dans l'eau, pour se confronter à son reflet. Une parole précise de la femme androïde le préoccupa et même, l'attrista. Elle résonnait, encore et encore et commençait à l'accabler. On lui jetait maintenant presque la pierre.



(Alors comme ça c'est moi qui veut détruire notre famille...?)

Après cette courte réflexion il se laissa glisser le long du bord pour se plonger totalement sous l'eau. Il se laissa tomber et se reposer au fond du bassin en retenant sa respiration, avec ses cheveux qui se déployaient dans le liquide. Il ne voyait plus que la surface qui montrait la lumière houleuse à cause de l'eau au-dessus de lui. Il se laissait sombrer pour déplacer son corps dans un autre monde, pour complètement quitter la pièce, ce conflit même si en réalité il y était toujours. Se plonger dans l'eau de la sorte lui permettait juste de se sentir ailleurs.

Puis le soir venus, une fois la petite famille de e retrouver autour de la table a manger

Ce soir, ce fut Chachamaru qui dut se mettre aux fourneaux. Rentarô n'en avait pas vraiment eu le coeur et la volonté de se mettre à l'ouvrage. Comme il était facilement prévisible, le calme régnait pendant le repas, le silence était prédominant et était seulement interrompu par le bruits des couverts. La tension et le froid de tout à l'heure étaient encore présents. L'homme et la femme ne se parlaient pas, Rentarô affichait son "mauvais" calme si l'on pouvait le nommer ainsi. N'importe qui pouvait sentir que quelque chose n'allait pas, y compris la petite fille et surtout elle à vrai dire. Elle regardait discrètement ses parents, le père puis la mère avec un petit air triste. Elle n'aimait pas ça, elle n'aimait pas les voir ou plutôt les sentir comme ça, eux qui étaient bien complices et se séduisaient souvent mutuellement.

Quand vint l'heure du coucher pour la petite, Akihira fit comme d'habitude avec la petite. Le fait que Rentaro affichait une mauvaise mine ne suffisait pas comme beaucoup de chose a changer son visage a elle. Elle borda alors l'enfant comme toujours



-et voila princesse



La petite fille qui était confortablement installée dans son lit tenait son ours en peluche tout contre elle avec son pouce près de sa bouche. Comme toujours en pareille situation elle regardait sa mère, mais ce soir de ce même air enfantin inquiet et triste en se souvenant de la mauvaise ambiance du repas.

-Hé Mama..toi et Papa vous vous êtes disputés..?



La mère s'assis ensuite sur le coté du lit en caressant les cheveux de la petite



-pourquoi dis tu cela ?



Elle la laissa faire mais baissa un peu la tête en pensant à la mauvaise ambiance qu'elle avait pu sentir pendant le repas. C'était bien connu, les enfants étaient considérés comme des éponges à émotions et sentaient facilement lorsque quelque chose n'était pas rose entre leurs parents.



-Toi et Papa vous n'avez pas parlé et..Papa faisait un peu peur..il souriait pas..

-Papa et mama se sont un peu faché. Mais ne t'en fais pas mon ange, d'accord ?



En réponse elle hocha faiblement et timidement la tête. On ne pouvait pas dire qu'elle se sentait totalement rassurée. Elle ne pouvait pas se le décrire à elle-même mais cette attitude du père montrait que la situation était plus alarmante que ce qu'elle voulait bien lui dire.

La mère alla embrasser sa fille sur le front avant de la blottir contre elle d'un sourire. La mère savait bien que la petite ne se laissait pas convaincre toujours facilement. Elle usa a nouveau de son petit atout en blottissant la petite tout contre elle, en laissant l'enfant lacer son petit visage entre sa poitrine qui dépassait de son peignoir et qui était encore chaud de la douche qu'elle avait prise.



-Tout va bien. Papa et moi on s'aime toujours. Tout va bien ma chérie



La petite n'en répondit rien et laissa faire sa mère. Comme la mère l'avait prédit, cette action aidait Yoshino à aller mieux et lui permettait de mieux la convaincre de ce qu'elle lui disait. Plus miraculeux encore, cette impression de douceur et d'onctuosité lui permettait de commencer à s'endormir, contre sa poitrine en tenant son doudou tout contre elle.

Après quelques minutes, la mère laissa doucement la petit tombée dans le sommeil qui la gagnait peux a peux puis dans son lit avant de l'embrasser une dernière fois puis se leva du lit, alluma la veilleuse de la chambre en fermant les lumière et la porte puis repartit dans le couloir pour maintenant aller dans sa chambre y ouvrir la porte

Quand elle ouvrit la porte, il y faisait déjà noir, elle n'y voyait presque rien. Peut être était-ce parce que le parti masculin du couple dormait déjà ? On dirait que ce soir, ce n'était pas le cas. Elle ne voyait rien, mais grâce à ses instincts de tueuse elle pouvait sentir qu'il n'y avait aucune présence. La pièce était vide, la personne qu'elle espérait y trouver ne s'y trouvait pas.

Elle partit alors se coucher seule, ne se demandant pas où elle pouvait être. Elle devais en avoir envie mais n'avais plus la patience pour cela. Une fois en souz vêtement elle partit se mette sous les draps et commencer a fermer les yeux

Avant qu'elle n'ait le temps de le faire, elle se fit rattraper par un cliquetis qui provenait de la porte avec le bruit du mouvement de celle-ci. On entrait dans la chambre.

Elle les garda alors entrouvert un instant à ce bruit

Avec cette petite ouverture du regard elle vit son compagnon arriver de son côté du lit après l'avoir contourner et soulever les draps pour se glisser en-dessous comme elle venait de le faire, calmement et sans rien dire.

Acela elle referma les yeux calmement ,en se souciant pas plus que ça de lui



( il en dois pas etre d'humeur encore je suppose )



Mais contre toute attente, elle put sentir un contact, que l'on pouvait facilement deviner de sa part. Ce contact était celle de sa main qui se faufilait doucement et lentement dans sa longue chevelure ardente.

Elle rouvrit alors les yeux de peux pour ne pas bouger dans le lit

Elle vit devant elle le visage de son homme, calme. Il ne disait rien, il la fixait simplement du regard qui se confrontait dans le sien. Enfin, ils ne se confrontaient pas vraiment, il se perdaient plutôt. En plongeant ses yeux dans les siens, il continuait de passer sa main lentement et doucement dans ses cheveux pour caresser sa chevelure rouge qui lui plaisait énormément.

Elle prit alors une voie calme et meme étonnement douce



-qu'y a t'il ?



Il lui répondit, lui aussi de sa voix calme et douce à sa manière, presque mielleuse.

-Maintenant je n'ai même plus le droit de le faire..?

-je ne sais pas. Tu ne semblais pas très content de moi aujourd'hui.



Ce genre de réponse était prévisible. Il plissa les yeux à ces mots et dévia son regard pour se perdre dans un coin de la pièce. Il ne pouvait pas le nier, comme elle le disait il n'en avait pas été très "content" et d'un côté on ne pouvait pas lui en vouloir.



-Tu t'attendais à quoi..

-une réaction pareille bien sur. Mais un peu plus de compréhension de ta part.

-De compréhension..? Comment veux-tu que j'y comprenne quelque chose..

-Tu es grand. Tu peux.



Avant de poursuivre il dégagea lentement sa main de ses cheveux pour la reposer sur le matelas.



-Ce que je comprend c'est que tu souhaites te replonger dans ce que nous nous étions interdit, et que maintenant c'est moi qui veut détruire notre famille..

-J'ai la fervente idée de vous protéger, pour y retourner. Je n'y vais pas juste par plaisir. Vous êtes en danger sinon. Tu ne peux pas fermer les yeux à chaque incident. Hier c'etait un camion et après, sa dera un missile...

-Et toi..



Il braqua son regard sur son visage pour la regarder à nouveau dans les yeux.



-Qui te protègera ?

-Je n'en ai pas besoin. J'ai toujours fait front seule. Tu n'a pas a t'en faire. Tu deveais le savoir



Il tourna son visage vers le plafond pour le regarder fixement, et toujours calmement. Il connaissait bien les capacités de la jeune femme, mais devait-il en être rassuré pour autant ?



-Je sais bien ce dont tu es capable mais..je ne peux pas m'empêcher d'y penser.

-Je ne le ferais pas si tu ne le veux pas. Mais si c'est le cas, pense à la petite et ce qui a failli lui arriver hier. Et pense à qui a pu commanditer cela...

-Tu essaies de me faire culpabiliser..si jamais il t'arrivait quelque chose, qu'est-ce que je ferai...qu'est-ce que je dirai aussi à la petite quand elle remarquera que tu es moins présente..

-Tout simplement que mama à trouvé du boulot pour payer les factures



La réponse en temps normal l'aurait fait rire, ou du moins lui aurait donné le sourire. Mais là encore il n'était pas vraiment en état de le faire. La petite était surement celle à ne pas oublier de prendre en compte, mais il y avait une autre personne qui venait juste après.



-Et moi..?



Il tourna ensuite son visage de l'autre côté, à l'opposé en direction du mur, toujours aussi calmement mais avec une pincée d'appréhension et de doute, des sentiments qu'il n'aurait jamais pu éprouver auparavant.



-Quand est-ce que l'on se verra dans tout ça ? Avec qui je dormirai, qui je verrai pendant que la petite sera à l'école.



Il sentit alors une main lui caresser le visage lentement



-Crois tu que je l'ai oublié ?



Il ne fit aucun mouvement à la venue de sa main et resta dans la même position, yeux plissés.



-Ce n'est pas comme si tu pourras y faire quelque chose..

-Je savais que ce jour arriverait. On le savait. Mais ça ne sera pas comme avant. Pas comme il y a des années

-Peut être, mais ça s'y rapprochera, et c'était justement ça que l'on a voulu fuir.

-Je n'ai plus vraiment le choix..

-Comme je l'ai dit..



Il prit la main qui était sur son visage pour l'ôter doucement de sa peau et la laisser retomber sur le matelas à côté de lui.



-Fais comme tu veux, je ne veux pas t'empêcher de vivre..

-Je ne veux pas prendre une décision seule. Pas cette fois.

-Et qu'est-ce qui change maintenant ? Tu sembles déjà avoir fait ton choix.

-ce qui change c'est le tien

-Si je disais non tu m'en voudrais. Et je m'en voudrai.

-je ne t'en voudras pas. Je ne le ferais pas et c'est tout

-Sauf que je sais que tu en meurs d'envie d'y aller. Si je refuse, tôt ou tard, d'une manière ou d'une autre ça nous retombera dessus, et ce sera ma faute. Si j'accepte, on se verra beaucoup moins, si ce n'est pratiquement plus..

-Quoi qu'il arrive...ça reviendra tot ou tard...



Il pivota sur le côté pour lui faire dos, tourné vers le mur qui lui faisait maintenant face. Il le regardait comme toujours calmement, bien qu'un peu vide et attristé à cette idée, celle de ne presque plus voir la femme qu'il aimait qui allait se lancer seule dans le danger. À côté, il savait qu'il n'avait pas vraiment le choix d'accepter. S'il refusait, leur vie, et surtout celle de leur enfant était en danger plus que jamais. Après un petit silence intriguant il acheva la discussion sur un ton calme et un peu perdu.



-Vas-y, fonce. Fonce comme tu l'as toujours fait. Pour Yoshino je ne me fais pas trop de soucis mais essaie de ne pas m'oublier trop vite..

-crétin....



Elle releva alors le visage de l'oreiller avant de pivoter le siens vers elle



-comme si c'était possible...



Elle colla alors ses lèvres au sienne et 'embrassa tendrement d'une poigne certaine en tenant ses joues avec ses deux mains

Il n'eut pas le temps de se faire surprendre car il se prit très rapidement au jeu. Dans le fond depuis le début il en avait fortement envie. Il la laissa l'embrasser sans rien dire et sans résister, loin de là même. Il se mit lui aussi à l'embrasser tendrement avec ses lèvres collées aux siennes les yeux fermés. Pendant ce baiser passionné il se tourna progressivement vers elle et descendit sa main au niveau de sa cuisse pour la caresser dans de longs mouvements sensuels et désireux.

Elle colla alors son front au siens, semblant elle aussi envieuse



-Désolée..je n'ai jamais voulu que tout sa reprenne…



Il garda son front collé au sien et passa son autre main derrière sa tête doucement pour la maintenir contre la sienne, la tête un peu baissée et les yeux fermés avec sa main encore fermement sur sa cuisse qui avait stoppé les caresses.



-Je sais..je sais chérie...

-je veux juste....



Elle l'embrassa a nouveau d'un petit baiser.



-que vous ne craignez rien..

-Moi aussi, je veux que tu ne craignes rien..



Après ce petit baiser, comme il avait la tête un peu baissée il regardait au bout du lit, les yeux plissés de cette petite mine attristé.



-Mais encore une fois..je n'y peux rien, je suis impuissant..tout ce que je peux faire c'est rester ici, pendant que toi tu fais le sale boulot pour protéger notre famille. Et moi..et moi..en tant qu'homme, en tant que père de notre enfant, je ne peux absolument rien faire pour ça..

-ne t'en fais pas...tout ira bien..

-La question n'est pas que ça aille bien ou non..



Juste après avoir dit ça il serra un peu des dents en tournant un peu son visage sur le côté en se rendant compte que ce qu'il venait de dire était absurde.



-Enfin si bien sûr qu'il est question de ça, mais le fait est que je ne te suis d'aucune utilité..pour ta sûreté, celle de la petite..normalement c'est à moi que revient ce rôle..je ne peux pas te laisser tout faire et en même temps je n'ai pas la possibilité de faire autrement..

-Hé..c'est quoi ce machisme ?

-Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire mais..au bout du compte on en revient au même, je ne te sers à rien..

-si il n'y avais personne a la maison je n'irais pas faire ce travail

-J'aimerai pouvoir faire plus..

-tu fais deja bien assez chéri...allez, viens...



Sur cette phrase de sa bien aimée il releva lentement le visage ainsi que son regard vers le sien. Il redevenait plus calme.



-tu me fais confiance ?



Et enfin, un petit sourire se dessina sur son visage. Un petit sourire avec les yeux entrouverte, un petit sourire tendre et aimant à l'encontre de la femme.



-Est-ce que j'ai le choix..?



Elle prit un air espiègle a cette réponse



-Non, héhé

-Qu'est-ce que l'on fait maintenant ?

-j'ai encore un peux de temps avant de m'endormir....

-Et moi..



Il reprit le mouvement au niveau de sa cuisse avec sa main. Lentement et sensuellement, il la remonta pour la glisser lentement sur son fessier. Il saisit fermement sa fesse pour la malaxer avant de la retirer pour la passer sous sa culotte et revenir la saisir avec une poigne tendre et en contact direct.



-J'ai une petite faim..

-sers toi dans ce cas..



Il ne fallut pas lui dire une deuxième fois qu'il s'élança et avança son visage sur le sien pour aller capturer ses lèvres avec les siennes pour l'embrasser passionnément d'un baiser plein de désir et d'excitation comme le montrait aussi sa poigne sur sa fesse.

Alors commença une nouvelle nuit de tendresse entre le couple finalement réconcilié. Rentaro ayant accepté la décision de la femme, celle ci allait alors reprendre du service sous peux. Mais pour l'heure elle était surtout concentrer a sa nuit avec son bien aimé. Le lendemain matin, elle partit tot mais toujours en embrassant sa fille dans son sommeil sur sa joue rose de son rouge a lèvre rouge sang pour que la petite voit au réveil que sa mère ne l'avait pas oubliée et pensait a elle sur la route.Cette route qui emmenait la femme vers son nouveau destin, tracé par ses memes fils sanglants qui ont fait sa vie. Le crane sur le capot de sa voiture dévorait l'asphalte a toute allure, tandis que la jeune femme prit son téléphone pour appeler l'homme qui lui avait fait son offre

Après quelques secondes dans l'attente que l'on lui décroche, on décrocha justement avec la voix de l'homme attendu à l'autre bout du fil.



-Allo ? Kurusu à l'appareil.



Elle parla alors calmement et autoritairement directement a l'homme



-je veux que le parking de l'immeuble sois ouvert quand j'arrive. Oh, et, envoie la secrétaire de l’accueil pour m'attendre dans le parking.



L'homme qui se trouvait dans son bureau au dixième étage et qui se trouvait debout avec son téléphone à l'oreille fut d'abord plutôt surpris, mais agréablement d'entendre cette voix féminine.



- Oh, Phénix ?



Il ne s'attarda pas sur la première demande mais se focalisa davantage sur la première qui le rendait curieux et intrigué.



-Pourquoi tu la veux elle en particulier ?

-parce que je sens que ça va m'amuser



Son explication n'était pas pour l'avancer sur la question. Puis bon, qu'est-ce qu'il avait à perdre dans l'histoire. Il ne pouvait qu'accepter cette petite requête.



-Bon très bien, s'il suffit que de ça.



Elle raccrocha ensuite et remis la main sur le levier de vitesse d'un petit sourire derrière ses lunettes de soleil.



À la fin de cet appel, Kurusu reposa son téléphone sur le bureau après avoir fermé le clapet et regarda le plafond d'un air bien curieux et perdu. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle lui avait demandé ça.

- Pourquoi elle m'a demandé ça..



Au building de l'agence, alors que dans le garage des sous sols du gratte ciel a jeune femme qi était il y a peux au comptoir et qui n'avait eu d'autre choix que de descendre au enfers pour la femme patientait devant une place de parking. Elle pus alors entendre en avalant sa salive des crissements de pneus lointain avec un gros bruit de moteur rauque et portant. Elle vit alors arriver a vive allure la Mustang de la femme, dérapant de peux sur le coté en montrant sa carosserie brillante au motifs squelettique avec les pleins phares allumés. Elle arriva alors dans un freinage qui fit encore crisser les pneus juste devant la jeune femme surélevé par rapport a la place de parking. Le capot brulant au motifs de crane riant se stoppa juste au dessous d'elle. Puis la portière conducteur s'ouvrit alors et des bruits de bottes se firent entendre. La jeune guichetière pu alors voire X sortire du véhicule en claquant la porte, retirant ses lunettes de soleil en secouant ses cheveux. Elle portait a nouveau son lang manteau noir au croix catholiques rouges sans sur les cotés avec ses gants noirs et le reste de la tenue allant avec. Mais elle avait semblait il demandé a Miki, sa couturière favorite de remettre a jour le doublage du manteau blanc sous la couche de tissus noire, donnant une allure de robe encore plus cérémoniale et..religieuse. Ca y est. Akihira, la séduisante et imposante assassin, ou plus connus pour X la tueuse de légende semblait bien de retour. Elle regarda la jeune femme d'un petit sourire en resserrant ses gants



-oh, tu es bien venus. Salut



La jeune hôtesse dans son élégant costume féminin de fonction noir se tenait à quelques mètres devant elle, toute tremblante avec ses mains l'une dans l'autre au niveau de l'estomac. Elle se rappelait encore très bien des événements de la veille et ce qu'elle venait de voir ne l'avait absolument pas rassuré. Elle ne savait pas pourquoi elle était là et se demandait bien ce que la tueuse allait pouvoir lui faire, elle se voyait déjà mourir dans la seconde avec sa petite voix toute pressée et toute paniquée dans sa réponse.



-B-b-bonjour Mademoiselle !



la femme arriva alors a coté d'elle d'un petit sourire narquois



-Bien, allons y.



Elle lui répondit dans un petit sursaut de panique avant de la regarder passer à côté d'elle du regard. La pauvre était bien perdue dans sa situation.



-Je..je dois vous suivre ? Mais où..?

-ben amène moi au sous directeur idiote. J'ai a lui parler

-M-mais vous devez déjà savoir qu'il se trouve au dixième étage a-alors je doute que vous-vous ayez besoin de mes services..!

-quoi, tu refuse ?



Elle eut davantage peur pour sa vie et sursauta encore plus tout comme sa voix qui montra sa panique encore plus grande.

-No-non.! Je-je n'ai pas dit ce-cela Mademoiselle..!

-Bien, dans ce cas allons y tu veux



Elle ne posa pas plus de question et n'osa pas lui refuser cet ordre. Elle s'empressa de la rejoindre et de la suivre dans le sous-sol, toujours aussi peu rassurée. Elle se sentait avec une épée de Damoclès continuellement au-dessus de la tête.



-Tout-tout de suite Mademoiselle..!



Les deux femmes partirent alors du sous sol ensemble. Quelques minutes plus tards on toqua au bureau du sous directeur de l'agence

Ce dernier était assis à son bureau en train d'éplucher un dossier, feuille après feuille. Il leva le visage curieusement vers la porte de son bureau.



- Entrez.



Il vit alors la jeune femme ouvrir la porte pour laisser rentrer X, marchant d'un pas calme mais lourd au bruit de ces bottes de la tenue qu'elle avait ressortit de sa salle



-Salut.



Il la regarda venir un instant, un peu déconcerté par la vue de cette tenue bien...atypique. Sans y faire davantage attention il retourna à son dossier avec une expression un peu insouciante en faisant un peu pivoter son fauteuil.



- Un petit retour aux sources ?

-j'attend mes 10 milliards



Après avoir tendu cette phrase qui le fit doucement rigoler il posa son dossier sur la table et prit un sourire les yeux fermés. Il s'enfonça un peu plus dans son siège de cuir noir.



-Allons, tu ne crois pas que tu vas un peu vite ? Tu débarques comme ça et tu réclames ton dû ?

-T'as dis que la somme serait là d'entrée de jeu.



Elle s'arreta devant son bureau bras croisés



-alors j'attends.

- Ha, c'est ce que j'ai dit. Mais à condition que tu acceptes le job.

-J'ai dit que j'acceptais. Du moins seulement quand je serais sur d'avoir reçu le fric



Il se mit à faire des mouvements avec ses deux mains devant elle en tournant progressivement son fauteuil en sa direction. Il ne fallait pas trop passer les étapes.



- Attends attends, pour le moment tu m'as jamais dit que t'acceptais. Il me semble que tu devais encore voir avec ton petit copain alors ne pressons pas les choses tu veux.

-j'ai vu avec mon petit ami. C'est d'accord. J'ai pas sortit ce manteau de la poussière pour rien



Assez surpris de l'accord du jeune homme, il s'avança sur son bureau en y posant son coude et la regarda d'un air bien curieux.



- Ha ? Comment tu t'y es prise pour le convaincre ?

-comme pour tout les hommes, leur plan de travail favoris, c'est le pieux



Sans s'attarder sur les détails il se relança sur son siège et regarda le plafond en passant sa main sur son menton d'un air assez déstabilisé.



- Il a accepté avec si peu ? Je veux dire, accepter que sa petite amie retourne dans le crime et tout juste avec une petite partie de jambes en l'air..

-Non, il a aussi compris les enjeux. Et puis, je serais du bon coté de la barrière en quelque sorte non ?



En méditant sur la question, il se balança lentement d'un côté, puis de l'autre en fixant le plafond.



- On peut dire cela oui. Disons que tu seras un peu le purgatoire des gentils.

-alors ? qu'est ce que t'attend ? je ne ferais rien tant que je n'aurais pas l'argent



Il recula un peu son siège vers l'arrière en se poussant avec ses mains sur son bureau dans un petit soupir yeux fermés. Il voyait bien qu'il n'y avait que cela qui intéressait la tueuse.



- Bien bien, tu vas l'avoir ton petit magot..



Il ouvrit ensuite un tiroir de son bureau et en sortit un objet, un portable plus précisément qu'il posa sur son bureau avant de le faire glisser en sa direction.



- Voilà pour toi.



Elle l'arreta alors avec sa main et le regarda en le prenant, méfiante .



-Ca vaux 10 milliards ce truc ?



Une fois l'objet donné il se ramena vers l'arrière en passant ses mains derrières la tête pour la regarder d'un grand sourire satisfait d'une façon relax.



-Avec ce qui est chargé dessus plus ou moins. Mais si l'on prend compte de toutes les autres possibilités et du petit bijou informatique qui y est implanté, je dirai que ça peut valoir le double.



Elle ouvrit alors le clapet et regarda un peux le menu. Elle put alors voire sur l'écran que les numéros grecs des 12 autres Selcao étaient marqués et que la solde de 10 milliards de Yen était également écrite.



-Et c'est avec ça que j'aurais Juiz ?

-Tu n'auras pas Juiz, pour la simple et bonne raison que c'est Juiz elle-même.



Ele releva alors le visage, intriguée

Il ouvrit un oeil et vit qu'elle demandait quelques explications. Il se remit sur son bureau en ouvrant complètement les yeux et en liant ses deux mains sur le bureau pour s'adresser à elle en la regardant.



-Pour faire simple, ce téléphone te permet d'être en contact direct avec Juiz. Si on le prend au sens premier de la chose, il n'y a qu'une seule Juiz, mais en réalité la chose est bien plus complexe.

-Pour le moment je ne vais pas en demander plus. J'ai eu ma dose de mécanique il y a des années de cela. Et maintenant ?



Elle rangea le téléphone dans sa poche en le regardant



-Qu'est ce que tu attend de moi ?

- Ma foi, rien de bien spectaculaire. Disons une petite mission de test en somme.

-de test ?

-Ouais. Pour voir tes capacités quoi. Voir de quoi est capable la "None Légendaire".



Il prit une pointe d'espièglerie dans son sourire en la regardant. Il n'avait pas vraiment froid aux yeux.



- J'ai un peu peur qu'elle ne se soit rouillée avec le temps.



Elle plissa alors les yeux en l'entendant dire cela



-je peux te filmer la scène si tu veux. Comme ça tu verra de quoi je suis capable.



En remarquant à quel point elle prenait la chose au sérieux il se remit dans son siège en lui faisant signe de la main de cette manière cool et relaxée qui était la sienne.

-Voyons, un peu de calme. On ne va pas tourner un film d'horreur, tu vas juste régler le compte d'un petit trafiquant.

-Je veux toute les infos sur mon téléphone.



Elle lui fit ensuite dos et commença a repartir

-j'y vais tout de suite



Dans son dos il lui fit un autre signe de main pour lui souhaiter bon voyage en reposant son visage de côté avec sa main, son bras accoudé à l'accoudoir de son siège d'un petit sourire.



- Inutile de te dire bonne chance. Amuse toi bien.



Une fois sortit du batiment, et bien sur tout les étages descendus, elle roulait a nouveau dans les rues de la métropole, téléphone en main pour regarder les informations de mission.



-un lieutenant de l'homme qui aurait commanditer l'attaque près de chez moi. Yuuki Izimachu. Trafique d'esclave. Son coin sert de transit pour les stup'. Dans ce cas....



Elle appuya alors sur le grand bouton au dos du téléphone. Automatiquement le symbole de l'agence s'alluma alors, signe qu'une demande allait etre faite a Juiz, l'IA des Seleçao.

Juste après l'affichage, une voix de femme avec un petit grain électronique surgit de l'appareil, une voix étonnamment assez naturelle qui s'adressa à la femme d'une façon plutôt bienveillante.



-Mes salutations Eleventh. Mon nom est Juiz et je serai à partir de maintenant votre partenaire. Que puis-je faire pour vous ?

-J'aurais besoin que tu ferme l'accès au public dans une zone de 5 kilomètres a l'endroit ou je dois me rendre. Que je ne me fasse pas déranger. Ensuite tu placera 1 milliards de Yens dans des actions assez stables pour me rapporter en continue de l'argent. Je te fais confiance la dessus. Essaye de focaliser les parts de marché dans le domaine privé et militaire. Sous faux nom bien sur. Puis tu utilisera ensuite assez d'argent pour me rendre actionnaire majoritaire dans une des bases militaire proche de Tokyo, histoire que je puisse me commander quelques avions de chasse si besoin. Et pour finir...



Elle regarda alors sur le coté avant de reprendre son air sérieux au volant



-une fois que la base sera faite toujours sous pseudonyme tu placera un drone d'attaque en continue en surveillance au dessus de ma maison.



Après cette petite demande qui était au final pratiquement une liste de courses, la voix digitale répondit simplement mais avec un certain côté humain, à la manière d'un certain androïde.



-Ok. Ce sera tout ? Si vous le souhaitez je peux aussi me concentrer sur l'industrie pharmaceutique, ça se débrouille pas trop mal non plus en ce moment.

-Si tu veux. L'objectif étant de ne perdre aucune somme. En tout cas de gagner plus. Je peux te faire confiance pour ça ?

-Aucun problème.



Elle reprit par la suite, mais avec des mots, une façon de parler un peu déstabilisante. Pourquoi donc ? Parce que cette façon était très humaine, mais lui rappelait également fortement quelqu'un, une personne qu'elle connaissait très bien, à la perfection car...



-Je n'ai peut être pas fait des études chiantes en économie mais je me démerde mieux que la plupart des pingouins.



Il s'agissait tout simplement d'elle-même.



-Fais comme tu le pense.

-Très bien. Peut être à plus tard lorsque tu lui auras fait faire une overdose.



Elle pris un petit sourire à cela



-Ou, c'est ça



Le logo de l'agence disparut ensuite de l'écran, signe que le contact avec l'intelligence artificielle venait d'être coupé.

Puis apres une heure de trajet supplémentaire, quand elle arriva dans la peripherie lointaine de la ville, elle perçut au loin un barrage de police qui bloquait la route. Ele s'ynarreta alors mais ansa surprise la barrière se leva et lez policiers la laissèrent passer. Elle remis un coup d'accélérateur en prenant un sourire, lâchant un rire



-Sacrée Juiz. Ca marche vraiment cette putain d'IA ahah !



Une fois la distance parcourue encore sur quelques kilomètres, elle arriva devant une vieille usine désaffectée qu'elle voyait au loin, dans la friche. Cela semblait être une usine textile désaffectée au murs rouge en brique détruits pour certains. Une fois le véhicule caché par les arbres, la jeune femmme sortit et passa a l'arrière. Ekle ouvrit le coffre qui présenta alors à elle un véritable arsenale. Arme, munitions, grenades, mines, tout y était. Hyuuga avait sûrement du fournir le véhicule avant de l'envoyer chez elle. Elle s'arma alors deux deux revolvers simples, en prenant quelques chargeurs de rechange puis partit en direction du bâtiment d'un claquement de coffre.

À l'intérieur du bâtiment, il ne semblait y avoir personne, il était vide si l'on mettait de côté les quelques machines à coudre qui étaient regroupées en atelier. Elles étaient plutôt en mauvais état, elles avaient été marquées par le temps, elles en avait subi son passage. De ce fait, elles n'avaient pas servi depuis bien longtemps. Il y avait aussi quelques tables de dispersées, des tables un peu éclairées par les petits rayons de soleil qui parvenaient à passer dans les multiples fissures des murs. Sur ces tables il y avait des cartes étalées ainsi que des cendriers avec des cendres de cigarette, encore fumantes. Cela indiquait qu'il y avait eu de l'activité il y a peu, des présences récentes. Mais justement, c'est cela qui était suspect. Les cendres étaient encore fraiches, ces mêmes personnes ne devaient pas être loin. Il fallait être sur ses gardes, surtout avec la présence de plusieurs gros sacs remplis de on ne sait quoi, en ligne, de quoi offrir un beau mur de protection et une belle cachette simple d'accès et d'utilisation.

La femme pris alors les jumelles thermiques qu'elle avait et regarda les lieux lentement. Aucune presence humaine n'était détectée. Elle s'abaissa alors dans les fourrées , hors de vue



( Je n'ai plus qu'à attendre que quelqu'un se pointe…)



Après des minutes d'attente, des minutes et encore des minutes qui au bout du compte remplirent une heure entière, elle pu apercevoir dans ses jumelles l'approche d'une source thermique. D'après la corpulence, il devait s'agir d'un homme. Et il s'agissait bien d'un homme. Il était encore plutôt jeune, environ du même âge que la jeune femme. Il était muni d'une veste à manches longues de cuir noir et d'un jean bleu. Il était en train d'allumer sa cigarette à la bouche à l'aide de son briquet avec sa main autour pour éviter que les courants d'air ne viennent déranger le feu.

Elle retira alors la vision thermique de ses jumelles. Elle regarda le visage de l'homme puis regarda le cliché qu'elle avait eu sur son téléphone



-C'est bien le type que je cherche. Il semble être seul…



Après avoir allumé sa cigarette il en tira une bouffée qu'il recracha tout en s'arrêtant. Il relâcha son bras qui tenait la cigarette et il mit son autre main libre dans la poche de son pantalon. Il regardait un peu autour de lui, il semblait anxieux et en attente. Surement attendait-il quelqu'un ou quelque chose, d'où cet arrêt au beau milieu de nulle part.



-Il a intérêt à ramener sa gueule..j'ai pas que ça à foutre moi, je peux me faire choper n'importe quand putain..



Soudain un tir de revolver se fit entendre avec la chute de l'homme qui tomba au sol, une balle dans sa rotule gauche

Dans un grand râle de douleur et d'incompréhension, l'homme qui était maintenant au sol regardait sa rotule qui pissait le sang, sang qui commençait à couler pour se répandre au sol. Sa jambe bougeait avec des petits coups nets et vifs à la manière de spasmes à cause du tir qu'elle venait d'essuyer. Il ne manqua pas de hurler d'incompréhension et de souffrance avec sa cigarette qui était tombée au sol, juste devant son visage.



-Merde...! Mais qu'est-ce qui se passe putain...! Qui est l'enculé qui vient de me tirer dessus...!



Il entendit alors une seconde détonation se loger dans sa seconde rotule, avec un nouveau cri de douleur pour lui. Puis des bruits de pas se firent entendre sur le côté de l'homme.



-Tu devrais avoir plus de respect envers moi si tu veux avoir une chance de survivre.



Quand l'homme se tourna, il vit alors une légende censé être disparue ou morte. Une croix rouge, un manteau noir et des cheveux pourpres avec une voie calme glauque et sadique. Même après toute ces années il en avait entendus parler. Il savait qu'elle était la personne qui arborait cette tenue et ces couleurs

Sans grande surprise, il fit pratiquement instantanément le rapprochement entre cette tenue, cette voix, et la personne qui y était associée. Il écarquilla grands les yeux d'effrois, comme s'il venait de voir un fantôme. La surprise, et la frayeur étaient telles qu'il ne faisait même plus attention à la douleur. Il n'y croyait pas, de son temps d'activité elle était considérée comme une légende, mais dernièrement le bruit courait qu'elle s'était définitivement retirée des affaires, ou que pire encore elle avait perdu la vie. C'était un véritable retour à la vie.



-Toi..c'est pas possible...ne me dis pas que tu es...

-Suis en vie ? A ton plus grand bonheur n'est ce pas ?



Une fois arrivé à son niveau elle pointa un de ses revolver droit vers sa tête et l'autre vers ses jambes



-Voici les deux options. Ou tu parle et je ne fais feux que du revolver qui pointe tes jambes déjà saignantes. Ou bien tu ne parle pas et je fais feux des deux.



Les options étaient très limitées, mais il y avait la possibilité de garder la vie. Rapidement il se retrouva paniqué mais il ne pouvait pas non plus s'empêcher de se questionner sur sa présence. Pourquoi une légende pareille se retrouvait là, devant lui et à lui tirer dans les jambes pour ensuite le menacer



-Mais-mais qu'est-ce que tu fous là..! Tu me veux quoi d'abord ?! C'est qui qui t'a envoyé..?!

-Je travaille en solo tu devrais le savoir. Mais il est vrai que j'ai toujours des commanditaires assez friqués hehe. Mais sa ne répond pas a ma question. Ou plutôt la voici. Pour qui tu travaille ? Pourquoi t'es la ?



Il était en mauvaise posture, mais il ne pouvait pas non plus tout avouer comme ça sans résister. Après tout, si il avouait, ça signifierait bien qu'il faisait quelque chose de répréhensible, chose dont personne à part elle et le commanditaire n'était au courant.



-Comment ça pour quoi je travaille ?! Et j'ai le droit de marcher où je veux..!

èTe fous pas de ma gueule je sais qui tu est. T'est le lieutenant de la personne que je cherche. Trafique de stup' dans cette usine. Ou bien tu m'en dis plus maintenant ou bien je vais fouiller l'usine en te laissant pisser le sang et je reviens après

-Tu peux faire ce que tu veux dans cette usine elle est désaffectée..! Il n'y a plus rien à y faire ! Et pourquoi je me lancerai dans cette merde ?!

-Dans ce cas.



Elle lui tira a nouveau une balle dans le pied et partit vers l'usine calmement, arrivant devant la grande porte entrouverte. Elle y pénétra alors et vit les machine set les ruines du bâtiment. Elle commença à y marcher lentement en regardant autour d'elle, lisant quelques papiers qu'elle trouvait ici et la.



-Des commandes et livraison de textiles...et d'autre documents plus récents..rien de vraiment gros...



Elle laissa les papiers tomber au sol en regardant l'entree



-Fait chier. Bon, je bais me contenter de le buter comme demandé



À l'extérieur l'homme était en mouvement. Il serrait énormément des dents de douleur avec ses jambes ensanglantées. Cependant il ne bougeait pas pour s'enfuir. Il se trainait sur le sol à l'aide de ses bras en direction de son téléphone portable qui était ouvert devant lui et avec l'écran allumé. Il était tombé lors de sa chute. D'une façon désespérée il avançait sa main pour le saisir, même s'il semblait intéressé par une chose précise de l'appareil. Était-ce la photo, le fond d'écran qui représentait deux femmes, une jeune femme avec une petite fille ?

Il se prit alors une nouvelle balle dans la main qui tentait de récupérer le telephone quelques instant après. Puis x revint à cote de lui en s'abaissant.



-Qu'est ce que c'est que ça dis moi



Sur l'écran elle pouvait voir la photo d'une femme avec de longs cheveux bruns et qui était environ de son âge. Elle tenait une petite fille sur ses jambes qui souriait à l'objectif, tout comme elle. Après un énième râle de douleur, l'homme puisa dans ses forces pour tendre encore une fois le bras vers le portable pour tenter de le récupérer, il ne voulait pas laisser cette vision entre les mains de la tueuse. Mais la cause était peine perdue.



-Rends moi ça..!



La femme lui detourna le bras sans peine en gardant la photo devant elle



-Qui est ce ?



A bout de force son bras retomba au sol. Il détourna son visage, et donc son regard avant de lui répondre. Il n'avait pas vraiment le choix de le faire même s'il se serait bien retenu de lui répondre.*



-C'est..ma femme, et ma fille...

-Tu ne sais donc pas que ce genre de vie ne l'autorise pas ? Maintenant qui sait ce qui va leur arriver....



Derrière cette insinuation il savait très bien où elle voulait en venir. Il se mit à serrer des dents, à la fois de douleur et de rage. Dans le même temps, il semblait en venir aux avoeux.



-Je fais tout ça pour elles...

-Pour leur permettre une vie meilleure et tout le baratin c'est sa.

-..pour leur permettre de vivre tout court..

-Désolé.



Elle cassa alors le téléphone en deux avant de le faire tomber à cote de l'homme en se relevant avant de le regarder, revolver tendus.


-Pour toi, ça ne sera pas le cas. Puisse tu trouver le repos.



Elle tira alors une balle en plein front de l'homme qui retomba a terre, ne bougeant plus. Elle s'en alla ensuite puis après quelques minutes de marche remonta dans sa voiture. Elle saisis le téléphone de l'agence et composa le numéro de Kurusu

L'homme qui était alors installé dans son canapé, dans son bureau situé au dixième étage de l'immense tout avec les bras sur la tête du mobilier se retrouva assez curieux de ce coup de fil. Il pencha sa tête en direction de la poche de son pantalon de laquelle il sortit son téléphone avant de le porter à son appel pour le décrocher. Sans même regarder, il se doutait bien de la personne dont il pouvait s'agir.



-Déjà fini Phénix ?

-T'aurais pus envoyer un garde faire ce boulot. Je vois pas en quoi c'était un test. Mais, il n'y avait pas d'information importante sur les lieux. Il est mort.



De son côté il prit une certaine mine exaspérée en apprenant que leur source de renseignement était morte.

- Je suis sûr que tu n'as même pas cherché plus que ça à le faire parler..

-Il ne voulais pas vraiment coopèrer.



Elle tilta alors à un dernier ordre qu'elle avait donné



-Oh, c'est vrai que j'avais demande à Juiz de bloquer les accès à l'usine ! J'aurais eu tout mon temps...rah, je suis pas encore habituee à ce truc qui peux tout faire



Il ne semblait pas s'en faire plus que cela à ce propos. Il prit aussitôt son grand sourire plutôt insouciant et passa une jambe au-dessus de l'autre comme si de rien n'était.



- Oh tu sais, il n'est jamais trop tard pour lui demander quelque chose.

-t'en fais pas, j'ai deja de nouvelles instructions pour elle. Salut.


Elle lui raccrocha alors presque au nez puis appuya a nouveau sur le grand bouton au dos du téléphone.

Et aussitôt, le logo de l'agence apparut sur l'écran avec la voix digitale mais pour le moins humaine de l'intelligence artificielle et avec sa petite attitude bien à elle, ou plutôt à elles.



-Ah, salut Eleventh. Alors ça y'est tu lui as déjà réglé son compte au junkie ?

-T'es pas censé avoir l'attitude d'une bonne maid bien obéissante toi ?

-Pourquoi tu demandes ça ? Tu préférerais que je te lèche les pompes ?

-je dois avouer que ça aurait un coté obéissant et soumis assez cool. Enfin. Est ce que tu a finis avec les ordres que je t'ai donné ?

-Ouais. J'ai placé ton petit magot dans les valeurs sûres comme tu me l'avais demandé avec ma petite touche personnelle dans le pharmaceutique. Ça commence déjà nous rapporter un peu de blé.

-a combien tu estime les revenus ?

-Je dirai à hauteur de cinq millions de yens par heure pour le moment.

-Ca grimpe vite. Voici mes nouvelles instructions. Tu va tout placer anonymement comme d'habitude en me créant des compte bancaire our chaque domaine ou tu a investit, que je m'y retrouve. A chaque fois qu'il faudra une personne humaine pour se porter responsable tu placera Hyuuga Hestia. Une amie proche.



Elle fit alors démarrer le moteur de la voiture et plaça sa main libre sur le volant, commençant a reculer



-Ensuite tu diras a ma banque d'envoyer chaque mois 5 millions de yens mensuels a Hyuuga, 1 pour une certaine Miki Satomi et un autre pour Enju Satomi. Pour le reste, tu prendra la moitié que tu réinvestissera sur le marché pour gonfler encore le pactole, toujours avec une marge de prudence. Autant gagner moins mais longtemps. Pour tout le reste des gains tu l'enverra sur mon compte habituel.

-Très bien. Ce sera tout ? Parce que quitte à me donner une liste de courses autant ne rien oublier pour que je n'ai pas à rattraper de partout et pour me faire gagner du temps.

-Je pense que ce n'est pas très grave car vu ta condition sa se fait dans la seconde qui suit

- Ah, c'est sûr que ça arrange bien une feignasse comme toi.

-ferme la ou je fais sauter tes serveurs saleté de robot. Chachamaru l'ouvre moins que toi au moins. Elle doit etre a jour elle



Elle se mis alors a repartir en direction de l'agence a allure normale cette fois ci



-demande également a Hyuuga de réapprovisionner la baraque et l'appartement en munition si c'est pas deja fait. Et surtout, je veux que tu m'envoie par fiche cryptée sur mon ordinateur tout ce que tu a sur les 11 autres Selecao ainsi que l'Outsider et son sous chef. Si je dois travailler pour eux je veux avoir le maximum d'information.

Elle se rappela alors de quelque chose a propos de la famille de Rentaro



-Tu effacera aussi tout les fichiers qui concernent mes amis proches ou lointains de toute les bases de données, serveurs ou ordinateurs qui existent. Je veux qu'aucune information ne traine sur eux. Tu pourra le faire malgré ta position ?

-Il n'y aura aucun problème pour blanchir complètement tes proches. Par contre désolée de te dire ça mais pour les informations que tu demandes ça va pas être possible.



Elle prit un air intrigué.



-pourquoi ça ?

- Parce que c'est comme ça. On m'a programmé de la sorte. Tu ne peux avoir aucune information sur les onze autres Seleção et encore moins sur Outsider.

-Très bien. Je le ferais a la manuelle dans ce cas. Contente toi d'executer les autres instructions

-Très bien. Cependant je te le dis direct, ces gars là et surtout Mr.Outsider sont loin d'être comme les gars lambda que tu as l'habitude de rencontrer. Tu dois bien te douter que tu n'es pas la seule à surveiller tes arrières.

-Je me doute.



Elle regarda ensuite un dossier dépassant de son sac a main du coin de l'oeil



-J'ai pris mes précautions en demandant a des gens de confiance de surveiller mes ombres, t'en fais pas.

- Enfin, tout ça pour dire que le niveau des gens autour de toi a grimpé d'un cran. Tu joues plus ou moins dans la cour des grands maintenant.

-je jouais deja dans la cour des grands avant, et bien plus que ça. Tu crois que parce que ton patron se paye un building et que l'état ferme les yeux que c'est un des meilleurs ? J'ai vu bien pire que ça dans ma carrière. C'est juste un gros poissons qui donne les ordres de mes cibles ou que j'abbat parfois

-Calme toi un peu ma vieille. Je te dis ça pour ton bien. On dirait que tu te reposes un peu trop sur tes lauriers. Je ne te le redirai pas, ne sous-estime pas ces gars, tu risque d'être surprise.

-Je me repose sur eux car je sais ce qu'ils valent. Je sais de quoi ils sont capables.



Elle repensa ensuite a sa mutation ou plutot son charcutage orchestré par son frère, qui avait complètement meurtrit et transformé son corps. Elle prit alors un ton calme en y repensant



-Et surtout j'ai encore un atout de taille que ton agence ne connait pas. Pas meme Mr.Outside.



Elle regarda alors la main gantée qui tenait le volant de la voiture, sérieuse.



-Un atout que j'ai en moi.

-Fais quand même attention. Je dis ça comme ça hein, mais ça me ferait quand même un peu chier de te voir déjà disparaître alors que tu viens de prendre part au jeu.

-T'en fais pas je te dis. Je serais la dernière a survivre si il doit y avoir des morts.



Elle referma ensuite le clapet en prenant un fin sourire



-Maintenant j'ai plus qu'a me préparer a la visite de la petite famille qui ne comprendra rien quand elle verra son compte en banque. Heureusement que c'est Rentaro qui est a la maison aujourd'hui héhé

-Tu n'oublies pas un truc avant d'aller te faire sauter ?



Mais avant ça, il fallait encore retourner à l'agence pour faire comme qui dirait son rapport. Ainsi, pour pouvoir retourner au plus vite auprès de son amant, elle mit la gomme à en faire crisper et fumer les pneus sur le bitume pour revenir en un temps record au parking du sous-sol de l'immeuble dans la capitale japonaise. Rapidement elle gagna le dixième étage pour aller à l'encontre de l'homme. Elle débarqua dans son bureau comme si de rien n'était, faisant comme chez elle pour s'installer sur son canapé pour pouvoir lui faire un bref compte rendu de sa mission.

Elle reprit le téléphone qui était encore actif alors. La jeune femme avait oublié de bien le fermer



-merde...je suis as encore a l'aise avec ce truc... Quoi ?



Après ledit compte rendus, la jeune femme avala une gorgée de son verre de rhum, sans retirer ses gants meme a l'intérieur



-enfin voila ta cible morte comme demandé



Après son cours résumé Kurusu se tenait sur son fauteuil, les bras croisés et avec le visage levé vers le plafond d'un air plutôt sceptique et légèrement déçu du résultat final.



-C'est quand même pas de peau que tu n'ais pas eu d'informations...

-il était trop focalisé sur autre chose. Il n'aurait pas pus parler.

- Mmh ? Focalisé sur quoi ?

-Rien d'important. Juste des trucs chiants.



Elle reposa le verre et se leva ensuite du canapé en le regardant



-Donc ? j'intègre ton agence ou pas ?



Il lui répondit d'une façon assez déstabilisante. Il fit pivoter sur son fauteuil dans le sens inverse à la femme et en profita pour se curer le nez en lui faisant signe de son autre main de dos de son attitude relaxée.



- Ouais ouais c'est bon t'es dans la famille.

Bien. Sa m'arrange vu que j'ai deja claqué un tiers des 10 milliards donnés.



Au moment où il l'entendit, il stoppa net son curage de nez et bloqua son expression insouciante. Il refit pivoter son fauteuil en sa direction pour la regarder sans changer son air, signe d'un petit choc.



-Tu déconnes ?

-Nan. Je compte bien en claquer un autre tiers si tout se passe comme prévus d'ici un mois



Il reprit par la suite son curage de nez en faisant tourner son petit doigt dans un sens puis dans l'autre dans sa narine, complètement indifférent face à la femme qui jouait avec le feu.



-Fais gaffe, je t'ai bien dit que y'avait pas de recharge. C'est pas Paysafecard ici.

-t'en fais pas. Je m'assure toujours de bénéfices.



Elle se dirigea ensuite vers la sortie, marchant calmement



-Pour le prochain cas, assure toi de me donner un truc pimenté et difficile. Comparé a ce que j'ai fait avant le travail d'aujourd'hui c'était de livrer une pizza.



Ainsi Akihira accepta sa nouvelle offre de travail, et remit son manteau de tueuse, quitté 5 ans auparavant… Sa vie de famille en subira-t-elle les conséquences ?




FIN DU TOME I

A suivre….


Laisser un commentaire ?