De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 35 : ARC IV - Proposition d'emploi ?

5776 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/04/2017 20:32

Le lendemain matin aux aurores, la jeune femme se retrouva réveillee par des mouvements au niveau du lit avec des bruits de drap qui glissait sur sa peau ainsi que sur un autre corps qui était semblait-il en train de se lever.

Elle ouvrit peux a peux les yeux en se tournant vers les mouvements qu'elle entendait

Elle vit Rentarô qui, comme montraient les bruits et les mouvements, était en train de se lever. Il était encore bien tôt, aux environs de sept heures peut être. Il était là, assis sur le bord du lit dans sa tenue légère de nuit pour une fois qu'il était habillé et il s'apprêtait à se lever.

Il sentit alors une main caresser lentement le bas de son dos avec un corps se collant a lui peux a peux dans un soupir

En sentant ce contact contre son dos il prit un léger sourire les yeux fermés. Il stoppa son mouvement et la laissa faire à sa guise. Il n'était pas contre ce contact bien agréable, surtout de si bon matin.


-Désolé de t'avoir réveillé...

-Bah, j'ai à faire aujourd'hui...


Il fut curieux et surpris d'entendre cela de sa part. Il se retourna de moitié vers elle avec des yeux un peu plis grands.


-Tu as à faire..?

-Oui. Un gars de la police de Tokyo m'a appelé et voudrais me voire à cause de l'accident prez de chez nous. Alors je vais partir ce matin


Il se retrouva encore plus étonne de cette réponse, avec une inquiétude naissante quant aux possibles conséquences de cette rencontre.


-Un gars de Tokyo..? Mais qu'est-ce que la police de Tokyo vient faire dans cette histoire ? Et ce n'est pas dangereux pour toi d'y aller ?

-Ca serait dangereux de ne pas y aller. T'en fais pas. Y a rien contre moi.


Sans ne rien dire de plus il ramena son visage vers l'avant d'un air calme, même sceptique et appréhensif. Même si elle lui disait cela il n'en était pas vraiment rassuré. C'était légitime de s'en faire pour la femme qu'il aimait vu qu'il savait les faits et ce dans quoi elle était impliquée.


-Enfin, ça a l'air d'être plus spécial qu'un flic classique alors.


Elle se releva ensuite du lit et chercha ses affaire dans le dressing.

En restant assis sur le bord du lit il se tourna en sa direction pour la regarder faire et poursuivre la discussion.


-Que veux-tu dire par là ?


La jeune femme commenca alors a s'habiller

-Une sorte d'agence privé je suppose

-Ok.


Sur ce dernier mot simple il s'appuya avec ses mains sur le matelas pour se lever et contourna le lit nuptial pour se diriger de son pas calme et posé naturel.


-Tu t'es couchée plutôt tard hier, enfin je devrai dire ce matin.

-Ah ? Tu trouve ? Bah, pas plus que sa.

-D'ordinaire tu ne te couches pas non plus à quatre heures du matin.


Lorsqu'il arriva à la porte il l'ouvrit en prenant un petit sourire, amusé.


-On dirait que je n'ai pas été assez convaincant dans le bureau..

-Hehe…


Une fois habillée elle l'embrassa alors sur la joue tendrement d'un sourire joueur


-Plus qu'assez.


Elle sortit alors de la chambre rapidement en se dirigeant vers celle de Yoshino


-J'y vais ! Je vais embrasser Yoshino et je prend la voiture !


Il se pencha dans le couloir en sortant du cadre de la porte pour la regarder partir avec cette rapidité et cet empressement qui était assez surprenant de sa part à une telle heure.


-Tu y vas déjà ?

-Oui ! avec la route jusqu'a la ville je préfère ! je mangerais la bas ! oublie pas d'appeler Hyuuga pour les réaprations de la voiture !


Puis après avoir donné ces quelques menus instructions et embrassé sa fille tendrement ne pouvant oublier de le faire, elle rentra dans le garage et se mit rapidement dans la voiture pour faire chauffer le moteur en mettant sa ceinture. Elle en sortit alors rapidement et a toute vitesse dans ce moteur vif et plus fin que la grosse cylindrée en raison de sa rapidité et sa vitesse de course accrue. Sur la route elle regarda sur son téléphone les quelques informations qu'elle avait obtenue dans la nuit sur l'homme et l'immeuble ou il se trouvait. Elle ne pouvait bien sur pas se jeter dans la gueule du loup sans informations. Ainsi elle visionnait quelques documents officiels piratés par les programmes de Chachamaru copiés sur l'ordinateur central du bureau de la jeune femme.


-" Higashi no eden" hein. Qu'est ce que c'est que ce nom de société....d'après mes fiches se serait un organisme privé dont meme l'état connait très peux de chose....défense civile et paramilitaire....une sorte d'agence de garde ? qu'est ce que c’est que ce foutoir....et cet homme....il apparait dans certains rapport...une sorte de haut placé semble il. Au moins la nature publique de l'endroit laisse penser que c'est a peux près sur. De toute façon Chachamaru sait ou je vais grace au gps de la voiture connecté a elle et dans mon bras. Je dois me montrer prudente. Si ils ont des informations sur la personne qui m'a attaqué ils ne sont pas aussi blanc qu'ils le laissent voire sur leur site ..


Et après quelques bonnes dizaines de minutes si ce n'est encore plus de route intensive et à vive allure, la jeune femme arriva enfin à la grande, à la belle, à la magnifique et imposante capitale de leur pays, Tokyo. Après avoir essuyé à nouveau de bonnes minutes de circulation sur les routes de la ville bondées de monde même à cette heure encore matinale, travail oblige, elle finit par se frayer un chemin dans les rues de la capitale avec les divers buildings, hauts et impressionnants, divers et variés tout comme les nombreuses enseignes et affiches publicitaires qui sautèrent à sa vue avec foison grâce à leur positions sur les énormes bâtiments. Au bout du compte elle parvint à garer son véhicule de luxe dans l'un des nombreux parkings sous-sol de la ville. Elle erra ensuite dans les rues en marchant sur les trottoirs, de son calme imperturbable et impitoyable, nullement accommodée par toute l'agitation ambiante et la multitude de rues et d'avenues de la capitale. Elle savait parfaitement où elle allait grâce aux données qu'elle avait récupérés la veille par le biais de l'intelligence irréprochable et parfaite de leur domestique. Après de nouvelles minutes de marche d'un pas assuré et confiant sans pour autant quitter ses gardes tout en regardant l'itinéraire tracé sur son bracelet, elle arriva enfin à destination, à son objectif qui se trouvait au bout d'une ruelle assez cotée. Devant elle se dévoila alors un autre bâtiment, d'une hauteur lui aussi impressionnante, impressionnant tant par sa hauteur que sa structure et son design. L'entrée de la tour était cernée par deux grands murs de béton surplombés par deux grands arbres qui avaient encore leurs feuilles toute vertes et qui empêchaient de contourner vers l'arrière et laissaient donc l'unique possibilité de se diriger vers la grande entrée aux deux grandes portes de verre automatiques. D'ailleurs, les portes étaient loin d'être les seules parties de la structure en verre. Toute la tour dans son intégralité en était faite. Tous les étages, toutes les vitres avec deux grandes colonnes de chaque côté, devant et à l'arrière en étaient composées. Tout se reflétait à la lumière du soleil qui commençait à surplomber la métropole mondiale. Avec cette allure, il était inutile de dire que ceux qui s'en chargeaient avaient des moyens financiers assez conséquents, déjà pour s'établir dans la capitale avec cette position plutôt avantageuse et facile d'accès et la structure magnifique de la tour et l'entretient impeccable qui lui était apporté.

Elle regarda alors le haut de la tour quelques instants avant d'y rentrer a l'intérieur d'un pas assuré, se demandant bien qui était l'homme qu'elle avait eu au téléphone


( avec de tel moyens...la paye doit etre bonne....)


L'intérieur du rez-de-chaussée fut à la hauteur de ses attentes. Sans surprise, l'étage était bien spacieux, avec à ses pieds un somptueux carrelage noir qui était sûrement de bonne facture. Au fond à gauche, elle pouvait apercevoir un office, une sorte d'accueil donc avec une hôtesse qui patientait à son poste dans la possible arrivée d'une personne et donc client. Au fond à droite se trouvait un ascenseur, bien utile et même obligatoire pour monter aux étages suivants tellement ils étaient nombreux. Bien sûr il y avait des escaliers, mais encore fallait-il trouver la force de les grimper. Mais rapidement, son regard fut bien vite attiré par deux magnifiques fontaines qui étaient dispatchées d'un côté et de l'autre pour occuper au mieux l'espace présent, avec au pied de celles-ci un petit bassin qui laissaient entendre le bruit apaisant de l'eau des fontaines qui rentraient à son contact. Et sur les "murs", si l'on pouvait les appeler ainsi compte tenu de leur structure en verre étaient positionnés de multiples canapés accompagnés de belles plantes d'intérieur afin de rendre l'attente paisible et sereine, voire même relaxante.

Elle leva alors le visage pour regarder le haut plafond toujours dans ce style moderne et chic, avec quelques spots de lumières éclairant chaque coin du hall pour ne laisser aucune ombre quand le soleil se couche, ce qui n'était pour le moment pas le cas. La jeune femme se dirigea alors calmement vers l’accueil ou était la femme de son air calme voire froid habituel comme une sorte de robot justement. Air qu'elle avait quitté des années durant sa famille mais qu'elle pouvait reprendre sans mal derrière ses lunettes de soleil de style aviateur, pour les personnes inconnus ou les terrains étrangers

A l'arrivée de la jeune femme, celle-ci se fit accueillir avec courtoisie et politesse, ainsi qu'avec un sourire sur le visage de l'hôtesse. Malgré l'air froid de la personne qui venait de faire son entrée et la sensation déstabilisante qu'elle dégageait elle ne se laissa pas perturber pour effectuer au mieux son travail, les mains liées au niveau de l'estomac.


-Puis-je vous aider Mademoiselle ?

La femme s'accouda alors au comptoir sans retirer ses lunettes


-ouais, surement...je cherche un type du nom de...c'est quoi deja...ah oui, Kurusu Keigo je crois


Sans grande surprise ce nom l'interpella et fit tout de suite tilt dans son esprit.


-Vous voulez voir Monsieur Kurusu..? Heto, hai, il est dans son bureau actuellement, je peux l'appeler si vous le souhaitez.

-pas la peine de l'appeler, dis moi juste ou il est. Il m'attend

-Aviez-vous rendez-vous..?'


Elle se pencha vers son bureau et commença à feuilleter un petit dossier où divers noms apparaissaient, ainsi que divers horaires et divers jours. Sans doute le carnet de rendez-vous de l'homme dont il était question.


-Puis-je avoir votre nom ?


Elle se fit soudainement saisir par le col de sa chemise et amené par la poigne modifié génétiquement de la femme juste en face d'elle, le visage baissé qui laissait voire ses yeux agressif et sadique poignarder l’hôtesse


-Ecoute moi bien saloperie de pimbêche bac +100, je me suis pas tapé tout cet asphalte pour te balancer mes analyses d'urine et avoir ton approbation pour aller voire un connard qui m'appel a 4h du matin et me dit de venir !


Elle la relacha alors d'un coup en remettant sa chemise elle meme d'un air maintenant calme mais encore plus angoissant


-Alors si tu veux pas que ce bureau te sois dédicacé avec tes dents imprimés dessus, tu va me dire ou il est bien calmement et tu pourra revenir a ta condition humaine dégueulasse sans e moindre soucis. Ca te va ?


L'hôtesse ne trouvait simplement rien à lui redire. Elle était complètement tétanisée par la peur en retombant sur son fauteuil à cause de ses jambes qui tremblaient de peur et qui ne parvenait plus à la retenir. Elle la regardait avec de grands yeux effarés, toute tremblante avec cette angoisse et cette frayeur qui peu à peu l'enveloppaient, et il y avait de quoi, n'importe qui l'aurait été en pareille situation.


(Qui...qui est-elle...? Que vient-elle faire ici...?)


Elle se pencha alors vers elle d'un air agacée


-tu compte me le donner quand le numéro de son bureau ? ou il est ?


Elle se recula un peu plus sur son fauteuil de manière à s'éloigner d'elle au fur et à mesure qu'elle s'approchait. Prise par la peur elle lui répondit avec une voix grandement hésitante et sous le choc. Cette même peur parlait pour elle.


-Mon..Monsieur est au di-dixième étage...!


La femme prit un sourire narquois a cela.


-Bien. Tu vois que ton cerveau marche encore.


Elle repartit alors vers les escaliers calmement en se grattant les cheveux .


-ahlala....faut vraiment que je sois plus calme avec les gens…


Pendant un moment elle la regarda partir de ce même air apeuré et tétanisé par le choc qui venait de la traverser. Par la suite, sans perdre une seconde elle se remit à son bureau et saisit le téléphone pour y composer un numéro préenregistré d'une seule pression sur un bouton. Ce même numéro n'était autre que celui du bureau de l'homme qui, comme indiqué se trouvait au dixième étage. En vérité, il était le dixième étage. Plutôt curieux à la réception de cet appel, il se pencha vers son bureau, lui aussi assis sur son siège de cuir noir. Il appuya sur le bouton pour ouvrir la conversation avec l'hôtesse.


- Sandra ? Il y a-t-il quelque chose ?


Depuis le rez-de-chaussée elle lui répondit d'une voix entrecoupée et prononça des paroles qu'il ne comprit pas sur le moment.


-U-une...une femme est en train de monter à-à votre bureau Monsieur et-et elle est…


Soudain l'homme pu voir les doubles portes de son bureaux ces deux dernières s'ouvrirent d'un coup avec les deux hommes en faction devant qui les enfoncèrent tout les deux. Mais ils les enfoncèrent a vrai dire malgré eux, projetés comme si c'était de simples poids par la jeune femme qui se tint droite devant le bureau de l'homme. Elle termina alors la phrase de l'hotesse.


-Assez remontée.


Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il fut grandement déstabilisée de cette entrée fracassante. Mais il n'avait pas vraiment le temps de se perdre et se leva immédiatement de son grand siège pour se reculer d'un air méfiant et prêt à en découdre. Dans le feu de l'action il ne faisait pas vraiment attention à de qui il s'agissait.


-Qui êtes-vous ?! Que me voulez-vous !

-Le jugement divin.


Et, comme si la scène se passait au ralentit dans l'esprit de l'homme, il vit la femme sortir de derrière son dos ses bras tendus tenant chacun une arme a main, des deux gardes sans doute, valser droit face a son visage et se tenir sans le moindre tremblement ou hésitation avant que la voie ne reprenne

-Je viens te chanter un petit psaume…


Il ne pouvait que s'avouer facilement vaincu. Pendant un moment la peur prenait aussi le pas chez lui, bien que d'une manière bien moins prononcées que chez l'hôtesse. Mais...quelque chose fit tilt à son oreille. Avec un certain "calme" qui reprenait la place, il put se concentrer sur la voix de la femme, voit qu'il avait déjà entendu il y a seulement quelques heures. En comprenant de qui il s'agissait il ouvrit peu à peu grands les yeux d'étonnement.


-Tu ne serais pas..

-j'ai obtenu certain surnom au cours de ma carrière malgré moi. Disons que mon préféré reste "Bonne soeur infernale".


Et effectivement, il s'agissait bien de la personne à laquelle il pensait, celle avec qui il eut une brève conversation téléphonique. Prit au dépourvu, et là encore le mot était bien faible, il ravala sa salive avec de grands yeux, les mains levées.


...


La femme s'avança alors pour arriver au milieu de la pièce, avant de prendre un petit pouffement avec un sourire et baisser lentement son arme


-Mes crocs dont toujours autant effet alors. C'est rassurant. J'ai deja traumatisée ta caissière, je vais essayer de te garder sain d'esprit. Tu voulais me voire, Kurusu, me voila. Maintenant, si ta raison n'est pas en béton pour avoir osé tenter de me faire peur, tu mourras aujourd'hui, ici et maintenant.


Et contre toute attente, il prit un grand sourire exaspéré en fermant les yeux avec une quelques petites gouttes de sueur causées à cause du stress sur son front. Il semblait prendre sa venue ainsi que sa situation plus ou moins du bon côté. Enfin, il ne cédait ni à la folie ni à la panique, il conservait cette apparente bonhomie.


- On aurait pu faire ça par téléphone ahah..

-Je te voulais en face de moi. C'est dur d'executer par téléphone.

-On pourrait au moins s'asseoir pour se détendre un peu non..?

-Oh mais rassure toi


Il entendis alors le chien des deux arme se reculer pour laisser le canon libre de faire feu


-Je suis très détendue


Au son des deux chiens qui s'activèrent et qui signifièrent que les coups de feu pouvaient partir n'importe quand, il prit un petit rictus d'exaspération.


- T'es sûre que tu ne veux pas poser les deux petits joujoux que tu as entre les mains..? Je dois t'avouer que ça me détendrait bien ahah..


Une détonation vint alors lui provoquer un fort sifflement à l'oreille, avec une balle qui passa juste au dessus de son oreille en coupant une mèche de cheveux. La femme le regarda maintenant d'un air agressif, déterminé et severe. Celui de X, concentrée et méthodique qui n'hésiterai pas à tuer, ayant retirée ses lunettes de soleil


-Alors c'est bien une agence privé et pas une pègre comme j'en vois...avoir peur de cela...tu n'a encore rien vu des possibilité de torture qu'offre une arme. Alors ferma la et dit à ta caissière que personne vienne nous déranger


Sans quitter son petit sourire qu'il s'efforçait de garder en pareille situation, il se pencha en direction de son bureau et plus précisément de son téléphone de fonction avec la main au niveau de son oreille qui sifflait. Comme l'avait fait l'hôtesse auparavant, il appuya sur un bouton qui le mit en contact direct avec le rez-de-chaussée.


- Sandra..? Veuillez annuler tous mes rendez-vous de la journée.

X le regarda alors faire sans rien dire, le maintenant en joue.

La demande effectuée, il se releva et remit ses mains en l'air du fait qu'il était constamment visé.


-Sérieusement..ce serait mieux si au moins tu t'asseyais. Tu peux garder les jouets avec toi si tu veux mais..voilà quoi.

-Bon, dans ce cas, allons donc s'assoir sur les canapes la bas.

-Une fois les canapes désigné et que l'homme fut levé pour s'assoir avec la femme qui gardait une arme contre sa cuisse dans sa direction elle reprit.


-Je t'ecoute


Maintenant assis et donc plus confortablement installé, il n'en était pas pour le moins un peu stressé et désespéré à cause de l'arme qui était toujours pointée vers lui, on le voyait sur son visage bien qu'il souriait toujours, de cette façon exaspérée.


- Je pensais que tu allais lâcher ce truc mais bon, c'est déjà mieux..


Il se reprit un tant soit peu par la suite. Il mit son visage vers l'avant et baissa un peu la tête. Il mit sa main refermée devant sa bouche les yeux fermés pour se racler la gorge, signe qu'il allait commençait son explication.


- Enfin, par où commencer..je suppose qu'il est préférable que je te présente d'abord notre agence..


Après cette courte préparation et ce raclement de gorge il rouvrit les yeux et leva un peu la tête vers le plafond, déjà plus serein. Ainsi commença son explication.


-Alors tout d'abord, le nom de ce bâtiment, ou plutôt le nom de l'organisation qui le compose est la "Seleção". Enfin passons, je doute que ça t'intéresse grandement. Vient ensuite une question primordiale. À quoi sert cette organisation ? Pourquoi a-t-elle été crée ? Déjà, je te dis d'emblée que ce n'est pas moi le Big Boss. Enfin, pas vraiment si je puis dire, mais je t'en parlerai un peu plus tard. Si la "Seleção" existe, c'est pour un seul but plutôt général. Pour faire simple, c'est celui de faire la justice...à notre manière. En gros on a nos méthodes qui sont peut être un peu plus efficaces que celles de la police "normale", si l'on peut le dire ainsi.

En pensant à cela, il lâcha un rire bon vivant en passant sa main dans ses cheveux. Cette conception des choses l'amusait assez et lui donnait la possibilité de détendre un peu cette atmosphère tendue.


- Quand j'y repense on dirait presque une organisation de justiciers ahah. Enfin..


Il poursuivit l'explication après cette petite réflexion en regardant de nouveau devant lui.


- En d'autres termes, on aide plus ou moins le gouvernement en réussissant là où il échoue. Cependant ne va pas croire que l'organisation est une initiative du gouvernement, loin de-là. S'il pouvait faire sans nous il le ferait mais pour le moment ils en sont incapables. Alors il nous laisse faire dans notre coin sans rien dire et nie tout à notre sujet à tel point que l'on a une belle petite couverture. Nous sommes pratiquement invisibles. Pour en revenir à tout à l'heure, notre groupe a été crée par un homme. Ici, on l'appelle tous Mr.Outside. Comme tu peux l'entendre, son nom est un peu mystérieux, tout comme l'homme en fait. Pour le moment personne ici ne l'a encore vu, personne ne sait à qui il ressemble. Pas même moi qui travaille ici depuis un bail. C'est d'ailleurs parce que je travaille depuis un bail qu'il m'a plus ou moins donné la responsabilité du groupe, non pas à sa place mais plus en tant que...Sous-directeur, Dirigeant Adjoint si tu préfères.


Il baissa un peu plus la tête en passant sa main dans sa nuque, prit d'une petit gêne ou encore moquerie envers lui-même.


- Ou encore Assistant, ça marche aussi. Bien sûr je ne suis pas le seul à travailler ici. Mis à part le personnel de base, l'entretient tout le bazar, nous sommes au total vraiment onze à faire le boulot, le plus gros du travail. Et c'est sur nous, ces personnes que se repose le nom de l'organisation. Nous sommes plus ou moins une "sélection", triés sur le volet pour régler un peu ce que personne d'autres ne peut régler. Actuellement il doit y en avoir quelques uns dans le bâtiment, avec d'autres en "mission".


Et il avait raison. Comme il le disait en ce moment, d'autres personnes, habillées différemment du reste du personnel, carrément dans leur tenue habituelle en fait se promenaient un peu dans le bâtiment pour passer le temps. D'une certaine manière, on pouvait deviner qu'ils avaient un petit quelque chose de "spécial" contrairement aux autres personnes qui marchaient à travers les étages. Un certain sentiment de mystère se dégageait d'eux.

Juste après il eut un tilt et ouvrit un peu plus les yeux. Il commença à fourrer sa main dans sa poche de manière à chercher quelque chose avec bien sûr la jeune femme qui se mettait sur ses gardes en levant un peu plus l'arme en sa direction.


- Ah ! En parlant de ces fameux moyens..


Mais contrairement à ce qu'elle redoutait il en sortit un téléphone portable qu'il mit devant lui et dont il ouvrit le clapet d'un petit sourire.


- Je te présente Juiz. C'est plus ou moins notre "mentor", bien que là le mot n'est pas à prendre au sens de "maître". Disons que c'est plus comme...une "partenaire", bien qu'elle n'existe pas vraiment. Il s'agit en vérité d'une I.A. de très bonne facture, l'une des meilleures jamais crée. Grâce à elle nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons, tout ce dont nous avons besoin pour accomplir notre tâche au mieux.


Il prit par la suite un petit sourire jaune avec un petit rire assez louche lorsqu'il en vint à cette idée avec une autre idée en tête qui le rendait aux anges.


-Avec quelques petits extra. Il faut bien se faire plaisir de temps à autre héhé. C'est bien utile, surtout lorsque t'es crevé et que tu veux rentrer chez moi mais qu'il y a un bouchon qui te fait bien chier. Tu n'as qu'à l'appeler et lui demander, la minute d'après tu as la petite cavalerie qui rapplique pour te dégager la voie rien que pour toi. On peut dire qu'elle puise dans les ressources de Mr.Outside pour parvenir à ses fins qui sont les nôtres, et autant te dire que les possibilités sont nombreuses, très nombreuses...


D'un petit mouvement de main il remit le clapet sur son portable pour le cacher et le garder dans sa main. Il venait de terminer sa petite explication.


- Je pense avoir fait les présentations le plus simplement et le plus généralement possible. Mais ce n'est pas pour autant fini. Si j'ai voulu prendre contact pour toi c'est pour te recruter, enfin, Mr.Outside veut te recruter. Enfin..


Il se gratta les cheveux avec sa mains, les yeux rivés vers le plafond d'un air perdu. Il ne savait pas vraiment comment expliquer la chose.


- Je sais pas trop comment le tourner. Disons qu'il veut une personne pour occuper la dernière place et qu'il m'a laissé carte blanche pour trouver cette personne.


Elle avait alors tout écouté mais en restait toujours intriguée


-Donc en gros, vous êtes une agence de mercenaire que le gouvernement refuse de voir. Mais vous visez qui, et votre travail consiste en quoi précisément ?

- Oh, nos cibles sont plutôt variées..


Il poursuivit en relevant le visage avec sa main qu'il passait dans sa nuque à répétition. Ce tic de mouvement l'aidait à réfléchir.


- Pour faire simple on s'attaque souvent à des grosses pointures cachées du crime qui se terrent trop dans leur terrier.

-Si tu m'a appelé c'est que sa doit pas etre très légal ni très gentil la façon de le faire.


Un peu indifférent et sans y accorder trop d'importance il leva la paume de sa main vers le plafond, tout comme ses yeux avec cette certaine insouciance.


- Chacun d'entre nous à sa façon de faire. Nous les laissons juste exprimer librement leur créativité.

-Je travaille en solo mec. Et j'ai besoin de garanties dans le cas ou tu aurais la chance que j'accepte. Qui me dit que ton histoire de Juiz est vrai ? et surtout, mes ancien employeur me payaient grassement.


Et toujours de cette indifférence comique sur le moment, il rouvrit son téléphone d'un petit mouvement de main vers l'avant tout en se curant l'oreille avec son doigt.


- Ah, j'avais oublié de préciser que nous n'avions pas de paie.


La femme se leva alors du canapé calmement


-Dans ce cas on s'est tout dit.


Après s'être occupé de son oreille il finit par donner le même traitement avec une de ses narines et répliqua comiquement de cette même indifférence sûrement mal placée.


- On a juste une solde de dix milliards de yens.


Elle s'arreta alors en se retournant vers lui, intriguée. Ce chiffre avait sonné avec un bruit de pièce dans ses oreilles


-10 milliards...?


Bien évidemment il s'attendait beaucoup à cette réaction. Avec ses nombreuses recherches il connaissait très bien son penchant, et même son pêché lié à l'argent qui était plus fort que tout et auquel elle était attachée plus que tout. Enfin, sûrement pas autant qu'avec sa fille, ou même son compagnon. Quoique...pour le deuxième la question pouvait se poser. Il prit un grand sourire de satisfaction yeux fermés en baissant sa tête tout en reposant ses bras sur le dos du canapé.


- Ouais, de quoi faire les fins de mois.

-je suppose qu'il y a arnaque quelque part.

- Zéro arnaque, c'est totalement clean. Disons que Mr.Outside aime bien prendre soin de ses petits protégés. C'est seulement un petit moyen de nous remercier de notre travail.

-aucune conséquence si on dépense tout pour notre propre tu va me dire ?

- Absolument aucune. Le seul point "négatif" si je puis dire c'est qu'une fois que les dix milliards sont écoulés tu peux aller te gratter pour une recharge.


Il se mit ensuite à rire de bon coeur en pensant à la plausible existence d'une personne capable de dépenser une telle somme d'argent dans sa vie. La chose lui paraissait bien insensée.


- Et sérieusement si quelqu'un parvenait à dépenser autant je serai prêt à lui donner ce qu'il me reste.

-Dans ce cas c'est que tu m'a pas encore vu travailler


Sur cette réponse il se retourna vers elle pour lui afficher un sourire encore plus grand, toujours satisfait mais avec une pointe d'espièglerie en rouvrant les yeux.


- Mais cela implique que tu dois d'abord accepter de bosser pour moi, enfin pour nous. Ça veut donc dire que tu acceptes de rejoindre la partie ?

-Je ne peux pas décider de ça seule. je vais en parler avec Rentaro d'abord. Et je te redirais si c'est le cas


Cela coulait de source. Il lui répondit d'un petit signe de main sans accommodation.


-Ha, bien sûr. Je suppose que ce serait préférable pour vous. Mais es-tu sûre de vouloir prendre le risque de lui en parler ?


-Cacher une telle chose serait difficile et risquer de le mettre en danger sans lui en parler aussi.

-Bien évidemment. Cependant, je tiens à te prévenir qu'une occasion pareille ne se présente pas deux fois. Que feras-tu s'il ne veut pas que tu acceptes ?

-Eh bien je n 'accepterais pas tout simplement.


Le moins que l'on puisse dire c'est que sa réponse fut surprenante. Pendant un moment il la regarda calmement sans savoir quoi répondre. Puis après un petit moment de silence il reprit un fin sourire, de nouveau satisfait. Il se plongea dans son canapé et passa ses mains derrières la tête.


- Si un jour on m'avait dit que l'une des plus grandes tueuse et la plus sanguinaire du Japon se plierait à l'avis de quelqu'un.

-je ne me plis pas a son avis, ne crois pas cela. J'ai raccroché mon manteau depuis 5 ans deja.

-j'ai pu m'en apercevoir. Je disais ça dans le sens où tu accordais de l'importance à la parole de quelqu'un d'autre autre que toi. Ça ne ressemble pas à la "None Légendaire".

-j'accorde de l'importance seulement au personne qui le méritent.


Sur ces dernières paroles la jeune femme sortit du bureau et redescendis les escaliers pour sortir du building, arrivant dans le hall ou elle ne vit personne a l'acceuil. Elle prit un sourire a cela en repensant a ce qu'elle avait fait subir a la jeune femme


( au moins elle aura une pause )


Puis elle sortit et repris sa voiture après quoi elle repartit a toute vitesse vers sa petite ville a elle.

Mais en vérité elle était bien là. Elle s'était simplement cachée d'elle sous son bureau juste avant qu'elle n'ait eu le temps de la voir. Comiquement, elle sortit de son bureau en s'y tenant de ses deux mains parfaitement manucurées avec son corps qui tremblait légèrement. La femme avait bien eu son effet sur la pauvre hôtesse qui n'avait rien demandé.


-Elle est partie...?


De retour a la maison, elle put alors voir en rentrant la voiture dans le garage qu'une nouvelle était a coté de la place de la super sportive. C'était une autre grosse cylindrée du garage de la femme. C'était une superbe Ford Mustang gt500 Shelby série 2013, d'une couleur noire métallisé, équipée de jantes chromées au allures..musclée justement avec deux pots échappements a gauche et a droite la encore chromés mais noir. La bouche d'aération avant était ornée du superbe cheval métallique, blason de la marque et plus précisent qui était exclusivement apposée sur les Mustangs justement pour le cheval. Sur le capot équipé d'une prise d'air double de la voiture, une auto collant de crane rouge foncé, couleur sang meme était apposé, la bouche grande ouverte, comme ricanant et dévorant l'asphalte et les voiture devant lui. Sur tout les cotés de la voiture, de l'aile gauche et droite en passant par le bas de caisse et l'aile arrière pour rejoindre la plaque d'immatriculation modifiée bien sur une longue queue ou colonne d'os était peinte la aussi, tout comme sur le toit ou elle y était, en forme de flamme. Bref, une voiture au allures de la femme et qui annonçait son métier bien précis. Elle sortit de la voiture et regarda la nouvelle venue d'un sourire


-Il a appelé Hyuuga alors...elle l'a envoyée changer les voiture pour réparer l'autre...


Elle rentra alors finalement dans la maison, regardant l'heure sur sa montre .


-15 heures...avec ça j'ai oublié de manger.


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