De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 34 : ARC IV - Un appel déroutant

5194 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/04/2017 19:00

Puis vers le coup des quatorze heures, alors qu'Akihira était réveillée, elle sortit de la chambre de la petite en la regardant une dernière fois dormir sur son lit. Elle avait réussis a en s'extirper lentement au prix de sa chemise que la petite gardait contre elle, l'odeur de sa mère la réconfortant. Elle ferma ensuite doucement la porte avant de redescendre au rez de chaussé ou se trouvait l'homme.

Rentarô se trouvait dans le salon. Il était assis sur le canapé. Il regardait depuis sa position le téléphone. Il le fixait, il ne le lâchait pas du regard d'un air sérieux et méfiant. Ce téléphone lui rappelait cette voix, cette mystérieuse, inquiétante voix rauque qui avait prédit l'accident. Qui était-il ? Comment avait-il pu le prévoir ? Il n'y avait qu'une solution possible. Il y était impliqué ou il en était tout simplement le commanditaire. Il le regardait de la sorte depuis un moment, bras croisés. Il redoutait un nouvel appel et brulait d'envie de le retrouver pour le lui faire payer. Personne ne touchait à sa femme et encore moins à sa fille.

Quand elle le vit, elle s'approcha a coté de lui en posant sa main sur son épaule.


-Rentaro ?


Au contact de sa main sur son épaule et de sa voix, il "revint" à lui dans un petit sursaut. Il se tourna vers elle avec de grands yeux, surpris de la voir aussi soudainement.


-Akihira..?

-qui veux tu que se soit d'autre ?


Il tourna son visage et regarda devant lui calmement après s'être remis de cette surprise.


-Désolé, j'ai juste été surpris..

-Chachamaru n'est pas encore revenus ?

-Nan, toujours pas..


En pensant à la chose, il plissa les yeux. Cette absence un peu prolongée de l'androïde pouvait être assez inquiétante et inhabituelle.


-C'est étrange d'ailleurs.

-elle doit continuer sa recherche dans d'autre lieux en lien à ce qu'elle a pu trouver

-Ha, c'est possible.


Ils purent alors entendre le bruit de la porte du hall s'ouvrir calmement. A cela X regarda dans la direction de celle ci sur le qui vive après son dernier "accident". Heureusement ce n'était que Chachamaru qui était rentré, de son pas calme et doux.

-Me voila.

-Chacha !


De la même façon que sa compagne, il se leva subitement du canapé et la regarda arriver avec de grands yeux. Tous deux attendaient son retour presque impatiemment et avec une grande inquiétude. Ils allaient peut être avoir des informations et des réponses.


-Alors Chachamaru ?!

-Je n'ai rien trouvé. Le GPS de leur voiture a débuté sur un terrain vague en périphérie et leur téléphone était neuf. Rien de concordant. Il faut coire que leur mission était bien la seule chose en tete.


Après avoir entendu les dernières nouvelles qui au bout du compte ne les avançait pas vraiment voire pas du tout il baissa légèrement son visage vers le sol en plissant les yeux avec déceptions, bien qu'il s'en doutait un peu.


-ce n'est pas si étonnant..

-on est pas plus avancé…


Il se laissa retomber sur le canapé en poussant un soupir de fatigue et en fermant les yeux.


-Il n'y a plus qu'a…


Il finit sa phrase pour elle en passant sa main sur son visage d'un air fatigué et agacé les yeux fermés, assis sur le canapé.

-Attendre..


Après quoi, il ôta la main de son visage et commença à lever son regard vers sa petite amie, ayant notifié quelque chose.


-Au fait..


Il la regarda ensuite de bas en haut et constata qu'elle ne portait plus que son pantalon ainsi que son sous-vêtement à cause de la perte de sa chemise dans la chambre de la petite même s'il ne comprenait pas pourquoi. Il prit un petit air intrigué et curieux, et peut être même un tantinet gêné.


-Pourquoi t'es habillée comme ça ?

-c'est assez osé madame


Elle se regarda alors curieusement.


-Ca...ah ! j'ai laissé ma chemise a la petite pour qu'elle dorme c'est tout


Il dévia par la suite son regard en se grattant la tempe, un peu blasé désormais en conservant cette petite pointe de gêne.


-Tu aurais pu quand même remettre quelque chose..

-Pourquoi ? t'aime pas ?

-Là n'est pas la question..

-On devait pas prendre une douche de toute façon toi et moi ?


Quand elle le lui rappela, il se retourna vers elle, un peu étonné.


-Tu veux la prendre maintenant ?

-tu veux la prendre plus tard ? je me sens un peux crasseuse après ce vol plané


Sa remarque l'amusa un peu. Dans l'instant présent il ne pouvait que relativiser et faire en sorte que tout aille pour le mieux. Il prit un petit sourire yeux fermés en se levant du canapé.


-Je peux comprendre.


Il se dirigea ensuite vers elle et passa sa main dans son dos doucement pour l'accompagner.


-Je vais t'aider à te décrasser.

-Merci héhé.


Chachamaru les regarda alors partir sans rien dire avant que l'android ne repart vaquer lui aussi a ses occupations dans la demeure

Une fois tous deux arrivés dans la salle de bain, comme il était tout de même préférable pour se laver, Rentarô commença à se déshabiller. Il s'occupa d'abord de sa chemise dont il ouvrit les boutons un par un de haut en bas en restant un peu dans son coin.

Puis une fois sa chemise retirée il s'attaqua au pantalon pour enfin enlever son caleçon. Sa petite amie qui elle avait deja perdue son haut retira directement son bas puis ses sous vetements a son tour. Et tout deux purent rentrer dans la cabine pour passer ensemble un moment de détente et d'amour dont la femme tout comme l'homme avait bien besoin, bien que Akihira avait également besoin de la fonction première de la douche pour retirer le sang et la poussière mélangée a la terre qu'elle avait sur le corps. L'eau chaude parcourait ainsi leur corps dans les vapeurs qui envahissait peux a peux la cabine pour aller installer de la buée sur toute les surface vitrée et les glaces de la pièces, laissant au bruits de leur corps se frottant et a l'eau coulante la place. Puis après une petite heure en tete a tete le couple en sortit, Akihira avec une serviette autour du corps. Elle tilta alors en repensant a sa fille


( j'espère que Yoshino ne s'est pas réveillée....si elle voit qu'il n'y a lus que la chemise elle va etre en panique et me chercher dans toute la maison...)


Elle reçut ensuite un baiser de son tendre sur la joue qui lui se servait de sa serviette pour se frotter les cheveux et les essuyer derrière elle. Il avait bien compris ce à quoi elle pensait, depuis le temps il en avait eu l'habitude.


-Retournes y, je sais que tu en meurs d'envie.


Elle prit un air surprise a ce baiser puis lui souris avant de sortir de la chambre et de marcher quelques pas dans le couloir pour arriver a la porte de celle de Yoshino. La, elle l'ouvrit alors doucement, la fillette pouvant encore dormir


Pendant qu'elle entrait, elle entendit un faible gémissement, cette fois-ci de mécontentement provenir du lit. Il s'avérait que la petite commençait à se réveiller lentement, notamment à cause de l'absence de sa mère qui commençait à se faire sentir. Le subterfuge ne marchait plus vraiment. Elle serra un peu plus la chemise dans ses mains.


-Ma..Mama...


Elle referma alors la porte doucement


-Yoshino…


Après ce petit gémissement, ce fut au tour de ses petits yeux d'agir en s'ouvrant tout lentement. Plus ils s'ouvraient, plus elle pouvait remarquer que la femme n'était plus là et que tout ce qu'elle tenait d'elle n'était que son vêtement. Par un réflexe des plus enfantin et innocent, ses petites lèvres se mirent à trembler. Elle commençait à avoir peur après cette disparition au réveil.


-Mama...!

-Yoshino.


Akihira s'avança alors vers le lit de son sourire comblée a chaque foi qu'elle regardait sa fille


-je suis la Yoshino


Au son de la voix de sa mère elle se retourna immédiatement sur le lit en sa direction et prononça haut et fort ce même mot. Elle était maintenant grandement rassurée alors qu'elle se préparait à pleurer comme en témoignaient ses deux petits yeux bleus luisants.


- Mama !


Elle s'assis alors sur le lit en ouvrant quelques peux ses bras devant la petite


-toi alors…


Il ne fallait pas en faire davantage devant elle pour que celle-ci n'aille littéralement se jeter dans les bras de sa mère en essayant de l'entourer avec le siens, bien trop petits. Elle frottait son visage contre sa serviette en fermant les yeux pour témoigner de son affection avec quelques petits reniflements.


-J'ai cru que t'avais disparu pour toujours...!

-Moh...que'est ce que tu raconte..jamais je ne te laisserais min ange

-Quand je me suis réveillée t'étais plus là et..et...


Elle était tellement contente de la revoir et avait eu tellement peur de ne plus la revoir qu'elle ne parvenait pas à finir sa phrase.


Elle la serra alors contre elle d'un sourire de mère heureuse


-Je suis la, je suis la…


Elle la souleva alors en la ramenant à son visage maintenant d'un air calme et presque sérieux


-Chérie...de quoi tu te souviens dans la voiture ?


Assez curieuse de cette question et de ce changement d'air soudain, elle la regarda de son air curieux d'enfant. Elle n'arrivait pas à voir où voulait en venir sa mère.


- Dans la voiture..?

-Oui. Tu sais. On partait a l'école en voiture...et…


Elle baissa légèrement la tête et prit son air réfléchi d'enfant en se plongeant dans ses souvenirs.


-Je me rappelle que j'étais dans la voiture et...il y a un camion qui arrive..


Elle semblait ne pas se souvenir de grand chose à cause du choc et de son impact.


-Ce n'est pas grave. Tu as faim ?


Directement cette question lui changea son humeur pour lui faire retrouver son grand sourire pétillant et qui illuminait tant sa mère, notamment avec l'entrain avec lequel elle répondit.


- Oui! J'ai faim !


Tu veux aller manger quelque chose ? Il est 16h, tu mange toujours un petit quelque chose


- Oui ! Je veux manger un beignet !


Elle la regarda alors en souriant


-Je vais enfiler quelque chose et je reviens,ok ?


Elle répondit toujours de vive voix dans un grand hochement de tête.


-D'accord Mama !


Puis après avoir réglé ou presque cette affaire d'incident de voiture et un petit moment avec sa fille, comme parfois Akihira retourna travailler et surveiller ses finances, surtout en cette journée troublée

Pendant qu'elle était plongée dans sa surveillance et son activité pour se changer les idées, elle entendit toquer à la porte de son bureau.

Elle releva alors le visage de feuilles et de son ordinateur


-Quoi?


Après le signal, la porte s'ouvrit. La personne qui se trouvait d'ailleurs était son compagnon qui rentrait à moitié calmement pour constater de sa présence dans la pièce.


-Ah, tu te trouvais là.

-Ouais.


Il rentra complètement dans la pièce et referma la porte derrière lui en la laissant entrouverte. Il resta à l'entrée pour la regarder faire calmement même s'il était un peu contrarié de la voir ici avec les derniers événements.


-Je ne pense pas que ce soit le bon jour pour faire ça.

-Pourquoi ?


Il croisa les bras en restant à la même place.


-Peut être parce que tu as failli y passer il y a quelques heures ?

-Je n'ai rien


Elle reprit son travail sur ses dossiers

 

-Rien de grave


Il finit par se mouvoir et se dirigea vers le devant de son bureau pour s'y arrêter et désormais la regarder avec une certaine hauteur comme elle était assise. Il n'aimait pas beaucoup lorsqu'elle se montrait réservée de la sorte.


-Tu crois que je vais laisser couler sans rien dire ?

-Couler quoi ? Je cherche à savoir ce qui s'est passé aujourd'hui

-Et ça ne peut pas attendre un peu ?

-Pourquoi ?

-Je sais que tu es résistante mais tu pourrais au moins te reposer pour le reste de la journée.


Il prit ensuite un fin sourire, amusé et un peu moqueur pour détendre l'atmosphère.


-Ça ne changera pas des autres jours mais là ce serait jusitifé.

-Il m'en faut plus pour me fatiguer. Je veille toujours dans la nuit de toute façon. Sa serait meme un bon point si sa me fatiguait


À sa réponse il regarda ailleurs avec une pointe de blase et d'exaspération dans son sourire. En vérité il se sentait comme vexé dans sa condition d'homme, sur ses capacités en tant que tel lorsqu'il s'agissait d'une certaine activité nocturne bien qu'il leur arrivait très bien de s'occuper la journée.


-C'est un peu vexant ça..


Elle pris alors un air étonnée avant de le regarder curieusement et lâcher un petit rire, ayant compris son sens

-Je ne parlais pas de cela ahah !


Son air ne changeait pas, ni sa position. Il n'en était pas vraiment convaincu, loin de là.


-Ou comment essayer de se rattraper.

-Bah..


Elle le regarda d'un air jaune en cachant son visage derrière son écran d'ordinateur


-Si tu doute de tes capacités c'est peut être révélateur d'un certain problème hehe


Juste après l'avoir entendu dire cela il sursauta et la regarda avec de grands yeux, dressé d'un coup. Par la même occasion il se mit à rougir légèrement et venait peut être de toucher un point sensible.


-quioi..?! Qu'est-ce que tu racontes ?


Juste une possible vérité hehe…


Assez déstabilisé comme on pouvait rarement le voir chez lui, il regarda ailleurs, toujours de ses grands yeux et hésitant.


-Tu..tu dis des conneries, absolument pas..

-Mouais hehe…


D'un seul coup il se retourna vers elle et se pencha pour plaquer ses mains sur son bureau. Il reprenait du poil de la bête pour se rassurer.


-Tu dis des conneries ! Je te le montre tout de suite si tu veux..!


 Elle pris un sourire chercheur à cette proposition


-Oh, vraiment...?


Sur le moment, il quitta l'hésitation qui venait de le prendre il y a quelques secondes. En gardant ses mains sur le bureau, il se pencha davantage vers elle pour la regarder dans les yeux calmement.


-Ne joue pas à ce petit jeu.

-Pourquoi pas ?


Il s'arrêta une fois à quelques centimètres de son visage et prit un petit sourire, lui aussi chercheur et un peu sensuel. Il avait l'habitude de ce petit jeu et il ne lui déplaisait pas vraiment, il ne s'en lassait pas.


-Parce que tu sais que ça ne me dérange pas de le faire ici et maintenant..


 Elle s'enfonca alors dans son siege u' peu plus en se reculant d'un air sensuel


-Dans ce cas…


Elle releva alors quelques peux le t shirt qu'elle avais remis pour s'habiller auparavant doucement devant lui


-Montre moi hehe.…


En la voyant agir et se préparer devant lui, son sourire devine un peu plus grand. La tournure des choses lui plaisait davantage. Il se releva pour se détacher du bureau et commença à le contourner tout en commençant à déboutonner les boutons de la chemise qu'il avait remit après sa douche.


-C'est un peu moins amusant si tu l'enlèves toi-même..bien que c'est assez agréable à l'oeil...

-T'es jamais contre un streap tease hein…


Il continua de s'approcher d'elle en poursuivant les gestes avec ses mains au niveau des boutons de sa chemise. Il baissa un peu la tête en fermant les yeux sans perdre son sourire avec cette remarque qui l'amusait et qui n'était sûrement pas fausse.


-Arrête, tu vas finir par me faire culpabiliser…


Lorsqu'il arriva à son siège, sa chemise était entièrement déboutonnée et était assez ouverte pour laisser voir son torse ainsi que sa musculature. Il se pencha de nouveau vers elle mais il était maintenant plus proche. Il s'appuya sur les deux rebords du mobilier et rapprocha encore plus son visage du sien et par conséquent ses lèvres des siennes d'un sourire assez tentateur en baissant au fur et à mesure sa voix.


-Et puis généralement c'est toi qui te lance..pour mon plus grand plaisir cela-dit...


Ses lèvres rencontrèrent enfin les siennes pour lui offrir un tendre et passionné baiser qui apportait une certaine chaleur qui prenait place dans la pièce. En même temps il ôta une main de l'accoudoir pour saisir son t-shirt déjà un peu enlevé pour continuer le travail et bien sûr le terminer tandis qu'avec l'autre il se mit à ouvrir la braguette de son pantalon. Par la suite, il n'y a pas vraiment besoin de décrire la suite de l'action. Comme facilement devinable, l'homme répondit au défis lancé par sa compagne et s'occupa d'elle sans vergogne dans le bureau et même sur le bureau pendant des dizaines et des dizaines de minutes après des baisers et des caresses brûlantes. Le nouvel ébat dura pratiquement une petite heure, heure au bout de laquelle les deux amoureux se retrouvèrent sur le siège. L'homme y était maintenant assis, ou plutôt allongé, avec sa tendre contre lui. Tous deux en profitaient pour récupérer grâce à une petite sieste avec pour les aider une petite couverture sur leur deux corps que l'on pouvait aisément deviner dénudés.


Puis le soir venus, alors que le diner venait d'etre pris et la petite couchée, l'homme était également deja en train de dormir, fatiguée par cette journée éprouvante. Heureusement pour la famille les deux prochains jours étaient jour de congé pour eux et pour l'enfant. Alors qu'Akihira, encore sur son ordinateur poussa un grand baillement de fatigue elle aussi, l'horloge indiquant les 4 heures du matin, le téléphone fixe sonna alors a tout les posts du rez de chaussé. Quand ce bruit retentit a ses oreilles comme une alarme elle le décrocha d'un coup en ne faisant plus aucun geste et bruit, vérifiant qu'aucun autre n'était apparus. Heureusement pour elle personne n'avait eu le temps d'etre réveillé, et le bruit était resté hors du sommeil de chacun. Elle regarda alors le combiné un instant d'un air sérieux et appréhensif avant de le coller a son oreille sans rien dire

Peut être deux secondes après le décrochage elle put entendre au bout du fil une voix d'homme, mais une voix d'homme bien différente de celle qu'elle avait pu entendre auparavant. Cette voix, loin d'être inquiétante, était plutôt gaillarde, de bon entrain même. Elle était bien grave et portante comme celle de n'importe quelle autre, peut être même que celle de Rentarô, mais on sentait qu'il y avait de la vie, qu'il n'y avait pas vraiment d'hostilité ou autre impression négative dans son ton.


-Allo? Je suis bien chez..Phénix Akihira ?


A cette voix de bonne humeur et simple si l'on pouvait dire la femme fut prise d'un certain étonnement avant de se laisser retomber sur le siège non sans garder sa méfiance naturelle


-a cette heure ci vous etes chez personne....mais normalement oui

-Ah, excusez moi de vous appeler à une heure aussi tardive. Voulez-vous que je vous rappelle plus tard dans la journée ?

-Ca dépend c'est pour quoi....et vous etes qui ?

-Ah oui. Commençons par le plus important.


Le correspondant se trouvait actuellement dans un bureau, un bureau assez simple mais assez bien équipé, du moins de tout le nécessaire et peut être même un peu plus, avec un petit canapé, un grand bureau classique couvert de paperasses et de documents éclairés par une petite lampe de bureau qui laissait voir les autres rangements de la pièce. Avec la vue d'une ville encore en sommeil à travers les grandes fenêtres de la pièce, on pouvait en déduire que ce bureau se trouvait en hauteur, dans un building ou encore une tour et que ce même bureau justement se trouvait en ville. Sûrement la grande ville la plus proche, peut être même la métropole. La personne qui tenait l'appareil était donc bel et bien un homme. De ce que l'on pouvait voir pour le moment grâce à l'éclaire était son visage avec des traits assez carrés, peut être un peu durs, un visage d'homme quoi. Il avait des yeux qui tiraient à la fois sur le brun et le vert pour donner un petit mélange atténué et avait par contre une chevelure bien noire ainsi qu'un peu longue pour celle d'un homme avec des cheveux qui tombaient sur son front par de multiples mèches carrées. Outre ses fossettes un peu creusées au niveau des joues, on pouvait remarquer un début de bouc sur le menton, un petit début de barbe après environ trois jours de rasage qui ne faisaient que renforcer son apparence d'homme, visiblement aux alentours de la trentaine, sûrement entre la trentaine et la quarantaine. C'était la seule chose que l'on pouvait voir de lui dans la pièce éclairée par une lumière tamisée qui venait de la lampe de son bureau qui était la seule source de lumière actuelle compte tenu de l'heure.

Mon nom est Keigo Kurusu. Je suis Inspecteur en Chef des forces de police de Sakurami-shi. Je me permets de vous contacter pour savoir si vous aviez des informations qui pourraient nous aider dans notre enquête quant à l'accident qui s'est produit dans la matinée à quelques kilomètres de chez vous en bordure de la nationale.

elle se rapprocha alors de son ordinateur en tapant on ne savait quoi sur le clavier de celui ci calant son téléphone entre l'épaule et la joue le visage baissé


-un accident....mmh....Je ne savais pas qu'il y en avait eu un.


Elle pu facilement entendre une certaine incompréhension de sa part à l'autre bout du fil.

- Vous plaisantez j'espère ? L'information ne fait que de circuler sur les journaux télévisés du pays et sur Internet ! Vous en avez forcément entendu parler ! Surtout qu'il s'est produit non loin de votre domicile !

-Je suis pas trop télévision. Et sur le net je garde juste un oeil sur mes comptes.


Puis sur l'écran et meme les ecrans d'ordinateur de la jeune femme on pouvait alors voire plusieurs fenetrz d'ouvertes sur divers domaine, tous en realite sur l'homme au telephone. La jeune femme cherchait tout ce qu'elle pouvait trouver sur lui ou cette préfecture


( A 4h du matin un flic sa dors normalement...je suis pas convaincus surtout maintenant…)


Il prononça quelque chose qui put la déconcerter un peu sur le moment mais toujours de cette voix plutôt gaillarde.


- Vraiment ? Pourtant on dirait que vous tapez beaucoup sur le clavier.


Elle repondis alors tu tac au tac


-J'ai beaucoup de mot de passe. Je suis un peu paranoïaque

 

Au bout du fil on lui répondit d'un rire dans le même registre que la voix, d'un rire de bon cœur.

-Vous devez en avoir beaucoup ou de très longs ahah !

-Les deux en fait. Quand à vous…


Soudain sur son ordinateur une fenêtre indiquant un plan géographique avec un point rouge apparut


-Vous devez avoir un tres grand budget pour que votre service sois dans un des gratte ciel de Tokyo.

 

Elle prit un petit sourire quand les donnes apparurent sur son autre écran


-Trouvé. Je me disais bien qu'il fonctionnaire devait dormir à cette heure ci


Dans ce fameux building qui s'avérait être celui de Tokyo au bout du compte, l'homme se retrouva assez déconcerté en entendant ces informations. Il en avait le souffle coupé.


...!


Et au final il baissa un peu sa tête d'un sourire qui présentait une certaine satisfaction avec les yeux fermés. Il lui répondit d'une voix étonnamment calme et sereine. Il montrait un self-contrôle assez impressionnant.


- Bien joué, je n'en attendais pas moins de toi, Phénix..


Le système de l'immeuble ne s'est pas laissé avoir facilement.


-Elle repensa alors a Chachamaru en prenant un petit sourire de côté


Mais j'ai le meileur programme du monde avec moi


- Je m'en doute bien.


Dans son bureau, il se laissa plus aller dans son siège en se balançant en arrière avec son téléphone à l'oreille. Il regardait en direction du plafond sans perdre son sourire satisfait et son apparente bonne humeur.


- Après tout, il faut au moins ça pour la "None Légendaire"..


La femme pris alors un rictus a cette phrase avant de reprendre son air sérieux accompagné de sa voie froide et calme


-T'es qui.


Il ne fit pas plus attention à sa question et poursuivit de ce ton calme et serein, visiblement en joie de la réaction provoquée chez la femme.


-Tu croyais pouvoir nous échapper encore longtemps ? Ça nous a prit du temps mais on aura fini par savoir qui tu es vraiment, Phénix.

-C'était toi le coup de la voiture ?

-aucunement. Ça c'est le travail d'un autre gars sur lequel j'aimerai bien mettre la main dessus.

-Qu'est ce que j'en ai à foutre.

- Et bien il y en a à foutre que j'ai un petit marché à te proposer.

-Donne moi une raison de l'écouter


Et la réponse de l'homme fut bien inattendue au point que même la redoutable meurtrière sanguinaire eut des sueurs froides.


- La possibilité de vivre le restant de ta vie dans la paix et l'harmonie avec ta petite famille par exemple ?


Cette remarque ne l'inquieta pas plus longtemps, habituée dans ce milieux


-C'est censé me faire peur ?

- Détrompe toi, je ne cherche pas à te faire peur. Je t'offre juste une porte de sortie.

-J'en ai deja une. Pas besoin de toi.

- Tu en es sûre..?


Il se pencha en avant, lui aussi en direction de son ordinateur. Il se mit à taper à son tour rapidement sur son clavier et à cliquer sur des fichiers, les uns après les autres avec des noms assez suspects ou plutôt inquiétants à cause des personnes qui étaient concernées.


-Je pense que tu ferais mieux d'y repenser.


Et au bout du compte, dans un dernier clic s'afficha les informations d'une personne en particulier, un homme, bien connu, surtout pour la femme qui était à l'autre bout du fil dans son bureau.


-Je pense que ça pourrait bien aider ton petit ami, Satomi Rentarô je crois..lui aussi a quelques "bonnes oeuvres" à son actif.

-Et alors ? Si tu veux me convaincre tu t'y prend très mal

-Écoute, je ne cherche pas à te faire peur ou autre, je cherche plus à t'avoir comme alliée si tu préfères.

-Dans ce cas t'a une minute pour te rattraper car j'ai plutot envie de te tuer


Il sentait bien qu'il valait mieux pour lui d'être convaincant dans la minute qui allait suivre. Mais il ne perdit pas son sang-froid et son sourire. Il se contenta de lui répondre yeux fermés, bien installé dans son siège de bureau.


-Écoute, voilà ce que je te propose. À l'heure actuelle je suis le seul qui possède toutes ces informations sur toi et ta petite famille. Il me suffit d'un ordre pour que tu vois débarquer dans les minutes qui suivent toute la cavalerie dans ton petit havre de paix. Mais, à côté il y a un autre gars que j'aimerai coffrer, plus que toi. On dirait que tu t'es calmée niveau activités depuis ces cinq dernières années alors que lui c'est tout le contraire. Alors voilà. Si tu m'aides à le coincer, je m'engage à détruire toutes les preuves contre toi et ton petit ami. Il n'en restera absolument rien, comme si tout n'avait jamais existé. Tu pourras vivre ta vie tranquille sans risquer de voir les flics chez toi. Tu seras complètement blanchie, avec ton copain.


 Elle prit alors une voie grave et porteuse de son ancienne profession


-Tu crois que je vais répondre à tes exigence avec un tel chantage ? Je sais très bien que tu n'a aucun document sur moi et ceux de Rentaro sont caduque ! Si tu me connaissais aussi bien tu saurais que je ne laisse aucune trace. Les documents que tu a son au mieux des faux créé à l'epoque.


Elle se releva de son siège et s'assis sur son bureau


-Je suis déjà blanchie, l'état n'a rien sur moi ni aucun autre. Pas assez pour me coffrer en tout les cas. Si tu veux que je reprenne le travail il n'y a qu'un seul argument valable à mes oreilles

- Ah, bien évidemment, je m'y attendais un peu..


Il leva ses jambes pour les étendre et reposer ses pieds sur son bureau, avec ses chaussures noires qui allaient de paire avec son costume bleu foncé.


- L'argent.


Elle prit un sourire à cela

-La on parle la meme langue

-Est-ce qu'il n'y a vraiment que ça qui t'intéresse ? Tu n'en as pas encore assez ?

-J'ai eu beaucoup de frais ces dernières années. Et puis vus le métier on en a jamais trop

- Et donc , quel serait ton prix ?

-Ca dépend ce que tu veux de moi. Et sa dépend surtout si j'accepte. A cette heure ci je m'en fous un peux. Salut.


Elle raccrocha alors le téléphone avant d'eteindre ses installation


-C'est quoi ce foutoir encore..


Une fois qu'elle eut raccroché il éloigna son téléphone de l'oreille et le regarda curieusement. Puis dans un soupir il le reposa sur son bureau et se lança en arrière pour occuper pleinement son siège qui partit un peu vers l'arrière à cause du poids. Il passa ses mains derrières la tête en fermant les yeux, ennuyé mais sans plus.


 Elle a raccroché...j'ai réussi à l'avoir plus longtemps que prévu.


*Puis elle partit ensuite se coucher, quelques peux songeuse de cette conversation

Laisser un commentaire ?