De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 33 : ARC IV - Ils en subiront les conscequences.

5765 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 03/04/2017 20:23









A priori, on pouvait penser qu'à cause de son petits corps et de la violence de l'accident, celle-ci y avait perdu hélas la vie, surtout avec le filet de sang qui coulait sur son front pour passer par le nez puis le contour de ses lèvres. Mais fort heureusement, elle était en réalité inconsciente, le choc en était sûrement la cause. Sa faible respiration à peine audible en était la preuve.

Les trois véhicule s’arrêtèrent alors après avoir envoyé le véhicule dans le décor et du camion sortit une dizaine d'homme armée de fusil d'assauts a l'épaule, qui partirent en direction du lieux de l'accident. Arrivé devant la voiture encore fumante, trois des hommes allèrent chacun d'un angle a l'autre de la voiture en regardant les vitres puis prirent un air alerté quand il ne virent plus rien dedans. En effet les sièges étaient vides, et les deux femmes n'étaient deja plus la. Elle avait laissé la voiture qui avait d’ail leur le coffre ouvert a cause du crash ou non. Une trentaine de mètre plus loin deja, Akihira courait a travers le champ, du sang sur son visage et son corps, portant dans ses bras Yoshino toujours inconsciente. Elle avait a la fois cet air sérieux et enragé comme a l'époque ou elle était dans de tel situation mais aussi un regard apeuré. Elle avait peur. Peur pour ce qu'elle tenait dans ses bras. Elle ne voulait surtout pas perdre ce qui lui était de plus précieux au monde. Après avoir courut suffisamment pour trouver une route, elle sortit de sa poche de pantalon son téléphone, heureusement intact dans le sac a main qu'elle avait récupérée avant de partir. Elle composa rapidement un numéro qu'elle laissa sonner en posant le téléphone au sol, regardant autour d'elle d'un air pressée. Elle regarda sa fille rapidement en caressant son visage, serrant ses dents. Puis de la lanière qu'elle avait le long du corps et qui tenait un fusil dans son dos, surement ce qui était dans le coffre elle le pris dans ses bras et le pointa en direction du champ. Pendant ce temps dans la demeure, Chachamaru qui était a coté du combiné avec Rentaro se mit droite d'un coup en ouvrant les yeux, semblant réciter une phrase


-alerte. Activation du code d'urgence 622. Données de géolocalisation récupérée.


L'homme qui était prit d'une inquiétude comme il ne l'avait été depuis des années et dans cette attente insoutenable regarda l'androïde se mettre brusquement dans cette position en récitant cette phrase assez étrange, ce qui ne l'intrigua que davantage.


-Chachamaru..? Que se passe-t-il...?

-Madame a activé le code d'urgence. Elle est en danger. Je dois me rendre sur place orter secours suivant le protocole.


Il se redressa lui aussi d'un coup en la regardant d'un air bien déterminé à l'accompagner. Si les deux femmes qu'il chérissait plus que tout au monde étaient en danger, en aucun cas il allait rester là à se tourner les pouces.


-Je t'accompagne.

-Compris. Suivez moi dans ce cas


La femme emboita rapidement le pas vers le garage.

Ne voulant perdre aucune seconde, le compagnon la suivit rapidement en direction du garage de cet air bien résolu mais aussi intérieurement grandement inquiet avec de la sueur qui prenait place sur visage. Ses craintes venaient de se réaliser et il ne pouvait penser qu'à cela.

Ils prirent alors la voiture restante, a savoir la supersport puis Chachamaru demarra en trombe pour filer à toute vitesse sur la route, a l'endroit indiqué par son gps.

Après avoir attaché sa ceinture en quatrième vitesse, l'homme regardait devant lui du même air qu'il avait depuis la fin de cet appel très inquiétant. Il se fichait bien de la vitesse à laquelle l'androïde roulait, et encore, il trouvait cela encore lent, trop lent. Il n'avait qu'une envie, arriver sur les lieux au plus vite.


(Pourvu qu'elles aillent bien..!)


Le moteur de la voiture rugissait alors encore plus que l'autre véhicule. La jeune femme allait aussi vite qur les roues lui permettaient d'aller, passant les vitesse parfaitement et les virages. Elle devait arriver le plus vite possible. Arriver sur la départementale opposée à celle du crash ils purent voire dans le champ une fumée grise s'élancer des épis de mais sans pouvoir voir ce qui brulait ou etait endommagé

Son attention fut automatiquement attirée par ce nuage de fumée qu'il pouvait apercevoir par la fenêtre de la voiture. Il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait mais il en avait bien une idée, d'où cette inquiétude grandissante sur son visage ainsi que sa crainte.


-( Pourvu que ce ne soit pas...!)


Ils virent alors en arrivant a toute vitesse deux silouhettes sur le bord de la route

Dès qu'il vit cela, prit d'une impulsion il donna un ordre d'une voix puissante et haute à cause de l'empressement, les yeux grands ouverts.


-Arrête toi là !


La femme s'arrêta alors en trombe, faisant crisser les pneus. Ils virent alors la petite Yoshino étendue au sol, sur la veste de la mere, tete reposée contre son sac tandis que celle ci était arme au poing en train de surveiller le champ et l'arrivée des hommes.

La femme se retrouva interrompit par l'irruption de la voix d'un homme qu'elle connaissait bien et surtout qu'elle aimait, une voix forte de crainte et d'inquiétude qui hurlait son prénom.


-Akihira...! Akihira...!


La femme se retourna d'un coup en voyant les deux personnages arriver .

-Rentaro !!!


Chachamaru se précipita sur la petite qui étais inconsciente.


-Qu'est ce qu'elle a ?

-Elle est inconsciente !


Elle fit un bref scan de la petite rapidement


-Je dois l'emmener en urgence. J'appelle Huyga.


L'android la souleva alors délicatement et la dirigea vers le véhicule tandis que Akihira la pointa du doigt.


-Repartez vite la soigner ! Je dois me charger de ces hommes !


Mais lui demander de repartir alors qu'il venait d'arriver et de voir sa compagne blessée ainsi que son enfant inconscient était impossible. Il voulait tout d'abord des explications en urgence en la regardant, grandement inquiet et en allant la tenir fermement aux épaules. Il s'inquiétait grandement pour elle et redoutait que ce que l'on lui avait dit au téléphone s'était réalisé.


-Qu'est-ce qui s'est passé..?! Un camion vous a percuté...?!

-Ouais...quelque chose comme ca…


Elle entendis alors non loin d'eux des bruits dans les champs, avec des feuille se pliant.


-Partez ! Avant qu'ils ne trouvent la petite !


Il enchaina dans l'immédiat en continuant de la tenir fermement. Il ne voulait pas la quitter, il ne voulait pas partir et la laisser à un danger certain. En tant qu'homme il ne pouvait pas se permettre d'abandonner la femme qui avait une grande place dans son cœur.


-Hors de question ! Comment veux-tu que je te laisse seule ici ?! Viens avec nous !

-Je ne peux pas les laisser la ! ...je dois savoir qui ils sont !

-Et à quoi ça va t'amener de le savoir ?! Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose ! Je ne veux pas te perdre Akihira !

-Ca amenera à ne pas se prendre un nouveau camion dans la gueule !


Elle l'embrassa alors passionnément en collant ses lèvres au sienne, montrant qu'elle reviendrait a n'importe quelle prix avant de reculer, chargeant son arme, en la regardant puis rivant son regard a nouveau sur l'homme


-Et puis ça va. C'est pas avec des armes que je risque de me faire avoir après tout.


Puis elle partit rapidement dans le champ tandis que Chachamaru après avoir mis la petite Yoshino a l'abri revint vers l'homme.


-On doit y aller, l'état de mademoiselle demande des soins !


Il regarda un instant Chachamaru, grandement pressé mais aussi déchiré. Il posa ensuite son regard sur la silhouette de la femme qui s'en allait avec son arme, se lançant tout droit dans la gueule du loup sans se soucier du danger et de ce qu'elle encourait. Il ne voulait pas la laisser partir, il voulait aller avec elle, la protéger. Elle avait beau lui dire tout ce qu'elle voulait pour le rassurer, elle avait beau être forte, il n'en était pas moins qu'elle était la seule femme qu'il n'eut jamais aimé, celle avec qui il avait passé tant d'épreuves, celle qui avait porté son enfant. Mais il savait qu'il ne pouvait rien faire, qu'il n'était qu'un poids pour elle en ce moment même. Il enrageait, il avait peur comme jamais il n'avait eu la peur au ventre, il craignait pour sa compagne. Cette frustration se traduisit par sa main qui se crispa et qui se ferma sur elle même pour serrer maintenant son poing. Ne pouvant que faire comme elle le voulait et la laissait faire, il baissa le visage en serrant des dents yeux fermés tout en lui parlant d'une voix basse qu'elle n'entendait surement pas.


-Tu as intérêt à revenir saine et sauve..pour moi, et pour Yoshino…


Il releva par la suite son visage pour regarder l'androïde d'un air déterminé et résolu. Après tout, la vie de son enfant était en danger, et en tant que père il ne pouvait le laisser passer.


-Allons-y.


Une fois a nouveau dans le champ, la jeune femme prit de grands inspiration et expiration, se baissant pour se mettre a genoux ,arme posée devant elle.


-( bien..maintenant calme toi...vide toi l'esprit..)


Puis après quelques secondes, le calme se fit dans son corps et sa respiration. Autour d'elle les bruits se firent de plus en plus rapides et proches. L'ennemi arrivait rapidement vers elle. Quand soudain alors qu'un homme s'appreta a crier pour donner l'alerte, étant arriver juste devant la femme nez a nez avec elle tete baisée, elle rouvrit les yeux d'un seul coup de cet air sérieux et sadique comme autrefois avant qu'elle ne saisisse son arme et la retourne dans sa direction avec une prise, et ne le tue avec. Bien sur la détonation fit arriver le reste de la bande au pas de course. La jeune femme prit alors les deux armes chargeurs pleins et les pointa devant elle. Au loin dans la voitures Rentaro et Chachamaru purent entendre pendant une dixième de seconde des rafales de coups de feu sans aucun discontinue, comme si on tirait en laissant le doigt appuyé jusqu'a ce qu'un calme soudain se fasse avec les corbeau s'envolant de tout les champs alentours dans leur cris

L'homme n'a pu que suivre la scène, ou plutôt l'entendre depuis la voiture avec de grands yeux remplis de crainte alors qu'il laissait la tête de sa fille inconsciente reposer sur ses genoux sur la banquette arrière. L'attente était encore plus insoutenable avec ce silence de plomb, ces corbeaux de mauvaise augure qui s'envolaient dans le ciel. Il n'en pouvait plus d'attendre, il craignait énormément pour la vie de la femme, un sentiment de crainte pour autrui qu'il avait apprit à ressentir grâce à sa nouvelle vie à ses côtés.

Dans le champ ou avait eu lieux cet échange de tir ou plutot ces tirs, car il venait d'une seule personne, le calme était également revenus. Au pieds de la femme qui tenait ses deux fusils a bras tendus, des douilles étaient disséminées partout autour d'elle par dizaines. Le sol était enneigé de ces flocons de métal doré. Les deux canons de ses armes étaient encore brulant. A ses pieds, deux chargeurs vides et devant elle des cadavres a parte de vue, ayant écrasés les épis et teinté la terre de rouge. Elle laissa tomber les deux arme au sol avant de marcher entre les plantes encore debout et les corps troués comme des passoires d'un pas très calme et serein, tout comme sa voix


-Tiens...voyons s'il reste quelqu'un en état de parler maintenant.…


Pendant cette petite marche funèbre, elle put entendre comme un très faible bruit de respiration provenir de l'un des corps qui gisait au sol dans son sang. Par on ne sait quel miracle, la personne se rattachait à un très fin fil de la vie, vie qui cependant était comptée et qui allait prendre fin sous peu.

Elle se stoppa alors lentement en tournant son regard vers le sol. En effet, un homme au lunettes noires brisés la regardait d'un air effrayé et tétanisé par la peur et la mort l'enveloppant peux a peux. Elle se mis alors accroupis a coté de lui en le regardant de cet air calme de tueuse


-Vu ton regard tu est un nouveau dans le domaine....on a pas du te dire qui on t'envoyais tuer et tu a trouvé un requin, plancton que tu es...dommage..


Tant bien que mal et dans un effort désespéré, il tentait de s'enfuir en plongeant les ongles de sa main ensanglantée dans la terre du champ pour se tracter, très lentement et avec grande peine tout en lâchant des petits cris de douleur pénibles.


-Vas-t'en...! Je..ne dirai rien...!

-Oui, de toute façon tu ne dois rien savoir.…


Elle se releva ensuite en le regardant faire avant de l'enjamber.


-Bonne mort.


Pendant ce temps, de retour dans leur maison, Chachamaru était au soin de Yoshino, s'afférant a lui prodiguer les premiers secours dans le lit de la jeune fille.

La petite n'avait toujours pas ouvert les yeux, et la chose était compréhensible mais aussi très inquiétante. Avec un choc aussi traumatisant, le pire était à craindre, et il était justement craint par le père qui tenait la petite main de sa fille dans les siennes, proche de ses lèvres pour l'embrasser légèrement d'une façon de père qui la regardait d'une mine grandement inquiète. Comme il le pouvait il lui signalait sa présence.


-Je suis là ma chérie...Papa est là..ça va aller...

-Mes scans n'ont détécté aucune fracture ou lésion grave. Elle a des égratignures un peux partout. Rien d'inquiétant en soi. Il lui faudra du repos et de l'affection, voila tout...


Dès qu'il entendit la chose, il poussa un grand soupir de soulagement yeux fermés. Le voilà bien rassuré, la vie qu'il avait engendré n'allait pas s'éteindre de sitôt.


-D'accord…


Ils entendirent ensuite un bruit de moteur haletant avec de la taule rayant le sol arriver devant la maison progressivement

Au moment-même où il entendit l'arrivée spéciale de ce véhicule, il se releva soudainement en regardant vers la sortie avec de grands yeux alertes. Avec de la chance, il s'agissait de l'autre femme qui lui avait provoqué une immense frayeur.


-Akihira...!


Quand les deux sortirent de la demeure en trombe voire de qui il sagissait il virent alors la grosse cylindrée de la femme devant la maison, en piteuse état, cabossée de partout, le par brise brisée et le châssis déformée mais qui avait put rouler jusqu'ici. Akihira sortit alors de la voiture en claquant la porte qui rebondit, ne pouvant plus se fermer maintenant

En voyant qu'il s'agissait bel et bien de la femme choisie par son cœur, il fut prit à nouveau d'un grand soulagement. Elle semblait être en bonne santé et à priori sans blessure. Tout allait bien et pour le "mieux". Un grands poids stressant s'en allait. Il restait à l'entrée de leur maison et la regardait arriver avec de grands yeux.


-Akihira..! Tu vas bien ?!


Elle marcha alors vers eux en se secouant les cheveux


-Non, tout est pire. T'a vu l'état de la bagnole ?


Et au bout du compte, il prit une pointe de blase à sa réponse. Il s'était fait un sang d'encre pour elle, elle était de retour en vie, et tout ce à quoi elle pensait était l'état du véhicule.


-Ouais..la voiture...

-Ou est Yoshino ?


Marchant maintenant sur ce sujet important, il reprit son calme et son sérieux.


-Elle est dans sa chambre, elle se repose.


Elle rentra alors directement dans la maison sans doute pour aller la voir


-Elle n'a rien de grave ?


Il en fit de même et emboita le pas pour suivre le même chemin et l'accompagner. Il ne voulait plus la perdre du regard.


-Nan, seulement quelques égratignures. Nous avons eu de la chance..


Immédiatement après être rentrée dans la chambre la mère grimpa sur le lit et prit la petite dans ses bras, la serrant contre elle avec tout son amour de mère, lui caressant les cheveux en fermant les yeux.


-Ma chérie....tu vas bien....tu vas bien.…


Le père préférait rester en retrait à l'entrée de la chambre, adossé contre le cadre de la porte bras croisés. Il se contentait de regarder la femme câliner sa fille car lui avait déjà eu son moment avant qu'elle ne revienne, et il connaissait la relation très profonde, le lien qui unissait Akihira et sa fille, un lien plus fort que lui-même entretenait sa progéniture au point qu'il avait peur de les déranger.



Et là, à la grande surprise des deux parents, un petit gémissement se fit entendre de la part de la jeune fille dans les bras de sa mère, un gémissement pénible avec un faible plissement des yeux, tout aussi faible que sa voix qui prononça un seul et unique mot. Elle sentait sans même le voir qu'il s'agissait des bras de sa mère.


- Mama....


Stupéfait et grandement étonné, Rentarô ouvrit grands les yeux en se décollant du cadre. La petite semblait reprendre conscience.


...!


La mere prit un sourire à cela en la serrant un peux plus contre elle.


-Oui, mama est la…


Puis le soit venus, Hyuuga et la famille de Rentaro fut prévenus de l'incident. La femme qui avait examiné la petite sortit de la chambre où la famille attendait les résultats.


-Bon..elle n'a rien de grave comme l'a dit Chachamaru. Akihira est restée avec elle, elles dorment…


Bien entendu à ces nouvelles bien rassurantes la petite famille se retrouva bien soulagée, surtout les deux femmes qui avaient fait le déplacement aussi vite qu'elles le purent, avec le père qui attendait droit bras croisés, calme et sérieux comme à son habitude. Il n'avait pas vraiment la tête à sourire.


- Compris...

-Si elles vont bien c'est le plus important.

- maintenant il n'y a plus qu'a se renseigner sur les auteurs de cet attaque. Je vais me rendre sur place pour en savoir plus.


Rentarô prit la parole calmement en la regardant, avec un ton plutôt grave avec une certaine froideur. La situation et le danger que les deux femmes de sa vie venaient d'affronter ne le mettaient guère de bonne humeur.


-Tu veux de l'aide ?


-Non, il vaux mieux que quelqu'un surveille cet endroit. Je prend la voiture encore en état.

-Bien, comme tu voudras.


Enju regarda Chachamaru, de nouveau inquiète. Compte tenu de la vraie nature de la femme il n'y avait pas à s'inquiéter, mais elle la connaissait depuis sa mise en marche. Elle la connaissait depuis sa "naissance", elle était importante pour elle, elle la considérait pratiquement comme une grande soeur.


- Fais attention à toi Chachamaru..


Elle s'inclina alors avant de partir vers les escaliers, enquêter sur cet incident. Dans la chambre, la mère était de nouveau éveillée et caressait sans arrêt les cheveux de sa fille en la regardant yeux plissés, attendant son réveil

Pendant ce calme et ce silence presque paisible, elle entendit un cliquetis depuis la porte qui vont troubler ce silence. Quelqu'un entrait dans la pièce.

Elle dirigea son regard vers la porte s'ouvrant

Elle vit son compagnon qui pénétrait dans la pièce et qui referma la porte lentement derrière lui pour éviter de faire trop de bruit pour ne pas que la petite se réveille.


-Rentaro...?


Il s'approcha ensuite du lit et donc d'elles sans quitter son enfant du regard.


-Comment va-t-elle ?

-Elle dors...

-D'accord.


Arrivé au lit, il se mit discrètement assis au bord, toujours dans la volonté de ne pas la réveiller et de la regarder. Un fin sourire, à peine visible prit place sur son visage. La voir dormir ainsi, presque paisiblement lui faisait grand bien et rassurait son cœur de père.

Akihira riva à nouveau son regard sur la petite en la caressant, d'un air triste.


-C'est de ma faute…


Interpellé par cette remarque, il dévia son regard sur elle avec son petit sourire qui disparut. Il reprenait cette expression calme, sans rien dire. Il espérait avoir mal entendu.

Elle continua sans rien dire à caresser sa fille de ce même air

Elle sentit une main qui vont lui prendre celle qui était libre en la caressant doucement, caresse accompagnée par la voix calme et pour le moins douce de l'homme.


-Si tu commences à dire des choses comme ça je m'en vais.

-C'est la vérité...sa m'étonnerait que sa soit pour la petite qu'ils soient venus

-Est-ce une raison de rejeter la faute sur toi..?

-Ils ont du venir pour moi. Quoi d'autre sinon ?


Il reprit en la regardant toujours calmement, dans les yeux. Il ne pouvait pas accepter de l'entendre dire ça, de se jeter la faute de l'accident et de l'état de leur fille. Elle n'en avait pas le droit.


-En aucun cas la faute te revient. Il faut en vouloir à ces ordures, ainsi que ceux qui tirent les ficelles.


Il monta un peu sa main sur la sienne pour la poser sur son avant bras et la tirer doucement vers lui. Avec son visage qui se rapprocha, il posa ses lèvres sur les siennes tendrement pour lui offrir un baiser tout aussi tendre et réconfortant, en partie pour lui faire taire de telles idioties.

Elle le regarda ensuite d'un petit sourire avant de se reposer contre la tête du lit


-Merci, Rentaro…


Il reprit enfin lui aussi in sourire face au petit sourire communicatif de la femme. Il de recula un peu pour se mettre droit en restant assis sur le bord du lit. Il préférait la voir comme ça.


-Si tu redis des conneries de ce genre je serai contraint de le refaire.

-Je devrais en dire plus souvent alors


Il baissa légèrement le visage en gardant son sourire et en fermant les yeux.


-Comme si tu avais besoin de ça pour en avoir..

-C'est pas faux hehe…


Il releva ensuite pour la regarder en souriant, parlant toujours d'une voix assez basse afin de ne pas déranger la petite qui dormait et récupérait.


-Si on allait prendre une douche..?


Elle le regarda curieusement.


-Maintenant ?

-Tu préfères attendre encore un peu ?

-Ce soir quand les autre seront partit si ça ne te derange pas


Il regarda ailleurs en passant sa main dans sa nuque d'un air un peu étonné. Il avait pratiquement oublié qu'ils n'étaient pas seuls dans la maison en ce moment même compte tenu des événements.


-Ah, j'avais oublié qu'elles étaient là..

-Je vais rester encore un peux avec Yoshino

-Tu veux peut être que je reste ?


Elle lui souris alors.


-T'inquiète. Tu peux aller les voir. Elles ne sont plus que toute les trois en bas


Il retrouva son sourire à la vue du sien.


-Comme tu voudras.


Il se pencha de nouveau vers elle en s'appuyant sur le lit toujours dans la délicatesse pour ne pas gêner l'enfant. Il l'embrassa légèrement puis retira ses lèvres toujours avec cette précaution.


-Fais moi signe quand tu seras libre..

-Oui!


Sur ces dernières paroles il se leva finalement du lit et s'en alla vers la porte. Il se retourna une dernière fois vers elle pour lui adresser un dernier sourire avant de quitter la pièce en refermant la porte derrière lui, laissant ainsi la mère avec sa fille, seule.

Puis une fois partit, Akihira se concentra a nouveau sur son enfant qu'elle choyait depuis leur retour a la maison

Au bout de quelques secondes, comme il eut arrivé il y a quelques dizaines de minutes, la petite plissa les yeux dans un faible gémissement, signe du début de son éveil.

Akihira entrouvrit la bouche quand elle entendit ce petit bruit venant de sa fille, ouvrant un peux lus les yeux

Après ce plissement d'yeux, elle les ouvrit lentement, péniblement. Elle commença à entrevoir la silhouette d'une femme, une silhouette floue mais qu'elle pouvait reconnaître très facilement. Elle ne pouvait pas se tromper sur son identité. Avec ses petits yeux qui s'ouvraient, elle prononça faiblement un mot.


-Mama...

-Yoshino.…


Après quelques secondes d'essai à ouvrir les yeux non sans difficulté, elle parvint enfin plus ou moins à les ouvrir normalement pour regarder sa mère sans savoir quoi dire. Elle était en perte de repère.

La mère la mis alors un eux plus face a elle en lui caressant le visage, souriante


-Tout va bien ma chérie. Tu est a la maison avec maman. Tout va bien.


En sentant la main chaleureuse de sa mère contre sa peau, elle referma les yeux. La petite était encore bien fatiguée et faible, il n'y avait rien de plus normal. Cependant les yeux fermés ne signifiaient pas qu'elle s'endormait de nouveau comme le laissait entendre sa petite et faible voix qui persistait, mais qui donnait encore plus envie de la câliner.


-A la maison..?

-Oui..


La mère la mis alors sur ses jambes en la collant contre elle. La, elle déboutonna quelques boutons du haut de sa chemise pour laisser sortir le haut de sa poitrine puis serra la petite contre elle, son visage se trouvant contre cette douce peau et l'odeur de sa mère. Au contact de cette peau douce et chaude, surement a cause de son amour fusionnel avec elle la petite se sentait tout de suite en sécurité comme un nouveau né

Dans ce bien-être enfantin et en contact direct avec la peau de la femme qui lui avait donné la vie, la petite Yoshino frotta un peu son visage contre sa poitrine comme pour essayer de se blottir contre sa poitrine en repoussant un nouveau gémissement, mais cette fois-ci un gémissement qui exprimait un relâchement, un soulagement même. Comme n'importe quel enfant le serait, elle se sentait bien. Elle avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver au point qu'elle ne faisait déjà plus attention au reste.


-shhh.…


La mère continua alors ses caresses sur le haut de ses cheveux en se laissant doucement retomber sur le lit, laissant la petite sur elle


-C'est terminé ma chérie. Tout va bien maintenant. Tu était dans la voiture et mama t'a ramené a la maison. Tu peux te reposer.


Elle la laissa faire sans aucune résistance, loin de là. Elle était parfaitement docile et se contentait de rester sur elle en se blottissant davantage avec un nouveau gémissement de soulagement et de repos avec sa petite main qu'elle ramenait vers son visage.


-Ce petit trajet t'a beaucoup fatiguée mon ange. Si tu faisais un gris calin a mama et que tu dormais un peu avec ?

-Oui...


Avec ses deux petites mains, elle prit doucement la chemise de sa mère comme pour s'y agripper. Elle ne voulait pas la lâcher, de peur qu'elle s'en aille.

Akihira ferma ses bras contre la petite et ferma a son tour les yeux, accompagnant sa fille au pays des songes. Pendant ce temps Huuyga était avec le reste de la famille sur son téléphone, regardant les actualités en direct

Pour le moment on ne parle pas encore de l'incident sur la départementale. Chachamaru devrait pouvoir enqueter seule quand elle arrivera. Mais la police arrivera surement rapidement maintenant

Miki était alors assise sur le canapé avec à côté sa fille qui conservait toujours cet air peu rassuré pour son ami mais aussi tous les nouveaux événements qui venaient de lui tomber pratiquement dessus.


- Il faut donc qu'elle fasse vite...

-Ça devrait aller pour elle.

-Je ne m'en fais pas trop de ce côté…


La voix du "maitre" de la maison fit irruption depuis les escaliers avec le bruit de ses pas qui descendaient les escaliers.


-Effectivement je ne pense pas qu'il y ait à s'en faire.


En entendant la voix, les deux femmes de sa famille regardèrent en direction de escaliers pour voir le père de la petite descendre calmement. Enju l'interpella aussitôt, alerte.


- Rentarô !


Alors que la mère elle gardait son calme sensuelle bien qu'avec sérieux également. La situation ne lui plaisait pas non plus


-Akihira est restée avec la petite ?


Le jeune homme finit de descendre les escaliers pour gagner le salon ainsi que les trois femmes.


-Ha. Elle préfère rester encore un peu avec elle.

- Fidèle à elle meme hehe


La mère du père baissa légèrement son visage en arborant un petit sourire après avoir entendu la chose.


-Qui l'eut cru qu'elle serait comme ça un jour..

-Même moi je ne pensais sa vraiment capable

-Si on me l'avait dit à l'époque je pense que je ne m'en serai pas remise.


Elle releva ensuite son visage pour regarder son fils qui venait de les rejoindre. Elle lui souriait, d'une façon de mère mais aussi un peu moqueuse. En effet il n'était pas vraiment inconnu à ce changement, ni anodin.


- Mais bon, il y a certaines choses qui ont fait que..


Le concerné voyait très bien où elle voulait en venir et à qui elle se référait. Il tourna un peu son visage sur le côté pour essayer de rester calme.


-Je vois bien où tu veux en venir..

-Maintenant il ne reste plus qu'a miser sur Chachamaru


La scientifique croisa les bras et ferma les yeux, maintenant d'une certaine satisfaction.


-Ça devrait aller comme on le dit. Après tout c'est nous qui l'avons conçu.


En parlant de la femme, celle ci était alors arrivee a destination. Elle était accroupis à cote d'un cadavre, le telephone d'un des hommes en main. Elle regardait les derniers message semble il a la recherche d'information puis se releva en se dirigeant vers le tout terrain en tête de convoi. Elle ouvrit la porte et s'assis au siège conducteur, regardant le tableau de bore, la boîte à gant et le GPS , avant d'aller voire le cofrre et fouilller le camion, ne laissant rien au hasard pour trouver le moindre indice. Puis elle entendis au loin des sirènes de police, police confirmée par son second oeio qui avait pirate une camera du commissariat de la ville. La femme avait alors pus voire une dizaine de minutes auparavant les voiture partire. Elle rangea alors le téléphone dans sa robe de maids et rentra dans la voiture de x, repartant en trombe à la maison.

Pendant ce temps, de retour à la maison, après quelques minutes supplémentaires de discussion entre les femmes et l'homme, il était l'heure pour celles-ci, du moins la mère et la petite sœur de partir. Après une dernière phrase, la mère s'appuya doucement des deux côtés sur le canapé pour se lever avec légèreté.


-Bien, je suppose que l'on va y aller.


Hyuuga se leva également en regardant l'homme


-Je vais prévenir Arecia de ce qu'il s'est passé. Elle rentre encore a l'appartement en ville. Si jamais il ya d'autre problème appelez nous.


Rentarô les regarda d'un air un peu surpris de ce départ un peu rapide en restant assis sur le fauteuil.


-Vous ne voulez pas rester pour la nuit ?


La petite sœur prit l'initiative de lui répondre de son petit sourire attendrissant et assez réconfortant, une douceur qu'elle avait acquis pendant les années qui étaient passées.


- T'inquiète pas. Nous préférons y aller pour te laisser seul avec ta petite famille, elles ont besoin de toi pour le moment.

-Oui. Et puis il y a de la route jusqu'à la ville hehe


Il leur afficha comme un petit sourire de remerciement face à leur bienveillance.


-Comme vous voudrez.


Calmement et plutôt sereinement il se mit en marche en direction du hall pour les raccompagner.


-Je vais vous raccompagner jusqu'à la porte.


Les trois femmes se mirent donc à le suivre jusqu'à la sortie.


-Trop aimable héhé.


Le petit monde reparti alors vers le hall ou il se r'habillèrent et se préparérent a rentrer.

Une fois que les trois femmes furent fin prêtes, Miki se tourna vers son fils avec un air pour le moins sérieux et impliquée. C'était bien beau de rire un peu, mais il n'empêche que la situation était très préoccupante pour le ménage.


-Si jamais tu as besoin n'hésite pas.


Ce que la fille ne put qu'approuver avec le même air. Elle était maintenant bien en âge de comprendre et saisir à quel point la situation était alarmante surtout que sa petite nièce fut menacée du danger.


- Ha, Maman a raison. N'hésitez surtout pas à nous appeler.


Après cela, elle aussi prête, et se rapprocha de son frère et se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur la joue d'un petit sourire et avec les joues un peu rouge. Elle se retira et le regarda de ce même sourire.


- À la prochaine, Nii-chan.


Un peu surpris de cette action et de ses propositions, il répondit par un petit hochement de tête avec de grands yeux.


-Ou-oui, merci tout le monde..


Laisser un commentaire ?