De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 32 : ARC IV - Ironie tragique

2723 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/03/2017 22:59

Puis le lendemain matin, alors que les premiers rayons du soleil arrivaient dans la chambre, Akihira dormait toujours à cette heure ci

Pendant qu'elle dormait encore, elle pouvait entendre le début de mouvements sur le lit, des draps qui se relevaient. Il semblait que la personne qui eut passé la nuit avec elle en était déjà au lever.

Elle entrouvrit alors les yeux a cause du matelas bougeant quelques peux avec le mouvement, relachant un soupir du au réveil. Elle entendit ensuite la voix de son tendre qui lui était déjà en capacité de parler distinctement, assis sur le lit et reposé contre la tête du lit, en train de la regarder faire d'un petit sourire matinal.


-J'aurai peut être dû attendre un peu plus tard..


Elle s'étira alors le corps entier en plissant les yeux.


-Quelle heure..il est...

-Pas loin de neuf heures..


Elle se releva alors d'un coup avec de grands yeux.


-Merde ! y a école aujourd'hui !


Il se décala un peu sur le côté en clignant des yeux face à ce lever soudain dont il n'avait pas vraiment l'habitude de sa part.


-Du calme il y a encore le temps, il faut y être pour dix heures..

-Hein ? Pourquoi ? Ah, c'est l'heure à laquelle commencent les cours de la petite…


Elle se laissa retomber sur le lit dans un soupir.


-Je confond avec les horaires du lycée maintenant...


Après quoi il poussa un soupir en passant sa main sur son visage, yeux fermés. La voir aussi alerte lui avait mit un petit coup de stress lui aussi, stress qui venait de retomber.



-Elle est debout la petite ?

-Ah, ça..


Il regarda en direction de la porte de leur chambre qui était toujours fermée, avec aucun bruit provenant de l'extérieur. Tout était calme, comme lui.


-On dirait que la venue de ma mère et de ma sœur l'a assez fatigué.

-D'accord.


Il la regarda ensuite depuis sa position, un petit sourire tendre sur le visage et les yeux entrouverts.


-Et toi alors, pas trop fatigué..?

-Non ca va.

-En même temps vu le nombre d'heures de sommeil que tu cumules..


Elle prit un rictus a cette remarque.


-Quoi..?

-Je dis juste qu'avec tout le temps que tu dors il te serait dur d'être fatiguée.

-C'est un problème ça ?

-Mmh..pas vraiment..


Il se décolla de la tête du lit pour se pencher au-dessus d'elle et la prendre tendrement dans ses bras contre lui comme il aimait le faire.


-Au moins comme ça je t'ai un peu pour moi..


Elle se laissa alors serrer par l'homme d'un sourire.


-Héhé..


Tout en la tenant fermement contre lui, il s'approcha de son oreille pour lui parler d'une voix un peu plus faible.


-A moins que ça ne te déplaise..?

-Non, au contraire héhé .

-Au fait, j'espère que je n'y suis pas allé trop fort hier..

-Non, c'était pas mal...Tout va bien.

-Bon après ça manquait peut être un peu d'action parce que Mademoiselle était fatiguée..

-Comme si tu n'avais pas pris ton pied..

-Peut être, mais on dirait que tu oublies..


Il la ramena encore plus contre lui et lui embrassa le haut de la nuque d'un petit baiser matinal.


-Que je pense aussi au tien...

-T'en fais pas pour moi je te dis héhé. Si tu allais voir ce qu'il y a dans le frigo ?

-Quoi.? Ne me dis pas que tu as déjà faim..?

-Un petit dejeuner quoi...

-Ah, j'avais oublié..


Il retira ses bras et ses mains de son ventre pour commencer à se relever et se remettre assis sur le lit en regardant son corps allongé d'un sourire.


-Tu es à la fois fainéante et gourmande.

-Exact hehe.

-Bien, je ne vais pas te faire attendre plus longtemps alors.


Il se leva par la suite du lit pour se retrouver debout, complètement nu. Cela avait été préférable pendant leur petite activité nocturne où il fournissait le plus d'efforts. Il ramassa les vêtements qu'il avait jeté un à un pour les enfiler de nouveau de la même manière.

Akihira elle referma les yeux et, comme parfois elle se laissa retomber contre le lit comme si elle repartait dormir.

Alors qu'il terminait de remettre son short en le tenant des deux côtés, il la regarda faire et reprit un sourire en s'apercevant qu'elle se replongeait dans son sommeil. Il tira un peu plus sur son vêtement pour terminer de le vêtir et une fois la chose faite, il se rapprocha du lit pour se pencher au-dessus d'elle et y déposer un léger baiser sur ses lèvres. Elle poussa un petit bruit a cette sensation sur sa bouche.


-Tu sais si ça ne te plaît pas tu peux le dire directement.


Elle lui lança alors le coussin dans un rire.


-Va faire la bouffe !


Il rattrapa le coussin juste avant qu'il n'arrive à son visage avec sa main et la regarda sans perdre son sourire mais en haussant un sourcil.


-Même pas on dirait s'il-te-plait ?

-Non ! jamais héhé !


Il laissa tomber le coussin avec un petit mouvement de bras et s'en alla vers la sortie de la pièce calmement en passant sa main dans ses cheveux.


-On appelle ça de l'exploitation chérie tu sais ?

-Ah, vraiment ?

-Est-ce que je suis payé ?

-Presque tout les soirs.


Il ouvrit la porte et se tourna de moitié vers elle, curieux.


-Mmh ? Comment ça ?

-Ne me dis pas que t'a pas compris.


Il lui sourit d'un petit air chercheur en restant à l'entrée de la pièce.


-Une précision ne serait pas de refus..

-Allez, vas y…


Il se retourna vers la porte, toujours en souriant de cette façon amusée.


-Ok ok, je vais te laisser hiberner.


Après quoi il quitta enfin la pièce en refermant la porte derrière lui sans trop faire de bruits.

Puis en arrivant en bas de la demeure, il pus deja entendre des bruits d’ustensiles venant de la cuisine

Quand il entendit ces bruits, il s'arrêta pendant sa marche, curieux. Qui pouvait bien faire ces bruits ?


-Tiens, il y a déjà quelqu'un de levé..? Chachamaru ?


Il reprit ensuite sa marche en direction de la cuisine, à la fois parce que c'était ce qu'il avait prévu, mais aussi pour s'assurer qu'il ne s'était pas trompé.

Et il avait vu juste. En effet, la femme robot était deja afférée au fourneau, s'occupant deja de préparer les plats du petit dejeuner

Quand il s'en aperçut, il passa sa main dans sa nuque d'un petit sourire satisfait. Ça lui faisait déjà ça de moins à faire.


(Bon, au moins ça m'évitera de le faire..)


Il alla ensuite s'asseoir au comptoir de la cuisine en y reposant ses bras pour la regarder faire calmement et se sortir tranquillement de son état de sommeil.


-Déjà au travail ?


la jeune femme lui répondit sans décrocher le visage de son plan de travail

- mes batteries avaient finis de charger plus tot ce matin. J'ai donc pris un peux d'avance

-D'accord. Bah, je pourrai toujours dire à Akihira que je m'en suis chargé.

- vous avez prévus quelque chose aujourd'hui ?


Il reposa sa tête en posant son menton dans la paume de sa main avec son couse qui reposait sur le comptoir.


-Pas vraiment. Je ferai ce que Mademoiselle désirera.

-ça sera sieste alors


Il regarda le mur sans perdre son sourire, bien au contraire. L'activité était loin de lui déplaire surtout en pensant à ce à quoi elle pouvait déboucher.


-Ça ne me dérange pas spécialement..

- je peux emmener Yoshino a l'école si vous le souhaitez

-Oh, je pense que tu peux laisser ce petit plaisir à sa mère..

- ah ?

-Elle n'a pas pu le faire hier, elle doit brûler d'envie de l'emmener.

- C'est une bonne chose

-On ne peut pas lui reprocher d'aimer sa fille.


Il se relâcha un peu plus en arrière sur sa chaise et passa ses mains derrières sa tête d'un petit sourire satisfait.


-Et comme ça je l'ai pour moi toute la journée.

-en effet


Puis, après que le petit déjeuner fut pris, et que la petite fut levée, Akihira l'habilla dans le hall sous le regards des deux autres personnes de la personne.


-Manteau...chaussures...tu a ton sac ? ah oui...bien..


La petite se lassait faire car elle n'avait pas trop le choix, non sans une certaine bouderie sur son visage à cause de la manière dont on la traitait, comme une petite fille.


-Moh je suis grande Mama..

-Tant que tu dépassera pas le mètre 60 tu sera petite ma chérie


Rentarô qui attendait dans le petit couloir du hall prit part à la petite scène, adossé contre le mur avec les bras croisés, spectateur.


-Ma soeur a beau faire plus de un mètre soixante tu continues de l'appeler comme ça.

-Parce que a son age j'en faisait deja plus héhé.


Elle se releva ensuite en tapotant doucement le dos de la petite .


-Allez chipie, on file dans la voiture. On va etre en retard.


Alors que la petite venait tout juste de se mettre en marche, elle se retourna de moitié vers son père en continuant de marcher pour lui faire un grand signe d'au revoir son son grand sourire tout mignon d'enfant.


-Bonne journée Papa !


Il lui rendit son signe par un autre plus petit avec la main en lui souriant.


-Ha, travaille bien ma petite princesse.


Puis une fois dans le garage puis dans la voiture, et que la mère eu vérifier que sa petite chérie ft bien attachée a l'arrière elle démarra et sortit du garage, dans un bruit de moteur certe rauque mais très calme, voire normal. Elle ne prenait aucun risque quand la chair de sa chair était a bord.

Sans ne rien dire ou rechigner, la petite regardait devant lui la route qui défilait sous leurs pieds ou plutôt sous leurs roues, de son visage plein d'innocence de petite fille tout en balançant dans le vide ses petites jambes.

Dans la maison, le téléphone du hall retentit alors quelques minutes après que le duo de jeuen femme sois parti

Rentarô qui venait seulement de regagner le salon après le départ des deux filles regarda curieusement le téléphone dans le hall qui retentissait.

Il commença à se diriger vers l'appareil, curieux de savoir qui pouvait bien donner cet appel.


-Encore un faux numéro ?


Une fois arrivé à celui-ci, il le décrocha pour l'amener à son oreille et entamer la conversation, si conversation il y avait.


-Satomi Rentarô à l'appareil.


Il entendis alors comme les fois précédentes une respiration pendant quelques instant ais suivis d'une parole cette fois ci, grave et accentué par le grésillement du téléphone


-Tu n'aurais pas du les laisser partir…


Après avoir entendu cette voix très étrange et inquiétante, surtout à cause de ce qu'il venait d'entendre, il fut déstabilisé sur le moment avant de répondre d'un air bien sérieux et grandement méfiant sans pour autant perdre son calme.


-Qui êtes-vous ?

-Avec cette petite a l'arrière, il serait regrettable qu'un accident arrive.


Il saisit rapidement à qui il faisait allusion. Prit d'une certaine peur montante, il ouvrit plus grands les yeux et se montra soudainement un peu plus agressif comme en témoignait son haussement de voix.


-Qui êtes-vous...?!

-J'espère qu'elle a gardé les plaques de blindage sur sa voiture...un camion a remorque de face ne pardonne pas.


Puis l'autre bout de la ligne raccrocha ensuite en laissant l'homme avec ces questions

Une fois qu'il eut raccroché, il décolla lentement l'appareil de son oreille en le regardant du même air avec lequel sa petite amie l'avait regardé la veille. Il n'était guère rassurée, à la fois de cette voix, mais aussi du grand danger possible que couraient les deux personnes auxquelles il tenait le plus. Sans perdre de temps, il composa un numéro sur le téléphone, un numéro préenregistré. Ce numéro n'était autre que celui de sa tendre, attendant qu'elle décroche le plus vite possible avec de nouveau l'appareil à l'oreille, les dents légèrement serrées.


-Merde..! Réponds..réponds...


Dans la voiture, la jeune femme entendis alors un petit bruits de vibreur dans son sac, lui indiquant l'appel de l'homme. Elle regarda son sac curieusement puis n'en tint pas compte.


-Tu vois ma chérie, quand tu saura conduire ne répond jamais au volant.


Elle pouffa alors avec un sourire bete.


( seulement pour donner l'exemple bien sur...)


A l'autre bout du fil, l'homme commençait à être bien en panique lorsqu'il pouvait se rendre compte qu'elle ne répondait pas et qu'elle n'allait pas le faire, elle qui répondait le plus rapidement à ses appels par amour. Fortement agacé et contrarié il haussa la voix de colère et de peur.


-Merde...!


Sans attendre une seconde de plus, il se rua vers la table basse du salon pour y saisir son portable, avec lequel il envoya désormais un message à cette même personne en espérant que celle-ci s'en aperçoive.


-Allez..! Regarde Akihira..!


Pendant ce temps sur la route, qui était une petite départementale pour aller jusqu'au centre ville ou était l'école, la femme remarqua une sorte de convoi de véhicule noir derrière elle. Il était composé d'un tout terrain noir avecu n grand semi remorque derrière lui et un autre 4x4 pour boucler le trio de véhicule qui mirent alors leur clignotant, signe de doublement


-Pourtant je roule a fond la ! chauffard !


Le premier tout terrain passa alors a coté d'elle a vive allure avant qu'il ne se rabatte sur la file de droite devant elle, sous le regard de la femme blasée.

-Waw...t'a gagné 10 mètres, bravo...


Puis ce fut au tour du camion de se mettre sur l'autre fille, commençant a remonter la route pour arriver au niveau de la voiture de la femme qui le regarda alors.


-Bordel...c'est qui ces chauffards…


Soudain, le camion fit une embardée a gauche pour s'éloigner d'un coup de la voiture de la femme, profitant d'une air d'arret d'urgence pour le faire sans partir dans le décor puis revit s'abbatre droit vers la grosse cylindrée sous le regard grand ouvert de la femme qui ouvrit la bouche de stupeur, ne pouvant rien faire.


...... !!!


Le camion percuta alors de plein fouet la voiture qui partit, bien que moins loin qu'une autre a cause de sa taille conséquente, dans le décor dans un grand bruit de taule froissée, quittant la route pour aller dans les champ. La jeune femme garda une main sur le volant en tentant de garder le controle, l'air alarmée avec un filet de sang sur son front.


-Merde merde meeeerde !!


Mais la voiture heurta alors de coté un véhicule fermier et hélas pour elle, sa bonne résistance l'empechèrent de se stopper sur cet obstacle mais a la place elle se souleva de moitié pour faire un vol plané et atterir d'un coup sur une dizaine de mètres dans le champ, sur le toit plié par le choc mais qui ne s'était pas complètement aplatit grace au renforts et au cadre de la voiture.

A l'intérieur du véhicule il n'y avait plus un bruit, si ce n'est celui des pièces mécaniques de la voiture qui relâchaient quelques cliquetis à cause des dégâts reçus, ainsi que le bruit du moteur qui se retrouva subitement à l'arrêt. Encore plus inquiétant, il n'y avait plus un bruit à l'arrière de la voiture, sur les places arrières. La petite ne répondait plus, avec la tête qui était suspendue à l'envers les yeux fermés.


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