JoJo's Bizarre Adventures : Silver Breath

Chapitre 4 : Twist & Shout

1769 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 14/11/2023 19:31











Chapitre 4


Twist & Shout












Alors que Jovanni rentrait chez lui, satisfait de son nouveau pouvoir, il croisa Ceasar, seul, placé dans l’encadrement de sa porte :

« Jovanni… Il faut qu’on parle… » engagea-t-il la conversation, tout en retenant ses larmes.

« Ah… Tu viens de le découvrir… » répond Jovanni d’un ton grave, « Je voulais justement t’en parler plus tôt dans la journée mais je n’en ai pas eu le courage, je suis… sincèrement désolé… » tout en se retenant d’exploser de chagrin.

« Je vois… Comment l’as-tu découvert ? » demanda Ceasar, d’un ton désespéré.

« Après avoir pris de l’argent d’un gars de mon territoire je suis rentré me changer puis j’ai entendu à la radio qu’un glissement de terrain s’était produit au Colisée. Alors j’ai accouru là-bas en l’apprenant et j’y ai trouvé des corps gonflés et asséchés, papa, mort sous des débris ainsi qu’un autre homme sous des débris, vivant, sauvé par une Steel Ball de notre père… C’est alors que j’ai repris le relais en prenant sa Steel Ball et en sortant l’homme du Colisée… » raconta Jovanni.

« D’accord… Donc cet homme a été sauvé par père, il a préféré se sacrifier pour un inconnu plutôt que de se sauver… c’est… vraiment… un homme digne de la famille Zeppeli… » dit-il tout en commençant à pleurer.

« Ceci dit, depuis l’incident du Colisée, il m’est arrivé deux choses. La première est que j’ai un stand désormais. » déclara Jovanni.

« Un stand ? Mais comment est-ce possible ? »

« Je ne le sais pas plus que toi, mais le voici. » répondit-t-il tout en faisant apparaître son stand This I Love.

Ceasar quant à lui resta muet, n’ayant plus la force de ressentir un quelconque sentiment positif.

« Et la deuxième chose est que, pour je ne sais quelle raison, j’ai envie d’aller à Gênes. Il est vrai que j’ai jamais été là-bas mais je suis pas du genre à visiter et je vois vraiment pas ce que je pourrais faire là-bas, mais mon corps et mon esprit me disent d’y aller, c’est vraiment une sensation étrange et désagréable. »

Ceasar arbora toujours la même expression, à se demander s’il avait écouté Jovanni.

« Tu veux entrer boire un coup ? Ça fait un bail qu’on a pas bu rien que nous deux. » proposa Jovanni, feintant un ton joyeux.

« Désolé Jovanni, mais je vais devoir décliner ton invitation encore une fois… Je dois rester seul un moment. » répondit Ceasar, toujours d’une expression vide.

« C’est comme tu veux, si j’étais toi je resterai avec mes proches justement, plutôt que de m’en éloigner. »

Mais alors que Jovanni parlait, Ceasar était déjà parti, d’un pas lent, d’un regard vide, avec l’esprit confus par la haine et le chagrin.


Deux semaines depuis passèrent, Mario Zeppeli eût droit à ses funérailles les deux jours qui suivèrent sa mort, et Jovanni depuis cet événement s’est entraîné à maîtriser son stand dans le cadre d’une future mission comme l’a laissé entendre Aurora la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il devint plus précis avec son entraînement et il frappait légèrement plus fort qu’avant, sûrement parce qu’il commençait à se libérer du poids de la mort de son père. Ceasar quant à lui s’était enfermé chez lui pendant la semaine qui suivait l’enterrement, il n’était pas sorti de la semaine et n’avait donné aucune nouvelle à qui que ce soit, même à Narcisa, sa moitié. La deuxième semaine il partit chez Jovanni boire un verre et parler de leur père mais Jovanni l’arrêta en cours de la discussion lui disant de ne pas se forcer et d’essayer d’oublier pour le moment ce tragique incident, prétextant que cela nuit à son bonheur, et donc il passèrent une soirée ensemble à se remémorer leur enfance ensemble et à se raconter des anecdotes tout en buvant énormément. C’est à la fin de ces deux semaines que Jovanni se décida de continuer à prendre son dû auprès des « profiteurs » de son territoire. Il en lyncha deux aux alentours du château Saint-Ange puis se dirigea vers un squatteur de son territoire, Aldo Rocco, un junkie vendant sans son accord tout genre de drogues sur son terrain. Il l’avait déjà prévu à plusieurs reprises qu’il devait soit rejoindre la Passione, ce qu’il lui recommandait, soit il changeait de secteur car celui-ci lui appartenait, mais Aldo ne faisait que mine de l’écouter, apparemment, puisque c’est le sixième mois qu’il continue de vendre ses narcotiques sans permission. Aldo faisait concurrence avec un autre dealer, sous les ordres de Jovanni, aux alentours du forum romain. Enfin, « concurrence » était un bien grand mot, Aldo attirait tous les clients grâce à la qualité de sa marchandise et de ses prix surprenamment bas.


« Aldo ! Faut qu’on parle. » commence Jovanni.

« Hein ? Oh, c’est encore toi ? Tu me fatigues, juste pars. » répondit Aldo d’un ton blasé.

« Je t’en prie, rejoins la Passione, ton talent pour la confection de drogues sera un énorme atout pour moi, allez, et je ne prendrai que 40 % de tes revenus par mois. »

« 20 % .»

« Hahaha, bien sûr. » dit-il en rigolant, puis il reprit son sérieux et rétorqua « T’es tombé sur la tête ? 30 %, c’est mon dernier mot. »

Aldo s’approcha et attrapa la main de Jovanni et lui répondit :

« Alors on va pas s’entendre… Twist & Shout…! »


La vision de Jovanni se troubla et il commença à avoir des hallucinations, cependant avant que cela n’arrive, il eût le temps d’apercevoir ce qui s’apparentait à un stand. Il avait une apparence « épineuse », que ce soit ses cheveux, ses bras, son corps ou sa tête tout lui rappelait ceux d’une seringue ou d’un autre objet piquant. Sur son torse il y avait des symboles qu’il croyait avoir déjà vu à l’école en cours de Chimie avec des hexagones et des lettres par-ci par-là. Il était cependant d’assez petite taille, à peu près la taille de la tête d’Aldo, et son visage ressemblait beaucoup en un sens à celui d’Aldo, les cernes et le regard étaient tout simplement identiques. Jovanni n’arrivait plus à se tenir droit et se coucha de force avant qu’il ne fasse une erreur qui lui coûterait cher.


« Ça c’est mon stand, Twist & Shout. Il me permet de changer la composition chimique d’un objet tant que je connais la formule chimique, c’est comme ça que je fais de la meth et de la coke de qualité et que je les vends à bas prix, puisque je ne fais que transformer de la farine ou encore des bouteilles de bière en marchandise. »

Jovanni n’entendait que très vaguement lorsque Aldo parlait.

« Mais comme le disaient mes amis d’époque, je suis con et un bon à rien, j’étais tout le temps en échec scolaire, quelque soit la matière, ce qui fait que je peux pas utiliser le plein potentiel de mon stand. Mais j’ai mémorisé la formule de la THC et et la meth, mais aussi celle de l’or mais je ne m’en sers pas pour pas avoir les casqués à mes trousses. JE SUIS PLUS SI CON QUE ÇA HEIN?! DIT-LE ! » s’exclama Aldo tout en mettant des coups de pied à Jovanni, à moitié conscient.

« Tu dois sûrement te demander ce que je t’ai fait, hein ? C’est simple, je peux ajouter un composé chimique dans une partie du corps d’un être vivant, et donc je t’ai mis une sacrée dose de THC dans le sang. C’EST INGÉNIEUX AVOUE ! Oh, on dirait qu’on peut plus parler, comme c’est bizarre, t’es si défoncé ? Quel dommage ! Allez, redis-le ! Dis-moi de quitter ton territoire ! ALLEZ ! » tout en mettant un coup encore plus puissant dans la tête de Jovanni.

« Argh.. ! »

Jovanni perdit conscience après le coup qu’avait asséné Aldo dans sa tête.

« Je devrais voir avec les frères Domine pour savoir quoi faire de toi, après tout c’est eux qui m’ont dit de te piéger, Jovanni Joestar… »


Alors que Aldo s’écarta l’espace d’un instant du corps inconscient de Jovanni pour passer un appel aux « frères Domine », le corps de Jovanni disparut soudainement et Aldo se fit trancher la gorge la seconde après qu’il eut réalisé la disparition de Jovanni. Il ne vit rien venir. Il ne vit personne venir. Il ressentit uniquement une vive douleur venant de sa gorge puis il s’évanouit et mourut quelques instants plus tard d’hémorragie.


Quand Jovanni fut enfin réveillé, il était couché sur un canapé dans une salle qui lui semblait étrangement familière. Il avait toujours un peu la migraine à cause de la dose de THC qu’il a dû encaisser par le stand d’Aldo mais quand il se tourna vers sa droite, il vit un homme qu’il connaissait bien :


« JoJo ! Enfin réveillé ! Ça fait longtemps qu’on s’est pas vu ! » dit joyeusement l’homme assis sur le fauteuil face à lui.

« c’est Ah vous ? » les mots de Jovanni se mélangèrent, il ne s’était pas encore totalement remis.

« Repose-toi encore un peu JoJo, je vais avoir besoin de toi après tout, c’est pour une mission. Tu ne refuseras rien à ton ami, mais surtout tu ne refuseras rien à ton Boss, n’est-ce pas ? »

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