Décadence

Disclaimer : Malheureusement, aucun des personnages de cette histoire ne m’appartiennent puisqu’ils sont la propriété de Marvel.

Peut-être y aura-t-il quelques OC ? Je n’en ai aucune idée. Nous verrons bien.

Ce premier chapitre est court, j’en ai conscience. Il s’agit d’une introduction, un prologue, avant d’entrer dans le vif du sujet.

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Minuit était passé depuis bien longtemps, mais il n’en avait cure. Il termina son énième bouteille d’un alcool dont il avait omit le nom, bien trop bourré pour s’en rappeler.

De toute façon, cela n’avait aucune importance.

Après l’avoir terminé, il la jeta à travers la pièce avant de se laisser lourdement tomber

Ivre mort en plein milieu de son somptueux et gigantesque salon, il se trouvait dans un état lamentable, contrastant avec ce living sardanapalesque dans lequel il gisait, allongé à même le sol. Ce sol de marbre blanc, froid, qui lui semblait être aussi réconfortant que la multitude de bouteille vide traînant partout autour de lui.

Pourquoi s’était-il mis à boire déjà ? Il n’en avait plus aucune idée. Et c’est tant mieux ! Ainsi, il se sentait léger, soulagé, et emplit d’une joie immense !

Quelle situation cocasse, se disait-il, lui, milliardaire, playboy et philanthrope, se trouvait ivre mort dans son salon ! Cette situation était pour le moins hilarante, à tel point qu’il en avait mal aux reins. Sauf si c’était l’alcool qui lui donnait mal aux reins. Et au foie. Et à la tête.

Il tenta de se relever, se sentant soudainement particulièrement mal, mais il retomba pitoyablement sur le sol. Une voix robotisée et familière émit quelque chose contenant le mot “Monsieur Stark” et “hôpital”. Amusant, ça aussi.

Ledit Stark partit dans une longue litanie, un monologue sans queue ni tête, tout en regardant attentivement l’une des caméras de cette pièce, l’œil de Jarvis.

Jarvis, lui, observait attentivement son maître, son formidable père et créateur, chaque fois qu’il s’enivrait de cette terrible boisson qu’était l’alcool. Il l’observait sombrer petit à petit dans la décadence sans pouvoir faire quoi que ce soit. Il était impuissant face à la dépression de l’être pour qui il éprouvait de forts sentiments d’affections.

L’intelligence artificielle était frustrée, elle ne savait que faire. Devait-elle appeler les secours ? D’autant plus que les signes vitaux de son paternel étaient particulièrement inquiétants. Ou, au contraire, devait-elle obéir et n’intervenir sous aucun prétexte ?

Jarvis tenta de résonner son maître et lui proposa d’appeler un proche, tel que madame Pepper. Mais à l’entente de ce nom, ce dernier entra dans une incroyable fureur qui se traduisit par de pitoyables esquisses d’insultes qui mouraient lorsque Tony fut prit d’un soudain soubresaut, comme si tout l’alcool ingurgité menaçait de s’échapper par la bouche.

Il n’en fallut pas plus à Jarvis pour envoyer balader ses protocoles.

Quelques minutes plus tard, Antony Stark put entendre des hommes entrer dans sa demeure ainsi que des sirènes retentir.

Ce tintamarre ne fit qu’accentuer son terrible mal de crâne. Que diable, un peu de calme, était-ce trop demandé ?

Des hommes habillés en blanc l’aidèrent à se relever, mais malheureusement, ce fut la fois de trop pour son estomac qui décida de se purger sur l’un d’entre eux. Cette même personne se mit à pester et à insulter le pauvre homme à demi-inconscient.

On l’installa sur une surface plane, un brancard, bien plus confortable que le sol, et il se sentit être soulevé et emmené à l'extérieur.

Après ça, il sombra dans les abysses.