Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 4 : La rencontre

5092 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/01/2024 12:21



Pov normal


Alors que Sasuke était sur le palier, Naruto lui ouvrit et l'invitait à entrer. 



- Salut, le café est tout chaud. 


- Merci, je veux bien. 



Tout à coup, Sakura déboulait dans le salon et filait vers son sac, en ne faisant pas attention à Sasuke qui lui, l'avait immédiatement repéré, sans doute à cause de sa conversation téléphonique. 



- Non, j'arrive... Oui... attend que je fouille dans mon sac. 


- C'est ta femme, demandait Sasuke. 


- Sakura, ma femme ? Non, c'est l'amie qui s'est réfugiée hier. L'ex de cet enflure de Kyo. 


- Jolie lot, pensait Sasuke. 



Tout à coup, Sakura coupait son portable et se tournait vers Naruto. Son regard se figeait sur Sasuke. Elle le trouvait pas mal, même beau gosse. 



- Je te présente Sasuke Uchiwa, c'est mon nouveau coéquipier. 


- Enchanté, disait Sasuke en lui tendant la main. 



Elle se dirigeait vers lui et la lui serrait. Il se regardait dans les yeux et n'arrivait pas à s'en détacher. Soudain, Hinata arrivait dans le salon. 



- Naruto, tu as oublié... Oh pardon, je ne savais pas qu'on avait de la visite. 



Sakura lâchait la main de Sasuke et détournait les yeux. 



- Sasuke, voici ma petite chérie Hinata. 


- Enchanté de vous connaître, disait-elle en lui tendant la main. 


- Moi de même, répondait-il en la lui serrant. 


- Naruto, tu as oublié ton arme sur la table de nuit. 


- Oui, j'y vais. 



Naruto partit de la pièce, laissant les trois autres dans le salon. 



- Vous voulez un café ? Proposait Hinata. 


- Volontiers. 


- Installez vous, je vous l'apporte. 


- Merci. 



Sasuke s'asseyait sur le fauteuil, alors que Sakura s'installait sur le canapé. 



- Alors, débutait Sakura. C'est vous qui avez sauvé la vie de Naruto ?


- J'ai aussi sauvé la mienne. 



Sasuke la dévorait des yeux. Cela la gênait et elle rougissait un peu. Puis, Hinata arrivait avec une tasse de café dans les mains. Il la prenait et la remerciait. 



- HINATA, criait Naruto du bout du couloir. 



Elle allait à sa rencontre les laissant de nouveau seuls. Soudain, le portable de Sakura sonnait et elle décrochait sans savoir qui était au bout du fil. Tout à coup, elle prenait un visage de dégoût. 



- Arrête de m'appeler sur mon portable... Non, je ne veux pas te voir... Laisse moi tranquille. 



Elle raccrochait, ouvrait son portable et cassait sa puce, devant le regard ébahi de Sasuke. 



- À cause de lui, il va falloir que je rachète une puce. 


- C'était ton ex ? Questionnait Sasuke un peu hésitant. 


- Ouais, je l'ai plaqué hier. Mais, il est trop collant. 


- Je sais, je l'ai vu hier adossé à sa voiture, lorsque je raccompagnais Naruto. J'ai même faillit le frapper. 



Elle le regardait un peu surprise. Avant même qu'il s'explique, Naruto revenait dans le salon. 



- On y va ?


- Attend, intervenait Sakura. Tu vas me déposer à mon travail. Enfin, si ça ne dérange pas Sasuke ?


- Absolument pas. 


- Merci, auparavant c'était Kyo qui...



Elle s'arrêtait un moment, puis elle leur souriait en prenant son sac. 



- Il va falloir que je m'achète une voiture, disait-elle pour détourner la conversation. 



Elle sortait de l'appartement en disant au revoir à Hinata, suivi de Sasuke et Naruto, qui l'embrassait, suivit d'un je t'aime. En bas de l'immeuble, Sakura et Sasuke arrivaient à la voiture. 



- Elle est sympa. 


- Merci, disait-il en ouvrant la portière arrière passager. 



Elle le remerciait et s'installait. Durant le trajet, il n'arrêtait pas de la regarder dans le rétroviseur. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi cet imbécile de Kyo était allé voir ailleurs, alors qu'il était avec une superbe jeune femme. Arrivé à destination, Sakura descendait à la D&D corporation, grande agence de publicité. 



- Merci de m'avoir accompagné.


- Je t'en prie. 


- Et merci Naruto pour l'hébergement, et le reste. 


- De rien, et s'il te cherche des noises, tu m'appelles. 


- Pour que tu le frappes encore, comme hier soir. Non merci, je ne veux pas que tu ais des problèmes à cause de moi. Je me débrouillerai toute seule. Allez, ciao. 



Elle prenait le tourniquet et s'engouffrait dans l'immeuble. Tout à coup, une personne se jetait sur elle. 



Pov Sakura. 


Il était vraiment charmant et il avait l'air très gentil, mais les apparences étaient parfois trompeuses. J'en avais fait les frais avec Kyo. Tout à coup, je m'apercevais que nous étions arrivés. Je descendais de la voiture et remerciais Sasuke. Rien que d'entendre sa voix, j'en frissonnais. 



- Merci Naruto pour l'hébergement et le reste. 


- De rien, et s'il te cherche des noises, tu m'appelles. 


- Pour que tu le frappes encore, comme hier soir. Non merci, je ne veux pas que tu ais des problèmes à cause de moi. Je me débrouillerai toute seule. Allez, ciao. 



Je prenais le tourniquet et me faufilais à l'intérieur. Tout à coup, une tornade blonde se jetait sur moi. 



- Ino, tu pourrais y aller mollo. 


- Désolé, je voulais te prévenir d'un truc très important. 



On montait dans l'ascenseur, suivit de quelques personnes. Une fois arrivées au dixième et avant dernier étage, Ino me traînait dans mon bureau. On passait devant le bureau de ma secrétaire. 



- Bonjour Mademoiselle Haruno. 


- Bonjour Aya, disais-je en coup de vent. 



Ino refermait la porte derrière elle et je posais mon sac sur mon bureau. 



- Qu'est ce qui se passe ?


- Sakura, pratiquement tout l'étage est au courant pour toi et Kyo.


- Quoi ?


- Tu sais, ça va vite et à la fin de la journée, c'est l'immeuble entier qui le saura. 


- Mais comment ils l'ont su ?


- Devine ?



Je mettais ma veste et mon sac dans un petit vestiaire puis le fermais à clef. Je sortais de mon bureau et allais retrouver une personne qui allait regretter d'être née. Je la voyais près de la machine à café à discuter, avec une autre commère, sur une de ses parties de jambes en l'air. Elle me remarquait et souriait. Je me retenais de lui en coller une. 



- De quel droit as-tu de dire à tout le monde que... 


- Que quoi, que tu étais cocu !!


- Tu vas trop loin Karin, grognais-je. C'est ma vie privée, pas la tienne. 


- Honnêtement je préfère la mienne. 



Je serrais les poings. Cette femme avait le don de me mettre en colère. Rien que de la voir me donnait envie de vomir. Cette rousse à lunettes, vulgaire jusqu'au bout des ongles, travaillait dans le service marketing. D'ailleurs, ce n'était pas son étage. Ino me demandait du regard de ne rien tenter.



- En plus, dimanche, je me suis tapée un mec super canon. 


- J'en ai rien à foutre de tes ébats amoureux. Et puis, je te fais remarquer que ce n'est pas ton étage. 


- De tout façon, je dois y aller. Salut Mako, je te raconterai la suite plus tard. 



Elle partait en roulant du cul. J'espérais qu'un de ses talons allait se casser et qu'elle allait se rétamer sur le sol. 



- Vous n'avez pas de travail à faire, disait Ino à sa secrétaire Mako. 


- Si Mademoiselle, j'y vais. 



Mako filait à toute allure à son bureau, situé en face de celui de Aya. Pauvre Ino, elle était tombée sur une grosse commère. 



- Ne t'en fais pas, me disait-elle, en me tendant un café. Dans une semaine, ils vont passer à autre chose. 


- Cette garce veut ma place, et elle emploiera tous les moyens pour l'avoir. J'ai travaillé dur pour être à ce poste. 


- Mr Daichi n'est pas assez fou pour le lui donner. 


- N'oublie pas comment elle a eu son poste actuel. 


- Tu sais ce qu'il en pense des promotions canapés ? 


- C'est vrai, que la dessus, je suis tranquille. 



Alors que nous allions rejoindre nos bureaux respectifs, je voyais Aya raccrocher.



- Mademoiselle Haruno, Monsieur Daichi veut vous voir, ainsi que Mademoiselle Yamanaka. 



Nous affirmions et partions au bureau du patron Je toquais à sa porte et entendais ''Entrez''. Nous la franchissions et nous le voyions au téléphone. 



- Appelez moi dès qu'il arrive, disait-il avant de raccrocher et de poser ses yeux sur nous. 



Mr Daichi, président de la Daichi & Daichi Corp, grande agence de publicité. La cinquantaine, cheveux grisonnant, grand, mince, mais ce qui faisait son charme, était ses yeux noisettes. Il nous invitait à nous asseoir. 



- Bien, mesdames, je voulais savoir, si tout allait bien ? 


- Oui, lâchait Ino un peu déconcertée.


- Bien, Monsieur Hamada arrive d'ici une petite heure. C'est un client très important, alors je me suis dit qu'un petit coup de main était le bienvenu. 



Tout à coup, le téléphone du patron sonnait. 



- Oui... bien, faîtes le entrer. 


- Vous m'avez demandé ? Disait quelqu'un en entrant dans le bureau. 



Je ne me retournais pas car je reconnaissais cette voix. J'espérais que ce n'était pas qui je croyais. 



Pov Naruto


Alors que nous arrivions à l'étage, nous apercevions Kiba et Shikamaru faire une drôle de tête. 



- Il y a un problème ? Demandais-je. 


- Entre et tu verras. 



Nous pénétrions dans la chambre et la trouvions vide. 



- Où est-il ? 


- C'est ça le problème, disait Shika en entrant. Il s'est évadé. 


- Comment ? Demandait Sasuke. 


- On est en train de visionner les cassettes. 


- Qui le gardait, c'est toi ? Questionnais-je en me tournant vers Shikamaru. 


- Non, pas à ce moment là. C'est un gars de nuit, il est en train d'être interrogé par le commissaire. 


- Quel gâchis !!


- Calme toi Naruto, intervenait Sasuke. On va le retrouver. 


- Comment, tu as une idée ? 


- Creuse-toi les méninges et tu trouveras. 



Je me mettais à réfléchir, réfléchir, réfléchir... Oh la la !! Je devais avoir de la fumée qui sortait par les oreilles. 



- Récapitulons, débutait Shika. Notre suspect ne pouvait pas marcher. Donc son complice a dû le transporter dans un fauteuil roulant. 



Il sortait de la chambre et nous le suivions. 



- Bien. Quel est le chemin le moins gardé ? Interrogeait Shikamaru. 


- A droite, émettait Sasuke. A gauche, il y a l'accueil. 



Nous marchions dans le couloir de droite, puis arrivions à une intersection.



- Et là ? Demandait Kiba. 


- A gauche, intervenais-je. Il y a un ascenseur. 


- Oui, et il mène jusqu'au parking, appuyait Sasuke. 


- Malheureusement, on ne peut relever aucune empreinte, d'autres personnes y ont accès. 



Nous allions au parking ou nous voyions un ambulancier. 



- Excusez-moi, l'interrompait Shikamaru en montrant sa plaque. Vous n'avez pas retrouvé un fauteuil vide ? 


- Non désolé.


- Y a t-il une ambulance qui manque ?


- Je ne sais pas. 


- Vérifiez !!



Il allait dans son bureau et après quelques vérifications, il nous informait qu'il y en avait une qui avait disparu. 



- D'après son GPS, elle est à quelques rues d'ici. 



Il lui donnait l'adresse et dix minutes après, on retrouvait l'ambulance abandonnée dans une ruelle. Il n'y avait plus personne à l'intérieur. 



- Vu les traces de pneus, analysait Sasuke. Il y avait une autre voiture ici. 



Des collègues bouclaient la rue et attendaient l'équipe scientifique. De notre côté, nous retournions au commissariat où nous retrouvions le commissaire dans son bureau. Nous faisions notre rapport. 



- Et la bande vidéo ? 


- Kiba doit nous l'apporter, répondais-je. 


- Chef, déboulait Kiba en entrant dans le bureau. J'ai la bande vidéo. 



Il l'insérait dans le magnétoscope et nous la regardions attentivement.



Pov Sasuke. 


Nous observions la bande vidéo et nous voyions un flic se diriger vers celui qui gardait la chambre. 



- Le policier m'a dit, qui lui avait dit que le lieutenant Hamichi avait besoin de lui, raconta Shikamaru. 


- Le flic de nuit ? Demandait Naruto. 


- Oui. Ce qui explique que Hamichi a été surpris lorsqu'il a vu le policier se diriger vers lui. 



Nous observions le suspect sortir de la chambre en compagnie de son complice. Et comme on l'avait pensé, ils avaient emprunté le même chemin que nous tout à l'heure. 



- Il avait tout prévu, disait Shikamaru. 


- Kiba, arrête la bande sur le visage du complice et diffuse là dans tous les commissariat, ordonnait le patron. 


- Compris. 


- Shika, continuait-il en lui donnant une photo. Le suspect s'appelle Hoshiro Tataro. Je veux tout savoir sur lui. 


- Je le fais tout de suite. 


- Et nous commissaire? Demandait Naruto. 


- Excusez-moi, intervenait une voix derrière nous. 


- Témari !!


- J'ai le rapport d'autopsie sur les deux victimes. 


- Nous t'écoutons. 


- Le premier a été atteint en plein poitrine à bout portant, il est mort sur le coup. J'ai relevé aussi un hématome au niveau de son épaule. Les traces d'une main, disait-elle en lui montrant une photo. 


- On l'aurait forcé à s'asseoir en appuyant sur son épaule gauche, émettais-je. 


- Oui, d'où les petites traces blanchâtres sur sa veste. 


- Qu'est ce que c'est ?


- Je l'ai envoyé au labo. 


- Et le deuxième ?


- Balle tirée à distance dans le dos. Elle a atteint son estomac. Il s'est vidé de son sang. On aurait pas pu le sauver, il était condamné lorsque la balle a pénétré son corps.


- Rien d'autres ? 


- Non, je vous laisse trouver le reste.


- Merci Témari. Naruto, Sasuke, allez au labo. 


- On y va. 



On se dirigeait ensuite deux étages plus bas. Naruto m'emmenait dans un grand labo, où plusieurs personnes travaillaient. Puis, nous entrions dans une pièce où une femme aux cheveux marron à deux chignons avait les yeux sur un microscope. 



- Salut Tenten, disait Naruto. Tu as quelque chose pour moi ?


- Naruto, j'allais justement t'appeler. J'ai les résultats de... 



Elle se stoppait et se tournait vers moi. 



- Sasuke Uchiwa, mon nouveau coéquipier. 


- Enchanté et bienvenu dans la maison. 


- Merci.

 

- Oui, je disais que la poudre blanche relevée sur la veste de la victime est de l'argile. Je l'ai comparé avec l'objet retrouvé sur le lieu de l'explosion de la maison et c'est exactement le même. 


- Alors, celui qui a tué la première victime est le même qui a posé les bombes, suggérait Naruto. 


- Oui... ou il a été en contact avec cette substance, réitérait Tenten. 


- D'accord, merci. 


- Attend, depuis le temps, tu devrais me connaître mieux. Tu sais bien que j'ai plus d'un indice dans ma manche. 


- Je t'écoute. 


- J'ai relevé des empreintes sur un verre que j'ai trouvé dans la pièce derrière de la première bijouterie, avant qu'elle n'explose. Il y avait des traces fraiches de rouge à lèvres sur le verre. A moins que la victime se travestissait, ce que j'en doute, il y avait une femme avec lui. Je les ai comparé à celles relevées sur la porte de secourt et elles correspondent. 


- Et à qui elles appartiennent ?


- C'est en cour. 



Tout à coup, on entendait une sonnerie. On se dirigeait vers l'écran et découvrait à qui étaient les empreintes. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'en doutais... 



Pov Hoshiro Tataro. 


Amatsu me donnait les dernières doses de médicaments. Putain, j'avais vraiment trop mal, je grimaçais de douleur. 



- Je vais à la pharmacie pour prendre d'autres médicaments. Ne bouge pas. 


- Où veux-tu que j'aille ?


- Je reviens tout de suite. 


- Amatsu, pourquoi tu fais ça pour moi ? Pourquoi tu ne m'as pas tué à l'hôpital ? 


- Je l'ai promis à Yumi. 



Je le regardais, puis baissais la tête. 



- Repose-toi, je reviens.


- Fais vite. 



Il sortait de l'appartement alors que je grimaçais toujours de douleur. Soudain, j'entendais de nouveau la porte d'entrée.



- Amatsu, c'est toi ?



Aucune réponse. Puis, la porte de la chambre s'ouvrait pour laisser apparaître... Et merde !! 



Pov Naruto  


Nous étions dans la salle d'interrogatoire. Je m'asseyais en face de Madame Koshito, et Sasuke derrière elle. Je lui mettais une feuille devant elle.

 


- Qu'est ce que c'est ?


- Vos empreintes ont été découvertes sur un verre et sur la porte de secourt de la bijouterie de votre frère. 


- Et après ?


- Des traces fraiches de rouge à lèvres étaient sur ce verre. 



Je voyais Madame Koshito qui commençait à pâlir. 



- Vous étiez sur place. N'est-ce pas ?


- Oui, abdiquait-elle en pleurant. 


- Vous avez vu les assassins ? 


- Non, je les ai entendu seulement. 


- Qu'avez-vous entendu ? Demandait Sasuke. 


- Pas grand-chose. Juste, ''où est-il ?''


- De qui parlaient-ils ?


- Je ne sais pas, Takechi a dit ''il n'est pas ici''. 


- Et après, qu'est-ce qui s'est passé ? 


- J'ai entendu tirer. J'ai tellement eu peur, que j'en ai cassé un vase. Ça les a alerté et j'ai couru jusqu'à la porte de secourt. Il y en a un qui m'a couru après, mais je lui ai échappé.


- C'est pour ça qu'ils ont voulu vous tuer. 



Elle affirmait de la tête et séchait ses larmes. 



- Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?


- J'avais peur. 


- Ne vous inquiétez pas Mme Koshito, vous êtes en sécurité ici. 



Elle me remerciait, et je sortais en compagnie de Sasuke. Puis, nous voyions Shikamaru venir vers nous. 



- Où est le commissaire ? Me demandait-il. 


- Dans son bureau, avec le procureur. A mon avis, il n'a pas apprécié que le suspect s'échappe. 



Tout à coup, nous le voyions sortir brusquement du bureau du commissaire. Ce dernier venait nous voir. 



- Je viens de me faire botter les fesses par le procureur, j'espère que vous avez de bonnes nouvelles pour moi ?



Je faisais le rapport de mon interrogatoire avec Mme Koshito. Shika, lui , nous faisait le sien. 



- Hoshiro Tataro, trente ans, né à Tokyo, dans une famille de classe moyenne. Il a fait quelques petits délits lorsqu'il était jeune. Il a perdu ses parents alors qu'il avait seize ans. Il a une sœur, Yumi Tataro, vingt sept ans. Serveuse dans un restaurant appelé ''au petit délice''. Voici l'adresse. 



Je la prenais et filais en compagnie de Sasuke. 



Pov Sakura


Après avoir soumis mes idées au client Hamada, qui avait adoré, nous étions allés fêter le contrat au restaurant. Ino était assise entre Monsieur Hamada et Monsieur Daichi. Moi, j'étais entre Monsieur Hamada et Kyo. Je n'arrivais pas à croire que je devais travailler le dossier avec lui. 



- Tout va bien Sakura ? Me demandait Monsieur Daichi en voyant ma tête de dégoût. 


- Bien sûr qu'elle va bien, disait Kyo en mettant sa main en catimini sur ma cuisse. 



Je lui écrasais son pied avec mon talon. 



- Aie !!


- Que vous arrive t-il ? 


- Rien, j'ai juste cogné mon genou contre le pied de la table. 


- Il n'a qu'à se tenir tranquille, il n'aura plus rien, intervenais-je. 


- A la bonne heure, disait Monsieur Hamada. Commandons !!


- Vous avez raison Monsieur Hamada, appuyait Kyo. Je commence à avoir faim. 



Je sentais que mon cauchemar ne faisait que commencer. 



Pov Sasuke


Nous arrivions devant le restaurant. Il était blindé car c'était le service du midi. 



- Excusez moi, interceptais-je un serveur en montrant ma plaque. Nous cherchons Yumi Tataro. 


- C'est elle, répondait-il en nous indiquant une fille aux cheveux long brun.



Nous l'interrogions un peu à l'écart du restaurant, elle était bouleversée et ne pouvait s'empêcher de pleurer. 



- Je savais que quelque chose clochait, disait-elle en essuyant ses larmes. Il partait une semaine et il revenait avec de l'argent. Il me disait qu'il l'avait gagné en faisant des paris aux courses de chevaux. 


- Vous avez une idée où il peut-être ?


- Non, il traîne souvent avec Amatsu Takéo, un ami de lycée. 


- C'est lui, demandais-je en montrant la photo d'Amatsu à l'hôpital. 


- Ça y ressemble.


- Où pouvons-nous le trouver ? 


- J'en sais rien. 


- Eh Yumi !! S'écriait un de ses collègues. On a besoin de toi en salle. 


- Excusez-moi, je dois aller travailler. J'ai un loyer à payer. 



Avant de partir, elle se retournait vers nous et nous demandait...



- Essayez de me le retrouver vivant. Je tiens beaucoup à lui, même s'il n'a pas toujours été le sage petit garçon qu'il a été autrefois. C'est mon frère après tout. 


- Nous allons essayer, promettait Naruto avec un grand sourire.


- Merci, disait-elle avant de retourner à son travail. 



J'avais un petit pincement au cœur. Cela me rappelait que mon frère n'avait rien voulu me dire de plus que ''secret défense''.



Pov Shikamaru


Alors que nous faisions une petite pause déjeuner, nous voyions Naruto et Sasuke venir vers nous.



- Alors ? Demandais-je. 


- On a le nom de son complice, disait Naruto en s'asseyant et en commençant à manger. 


- Amatsu Takéo, poursuivait Sasuke. Un ami de lycée de Hoshiro Tataro. Je vais aller faire des recherches.

 


Nous le regardions entrer dans son bureau. 



- A mon avis, il prend cette affaire beaucoup trop à cœur. 


- C'est normal, intervenait Naruto. Il veut retrouver l'assassin de son père. 


- Moi, j'ai entendu dire, qu'il avait eu ce poste avec l'influence de son père. 


- Tu ne devrais pas faire attention à ses rumeurs Kiba. Tu l'as vu à l'œuvre ? Il mérite son grade autant que nous. 



Kiba baissait la tête et continuait de manger. Naruto venait de lui donner une petite leçon. Ça lui fera les pieds. Il ne jugeait pas assez les gens sur leur personnalité. Puis, nous apercevions Sasuke revenir vers nous. 



- Alors, ça donne quoi ? Demandait Naruto. 


- Amatsu Takéo, trente ans, communiquait-il. Né à Tokyo dans une famille de classe moyenne. Il a fait l'armée, mais il a déserté un an après. Il a fait quelques petits délits étant jeune, sûrement avec Hoshiro Tataro. On doit me rappeler pour son adresse actuelle. 


- Beau boulot, félicitait Naruto. Assis toi et mange.



Il le remerciait et s'installait avec nous. 



Pov Sasuke


Alors que nous avions fini de manger, un collègue en uniforme arrivait vers moi. 



- Tenez lieutenant, c'est l'adresse que vous recherchez. 



Je le remerciais, l'annonçais au commissaire et il m'obtenait un mandat. Avec quelques renforts, nous encerclions la maison, qui nous semblait calme. Nous enfilions nos gilets par balles. 



- Nous voyons une personne allongée sur un lit, nous informait une personne des forces d'intervention. 


- C'est le moment. 



Avec un bélier, ils défonçaient la porte et fouillaient toutes les pièces.



- R.A.S... R.A.S... R.A.S..., entendions-nous.  


- Lieutenant, me disait un flic des forces d'intervention. Venez voir. 



Je pénétrais dans la chambre et vis Hoshiro Tataro, mort d'une balle dans la tête. Le mur d'à côté était couvert de sang. Fait chier !!



- Au moins, on l'a retrouvé, disait Kiba. 


- Si tu veux faire de l'humour, c'est raté, rétorquait Shikamaru. 



Nous sortions de la maison assez dépités. 



- C'est la maison d'Amatsu Takéo, mais il n'est pas là, constata le Nara.


- Tu crois que c'est lui qui l'a tué ? Demandait Naruto. 


- Pourquoi le faire évader pour le tuer ensuite ? Continuais-je. Il n'avait qu'à le faire à l'hôpital. Non, ça ne colle pas. 



Pendant que Shika et Kiba entraient de nouveau dans la maison, j'entendais le téléphone de Naruto sonner. Il s'éloignait un peu et d'après la conversation, cela devait être sa chérie. Moi, j'appelais le commissaire pour y faire mon rapport. Tout à coup, je voyais Naruto partir en flèche. Pourquoi ? Je l'appelais, mais il continuait de courir. Puis, j'apercevais l'objet de son départ. Je ne me posais plus la question et le suivait en courant. 



Pov Amatsu


Il avait fallu que la pharmacie d'en bas soit fermée. J'avais dû aller jusqu'en ville. J'avais mit du temps, mais il ne m'en voudra pas lorsqu'il verra que je lui avais rapporté un sandwich. Je tournais la rue, mais là, l'horreur devant moi. Des flics entouraient ma maison. Mince, ils l'avaient repéré. J'apercevais un blond qui discutait au téléphone. Vu le gilet par balles et l'inscription POLICE écrit dessus, j'en déduisais que c'était un flic. 



J'avais intérêt à ne pas traîner ici. Pauvre Hoshiro, lui qui venait de s'évader. Le flic me regardait soudain. Oh là !! Il me fixait. Je reculais car je croyais qu'il m'avait reconnu. Je reculais plus vite et me mettais à courir comme un dératé. Je regardais derrière moi et m'apercevais qu'il me poursuivait ainsi que son copain. Merde, j'avais intérêt à accélérer, si je ne voulais pas qu'ils me rattrapent. 



Pov Sakura


Après le déjeuner qui fut un véritable cauchemar, je rentrais dans mon bureau complètement dépitée. J'en avais vraiment marre. Je ne savais pas si j'allais arriver à travailler avec lui sans le tuer. 



- Sakura, m'appelait une voix en entrant. 


- Dégage, je n'ai pas envi de te voir. 


- Mais, qu'est ce que tu as ? 


- Tu en as un culot, disais-je en me retournant très énervée. Tu me trompes, j'apprends que la moitié de l'immeuble est au courant, et la seule chose qui pourrait me faire oublier tout ça, c'est mon boulot. Malheureusement, tu vas devoir en faire partie.


- Je pensais que ça te ferais plaisir. 


- Plaisir, m'écriais-je mécontente sentant la moutarde me monter au nez. 



Je ne savais pas ce qui me retenait de lui en mettre une. Je le voyais ensuite s'approcher de moi, il était suicidaire ou quoi ?



- Sakura, continuait-il en me caressant le bras. Je suis vraiment désolé pour tout ce que je t'ai fais.



Puis, il me regardait avec ses yeux de chien battu. Tout à coup, sans me demander la permission, il m'embrassait à pleine bouche. Je le laissais faire, mais ne répondais pas pour autant. Il le remarquait car il s'arrêtait et me regardait. Il fronçait les sourcils d'incompréhension. Il ne comprenait pas !! J'allais le lui dire et avec la façon la plus directe. 



- Dégage. 


- Quoi ? 


- Tu as très bien compris. 


- Mais je croyais que... tu ne m'as pas repoussé. 


- Je voulais savoir une dernière fois si cela me faisait quelque chose. 


- Et ça t'a rien fait ?


- Pas la moindre petite étincelle. Cela m'a même dégoûté. 


- Sakura, disait-il en essayant de recommencer à m'embrasser. 



Je le repoussais et le giflais tellement fort, qu'il avait la trace de ma main sur sa joue. 



- Sors de mon bureau. 


- On est resté un an ensemble et tout ce que tu dis, c'est dégage. Qu'est ce qui t'est arrivé ? C'est Naruto qui t'a mit ça dans la tête, ou tu m'as déjà trouvé un remplaçant ?


- Quoi ?


- Je t'ai vu sortir de sa voiture ce matin. Ce merdeux de flic. 


- Je connais à peine Sasuke, et il m'a juste accompagné. 


- Tu l'appelles par son prénom. C'est rapide. 


- Et après, si on était ensemble, cela ne te concernerait pas. 


- Alors tu avoues que tu es avec lui. 


- J'en ai marre Kyo, je ne veux plus te voir. 


- Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement.


- Dégage tout de suite de mon bureau. 


- J'espère qu'il te donnera autant de plaisir au lit quand moi je t'en donnais.



Cette fois s'en était trop. Je le giflais encore plus fort sur l'autre joue. Une trace de main était encore visible. Au moins, c'était assortie. 



- SORS DE MON BUREAU. 



Il s'exécutait, mais avant de partir, il me disait avec une voix rancunière. 



- Je ne m'arrêterai pas là. Je ferai tout pour t'avoir de nouveau. 



Puis, il sortait en claquant la porte. Je balançais mon pot de crayon contre la porte et le maudissais. Cependant, comme je le connaissais, il n'allait pas en rester là. Qu'est ce qu'il allait pouvoir encore mijoter pour me pourrir la vie ?


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