Petite Etincelle

Chapitre 12

7010 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/07/2022 12:59

Bonne lecture !

CHAPITRE 12

«Je l'ai regardée, et c'est à ce moment-là que j'ai compris que malgré toutes nos différences, nous ne faisions qu'un.»

POV Moonlight

Mes optiques s’ouvrirent brusquement. Il faisait sombre, très sombre dans la pièce. Où étais-je ? Qui était-là ? J’étais persuadée d’avoir entendue une voix, là, quelque part dans les ténèbres pénétrantes. La faible lueur de mes optiques perçait suffisamment l’obscurité pour que je puisse voir ma main posée sur la vitre du pare-brise de mon créateur rechargeant paisiblement sous moi. Je n’étais pas seule, Opi était avec moi, comme il me l’avait promis ! Cette constatation apaisa instantanément la terreur qui s’était propagée dans mon Spark alors que je rechargeais à poings fermés, bercée par les doux rêves. Des rêves qui comme toujours, se transformèrent en cauchemars …

Hantée par l’angoisse qu’une paire d’optiques rouges surgissent de la noirceur à tout moment, je poussai un petit gémissement de terreur, inaudible à l’audio de mon Opiluk. Je ne voulais surtout pas le réveiller car je sentais dans le lien qu’il était épuisé des derniers cycles et qu’il avait grandement besoin d’un repos prolongé. Mais j’avais si peur … Peur de voir mon cauchemar devenir réalité et d’être emportée par le méchant robot qui m’avait fait du mal. M’accrochant désespérément à la barre de son pare-brise, je repliai mes petites jambes contre mon châssis, frissonnant au froid mordant qui régnait dans la pièce. Même la chaleur naturelle du Spark d’Opi ne suffisait plus à me réchauffer de l’intérieur. Je n’osai même plus fermer mes optiques parce que si je le faisais, je savais que mon vilain cauchemar allait bondir pour m’attraper et peut-être même me dévorer !

J’attendis donc dans cette position sans bouger pendant plusieurs longs breems, à l’écoute des moindres bruits suspects de la pièce. Mais mise à part le bourdonnement rassurant du Spark d’Opi, il n’y avait rien d’inquiétant, alors je finis par doucement me détendre contre son châssis qui me paraissait immense sous cet angle. Non. Qu’importe l’angle, il était toujours gigantesque à mes optiques ! C’était incroyable de voir à quel point je semblais minuscule par rapport à ce robot, un peu comme avec mon ancien créateur au final. Poussant un soupir d’ennui, je reposai à nouveau ma tête au-dessus des câblages épais tandis que mes petites optiques se posaient sur ma main à côté de ma tête. Cela faisait un moment que j’étais sortie de ma recharge et maintenant, j’étais lassée d’attendre sans rien faire ou voir de plus que le reflet de mes propres optiques dans la vitre.

Puis quelque chose se fraya un chemin dans mon petit Spark. De la tristesse ... Mon ancien Opi me manquait, ma Dani aussi … Tous les deux me manquaient énormément. Leurs voix ainsi que leurs visages quand ils souriaient ou encore lorsqu’ils étaient ensemble dans la même pièce, à m’apporter leur amour combiné dans un seul et unique lien qui nous unissait tous les trois formait un sacré vide dans mon étincelle de vie. J’avais soudainement très mal à l’intérieur de mon châssis quand je me rappelais de Dani et de la dernière fois que je l’avais vue avant l’apparition du méchant robot. Quand reviendra-t-elle ? Ne voulait-elle plus de moi ? Et Opi ? Où étaient-ils allés ? Leur absence commençait à se faire longue ! En plus, toutes mes tentatives de prises de contacts avaient lamentablement échouées, comme si le lien était fermé ou obstrué par quelque chose. Je ne comprenais juste pas ce qui m’arrivait.

Etait-ce de ma faute ?

Une petite larme d’energon coula de mon optique droite suivit d’un gémissement malheureux que je ne pouvais plus contenir. La douleur était sourde, constante. Je voulais qu’elle s’en aille ! Qu’elle disparaisse avec mon terrible cauchemar qui ne voulait jamais me laisser tranquille ... Parfois, il arrivait même que le vilain robot de mon rêve finisse par m’attraper pour me retrouver dans un étau de griffes acérées qui serraient si fort ma tête que je sentais le métal céder sous la pression. Cette horrible sensation paraissait toujours si réelle … Si douloureusement réelle. J’avais l’impression de revivre un souvenir, mais lequel ? Tout s’effaçait depuis que le robot rouge et blanc m’avait manipulée dans les bras de mon nouvel Opi, ce jour-là dans la drôle de pièce toute blanche remplie d’objets étranges et effrayants.

Mes souvenirs semblaient de plus en plus lointains au fil du temps, mais je me raccrochais désespérément aux visages de mes deux créateurs me souriant avec amour. Je ne voulais pas qu’ils disparaissent à leur tour ! Je ne voulais vraiment pas, promis … Pourtant, ils commençaient eux aussi à devenir de plus en plus flous dans ma tête et je ne pouvais rien faire contre ce phénomène inexplicable. J’étais très fâchée contre ce robot qui avait touché à ma mémoire, même si c’était dans le but de me réparer d’après ce qu’il m’avait expliqué. Mais me réparer de quoi ? Frustrée par tant de questions, je laissai sortir un autre soupir, cette fois-ci pour exprimer mon mécontentement. Ce qui interpela Opi car l’instant d’après la lumière relaxante du lustre se manifesta puis une main me recouvrit de la tête aux pedes.

«Laisse-moi t'aider.» La voix baryton vibra dans tout le châssis sous moi.

Je levai timidement mes optiques vers lui pour voir que son expression était concernée, les crêtes optiques légèrement froncées pendant qu’il m’étudiait. J’étais figée sous son regard soucieux cependant épuisé, me faisant me sentir encore plus mal de l’avoir dérangé pendant sa recharge … Et peut-être qu’il ne voudra même plus de moi après ça. En proie à mes pensées amères, je me recroquevillai sous sa main tandis que mon visage se chiffonnait lorsque plus de larmes apparurent dans mes optiques malheureuses. A mon geste, ses crêtes optiques se creusèrent davantage mais finalement son expression de visage s’adouci alors qu’il me caressait la tête avec son pouce. Dans le lien s’écoulait tout un tas d’émotions pour la plupart incompréhensibles mais je n’y trouvais ni de la colère, ni du dégoût. En revanche, je reconnu la peine et l’affection. Surprise par ces émotions inattendues, je relevai la tête dans sa direction pour voir que son visage était triste.

«Tu n’as pas à affronter tes peurs seule. Même les plus forts d’entre nous ont parfois besoin de quelqu’un pour les guider, surtout dans les moments de doutes. Et moi je serai-là, quoi qu’il arrive.» Me dit-il, le bleu de ses optiques m’éclairant avec une douceur incomparable.

Ses mots n’avaient pas encore beaucoup de sens à mes audios, mais j’étais convaincue que plus tard je comprendrai ce qu’Opi avait voulu dire par-là. J’attrapai les doigts de sa grande main lorsqu’il se redressa soudainement dans une position assise sur sa couchette pour laisser pendre ses pedes vers le sol. Le haut de sa tête touchait presque le lustre flottant au-dessus de nous, la jolie lumière bleuâtre se reflétant sur sa peinture rouge et bleue. D’une très grande délicatesse, il me redressa contre son châssis avant de me glisser au creux de son bras puis de lever sa main droite. Je gazouillai d’incertitude, ne comprenant pas son geste jusqu’à ce qu’il n’actionne le tuyau d’alimentation magique raccordé à son poignet pour le présenter à mon visage d’un sourire encourageant.

Il n’avait pas besoin de faire un autre geste ! Sans même lui laisser le temps de cligner des optiques, j’agrippai son poignet pour prendre le câble dans ma bouche et laisser le délicieux liquide s’écouler dans mon réservoir, me rendant compte à quel point j’avais faim. Opi était décidément le meilleur ! Il savait exactement quand me nourrir, quand me bercer, quand me faire faire une recharge, m’apaiser dans le lien, me donner un câlin … Engloutissant le liquide en de grandes gorgées effrénées tout en le fixant du regard, je faillis m’étouffer quand une partie de celui-ci s’égara dans mes ventilations, à la grande détresse d’Opi qui me redressa rapidement.

«Ne bois pas aussi vite ! Tu vas finir par t’étouffer puis tout régurgiter.» M’avertit-il alarmé, l’index levé à mon visage.

Me recroquevillant sous son regard étroit, j’attendis sagement qu’il me retende son poignet pour recommencer à boire avec cette fois-ci, beaucoup moins d’enthousiasme. Je ne voulais surtout pas le décevoir. Je décidai de prendre mon temps en veillant à ne pas en prendre trop d’un coup pour ne pas contrarier Opi qui surveillait avec attention la vitesse à laquelle je buvais. Je voyais le visage de mon créateur se détendre tandis que je me nourrissais du précieux liquide qui remplissait bientôt entièrement mon réservoir au point où un petit symbole de trop plein apparut dans ma vision périphérique. Opi semblait aussi le savoir d’une certaine manière car seulement un klik plus tard, il rangea le câble à l’intérieur de son bras avant de gentiment me tapoter le haut de la tête. Il me félicitait pour mon obéissance ou pour mon appétit, je n’étais pas certaine de la signification de ce geste.

Mais grâce à lui, toutes mes peurs de la nuit avaient complètement disparues.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOo

POV Normal

Optimus avait été déstabilisé par le son qu’avait produit Moonlight au beau milieu de la nuit. C’était à peine perceptible, toutefois grâce au silence absolu de ses quartiers, il l’avait parfaitement entendu. Restant immobile sur sa couchette et gardant les optiques fermées, il écouta plus attentivement les bruits que faisait le petit étincelant niché au centre de son châssis. Cela ressemblait à des lamentations … A ce triste constat, son Spark se serra douloureusement. Les questions commencèrent ensuite à se former dans son CPU et tout naturellement une remise en cause, pensant qu’elle était malheureuse parce qu’il faisait un bien piètre créateur. Cependant les émotions qui découlaient du lien ne correspondaient pas à son imagination, mais plutôt à de mauvais souvenirs qu’elle revivait.

Un étincelant aussi jeune ne devrait pas à avoir à passer par là ... Par toutes ces épreuves. Lors du check-up chez Ratchet la première fois qu’il l’avait ramenée dans la base, il pensait que son ami avait réalisé une remise à zéro des souvenirs pour éviter justement ce genre de complications qui pouvaient entraîner un traumatisme important sur le long terme. Mais apparemment son médecin n’avait pas eu la force de lui retirer l’ensemble de ses souvenirs et il pouvait comprendre ce choix, car cela pouvait sembler cruel comme méthode. Néanmoins nécessaire. Il n’y avait pas de sons plus déchirants que les pleurs d’un petit étincelant apeuré et souffrant … Et Optimus n’y était pas insensible du tout.

Ne supportant plus d’être à l’écoute de tels bruits, Optimus s’empressa de recouvrir Moonlight avec sa main puis d’éclairer un peu la pièce afin qu’elle comprenne qu’elle n’était pas seule et que personne ne lui voulait du mal. De toute façon, il ne laisserait plus personne lui en faire, il s’en était fait la promesse depuis leur liaison de Spark ce jour-là dans les ruines. Il lui envoya tout l’amour possible dans leur lien pour que ses larmes de douleur sèchent sur ses joues et qu’un sourire réapparaisse enfin sur son petit visage adorable. Il lui donna le câble pour la nourrir après avoir ressenti sa faim dans le lien, s’assurant qu’elle ne s’étouffe pas pendant son alimentation. Elle avait un appétit vorace ! Constamment soucieux de son bien-être et de ses besoins, le Prime prit une décision pendant qu’il regardait sa fille calmement ingurgiter l’energon raffiné qu’il avait lui-même transformé.

Il positionna son index à son audio droit pour ouvrir la communication privée.

.:Jazz, j’aimerais que tu trouves Sunray et que tu me l'emmènes dans le bureau des communications. Je dois lui parler, c’est important:.

La réponse ne se fit pas attendre.

.:Monsieur ! Oui tout de suite Monsieur !:.

Convaincu d’avoir pris la meilleure décision pour l’épanouissement de Moonlight, Optimus rangea son étincelant dans la cale avant de se lever pour prendre le chemin du bureau. Il espérait sincèrement que sa requête serait acceptée par la fembot car il avait vraiment besoin d’elle, aujourd’hui plus que jamais. Moonlight était en détresse psychologique et il ne supporterait plus une nuit de plus dans ces conditions à entendre cette solitude déchirante. S’il y avait bien un bot dans cette base qui pouvait lui venir en aide c’était cette Autobot en particulier. Se redressant de toute sa hauteur, le Prime s’enfonça dans le long couloir gris le séparant du reste du monde, un petit tiraillement au Spark.

{==bureau des communications==}

POV Normal

Environ un groon plus tard, trois petits coups timides retentirent sur la porte en métal face à la longue table à l’horizontale de cette dernière. Optimus leva les optiques de son rapport quotidien puis invita brièvement celui qui venait de frapper à entrer dans le bureau complètement vide. Il y eu un petit temps d’attente avant que la porte ne s’ouvre enfin et que la silhouette reconnaissable de Sunray apparaisse à l’embrasure. La fembot plutôt grande avait les mains croisées devant elle et les optiques rivées au sol, immobile alors qu’elle attendait patiemment l’autorisation du commandant pour avancer dans la pièce plongée dans le silence. Assis à son bureau, le Prime décala soigneusement son datapad sur le côté en joignant ses mains sur la table pour entièrement se consacrer à la fembot qu’il avait fait demander.

«Merci d’avoir accepté. Je vous en prie, prenez place.» Invita-t-il d’un geste de sa main droite au siège devant lui.

Au lieu de répondre, Sunray se contenta d’hocher nerveusement la tête avant de s’avancer jusqu’au siège indiqué par son supérieur hiérarchique. L’Autobot Jazz qui était venu à sa rencontre ne lui avait rien dit sur la nature de cette requête, ni pourquoi le Prime voulait s’entretenir en privé avec elle aux aurores. Pendant tout le trajet des quartiers Nord jusqu’au bureau des communications, elle ne cessait de se remettre en question et d’imaginer les pires scénarios possibles après ce qui s’était produit dans les quartiers privés du chef des Autobots. Pour elle, cela ne pouvait que signifier des sanctions pour cette infraction. Ce qui, en toute honnêteté, n’était pas illégitime étant donné que cette faute était grave aux optiques de la loi et qu’elle n’avait absolument aucune excuse. Mal à l’aise dans son siège, Sunray déglutit tandis que le Prime devant elle se racla le vocaliser pour débuter la conversation.

«Je voulais vous parler à propos de-» 

Mais sa phrase fût brusquement coupée par l’entrée fracassante de l’Autobot Hound suivit par Springer puis d’Air Raid. Les trois robots discutaient vivement entre eux et ne semblaient même pas s’être rendu compte qu’Optimus était actuellement en entretien avec quelqu’un. Ils débattaient à propos d’une nouvelle stratégie pour piéger des troupes Decepticons rodant aux abords de Iacon mais aussi de la réplique prochaine pour venger les attaques de Trypican. Cependant la conversation animée vira tout à coup à des haussements de tons quand les arguments se mirent à pleuvoir pour défendre les différents points de vue. Ils n’étaient à priori pas tous d’accord sur la manière d’aborder le problème, deux d’entre eux estimant que la violence était la seule issue. Puis enfin la conversation tourna autour des plaisanteries pour détendre les esprits, la plupart venant de Hound évidemment.

«Ça va, détends un peu tes boulons. Les Decepticons ne vont pas attendre que ce brave Air Raid décide d’un plan de bataille de dernière minute pour attaquer ! L’effet de surprise que tu comptes leur faire ne les fera pas se lubrifier dessus. Mais toi, j’ai un sérieux doute !» Charia ce dernier.

«Moi ?!» S’interloqua Air Raid, les optiques grandes ouvertes et un doigt pointé à son châssis.

«Non, le Prime !» Se moqua allègrement Hound tout en posant ses mains à ses hanches. Qu’il était bête ! Pensa-t-il.

Springer gloussa à cette réplique mais referma aussitôt la bouche quand il posa les optiques sur le leader des Autobots assis à la table derrière eux qui les toisait sévèrement du regard. Visiblement, il n’avait pas trouvé la blague de Hound très drôle … Et en plus pour couronner le tout, il n’était pas seul. Comme si cette situation n’était pas déjà assez embarrassante ! Son envie de rire subitement envolée, il donna plusieurs coups de coude désespérés dans le côté gauche du robot verdâtre robuste qui enchaînait les bêtises pour rabaisser son ami Air Raid facilement irritable. Malheureusement, les deux Autobots étaient bien trop occupés à se quereller pour comprendre l’ampleur de la situation, alors Springer s’éclaircit la voix dans son poing pour qu’ils se taisent enfin. Un franc succès.

«Ahem. Bonjour patron. Vous étiez-là depuis le début ?» Plaisanta l’Autobot vert et jaune d’un sourire ridicule tandis qu’il se balançait d’avant en arrière, heureux que l’attention du Prime était focalisée sur Hound plutôt que lui.

«Oh merde … Euh, pardon Optimus. Nous ignorions que tu étais là. Si cette tête dure d’Air Raid n’avait pas insisté pour une réunion d’urgence aussi …» Grogna sèchement Hound qui croisa les bras sur son châssis kaki avant de plisser ses optiques en direction de l’Aerialbot. Cependant son visage s’illumina lorsqu’une réplique saugrenue lui traversa l’esprit, mais Air Raid s’empressa de parler avant même qu’il n’exprime sa pensée.

«Nous allons passer dans la pièce d’à côté pour ne pas déranger plus que nous venions de faire !» L’Autobot blanc et rouge plissa sévèrement les optiques à Hound alors qu’il se dirigeait vers la porte sur la gauche qui menait à la salle de réunion numéro quatre. A l’approche de la table, il hocha poliment la tête à la fembot assise légèrement bleutée au niveau des joues ; «Madame.»

«Une charmante fembot !» Complimenta Springer qui suivait l’Aerialbot de près, levant son pouce en direction d’Optimus qui n’avait encore rien dit depuis leur intrusion. Mais les regards en disaient long sur ce que le Prime pensait d’eux.

«Et toi tu es trop laid pour même tenter ta chance ! Laisse tomber …» Ridiculisa Hound d’emblée. Cela engendra une vive réaction chez Springer qui lui frappa l’épaule mais également de la part d’Air Raid qui les fusilla tous les deux du regard pour leur indiscipline. Le mecha kaki soupira, laissant paresseusement tomber ses bras à ses côtés.

«Vraiment Air Raid, tu devrais aller voir Ratchet pour un check-up, tu es devenu beaucoup trop sérieux avec le temps ! Prendre l’air ne te ferais pas de mal tu sais. En plus ton CPU n’est pas habitué à recevoir autant d’informations d’un coup, tu ne vas pas tarder à surchauffer si ça continu comme ça.» Taquina ce dernier d’un sourire espiègle.

«Avance, gros lourdaud.» Springer poussa Hound qui traînait dans son chemin.

«Fais attention ! Ta bouche sera bientôt plus grande que ton pot d’échappement !» Répliqua son ami poids-lourd d’un rire épais tandis que l’Autobot dans son dos lui donna une pichenette dans le casque.

«Arrête de rire ou tu vas finir par avaler ton cigare. Ça serait dommage de perdre un aussi bon élément que toi. Quoi que …» Springer fit mine de réfléchir avant de finalement hausser les épaules avec indifférence, se vantant intérieurement quand Hound s’échauffa.

«Hey ! Je suis plus important que tu ne le crois ! Je fais des études de médecine.» Se justifia l’Autobot d’une main sur son châssis bombé de fierté, le menton levé. Rentrant enfin dans la salle de réunion ouverte par Air Raid, il poursuivit sur sa lancée ; «un cycle peut-être que ça sera moi qui te sauvera d’un destin fatidique. Baignant dans ta propre marre d’energon, à deux doigts de trépasser, ce bon vieux Hound volera à ton secours.»

«Je t’entendrais venir à des kilomètres à la ronde ...» Springer leva les optiques de lassitude pendant qu’il prenait place à une chaise loin de l’Autobot fatiguant.

«Encore désolé pour tout ça.» S’excusa une dernière fois Air Raid à Optimus et à la fembot alors qu’il refermait la porte derrière les deux qui ne cessaient de s’envoyer des piques tous plus ridicules les uns que les autres.

«Je m’excuse pour le comportement déplacé de mes Autobots.» S’exprima le Prime une fois le silence revenu dans la salle. Il décroisa ses mains de sous son menton pour les poser à plat sur la surface lisse de la table.

«Ils ont l’air gentils.» Se contenta de dire Sunray d’un sourire désinvolte, les optiques absorbées par la grande baie vitrée à sa gauche qui dévoilait les trois Autobots à table dans le bureau voisin.

«Je disais donc que je voulais vous parler à propos de Moonlight.» Déclara Optimus après cet échange des plus maladroits. Cette annonce attira immédiatement l’attention de Sunray sur lui, son visage affichant de l’incrédulité à la place des doutes de tout à l’heure. Recevant un regard ambigu de la fembot, il continua ses explications ; «vous avez de l’expérience avec les étincelants, et ma fille a besoin d’interactions sociales avec d’autres robots pour son bon développement. Plus particulièrement avec des robots de son âge.»

«Vous voulez que je vous amène mon fils ?» Interrogea-t-elle, les crêtes optiques froncées car elle était incertaine de la démarche du Prime.

«Je souhaiterais que Moonlight passe un peu de temps avec votre étincelant, en effet. Vous confier sa garde lorsque je dois partir en mission avec mes Autobots ou assurer mes fonctions en tant que Prime. Je ne veux pas la laisser toute seule plusieurs groons sans surveillance comme la dernière fois. Et vous êtes la seule fembot que je connaisse avec un étincelant dans cette base, donc par déduction, la seule en qui je peux avoir confiance.» Optimus hocha la tête puis reposa son dos contre le dossier de la chaise, examinant la réaction de la fembot devant lui qui était devenue songeuse.

«C’est une lourde responsabilité, vous savez. Mais … Un peu de compagnie pour mon fils lui ferait le plus grand bien. Il est si seul depuis que nous nous sommes retrouvés enfermés dans cette base souterraine. L’enjeu est grand, je le conçois, néanmoins je garde espoir que nous pourrons bientôt sortir d’ici pour revenir à nos vies d’avant. En attendant j’accepte votre requête. A une seule condition …» Répondit Sunray tout en levant son index entre elle et le commandant attentif.

«Allez-y.» Encouragea-t-il, les bras croisés sur son châssis.

«Que vous ne me sautiez plus à la gorge.» Sunray se mit à sourire, ce fameux sourire qui pourrait faire fondre n’importe quel Spark.

«Vous avez ma parole.» Plus amusé qu’embarrassé par ce rappel, Optimus sourit à son tour.

Toutefois il reprit vite son air sérieux lorsqu’un petit grincement métallique provenant de l’intérieur de son châssis résonna subitement dans la pièce. Les deux Autobots clignèrent des optiques, perplexes, avant que le Prime ne décide d’ouvrir la chambre à étincelant afin de récupérer sa petite Moonlight dans ses mains. Celle-ci pépiait de curiosité en découvrant son tout nouvel environnement, penchant la tête d’un côté à l’autre pendant qu’elle examinait les lieux avec intérêt. Une grande salle spacieuse avec un plafond très haut, une longue table sculptée dans le métal sur laquelle se trouvaient des datapads, des cristaux de lumière et une immense vitre avec des Autobots derrière qui discutaient. Mais au moment où ses petites optiques rondes de fascination se posèrent sur la fembot souriante, elle gazouilla de joie puis tendit rapidement ses bras dans sa direction.

«Il semblerait qu’elle voulait vous voir.» Le Prime souligna l’évidence, étonné par l’attitude de sa fille.

«Nous sommes devenues amies elle et moi.» Sunray tendit les bras à son tour vers le petit étincelant impatient de la revoir, remerciant Optimus lorsqu’il accepta de la lui donner.

Aussitôt le jeune robot dans ses bras, la fembot l’installa à la verticale dans le creux de son coude. Posant son autre main dans le dos de Moonlight, elle lui murmura des mots en ancien Cybertronien à l’audio, tout cela sous le regard intrigué du leader des Autobots spectateur de la scène. Il voyait à quel point son étincelant était à l’aise dans les bras de Sunray et à quel point les mots qu’elle lui roucoulait l’apaisait, sa surexcitation cédant bientôt à l’accalmie. Elle avait un grand pouvoir sur les étincelants. Prenant des notes mentales sur le comportement de Sunray vis-à-vis de sa fille, Optimus fût surpris de la quantité de bonheur qui s’écoulait dans leur lien. Parler à son étincelant avait énormément de bienfaits sur son humeur, quelque chose qu’il pourra expérimenter quand Moonlight aura d’autres terreurs nocturnes. Encore fallait-il qu’il trouve les bons mots pour la réconforter …

Comme si elle lisait dans son esprit à ce moment-là, Sunray leva les optiques dans sa direction.

«Nos étincelants ont besoin de contact, pas seulement physique. Ils aiment qu’on leur parle quand ils ont peur ou quand ils se sentent mal. Notre voix est ce qu’il y a de plus rassurant pour eux quand ils subissent un stress. Imaginez un monde où tout ce qu’il y a autour de vous est infiniment plus grand et potentiellement dangereux. Que vous n’avez aucune armure pour vous protéger. Ils découvrent chaque jour de nouvelles choses et nous sommes là pour les accompagner, pour remplacer ce manque de blindage pendant leur évolution. Se mettre à la place d’un étincelant est la clé pour les comprendre.» Expliqua-t-elle tout en tapotant doucement le dos du protoforme silencieux et immobile contre elle.

«Vous avez beaucoup d’expériences avec les jeunes étincelants.» Admit pensivement Optimus.

«Je travaillais à l’époque dans la maternusine de Trypican. J’ai eu de la chance d’avoir été mutée ici avant … Vous savez.» Sunray hésita à finir sa phrase car l’image même de ce désastre était trop difficile à accepter. Elle déglutit puis reprit tout en baissant la tête vers la petite dans ses bras, les larmes aux optiques et la voix vacillante ; «mon étincelant est à peine âgé d’un cycle stellaire. Il a vécu les bombardements. Je ne sais pas ce que j’aurais donné pour lui éviter tout ça … Toutes ces horreurs qui le hanteront pour le restant de sa vie. Il m’arrive même de penser que je n’aurais jamais dû le concevoir.»

«Ne dites pas ça. Vous l’aimez plus que votre propre vie. Nous nous battons sans relâche pour que cette nouvelle génération reçoive un bel héritage de cette bataille et nous continuerons de nous battre, ensemble. Tout n’est pas perdu.» Rassura le Prime qui ne pouvait rester de marbre devant les remords de Sunray. Cette douleur était si profonde, ancrée à jamais au fin fond de son Spark. Il était évident qu’elle regrettait chacune de ses paroles, mais tout le monde était si désespéré … Plus particulièrement les pauvres victimes de ce conflit.

«Quel héritage avons-nous à offrir ? Nous n’avons presque plus rien … Le Allspark se meure, et avec lui notre nouvelle génération.» Regretta amèrement Sunray, les larmes ruisselantes sur ses joues. La petite Moonlight leva la tête vers elle puis attrapa l’une de ses larmes avec sa main pour l’examiner de plus près, ce qui fit apparaître un faible sourire chez la fembot malheureuse.

«Tout n’est pas perdu.» Répéta Optimus avec conviction.

D’un léger sourire, Sunray secoua doucement la tête à cette dévotion farouche. Heureusement que les Autobots avaient un chef aussi exemplaire et aussi altruiste qu’Optimus Prime, sinon cela ferait déjà belle lurette que leur race se serait éteinte. Il fallait au moins lui laisser ça … La fembot sécha ses larmes à l’aide de ses doigts fins avant de positionner le petit étincelant curieux sur ses genoux tandis que le mecha rouge et bleu reprit la parole pour changer de conversation, ne voulant plus la voir dans cette détresse émotionnelle. Sunray était très reconnaissante pour cette initiative car elle ne supportait plus cette douleur qui la rongeait à petit feu ni cette immense honte d’avoir partagé son ressentit à un parfait inconnu.

«Il y a quelque chose que j’aimerais encore que nous mettions au clair. Comment vous êtes-vous retrouvée dans mes quartiers ? Que s’est-il passé exactement à ce cycle ?» Lui demanda le leader analytique en repositionnant ses mains croisées sous son menton pendant qu’il l’étudiait attentivement, cette question le tracassant depuis leur altercation.

La fembot lui expliqua tout en détail.

Flashback

Sunray avait faim, très faim même. Le symbole du réservoir vide clignotait dans sa vision depuis bientôt un groon et elle n’avait même pas encore alimenté son étincelant qui devait lui aussi avoir faim maintenant. Elle avait été tellement prise par son travail d’archiviste aux côtés du scientifique Perceptor et Beachcomber, le géologue de la base, qu’elle ne s’était pas rendue compte du temps qui passait. Tous les trois travaillaient sur un recensement des robots encore actifs connus.

Se dirigeant à pas précipités vers la salle de réapprovisionnement située aux étages supérieurs, la fembot s’arrêta brusquement dans son mouvement lorsqu’elle crut avoir entendu un son. Plutôt des pleurs, à peine discernables. Etait-ce la faim qui lui jouait des tours ? Elle était persuadée que non. Tout de même étonnée d’entendre ce genre de bruits dans un couloir désert, Sunray se dirigea vers la source de ces pleurnichements en longeant les murs, l’audio collé au métal pour capter la plus petite des vibrations. Elle se rapprochait du but, les sons devenant de plus en plus forts et rapprochés. Le bruit de ses pas faisaient échos avec ces pleurs qui ressemblaient étrangement à ceux d’un étincelant en détresse … Ou alors c’était son instinct créateur qui la faisait venir à cette conclusion hâtive.

Elle pouvait dire que ce n’était pas son imagination mais bel et bien des pleurs tandis qu’elle montait d’un étage pour arriver dans une zone méconnue, les sons mécaniques s’intensifiant à ce niveau-là. Elle sursauta légèrement lorsqu’elle entendit un énorme raffut rapidement suivit par des bruits de pas qui couraient en sens inverse. A la prochaine intersection, Sunray se retrouva face à une grande porte entre ouverte d’où provenaient les fameux gémissements déchirants. Son instinct de créateur ne s’était pas trompé car il y avait bien un étincelant à l’intérieur de la pièce. Quelque peu surprise d’apprendre qu’un autre étincelant vivait dans cette base, elle hésita sur sa prochaine action, regardant de gauche à droite pour voir si quelqu’un était dans les parages. Son créateur ne devait pas être bien loin ! Qui laisserait un étincelant en bas âge seul ? Tiraillée entre l’envie de commettre une infraction et repartir comme si de rien était, Sunray tapota frénétiquement son pede sur le sol.

Elle ignorait de quels quartiers il s’agissait, ni à qui ils appartenaient. Et si cette partie de la base était destinée aux hauts placés ? Que lui arriverait-il si elle se faisait prendre ? Décidant que la sécurité d’un étincelant était largement plus importante que la peur d’une correction, la fembot jaune et noir poussa la porte avec difficultés car cette dernière n’avait plus le mécanisme automatique d’ouverture. Peut-être que quelqu’un l’avait forcé depuis l’extérieur … Celui qui avait pris la fuite à son arrivée ? Elle entra à l’intérieur de la pièce plongée dans la pénombre, la lueur de ses optiques suffisant à peine pour éclairer ses mains tâtonnant le vide. Elle trouva rapidement le petit protoforme assis sur le sol devant la porte qui s’était lubrifié dessus de terreur.

«Tout va bien mon petit. Je suis là.» Rassura instinctivement Sunray qui s’accroupit pour le prendre dans ses bras.

Au contact de ses mains, l’étincelant se recroquevilla sur lui-même, laissant s’échapper un cri strident qui la fit grincer des dentas. Mais ce cri mourut rapidement dans son vocaliser quand il entendit des paroles consolantes dans un langage familier. Ses créateurs avaient certainement pour habitude d’utiliser l’ancien Cybertronien pour réconforter leur progéniture, en déduisit la fembot après avoir récupéré le maigre étincelant contre elle. Il était devenu silencieux mais il était clair qu’il ne lui faisait pas confiance, son cadre grelottant contre son châssis. Alors Sunray eut une idée pour le moins originale. La fembot ouvrit son châssis en deux pour libérer son propre étincelant de la chambre à côté de son Spark lumineux, prenant garde de ne pas effrayer le second. Le jeune robot jaune et noir pépia d’incrédulité alors qu’il atterrissait dans les bras de sa créatrice à côté d’un autre étincelant plus petit et plus frêle que lui.

Il était en train de patienter sagement dans la cale pour son futur repas quand il entendit les appels de détresse de son semblable plus jeune. Il communiqua avec sa créatrice qui lui demandait de rassurer l’autre étincelant inconsolable, ce qu’il s’empressa de faire. L’effet fût instantané. Les optiques du petit robot argent s’élargirent tandis qu’il communiquait en privé avec son jeune fils, ou du moins essayait car son visage montrait de la confusion. Son étincelant lui confirma ses soupçons. Le plus jeune ne savait pas encore comment communiquer avec le monde extérieur et n’avait pas appris à développer son lien avec son créateur qui jusque-là, était complètement inconnu à Sunray. Il était trop petit pour déterminer à qui il appartenait, son cadre ne s’étant pas encore développé pour donner des indices sur l’identité de ses créateurs. Et pas de références couleurs mise à part l’argenté et ses optiques d’un joli bleu ciel.

"Ne t’inquiète pas, je vais trouver ton créateur.» Sunray tapota le dos de l’étincelant humide de larmes en lui souriant gentiment.

Elle posa son fils au sol puis se dirigea vers la petite couchette dans le coin droit de la pièce, située proche d’une plus large couchette appartenant sans doute au créateur de ce dernier. Le bot devait être immense … D’après la taille de la zone de recharge. Berçant toujours le minuscule protoforme dans ses bras pour apaiser ses larmes, l’autre petit robot se leva sur ses pedes pour se diriger vers sa créatrice mais un énorme vacarme provenant de la porte le fit sursauter de peur. A la place, il se réfugia prêt du bureau sous les ordres de sa Daniluk en état d’alerte.

Puis un grand robot très en colère entra après avoir soufflé la porte de ses gongs.

Fin flashback

POV Normal

Sunray termina son récit au moment où Optimus Prime entrait en scène. Elle épargna les autres détails qui avaient suivi l’explosion de la porte, estimant qu’il n’en avait pas besoin étant donné qu’il avait été là pour la suite. Un semblant de regrets flasha dans les optiques du mecha en pleine réflexion, néanmoins il ne s’attardera plus sur ce sujet alors qu’il assimilait toutes ces nouvelles informations qui seront précieuses pour la suite de l’enquête. Lui aussi se questionnait sur cette porte qui avait été forcée d’après les explications assez précises de la fembot, ne connaissant pas l’identité de celui ou celle qui avait commis cette infraction. Quelles étaient ses intentions ? Il allait devoir mener sa petite enquête personnelle en parallèle à son travail s’il voulait avoir le fin mot sur cette étrange histoire.

«Je vais tout mettre en œuvre pour assurer la protection de ma fille. Si jamais vous vous souvenez d’un autre détail, n’importe quoi concernant cette affaire, contactez-moi immédiatement. Je compte bien mettre la main sur le fautif. En attendant, je vous remercie pour votre coopération, Sunray.» Optimus acquiesça d’un demi-sourire sympathique, geste amical rapidement rendu par la fembot.

Un sourire séduisant, évalua Sunray pour elle-même.

Cependant la conversation fût une nouvelle fois interrompue par l’intervention d’un bot qui frappa à la porte sur la droite d’Optimus. Le commandant tourna la tête dans sa direction lorsque celle-ci s’ouvrit et que Silverbolt, chef des Aerialbots, passa le haut de son corps pour regarder à l’intérieur de la pièce. Derrière lui dans la salle de réunion se trouvaient Hound, Springer, Air Raid mais aussi Slingshot, Fireflight, Skids, Jazz et Tailgate. D’autres s’étaient rajoutés dans la pièce en passant par l’autre bureau pour ne pas déranger leur chef mais leurs mines abattues ne présageaient rien de bon, de quoi inquiéter Optimus. Tous siégeaient à la grande table et semblaient être prêts à débuter une réunion à l’improviste, leurs visages tracassés dirigés vers la baie vitrée les séparant du bureau du commandant.

«Navré de vous interrompre mais nous avons besoin de vous, Prime. C’est urgent.» Pressa l’imposant robot muni d’ailes et portant des coloris comme le doré, le blanc et aussi le rouge. Blindé de toutes parts, il passait à peine la porte faisant office de jonction entre les deux salles.

«Nous allons devoir écourter cette discussion. Puis-je vous demander de vous occuper de mon étincelant pendant mon absence ? Je viendrais la récupérer aussitôt cette réunion clôturée.» Optimus se leva quand Silverbolt referma la porte derrière lui.

«Bien-sûr.» Accepta Sunray sans hésitations tout en collant l’étincelant contre elle d’une main à l’arrière de sa tête. Offrant un regard inquiet au commandant qui avait perdu toute sensibilité pour reprendre son rôle de Prime, elle le regarda disparaître sans un dernier mot derrière la porte. Dans ses bras la petite Moonlight gesticula d’inconfort, recevant sans doute les émotions négatives de son créateur par le lien.

«Shhhh, ça va aller. Ne t’inquiètes pas, il va bientôt revenir te chercher. Je vais m’occuper de toi, promis.» Murmura la fembot en balançant son corps d’avant en arrière, ses optiques anxieuses sur la grande baie vitrée et aux robots en pleine discussion désormais.

Leurs expressions étaient inquiétantes.

«Opi …»

A suivre …

Alors ? Qu’en avez-vous pensé de ce chapitre assez important ? Que s’est-il donc passé ce jour-là dans les quartiers d’Optimus ? Le suspense est à son comble.

Merci à tous pour votre soutien et vos avis !

VP

 

 


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