De l'autre coté de la justice - Tome I

Chapitre 11 : ARC II - Retour

6923 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 07/12/2016 17:13

Une année entière est passée depuis les derniers événements, autrement dit le sacrifice de Rentarô qui s'est livré volontairement à Herman, commandité par ce mystérieux homme chinois qui a déboursé une véritable fortune pour s'accaparer le jeune homme dans le but de lui faire subir de nouvelles opérations qui restent encore un grand secret à l'heure actuelle du fait des communications complètement coupées. Depuis, après le sacrifice de ce dernier, sa mère et sa petite sœur, Miki, et Enju Aihara, sont retournées vivre toutes les deux dans un appartement en ville, ne pouvant prendre le risque de retourner dans leur ancien habitat du fait que tout danger n'était peut être pas écarté, malgré le souhait du disparu fils, après que pour une raison encore méconnue, elles durent quitter l'appartement de "X" en laquelle Rentarô y avait pourtant placer tous ses espoirs de sécurité pour sa famille avant de partir, et qui avait subitement disparu, sans que plus jamais personne n'en entende parler, au point que celle-ci fut relayée au rang de légende. Depuis ce jour, depuis ce jour très douloureux qu'était sa séparation définitive de son grand frère dans des conditions des plus tragiques, Enju n'était plus la même. Loin était l'image de la mignonne petite fille curieuse et pleine d'entrain avec son beau sourire, qui était maintenant devenue froide, désintéressée de la plupart des choses des filles de son âge. Depuis cette soirée, elle n'avait plus jamais souri et, au fond d'elle, s'en voulait énormément, tout comme sa mère, bien que le dernier vœu de Rentarô, en s'offrant pour leur survie, était justement qu'elles ne s'en sentent pas responsables. Aihara Enju n'était plus, du moins au yeux du reste du monde. La seule personne avec laquelle elle laissait parfois remonter à la surface anciennes attitudes et habitudes, c'était sa mère, qui d'ailleurs, poursuivait ses recherches qu'elle avait entretenu du temps qu'elle résidait chez "X", toujours aussi calme bien qu'à chaque instant, à chaque minute et chaque nuit, elle voyait la dernière image qu'elle avait de son fils, qui leur faisait dos pour la dernière fois en sortant du hall.En un jour des plus banal, signe de routine, les deux femmes étaient dans leur nouvel appartement d'un quartier assez réputé de Kyoto, décoré assez modernement avec tout ce qui fallait, en résumé, un appartement des plus agréables, sans pour autant aller dans l'extravaguant. Plus précisément, elles étaient toutes deux assises à la petite table du salon en face du canapé, prenant leur petit déjeuner tranquillement, tout en regardant la télévision qui passait les nouvelles du jour. La petite fille, qui était maintenant âgée de 11 ans, croqua un bout dans sa tartine de son nouvel air, calme, voir vide.


- Rien d'intéressant, comme d'habitude.


-C'est plutôt une bonne chose non ?


 Alors que la routine s'installait une nouvelle fois, un flash info surgit à l'écran, avec, en paysage dans l'écran, un quartier chinois, avec les rues emplies de fumée et des morceaux de structures visibles au sol.


-Nous interrompons nos programmes pour un flash spécial. Information importante ! Aujourd'hui, aux alentours de 10h s'est déroulé un attentat dans les quartiers chinois de la ville de Kyoto ! Les dégâts sont assez importants, notamment l'état des rues comme vous pouvez le voir ! D'après les estimation, près de 30 morts sont à déplorer, sans aucun blessés à priori. Cependant, d'après le début de l'enquête des autorités, les victimes seraient, pour la plupart, des criminels faisant parti à un gang, tout porte à croire qu'il s'agirait d'un règlement de compte bien que, selon certains témoignages, l'auteur de cet attentat serait un homme seul, qui aurait tiré avec deux revolvers en continuité, faisant preuve d'une maîtrise hors norme de ses armes en abattant ses cibles une à une d'une seule balle.


A cela, les deux femmes ouvrirent un peu plus les yeux, surprises.


-Un homme..?


- Pourtant il n'y a qu'une personne qui pourrait faire ça, est c'est une femme. Enfin, ce n'est pas comme si elle m'intéressait.


-D'après d'autres témoignages, le suspect aurait usé de son bras droit pour se protéger des balles qui ricochaient dessus dans un bruit de métal, comme si son membre en était composé ! Par ailleurs, l'individu semblait être doté d'une force surhumaine car d'après un témoin, il aurait écrasé un véhicule d'un coup de talon de sa jambe droite ! Bien que les informations sont pour le moins nombreuses, l'auteur de cet attentat n'est cependant pas identifiable. En effet...


 Suite à ces informations supplémentaires, les deux femmes avaient ouvert encore plus grands les yeux, toujours de surprise, mais aussi très choquée de la chose, au point qu'Enju en fasse tomber sa tartine sans s'en rendre compte sur le tapis.


- Un homme...avec des membres en métal...?


- Im-Impossible..ça ne peut pas être...non, c'est impossible..et, pourquoi ferait-il une chose pareille...?


 A côté d'elle, à la naissance d'un nouvel espoir, aussi infirme soit-il, Enju commença à verser des larmes sans s'en rendre compte, tout en prenant un petit sourire qui s'était fait si rare depuis.


- Maman...c'est lui...j'en suis sûre...c'est Rentarô Maman...il est..il est...


 Les larmes finirent par couler sur ses joues, rapidement en abondance tellement elle était submergée par le bonheur de ce nouvel espoir.


- Il est vivant...! Grand frère est vivant...!


A..Attend...! On n'en sait rien ! Ça me paraît bien trop gros..! Nous de..nous devons en être sûre...


- Mais..comment...?!


 D'un air réfléchie, Miki baissa la tête, reposant son menton sur son poing fermé.


-Pour la chose...il va nous falloir faire des recherches mais..nous devons l'avouer, nous ne sommes pas à la taille de telles recherches. La seule qui le pouvait est introuvable pour le moment. Elle a complètement disparu de la surface du globe..


 Rapidement, lorsque l'on mentionna cette fameuse femme, cette femme qui pour elle, n'était maintenant plus que celle qui eut livré son grand frère, tout en y gagnant une somme d'argent faramineuse, Enju perdit son enthousiaste, baissant la tête en entrouvrant les yeux.


- De toutes façons..elle nous aurait été inutile. Nous n'avons pas énormément d'argent, et c'est tout ce qui l'intéresse.


-Il n'empêche que..elle est la seule personne qui pourrait nous aider.


- Quand bien même, plus personne ne l'a vu depuis un an, depuis qu'elle nous a viré de son appartement.


-Il y a bien..une personne qui pourrait nous aider à la localiser.


 La petite fille tourna lentement son regard vers sa mère, voyant où elle voulait en venir.


- Tu fais allusion à...


-Oui, Hyuga. De ce que je sais, elle est la dernière à l'avoir vu et par conséquent...


 Elle releva la tête de son poing, regardant devant elle l'écran calmement en observant le décor du quartier chinois en ruines, fumant.


-La plus apte à nous aider pour la retrouver.


 Suite à cela, suite à ce nouvel espoir qui venait de renaître, dans l'espoir de peut être, pour l'une retrouver son fils, et pour l'autre retrouver son grand frère bien aimé, les deux femmes se lancèrent donc à la recherche de cette femme chirurgienne, qui fut d'ailleurs l'un de ceux qui opérèrent Rentarô pour la première fois. Toutes deux firent ainsi de leur possible pour trouver des pistes qui pourraient les guider, des pistes qui pourraient les mettre sur la voie de cette femme, qui était la première clé pour peut être, retrouver l'homme qui s'est sacrifié pour leur bien, et ce pendant des jours à venir. Huyga était, elle, contrairement à son amie dans le crime, toujours connus des services des trafiquants mais avait beaucoup moins de travail depuis la disparition' de la "démone religieuse". Si bien qu'elle n'avait pas bouger d'ou elle était, à savoir une maison dans la périphérie du centre ville d'Okinawa. La demeure était agréable à regarder et à vivre, sans doute plus grande qu'il ne fallait pour une personne mais c'était ce qu'il fallait pour la chirurgienne et son domaine d'activités illégales. Son habitat n'était pas vraiment un secret, bien qu'elle ne figurait' pas dans l'annuaire. On pouvait donc, avec un peux de recherches la retrouver assez aisément. Suite à leurs recherches, par-ci et par-là, mais surtout grâce à la bonne idée pour le moins simple d'Enju de fouiller dans l'annuaire, les deux femmes finirent par retrouver la piste de Hyuga et se rendre sur son lieu de résidence en périphérie du centre ville d'Okinawa. En un jour ensoleillé, les deux femmes se tenaient à l'entrée d'une maison assez vaste, sans doute pour abriter les activités de la femme. Enju regarda alors la maison de son air calme, bien qu'un peu excitée depuis la naissance de ce nouvel espoir.


- Ça devrait être là.


Après quoi, elle s'avança vers la porte et appuyer sur la sonnette. Au bout de quelques instant, la porte s'ouvrit alors, laissant voire Huyfa. Les cheveux légèrement plus longs


-Oui...vous.. ?


Lorsqu'elles virent Hyuga, Miki prit un fin sourire, la finesse de celui-ci renforcée par ses longs cheveux châtains qui couvrait toujours la partie droit de son visage.


-Ça faisait un temps, Hyuga.


Elle les laissa alors rentrer dans le hall, calme.


-Oui, c'est vrai.


Toutes deux rentrèrent calmement dans la maison, en y essuyant leurs pieds sur le grand tapis dans le hall.


-Je suppose que je n'ai pas besoin de te dire pourquoi nous sommes là.


Elle prit alors un petit sourire en se dirigeant vers le salon.


-Je crois me douter.


Elle se mit à la suivre jusqu'au salon en mettant ses mains dans sa blouse qu'elle ne quittait pratiquement jamais, suivie d'Enju. Elle leur montra alors le canapé du salon , décoré simplement dans un style moderne


-Merci


Elle freina sa marche dans le salon, se mettant à observer la décoration de la pièce autour d'elle.


- C'est assez coquet.


- Et après on dit que le crime ne paie pas.


-Hehe, c'est surtout grâce au service de X que j'ai pus me payer tout sa.


-Elle s'assit alors


-Alors que voulez vous précisément, en venant me voire ?


Miki s'assit donc sur le fauteuil en face d'elle, croisant les jambes d'une façon sensuelle qui la rendait encore plus attirante avec son air calme.


-Nous avons besoin de ton aide pour retrouver "X". Elle seule peut nous aider.


Enju qui restait à coté de sa mère, debout, reprit d'un ton presque sec et de son air à elle aussi, étonnamment calme.


- Elle n'en fera rien.


-Quoi ?


-As-tu entendu parler de l'attentat qui s'est déroulé il y a quelques jours dans le quartier chinois de Kyoto ?


-Bien sur. Est vous soupçonnez ainsi Rentaro d'y être impliqué au vu des témoignages ?


-Oui, c'est ce que nous pensons. On ne peut en être encore sûres demo...


Elle leva la tête légèrement vers le plafond en partant un peu plus en arrière dans le fauteuil.


-Un homme avec, parait-il, une jambe droite ainsi qu'un bras droit de métal, ça ne court pas les rues.


Enju répondit le plus sûrement du monde.


- C'est lui...moi j'en suis certaine..


-Et donc, que voulez vous de moi ?


-Bien entendu, nous ne sommes pas aptes à effectuer les recherches nous mêmes, les choses seraient bien trop dangereuses, je ne veux pas qu'Enju soit de nouveau en danger.


Nous avons donc besoin d'une personne qui a l'habitude de ce genre de choses, qui en ait les compétences. Une personne nous ait donc venu à l'esprit. Et de ce que je sais...

Elle remit lentement son visage devant Hyuga pour la regarder dans les yeux.


-Tu es la dernière à l'avoir vu.


-Oui, c'est vrai.


-Aurais-tu des informations qui pourraient nous aider à la retrouver ? N'importe lequel.


Enju croisa ses bras, tournant le visage sur le côté d'un air toujours calme, air qui contrairement à son frère, ne convenait aucunement à son mignon visage, maintenant plein de rancoeur.


- Elle doit certainement être sur une plage d'une île cachée en train de profiter de ses 2 milliards.


-Précisément.


-Tu veux dire que tu n'en sais rien ou alors est-ce vraiment le cas ?


-Je crois que c'est vraiment le cas. Je suis toujours en contact distant avec elle.


Elle se leva alors du canapé , marchant vers la cuisine.


-Après qu'elle ai bouclé la vente, X est restée un moment à l'appartement. Deux semaines je crois. Ensuite, elle m'a dit qu'elle avait acheté une île dans le pacifique. Durant deux

mois elle a booster le prix et à graisser la pâtes des agences pour se faire construire une villa rapidement sur l'île, avec d'autre installation de rêve.

Après quelques instant, elle revint avec deux tasses de thé qu'elle posa sur la table basse, allant se rasseoir.


-Ensuite, je l'ai accompagnée sur sa nouvelle île fraîchement achetée. C'est vraiment magnifique d'ailleurs. Puis j'y suis restée une semaine pour me détendre aussi et régler quelques affaire avec elles, et je suis rentrée au pays sans elle. Je suppose...

Elle s'alluma alors un cigarette qu'elle tira de la poche avant de sa blouse


-....Qu'elle y est toujours.


-Je vois. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle en profite..


En entendant la chose, en entendant que cette femme, qui avait livré son grand frère à qui elle tenait tant à une mort certaine, ou au moins la plus grande des souffrance, commença à se laisser gagner par la colère, se mettant à serrer ses poings en baissant le visage, son expression cachée bien qu'elle serrait des dents.


- (Celle-la...cette...cette salope...! Elle se la coule douce maintenant avec l'argent qu'elle a obtenu de mon frère...!) -


-Oui. Elle avait envie de bronzer un peux et de sentir l'eau de mer un certain temps plutôt que la poudre des balles. "Je reviendrais sûrement quand même. Je ne peux me passer du sang et de la mort " m'a elle dit.


Elle pouffa alors en prenant un sourire


-Reste à savoir quand.


Enju reprit la parole d'une petite voix, toutefois emplie de colère.


- Le plus tard possible...voir qu'elle ne revienne pas du tout, on s'en fout...on n'a pas besoin d'elle...


Assez surprise, la mère regarda la fille curieusement, bien qu'elle avait une idée du pourquoi de ces paroles.


-Enju....?


Huyga ferma alors les yeux d'un petit sourire


-Alors ce n'est plus ton héroïne ?


Elle serra davantage ses dents à sa remarque.


- Mon héroïne...? Cette femme, mon héroïne...? -


Ne pouvant plus contenir sa rage, elle releva la tête brusquement les yeux grands ouverts, parlant d'une forte voix.


- Tu veux que je considère la femme qui a amené mon frère à l'abattoir et qui nous a viré de chez elle pour partir se la couler douce sur une île avec l'argent qu'elle a tiré de sa vente de mon frère comme une héroïne...?! Plutôt mourir...!


-Pourtant, il me semble que c'est ton frère qui a pris sa décision. Avec ou sans elle il serait partit. Elle n'a fait que une pierre deux coup. Rentaro avait pris sa décision.


- Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle en a bien profité...! Aussitôt elle nous a viré de chez elle, comme quoi elle n'avait plus besoin de nous car elle avait de quoi finir sa vie

comme un pacha...! Depuis le début, moi, ma mère...Rentarô...! Nous n'avons été que des colis pour elle ! Un moyen de se faire de l'argent...!


-Elle vous l'avais dit non ? Vous saviez a quoi vous attendre avec elle. Avec un assassin.


Elle rebaissa alors la tête en serrant des dents, folle de rage. Dans le même temps, elle se remémora du premier sourire qu'avait eu "X" à son encontre, lors de son premier jour dans son appartement. Ensuite, elle revit son sourire lorsque celle-ci était à l'article de la mort, dans son véhicule après s'être faite en partie percuter. Pour finir, elle se rappela du moment où, folle de rage et dans sa folie meurtrière, elle tua les hommes qui la maintenaient elle et sa mère, ainsi que Rentarô avant que, à leur retour, elle ne la calle contre son genoux pour la caresser lentement. En pensant particulièrement à ce moment, des larmes lui revinrent.


- Tout ça...c'était pour nous amadouer afin de nous garder et tirer plus de fric plus tard...!


-Je ne veux pas paraître désagréable , mais tu ne peux pas encore la comprendre. À part sa famille,, et encore, personne ne peux. Enfin, trêve de bavardage. Si je comprend bien,

vous voulez la retrouver ?


Bien que la mère tentait de conservait son calme, en voyant sa fille dans cet état, ses yeux se mirent à lui malgré elle.


-Oui, c'est exacte..du moins, moi je le souhaite.


-Je vois. Dans ce cas, il faudra aller la voire directement. Si je lui en parle elle refusera. C'est pour vous que je fais sa.


Elle alla vers son ordinateur pose sur le bureau.


-Le plus tôt sera le mieux si Rentaro est à nouveau sur le sol Japonais. Je vais nous prendre des billets le plus rapidement possible.


Elle les regarda alors en remettant son monocle. La chirurgienne avait l'habitude de porter ce genre de verre plutôt que des lunettes. Elle avait des goûts assez excentriques, ou différents de la moyenne.


-Je vous contacte quand c'est fait. Allez préparer vos affaires.


Elle se leva alors du lit pour se courber afin de la remercier comme il se devait.


-Merci. Je t'en suis infiniment reconnaissante.


Elle se tourna ensuite vers Enju, toujours en colère bien qu'elle commençait déjà se calmer, même si ses larmes ne s'arrêtaient pas.


-Enju...


Elle la prit ensuite contre elle, la petite n'opposant aucune résistance, allant même se blottir contre elle pour noyer son chagrin dans ses bras.


-Allons-y.


Toutes deux partirent alors vers la sortie de la demeure avant de la quitter. Puis, comme demander, après avoir préparer leur affaires qui, selon les consignes de Huyga ne devais pas excéder le sac à main ou au maximum à dos, se retrouvèrent alors à l'aéroport de la ville, la chirurgienne ayant réussi à décrocher trois place pour un vol des ce soir qui partait pour Pearl Harbor. Après les formalités de l'aéroport, les trois femmes embarquèrent alors dans l'avion qui décolla ensuite pour un long vol. Durant ce trajet d'une vingtaine douzaine d'heures , les femmes passèrent leur temps sois à dormir , sois à se divertir avec les écrans des sièges qui passaient quelques films ou émissions. Une fois atterit sur le sol du Pacifique, les trois femmes arrivèrent sur l'île Américaine, autrefois théâtre des bombardements de l'aviation du pays des trois touristes. Aujourd'hui, c'était un paisible port qui s'offrait à elle depuis la vue qu'elle avait de l'aéroport, recouvert par les rayons du soleil qui baignait dans un ciel sans nuage et immergait toute l'île d'une chaleur d'été agréable mais très chaude. De la, ils prirent alors un bateau en allant au port qu'elles purent ainsi voire plus précisément , regardant ainsi les petits bateaux typique de l'île, les magasins locaux mais aussi les douilles et épaves de bateaux coulés , datant de la seconde guerre mondiale.


-Si X était la, elle vous aurait donné le nom de chacun de ses navires et leur catégorie hehe.


Puis ils prirent place sur un petit bateau à moteur, fait de bois et protéger des rayons du soleil par une toile jaunis. Après avoir parler au conducteur, l'embarcation pris la mère, se dirigeant vers l'île tant chercher par Miki et Enju, qui se montra enfin au bout d'une heure de trajet. La mère, qui pour l'occasion, et d'une façon assez surprenante, s'était habillée d'une belle robe blanche ainsi qu'un chapeau de la même couleur avec des lunettes de soleil noires, cette tenue donnant un nouvel aspect de sa féminité et un charme incomparable, les souleva de sa main droite lorsqu'elle aperçut l'île.


-On dirait que nous arrivons bientôt.


 A côté d'elle, Enju qui, contrairement à sa mère, était toujours habillée de la même manière, autrement dit sa robe aux couleurs vives telles l'orange et le jeune, ainsi que ses bottes marrons, avait la tête baissée de l'air calme qu'elle avait depuis la disparition de son fils, ne semblant pas, et de loin joyeuse à l'idée de revoir cette femme qui indirectement, l'a tant fait souffert. Cependant, envers et contre tout, pour le bien de son grand frère et dans l'espoir de le retrouver, elle tenait bon. Le bateau accosta alors à l'intérieur de l'île dans sa plage. En effet, celle ci était en forme de croissant , les pointes étant entièrement de sable et le centre remplis de végétation luxuriante. Vers la droite de l'île, on pouvait distinguer un immense rocher qui dépassait du haut des palmier, lui même recouvert d'un peux de végétation, donnant du relief à cette motte de sable et de verdure dans l'océan. À cause de sa forme, l'eau de la crique que contenait l'île était alors d'une belle couleur turquoise, claire comme du cristal. On pouvait même y voire quelques poissons colorés y nager. Arrivée au bord du rivage, les trois femmes descendirent pied nus dans l'eau chaude , comme si elles étaient dans un bain. Puis elles marchèrent alors dans le sable blanc le long du rivage ou, entre les palmiers garnis de noix de coco, les plantes exotiques et les quelques animaux se dressant sur leur gauche, se fit alors voire une grande et superbe maison, pouvant être qualifiée de villa. La demeure était de couleur blanche, très grande , semblant très moderne également, avec une grande baie vitre dans le premier étage et un grand balcon sur le toit que l'on pouvait distinguer par les parasols et pots de fleurs poses sur celui ci. La villa était donc en forme géométrique du fait de son genre, entouré d'une terrasse en planches de bois avec des torches éteintes, s'allumant la nuit pour éclairer les alentours. Puis, quand ils regardèrent du côté du rivage le bateau au loin qui s'en allait, elles virent allés un parasol bleu blanc rayé de rouges plantes droit dans le sable, avec, en dessous de lui une longue chaise de bois garnie d'un gros en long coussin, sur lequel se trouvait une personne, tenant un cocktail dans une main , l'autre repose sur l'accoudoir du siège. Elle était habillé d'un simple maillot qui pou ait être vu tenus par des anneaux au hanches de leur point de vue, et d'un chapeau noir à bandeau rouge tombant légèrement.


- Serait-ce elle...?


 Enju, elle, dès qu'elle vit la silhouette de cette femme, paisiblement allongée sur cette longue chaise de bois, elle ouvrit immédiatement grands les yeux, devinant dans la seconde même, qu'il s'agissait bel et bien de la personne qu'elles recherchaient et qui était leur dernier espoir de retrouver l'être aimé. Cependant, en la voyant de la sorte, paisiblement allongée comme si de rien n'était avec son cocktail, profitant pleinement du soleil et du calme de la mer, non loin d'une splendide villa, elle rebaissa la tête d'un air sombre à cause de la colère qu'elle ressentait de nouveau, en se disant que tout cela, la personne put se l'offrir par le sacrifice de son frère.

Quand elle sentit leur présence, la femme posa son verre sur la petite table à côté de la chaise, puis se leva de celle ci, se tournant vers le groupe. Il s'agissait en effet de X, tant cherchée par les deux femmes. Elle les regarda alors d'un air curieux et agacée, s'approchant d'elles calmement. On pouvait ainsi voire le corps de la tueuse qui restait svelte malgré son travail, ayant même des proportions charmantes tout comme ses courbes, bien que ce beau spectacle était gâché par une cicatrice du côté gauche du bassin, d'une dizaine de centimètre environs, place sur le côté, entre le maillot. Bien que pour elle, cela "faisait son charme" . La chirurgienne arriva alors a proximité.


-On profite bien du soleil de ce que je peux constater. Avec une belle île et une splendide villa en plus de cela.


Faut bien que je me repose de temps en temps. Par contre, je crois pas vous avoir invités.


-Elle tourna alors ses yeux vers Hyuga


-Tu m'explique ?


-Je savais que tu refuserais de les voir, alors je les ai amenés directement. Désolé.


-Elles me disent quelque chose oui...mmh...mais ne serais ce pas...


Elle prit alors un petit sourire bouche entrouverte


-La pseudo psychologue et la petite incestueuse qui veut se marier à son frère ? Je crois que si. Vous venez m'emmerder pourquoi ce coup ci ?


 Miki baissa légèrement la tête un instant, tandis qu'à côté, rien qu'en entendant cette femme parler, d'autant plus pour déblatérer ce genre de chose qui en plus de cela, touchait à son frère, Enju se remit à serrer des dents en serrant son poing, se mettant même par la même occasion à trembler en relâchant pour le moins étonnamment, un léger gémissement de colère.


-Nous...


 Elle releva par la suite la tête pour la regarder dans les yeux à travers ses lunettes de soleil.


-Nous avons besoin que vous nous aidiez.


-Je me doute que vous êtes pas venus pour le tourisme. Mais en ce moment je suis occupée.


Elle leur fit geste de la main de partir d'un ton désintéressée et presque comique comme l'original qu'elle était


-Partez. Et trouvez vous les services de quelqu'un d'autre. Je suis déjà en mission !


Elle repartit alors vers sa villa doigt levé


-En mission avec un superbe petit cocktail local d'ici. Et c'est une quête bien périlleuse


 Soudainement, malgré la rage qu'elle abritait en elle, malgré toute la rancoeur qui emplissait son coeur, Enju se mit subitement à genoux, posant son front contre le sable en se maintenant avec les deux bras en avant. Elle se mit alors à la supplier, dents fortement serrées yeux fermés, d'où des larmes commencèrent à tomber sur le sable au sol pour lui donner une teinte ombragée, sous les grands yeux de sa mère, surprise de la chose, se demandant pourquoi une telle action.


-Enju....?


 Pendant sa pose, la petite fille se mit alors à parler subitement d'une forte voix.


- Je t'en supplie...!


La femme s'arrêta alors, se retournant en pivotant sur un pied


-Pourquoi je ferais ça pour vous ? Vous êtes trois à l'avoir emmerder des mois chez moi. Et en plus, je suis sur que vous me tenez pour responsable du cas de votre frère alors que j'ai juste pris une opportunité.


- C'est vrai...pendant des mois, je t'ai embêté, je t'ai ennuyé à te coller, je t'ai emmerdé comme tu dis...! Oui, je t'en veux énormément pour ce qui est arrivé à mon frère...! Oui, je


t'en veux parce que tu nous as chassé du jour au lendemain moi et ma mère parce que maintenant que tu avais ton fric tu n'avais plus besoin de nous garder...! Oui, c'est vrai ! Actuellement tu es la personne que je déteste le plus, je ne peux pas mentir..! Mais....mais...!

 Les gémissements se firent de plus en plus forts, et donc audibles, en même temps que les pleurs de la petite fille que sa mère regardait toujours de son air surprise et maintenant même choquée.


- Je me fiche de tout ça...! Je me fiche de comment tu nous as considéré, comment tu nous as traité..! Je me fiche que tu ais emmené mon frère à cet homme parce que...parce que...parce que maintenant nous avons une chance de le retrouver, et il n'y a que grâce à toi que l'on peut le retrouver...!! Alors je t'en prie, s'il te plait...


Elle appuya davantage son front contre le sable chaud, criant une bonne fois pour toute d'un cri qui résonna sur tout la plage.


- JE T'EN SUPPLIS ! AU MOINS ECOUTE NOUS...!!


Huyga ouvrit grands les yeux à cette déclaration tandis que X la regarda d'un air impassible.


-Bon. T'a deux minutes. Top.


 Les premières secondes passèrent, sans qu'aucun son ne sorte de la bouche de la jeune fille tellement elle avait le souffle coupé par cette déclaration qui lui avait demandé une énergie considérable, autant que pour parler aisément entre ses pleurs, mais aussi ravaler instantanément toute sa rancœur et sa haine pour "X" afin de lui demander de l'aide, et ce pour près de deux minutes. La mère remarqua rapidement, les yeux commençant à être en pleurs, que sa petite fille était maintenant trop épuisée pour placer d'autres mots. Elle ferma les yeux un instant, avant de regarder "X" depuis sa position, à côté de sa fille qui était à genoux.


-Il y a quelques jours, un attentat s'est produit dans les rues du quartier chinois de Kyoto. D'après les recherches, l'auteur serait un homme, avec sa jambe droite et son bras droit en métal, du moins quelque chose qui y ressemble. Nous n'en sommes pas complètement sûre demo..demo...

 Les mots commençaient à manquer à la mère, mais de nouveau, subitement, Enju reprit de cette même voix forte et qui portait son profond chagrin sur toute la plage.


- J'en suis sûre...! Il s'agit de Rentarô..! Il est encore en vie et actuellement au Japon...! Je sais que c'est lui ! Et nous avons besoin de toi pour le retrouver...! Nous-

nous...nous...nous avons besoin de toi...AKIHIRA...! -


La femme la pointa alors du doigt en serrant les dent d'un air colérique.


-Ta gueule ! Ne prononce pas ce nom !!


 Ayant eut recours à ses dernières forces, Enju ne parvint plus à répondre, ne laissant plus qu'entendre ses pleurs ainsi que ses gémissements, restant dans la même position alors que sa mère tout compte fait, s'était mise à pleurer en voyant sa progéniture autant en peine, dans sa profonde tristesse et qui malgré tout, était plus que jamais déterminée.


-Le fait est que sans vous nous ne pouvons rien faire ! Nous ne pourrons jamais le retrouver si ce n'est pas vous qui qui nous aidiez ! Aucun autre ne le pourrait car vous êtes la

seule à avoir les compétences requises !


-Pas mon problème ! À moins que vous ayez de quoi payer mes services ?


 A cette question, question qu'elle redoutait tant, la mère entrouvrit les yeux en déviant son regard, allant se tenir le bras de sa main.


-N-non..nous n'avons rien à vous offrir...et nous sommes loin d'avoir la somme nécessaire...


 On entendit maintenant, une petite voix, affaiblie provenant du corps de la jeune fille pendant qu'elle continuait de pleurer.


- Je ferai n'importe quoi...tout...je ferai le ménage chez toi..la cuisine...tout ce que tu voudras...je..je veux revoir mon frère...


-Je me fous de tes services.


-Elle la regarda d'un sourire narcissique


-Et comme tu l'a dit si bien de ce que je me souviens, seul l'argent me motive, n'est ce pas ?


- L'argent que tu as actuellement...à qui le dois-tu...à mon frère non...tu lui dois bien au moins ça...s'il l'aurait voulu..il aurait pu se rendre de lui-même sans t'en parler..et tu n'en aurais absolument rien tirer..mais au lieu de ça, il a préféré te laisser le vendre, pour que tu en tires de l'argent...! D'un certain côté, il s'est aussi sacrifié pour toi..!

Elle la regarda d'un air comiquement blasée


-Ben je lui ai rien demandé. Il avait qu'a pas venir me voire. Enfin, les deux minutes sont passées. Hyuga, raccompagnes les.


 Miki se mit à paniquer, ouvrant davantage les yeux en s'avançant légèrement vers l'avant.


-A-attendez...! Je vous en prie..!


 Par la suite, la mère entendit à côté d'elle que sa fille se relevait. En effet, ayant prit maintenant parfaitement conscience, bien qu'elle s'en doutait grandement, que c'était peine perdue, la jeune fille se releva lentement, le front rouge à cause du sable chaud, le visage caché par les quelques mèches de cheveux oranges brillant au soleil qui tombaient dessus.


- C'est bon...


 Miki se tourna vers sa fille d'un air inquiète, la voyant commençant à partir pour regagner la côte, lentement.


- Je te l'avais bien dis...que c'était une perte de temps...elle a maintenant tout le fric dont elle a besoin pour terminer sa vie au soleil..elle a sa villa, sa plage..son cocktail...pourquoi elle nous aurait aidé, elle n'y a aucun intérêt...rentrons maintenant...nous avons assez perdu de temps. Que ce soit avec elle ou sans elle...je le retrouverai...

 Elle poursuivit ainsi lentement sa route vers le bord de la plage, ses bottes traînant dans le sable à cause de sa fatigue qui lui avait apporté cet acharnement, mais aussi à cause du poids de sa peine qui l'accablait.


- Je le retrouverai...mon grand frère..


Elle les regarda partir de coté, un œil fermé.


-Qu'est ce qu'elles espéraient celles la.


Les trois femmes, après cette tentative désespérée s’étant soldé par un échec cuisant repartir au pays.

 A bord du bateau qui les ramenait sur les côtes japonaises, Enju ne disait plus un mot. Elle n'en avait plus la force. Elle avait maintenant le regard plus vide que jamais, se laissant secouer par le remous des vagues, visage baissé pour fixer le sol sans le quitter des yeux. Le bateau s'éloignant de leur dernier espoir, leur infime chance de retrouver celui qui leur manquait tant, Miki, atteinte par cet échec également, au même titre que sa fille, la regarda, voyant son état mental maintenant des plus déplorable, entrouvrit davantage les yeux à cause du chagrin.


-Enju...


- Non, ça va...je n'ai pas envie de parler..pas maintenant... -


Hyuga quand a elle, regardait le sol également d'un air pensive.


-( il y a encore peut être un moyen...)


 Toujours de cet air désespérément vide, pleine de rancœur comme jamais, petit à petit, Enju se mit à serrer le bas de sa robe dans ses mains.


- (Pourquoi Rentarô...pourquoi lui avoir proposé de te vendre...au lieu de te rendre tout simplement..pourquoi avoir voulu aider une...salope pareille...) -


Pendant ce temps, dans un endroit inconnus, l'homme qui était venus voire Rentaro entra alors dans une vaste salle d'opération ou était accroché, retenus par des chaines, le jeune homme mi homme mi robot, assis sur un siège d'opération, a moiti endormis, les membres mécaniques ouverts, laissant voire les entrailles de la machine brillant a certains endroits, des fils électriques dépassant des membres


-Bien dormis ?


 Tout en bougeant très faiblement, ce qui fit naître des petits bruits de métal venant des chaînes qui s'agitaient, exténué, et ce, depuis de nombreux mois maintenant avec tout ce qu'il subissait, Rentarô leva lentement le visage vers l'homme, la mine étonnamment assez dynamique et bien entretenue, du fait que ses "possesseurs" prenaient soin de leur jouet pour s'en servir au maximum de ses capacités.


-Disons que..j'ai connu mieux, tu t'en doutes.


-Excuse moi, mais c'est la procédure pour ta maintenance.


-Hin, avec toutes ces maintenances je ne reçois toujours pas le câble, c'est décevant.


-On y travaille, ne t'en fais pas. Je voulais aussi te rassurer comme toujours. Ta famille va bien.


-Il vaudrait mieux pour vous. Si ce n'était pas le cas, vous savez très bien que je pourrai pulvériser votre petit laboratoire en un coup de poing.


-J'en doute.


-Enfin, à quoi bon parler de ça. Du temps qu'ils vont bien, vous n'avez pas à vous en faire.


-Mais je ne m'en faisais pas de toute façon. Au fait, tu va avoir un nouveau collègue. Mais tu ne le verra pas encore, il est en mission actuellement.


 Il ferma les yeux en poussant un léger soupir de fatigue.


-Laissez moi deviner...ce ne serait pas ce grand fou qui gueule hallelujah d'un coup et toujours caché derrière son masque ?


-Ah, bingo. Il va faire une petite visite de courtoisie chez une amie a toi. Celle qui t'a diagnostiqué ton mal. Comment s’appelle elle deja...?


-Hyuga, si je me rappelle bien. Enfin, pour le coup j'aurai du mal à l'oublier. Mais, dis moi juste une chose, il ne compte pas trop faire le fou à s'en prendre à ma famille quand

même ? Parce que là, je risquerai de devoir poursuivre solo prématurément.


-Ah, Huyga, c'est vrai. Il fera d'ailleurs un adversaire parfait pour la catholique de l'enfer, si elle revient. @


A cela, il se mit immédiatement à pouffer yeux fermés.


-Ah, elle est bien bonne celle-là, tu as failli m'avoir. Votre Monsieur Loyal a beau être très doué, il se fera réduire en pièces détachées.


-Le but ici n'est pas vraiment de la tuer. On ne peut pas vraiment la tuer. Enfin, attendons de voire la suite.


Pendant ce temps, l'avion ayant atterrit au japon de matin, le soir venus, Huyga était chez elle, buvant un verre de vin rouge devant son ordinateur. Pendant son petit moment à elle, la sonnerie retentit d'une façon abrupte dans sa demeure, brisant le silence qui y régnait.


Elle leva curieusement le nez de son ordinateur, se dirigeant vers la porte


-( Enju ou Miki..?)


Elle ouvrit alors la porte. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle vit alors devant elle, se tenant droit, un homme à l'allure assez...originale. En effet, dans sa posture droite, se tenant les mains dans le dos, ce qui mettait son torse un peu plus en valeur, il portait un beau costume, assez classique toutefois et sortait un peu de l'ordinaire. Ce costume était d'abord composé d'une chemise blanche à boutons, légèrement ouverte au niveau du col, col fermé par un noeud papillon noir parfaitement dressé. Par-dessus cette chemise, l'homme portait une veste, ou veston plutôt, dans des tons assez sobres, tel le rouge, le bleu foncé ou encore le violet, comme c'était le cas au niveau des épaulettes, ou encore au niveau de l'ouverture de celle-ci sur tout le long de son torse, s'ouvrant de plus en plus au fur et à mesure que l'on montait, ce qui, au final, lui donnait l'apparence, ou du moins l'air d'un Monsieur Loyal que l'on pourrait trouver dans un cirque, impression renforcée par le fait que son veston se terminait en deux queues. Par ailleurs, toujours dans ces mêmes tons, il portait un pantalon d'une couleur rouge vin, tout comme ses chaussures qui s'apparentaient à celles que l'on portait au cours des époques modernes. Il portait également un chapeau haut de forme noire, avec une bande rouge au début de la tête. Cependant, le plus intriguant et mystérieux, et qui à la fois, inspirait la crainte, la peur, c'était son masque, qu'il portait sur le visage et qui ne laissait voir que ses cheveux gris sur les flancs de son crâne et qui paraient jusqu'au début de sa nuque. Ce masque lui couvrait l'intégralité du visage et, dans les orifices faits pour les yeux, orifices au passage, qui rappelaient ceux d'un masque d'Arlequin, comme la fente faite pour la bouche, on ne pouvait y voir ses yeux, ce qui rendait la chose d'autant plus inquiétante du fait que l'on ne pouvait savoir ce qu'il regardait bien que, peut être valait-il mieux pas que ce soit vous qu'il regarde, étant donné l'aura qui se dégageait de lui. Une aura très meurtrière et oppressante, mais pourtant si calme et paisible, si bien que le plus effrayant dans tout cela, c'était justement ce contraste.


-Bien le bonsoir. Hyuga, je présume ?

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