Le meilleur est à venir

"Raivy, tu veux bien m'expliquer ce que vient de se passait? Qui est-ce jeune homme? Pourquoi il t'a fait pleurer?" Me demanda-t-il avec son habituel calme

J'inspirais une grande bouffée d'air, et commençais mon récit.

"C'est mon ami d'enfance, Kentin. Il était fou de moi depuis que l'on s'est rencontré en maternelle. Lors de mon déménagement il a demandé à être transféré dans mon lycée, sauf qu'Ambre s'en est prise à lui. Il n'était pas fort, petit, avait une coupe au bol et de très grosses lunettes. Il est parti à l'école militaire, il y a plusieurs mois, peu de temps après notre arrivée dans ce lycée. Cela m'a beaucoup attristé. Il est revenu, s'est vengé d'Ambre et m'a demandait de ne plus jamais lui parler car il ne voulait plus souffrir. J'ai explosé et me suis laissée emporter. Il a dû s'en vouloir car il y avait de la douceur et de la tristesse dans la voix lorsqu'il me parlait.

-Je suis désolé, mais à mon avis, il devait avoir une raison de te dire tout cela. Peut-être que tu lui as beaucoup manqué mais que, comme tu l'as dit, il ne voulait plus souffrir à l'intérieur de lui-même.

-Tu as sûrement raison, mais ce n'est pas une raison pour me dire cela. Il m'a manqué et il me rejette. Reniflais-je

-Mais l'essentiel est que cela ce soit bien finit. N'est-ce pas? Hein? Mais, que se passe-t-il?"

Je me remis à pleurer. Lysandre m'enroula de ses bras. Je n'arrivais pas à m'arrêter. Lysandre me murmura quelque chose à l'oreille.

"Tu ne seras pas seule dans ce combat contre le passé. Ne t'inquiètes pas."

Ses paroles me réconfortèrent, comme d'habitude. C'est un homme calme et attentionné.

"Merci… Répondis-je. Je dois aller voir Nathaniel pour lui demander quelque chose."

Je me libérais de ses bras et de sa chaleur, puis lui déposa un baiser sur la joue en signe de remerciement. À mon avis, il ne s'attendait pas à ça car il rougit et dévia le regard. Je me dirigeai vers la salle des délégués. Ma main toqua à la porte, puis poussa la poignée. Nathaniel leva la tête de ses papiers puis m'adressa un grand sourire. Je refermais la porte derrière moi. Il se redressa pour se rapprocher de moi. Je lui rendis son sourire. Un sourire sincère, que je réserve aux personnes en qui j'ai confiance et que j'apprécie. Il a dû le remarquer car il rougit légèrement et regarda une étagère à côté de moi.

"Que me vaut ta visite? Me demanda-t-il, après avoir remis ses iris ambré dans les miennes.

-Je voulais te remerciais pour ce que tu as fait tout à l'heure.

-Mais c'est normal, ce n'est pas comme si j'avais arrêté de faire tomber la pluie.

-Peut-être pour toi, mais cela m'a fait chaud au cœur. En plus tu as vraiment arrêté la pluie puisque si tu n'étais pas intervenu mes larmes aurait sûrement inondé la ville. Lui répondis-je en souriant.

Il ria et rougit encore une fois, et dévia totalement le regard cette fois ci. Il est trop mignon lorsqu'il est comme ça. Il me donne envie de lui faire un gros câlin, juste pour qu'il rougisse encore plus. C'est d'ailleurs ce que je fis. Je profitais de son état pour me jeter dans ses bras et appuyer ma joue sur son torse chaud et rassurant. Cela m'apaiser et me faisait beaucoup de bien. Surpris, il baissa le regard pour me regarder. Je fis l'inverse, c’est-à-dire que je regardais en haut et admirait son visage. Il était d'une beauté divine, ses yeux couleur ambre lui donnait un air timide et sincère, ses cheveux blond et mal coiffé le rendaient juste magnifique. Sa bouche fine était bien tracée. Il était d'une douceur extrême et aidé à chaque fois que l'on avait besoin. Peu de filles s'intéresse à lui, je ne comprends vraiment pas pourquoi. À ce que je sache, seul Melody, une autre déléguée, lui a dit ce qu'elle ressentait mais malheureusement pour elle, ce n'était pas réciproque. Nous restions comme ça 5 minutes puis je reposai ma joue sur son buste. Il me caressa les cheveux avec ses mains douces.

Point de vue Nathaniel:

J'étais plongé dans des papiers d'administration lorsque j'attendis la porte s'ouvrir. Je pensais que c'était Melody qui venait m'aider, mais lorsque je levis la tête, je la vis. Elle. Raivy se tourna pour fermer la porte. Je me redressais et me reprocha d'elle doucement. Comme d'habitude, elle était magnifique. Ses cheveux blonds brillant lui allant jusqu'au milieu de dos, ses yeux marrons clairs . Ses habits l'a mettait en valeur, et le pire ce qu'elle ne se rend pas compte à quel point elle est belle. Elle me fit un grand sourire, un beau sourire que l'on ne voyait pas souvent sur les visages, un sourire sincère. Cela me fait rougir légèrement. Je ne la regardais pas mais regardais l'armoire à côté d'elle pour qu'elle ne voit pas à quel point elle me faisait de l'effet.

"Que me vaut ta visite? Lui demandais-je, après avoir reposé mes yeux sur elle.

-Je voulais te remerciais pour ce que tu as fait tout à l'heure.

-Mais c'est normal, ce n'est pas comme si j'avais arrêté de faire tomber la pluie.

-Peut-être pour toi, mais cela m'a fait chaud au cœur. En plus tu as vraiment arrêté la pluie puisque si tu n'étais pas intervenu mes larmes aurait sûrement inondé la ville. Me répondit-elle en souriant.

Là, elle en faisait trop. Je suis devenu rouge tomate et dévia totalement le regard. Sans que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit, elle se jeta dans mes bras. Je ne compris pas ce qui venait de ce passait. Mais je profitais de ce moment et mis mes mains autour de sa taille. Je baissais la tête pour voir son magnifique visage, elle leva la tête et plongea ses yeux dans les miens. Je lui caressais les cheveux avec une de mes mains. Puis elle remit sa tête contre mon torse et je relevais le regard. Elle sortit de mes bras et se dirigea vers la porte. Au niveau de la porte, elle s'arrêta. J'avais l'impression qu'elle hésitait. Raivy se retourna, me regarda puis courut vers moi pour me chuchotait quelque chose à l'oreille.

"Merci encore."

Puis elle partit pour de bon me faisant un signe de main et referma la porte quand elle fût sortit. Sans le vouloir, je souriais et continuais de regardais la porte. Cette fille est un ange.

Point de vue Raivy:

Je sortis de la salle des délégués apaisé. Je retrouvais mes amis à côté de la salle de perm et nous allions manger. Je m'assis à côté de Rosalya et d'Alexy. Nous mangeons dans le calme et je finis la première comme d'habitude. Je sortis de la salle, m'installa sous un arbre puis mis mes écouteurs à fond dans mes oreilles. Sachant que tout le monde mangeais à cette heure-là, je n'hésitais pas à me déhanché en pleine cour. Je me libérai des problèmes. Mes soucis s'envolaient. Je dansais sur des anciennes chansons, que plus personne n'écoutait ce qui permettait de ne pas les écoutait en boucle à la radio. Lorsque je fût essoufflé, je m'assis sous l'arbre pour profiter de l'ombre, mais je remarquais quelque chose. Un regard me fixait et me pesait sur les épaules. Je tournis discrètement la tête et vit les pupilles émeraudes me regardai avec insistance. Juste pour le narguer, je me relevais et me remis à danser de plus belle. Mais, même si je voulais juste le faire tourner en bourrique au début, je me fis emporter par la musique, puis je fermais les yeux et dansais pour moi-même. Le regard insistait et me fixait toujours, je le sentais. Je ne savais pas si je dansais bien mais lui m'avait déjà vu danser donc je m'en foutais un peu. Tant que les anciens occupants du lycée ne me voyaient pas, cela allait. Kentin s'avança vers moi et m'attrapa les épaules pour que je le regarde.

"Pourquoi tu fais ça? Me demanda-t-il

-Je fais ce que je veux, je n'ai pas besoin de ton autorisation pour danser à ce que je sache. Au fait, tu sais quand tu es parti dans ton école militaire, c'était pour devenir un homme et à ce que je sache, un homme ne blesse pas et ne laisse pas ses amis. Et en plus, je ne t'ai jamais considérais juste comme un ami. Tu étais mon meilleur ami, celui à qui je confiais tout. Mais monsieur a pris la grosse tête. Donc s'il te plaît, laisse-moi partir."

Je pris mes affaires et m'en alla. C'était devenu dur de respirer, et ça fait profondément mal. Les larmes coulaient encore une fois, faisaient l'effet d'une morsure. Je courais dans les couloirs déserts, manquant de faire tomber Nathaniel tellement je passais vite devant son nez. Je voulais être seul, pouvoir pleurer toutes les larmes de mon corps.

Les yeux rouges, les joues mouillaient, les sils trempés, je pensais à Kentin. Dites-moi que c'est juste un rêve, que je vais me réveiller. Agenouillé, avec mes bras autour de mes genoux et ma tête à l'intérieur, je me sentais seul. Lorsque je sentis un souffle près de ma joue, je levais la tête pour voir une touffe blonde et des yeux de la même couleur. Je tombais sur lui et il me serra dans ses bras. Rien aux alentours.  Juste lui et moi. Je me sentais bien, j'aimais cet endroit et je ne voulais plus le quittais. Au début je ne savais pas pourquoi, mais cela fait longtemps que je me suis fait une raison. Je ne voulais pas laisser Nathaniel à une autre. Je l'aimais de tout mon cœur. Je levis la tête et vis ses yeux. Il me sourit et rapprocha son visage du mien, pour que nos fronts se collent. Nos lèvres n'étaient qu'a quelques millimètres d'écarts. Je rompis cette distance, posant mes lèvres sur les siennes. Il ne me repoussa pas, au contraire il m'embrassa avec fougue. Il déposa ses mains autour de ma taille. Les miennes lui entouraient le cou. Nos langues se caressaient, jouaient ensemble. Je ne voulais plus partir. Il posa ses mains sur mon visage et me caressa les joues. Il sépara ses lèvres des miennes mais ne recula pas. Nos joues cramoisies, mais le sourire aux lèvres nous nous relevons. Il m'a poussé à l'abri des regards, puis me plaqua contre le mur et m'embrassa passionnément, puis il me regarda.

"J'avais envie de faire ça depuis longtemps. Mais je ne sais pas… j'avais peur que tu me repousses. Me chuchota-t-il

-Mauvaise analyse, Monsieur le délégué général. Mais j'avoue que j'ai pensé cela de toi aussi, haha.

-Au fait, je ne voudrais pas le crier sur tous les toits…

-Je ne veux pas que tous les occupants de ce lycée connaissent mes sentiments envers toi, moi non plus.

-Tu lis dans mes pensées, dis donc haha."

Nous repartîmes de notre cachette, tous les deux rouge voir écarlate. Nathaniel courut vers la salle des délégués et moi j'espérais fort que mes amis soient sortis du self. Je me dirigeais joyeusement vers celui-ci lorsque je fis une rencontre, quelqu'un que je n'avais pas envie de voir.

"Tiens, bonjour Raivy. Comment vas-tu?

-Très bien et toi, Melody? Répondis-je avec un sourire forcé

-Très bien aussi. Me répondit-elle très enjoué. Au fait, aurais-tu vu Nathaniel?"

Pourquoi tu ne t'arrêtes pas de lui tourner autour? Tu sais bien qu'il t'a dit non!!!! Elle m'énervait encore plus que d'habitude. Je n'allais pas la jetais dans ses bras quand même.

-Je crois l'avoir vu en salle d'étude, il y a de ça 5 minutes. Sinon, je ne l'ai pas revu. Pourquoi?? Répondis-je un peu énervée.

-Secret entre délégués. Répliqua-t-elle en me faisant un clin d'œil.

En fait, elle veut mourir de mes mains? Car elle me répondit cela un grand sourire aux lèvres. Je crois que je ne vais pas tenir plus longtemps, je décidais donc de m'en aller après avoir salué Melody. J'aperçus Rosalya et Alexy au fond du couloir. Je courus vers eux, pour échapper à Melody.

"Ah! TOI! Dit Rosalya en me voyant leur courir dessus Pourquoi tu pars toujours aussi tôt le midi? Je voulais vous dire un truc.

-Eh bah, je suis là maintenant. Tu peux me le dire?

-En fait, j'organise une fête pour le nouvel an et je voulais que vous m'aidiez à le dire au plus grand nombre de gens possible. Vous m'aidez? Nous demanda-t-elle avec son sourire habituel.

-Bien sûr, qu'on t'aide! N'est-ce pas Raivy? Répondit Alexy

-J'ai pas mon mot à dire de tout à façon. Et moi aussi, j'ai un truc à vous raconter. Mais pas ici. On se retrouve au café à la fin des cours.

-D'accord! Répondaient-ils en cœur

Nous continuions de parler de tout et n'importe quoi lorsque la sonnerie retentit. Nous laissons Rosa afin d'aller en cours de Maths. Alexy me posait une multitude de questions pour trouver de quoi est ce que j'allais leur parler. Je l'ignorais royalement. Je n'allais pas cédé sous la pression. Nous croisions Lysandre, ce qui me sauvait la mise. Il m'aida à arrêter Alexy dans son élan.