Doctor Who Alternative: L'Heure des Choix

Chapitre 17 : Chapitre 16: Sacrifier?

3798 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 15:39

« Bon, maintenant que vous savez que j'ai raison, pourrions-nous...

- Taisez-vous!

- Je vous demande pardon? s'offusqua la Grande intelligence.

- Vous n'êtes plus d'aucune utilité.

- Que...

- Exterminer! »

 

ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ

 

Le tournevis vibrait, pointé en direction d'une sphère lisse comme tout qui sortait du mur, au beau-milieu du couloir.

 

« Bon sang, qu'est-ce que vous faîtes? s'impatientait Adrian.

- J'espionne les systèmes de ce vaisseau. On dirait qu'ils ont activé de nombreuses batteries de senseurs.

- Des senseurs? interrogea Clara.

- Des radars, si vous préférez. Des senseurs temporels, pour être exact. Bizarre.

- Je sais ce que sont des senseurs, Docteur! s'exclamait la jeune femme. Je demandais juste ce qu'ils f...

 

Mais sa phrase fut coupé par un énorme grognement venant des entrailles même du vaisseau. Une forte secousse fit alors perdre l'équilibre à tout le monde. Clara et le Docteur se retrouvèrent au sol, tandis qu'Adrian, qui s'était agrippé au Seigneur du Temps, était étendu sur celui-ci.

Lorsque le visage de l'alien se releva, et qu'il se retrouva nez-à-nez avec celui du jeune homme, il poussa un léger cri de surprise et le tira sur le coté.

 

- Qu'est-ce que vous faîtes sur moi? s'offusqua-t-il.

- J'y peux rien, j'ai trébuché, comme vous.

- Bon, peu importe. On dirait que le vaisseau est en route... remarqua le Docteur en se relevant.

- Vers où?

- Gallifrey, je suppose. Cette fichue "Grande Intelligence" a du leur révéler ce que je planifiait, ou quelque chose dans le genre.

 

Les deux "compagnons" du Docteur se relevèrent, effarés. La nouvelle était plus que mauvaise.

 

- Et on fait comment pour empêcher la flotte toute entière d'atteindre sa cible? interrogea Clara avec un ton légèrement angoissé.

- On immobilise le vaisseau amiral! répondit le Seigneur du Temps. Cela devrait suffire pour le moment. L'organisation de leur flotte doit être telle qu'ils ne peuvent pas continuer sans leur tête pensante.

- Mais ils ne pourront pas repartir? demanda Adrian.

- Si. Mais les réparations leur prendront trop de temps. Ils ne voyagent pas vraiment dans le temps, à ce que j'ai pu comprendre en espionnant les systèmes du vaisseau. Ces bâtiments ne font qu'aller très, très vite, on va dire. Ce sont de vieux vaisseaux, un peu modernisés, mais pas trop. Et les Daleks doivent tous être des vétérans, en plus d'une certaine part de véritable Dalek d'Élite, et peut-être même qu'il y a des Daleks à Armes Spéciales.

- Bon, c'est bien gentil tout ça, mais comment on fait pour les immobiliser?

- Il faut endommager leurs réacteurs. Laissez-moi juste...

 

L'alien se retourna vers la sphère de bronze et utilisa à nouveau son tournevis. Après quelques instants de bourdonnements, le Docteur regarda à l'intérieur de son appareil, et se mit à avancer dans le couloir.

 

- C'est par là! »

 

ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ-ΘΣ

 

La porte métallique se releva, et les trois voyageurs temporels arrivèrent dans l'un des réacteurs du vaisseau.

L'endroit consistait en une longue pièce rectangulaire, occupé de moitié par deux énormes machine rectangulaires, faites de métal, qui dépassaient dans les murs, sols et plafonds, et qui ne laissaient entre elles deux qu'un petit chemin d'à peine deux mètres de large servant d'axe de symétrie. L'autre moitié, où avaient atterri les intrus, étaient surtout remplie d'espèce d'énormes citernes, allant du sol au plafond (ce qui faisait une bonne vingtaine de mètres de hauteur). De nombreux tuyaux sortaient de ces cylindres, des tuyaux très larges, et rentraient dans les deux énormes machines situées dans la deuxième partie de la pièce.

 

« Les espèces de réservoirs ici sont soit des espèce de réfrigérateur de fluide pour alimenter le système de refroidissement, soit des condensateurs d'énergie, qui régulent l'apport des réacteurs, en se déchargeant en cas manque et en chargeant de l'énergie en cas de surplus.

- Et je suppose que les deux gros machins, là, au fond, ce sont les réacteurs, risqua Adrian.

- Le réacteur, pour être exact. Un double-réacteur, plus efficace. Et qui travaille avec un autre double-réacteur. Mais en saboter un suffira à immobiliser le vaisseau. Bon, au travail, suivez-moi!

 

Le Seigneur du Temps avança, tournevis à la main, en direction de l'une des deux machines. Sur le mur irrégulier qu'elles offraient, il y avait plusieurs sphères de bronze, adaptées aux ventouses des Daleks, comme on en trouvait partout dans le vaisseau.

 

- Bon, la mission, c'est de surchauffer le réacteur, pour qu'il explose. Le vaisseau ne sera pas détruit, et les murs sont solides et doublés de champs de forces lorsque l'explosion devient inévitable, donc on ne craint pas grand chose si on coure dès que la réaction devient impossible à arrêter.

- Je suppose qu'on doit détruire le système de refroidissement, avança Adrian.

- Non, pas vraiment. En fait, il va falloir faire deux choses, à peu près simultanément. Il faut surcharger le réacteur en énergie, et donc dérégler les condensateurs pour qu'ils n'absorbent pas le surplus, mais qu'au contraire, ils envoient de plus en plus d'énergie. Et il faut aussi réduire au maximum les capacités de refroidissement.

- Comment on fait? demanda Clara.

- Pour les condensateurs, tout se fait par informatique, donc quelques coups de sonique suffiront. Enfin, plus que quelques coups si je veux empêcher les Daleks de reprendre le contrôle de ce système-là depuis leur passerelle. Mais pour le refroidissement, ils pourront reprendre le contrôle immédiatement. Vous allez donc devoir vous en occuper manuellement, Clara.

- De quoi?

- Laissez-moi vous montrer.

 

Le Docteur alla à gauche pour atteindre l'espèce de couloir qui séparait les deux parties du réacteur, qui étaient pourtant reliées par plusieurs tuyaux, une douzaine de mètres au-dessus du sol. Mais dans le couloir, à portée d'un humain, se trouvait plusieurs manettes se terminant en sphère bronzée, présentes à intervalles réguliers sur chaque machine, symétriquement. Il y en avait une tout les huit mètres environ, qui faisait face à une autre. Certaines étaient parallèles au sol (et donc perpendiculaires à leur support), d'autres étaient dressées de quelques degrés vers le haut par rapport aux premières, et certaines, au contraire, pointaient de quelques degrés vers le bas.

 

- Le système de refroidissement est divisé en plusieurs secteurs par des valves, vous voyez. Elles sont contrôlables par informatique, mais les circuits électroniques ont parfois des problèmes avec les différences de températures à l'intérieur de la structure, et ils sont plus fragiles que ceux utilisés pour la régulation d'énergie. Donc les Daleks ont créé un système de sureté, utilisant ces manettes qu'ils peuvent attraper avec leur ventouse, et qui régulent les valves manuellement, et qui dès qu'elles sont actionnées empêchent les valves d'être utilisées par l'informatique. Là, elles sont toutes ouvertes à moyenne ouverture à peu près. Mais si on baisse les manettes....

- ... on les referme, devina Clara. Et les Daleks ne peuvent rien y changer. Vous voulez que je les baisse, c'est ça?

- Oui, c'est ça. En réalité, ça ne les fermera pas, mais leur ouverture sera minimale, et le débit de fluide réfrigérant le sera tout autant. Baissez-les au maximum. Adrian, aidez-la, vous irez plus vite à deux.

- D'accord. Bonne chance pour le sonique!

 

Les deux jeunes gens se placèrent entre les deux énormes machines et commencèrent à abaisser, une par une, les manettes, Adrian sur le coté gauche et Clara sur le coté droit. Cela allait prendre un peu de temps, étant donné la force que cela demandait. Mais ils y arrivaient très bien.

Pendant ce temps, le Docteur s'était penché vers le réacteur de droite, et pointait son tournevis sur l'une des sphères. Cependant, après plusieurs secondes de bourdonnement intense, il commença à se mordre les lèvres et à taper du pied.

 

- Rah, fichue technologie Dalek!!

- Un problème? demanda Adrian.

- Oui! Le système des condensateurs ne peut être manipulé que grâce à deux Daleks. Et je n'ai qu'un tournevis.

- Parce que vous pensez sérieusement pouvoir manipuler deux choses différents en même temps? pouffa Clara.

- Ne me sous-estimez pas!

- Attendez... coupa Adrian. Clara, vous pouvez vous occuper des deux cotés un instant?

- Oui, allez-y si vous pouvez l'aider.

- Il ne peux pas m'aider! se plaignait le Seigneur du Temps en entendant les jeunes au loin.

 

Mais le jeune Sparrow trottina quand même jusqu'à l'alien, et commença à chercher dans les poches de son gilet noir en cuir.

 

- Peut-être que je peux vous aider, si. Qu'est-ce que vous dîtes de... ça!

 

Adrian sortit alors un cercle métallique de sa poche, large de quelques centimètres et légèrement épais.

 

- C'est le bracelet d'Oswin, non? Quand l'avez-vous pris?

- Quand on l'a menottée. Elle aurait pu se libérer avec.

- Et vous l'avez gardé sans me prévenir. Vous vouliez partir avec, je suppose.

- Euh... Ben... hésitait le jeune homme, gêné.

 

Il soupira, et son regard fuyait celui, dur, du Docteur. Il était toujours utile d'avoir un petit gadget de ce genre avec soit, c'est vrai.

 

- Bon, faîtes-moi voir ça...

 

Le Seigneur du Temps pointa son tournevis en direction du bracelet, et l'analysa en quelques secondes. Après avoir consulté les informations, ses yeux grossirent de surprise.

 

- Et bien elle ne se privait de rien, celle-là! Téléportation, technologie sonique, communication, radio, connexion ultra-satellitaire, hologramme... Elle venait vraiment d'une planète avancée.

- Technologie sonique... Donc on peux s'en servir.

 

Le jeune homme effleura la surface du "bijou", et son bras fut traversé par plusieurs vibrations, ce qui raviva légèrement sa blessure, laissant échapper un petit hoquet rauque de douleur. Il passa le bracelet dans son autre main, pour ne plus avoir mal, et continua. Au bout d'une douzaine de secondes, il se mit à sourire.

 

- Je crois que j'ai réussi à trouver la fonction sonique. Il n'y a plus beaucoup d'énergie dedans, mais ça devrait suffire.

- Que... Vous savez vous en servir?

- Non, mais ça utilise une forme de télépathie, ou d'interaction nerveuse avec le cerveau, je ne sais pas. Je sens que ça marche, si vous préférez.

- Bon... Dans ce cas, placez-vous face à une sphère, sur l'autre partie du réacteur, et... connectez-vous.

 

Le jeune homme acquiesça, et se dirigea vers la machine de gauche, tout en enfilant le bracelet sur son bras gauche. Finalement, les deux bras étaient atteints de vibrations, tant celui qui portait l'objet que celui qui le touchait de la main. Mais il guérissait vite, et la douleur était parfaitement supportable: c'était la surprise qui l'avait "amplifiée" la première fois. Il se plaça donc devant l'une des sphères de bronze, et commença sa besogne.

De son coté, Clara avait déjà abaissé les deux tiers des manettes, et plusieurs alarmes commençaient à sonner et à vibrer dans la pièce.

 

- Ne vous inquiétez pas! cria le Docteur à sa compagne. Mais il faut faire vite maintenant. Adrian!

- J'y suis! annonça le jeune homme.

- Bien! Maintenant, je m'occupe de tout. On a besoin de deux opérateurs pour être sûr qu'il n'y ait pas un problème, ou qu'un Dalek ne soit pas devenu un peu fou et ait pris de l'individualité. Mais à partir du moment où deux sphères sont actives, n'importe lequel des deux opérateurs peux tout faire lui-même. Donc ne faîtes rien de plus qu'être connecté, vous, d'accord?

- D'accord.

- Bon, Clara, accrochez-vous, la température va commencer à chauffer. Si ça devient difficile à supporter, revenez, vous avez fermé bien assez de valves.

- Pourquoi je continue, alors? cria-t-elle au loin.

- Parce que plus de valves seront fermées, plus vite ça explosera.

 

Le tournevis sonique commença à vibrer, de plus en plus fort, et les machines lançaient le grognement classique des engins qui commence à atteindre le maximum de leurs capacités, et plus encore. La chaleur commençait même à se faire sentir.

 

- Exterminer!

- Hein?

 

Le Docteur sauta en face du "couloir" situé au milieu du réacteur, et vit Clara courir à toute vitesse en sa direction, tandis que derrière elle, deux Daleks d'élite la poursuivait.

 

- Ne bougez pas! cria l'une des créatures.

- Bloquer!

 

En un éclair, un minuscule disque sortit brusquement du deuxième Dalek, expulsé depuis un canon caché dans l'espace noir entre sa tête et la partie constituée du canon et de la ventouse. Le petit "palet" circulaire frôla la jeune fille et atterrit à terre, glissant sur le sol métallique jusqu'à s'immobiliser à quelques mètres du Docteur. Et avant que celui-ci ait eu le temps de faire quoi que ce soit, une sorte de champ de force se matérialisa au-dessus du disque.

 

- Clara, stop! Arrêtez-vous!

 

La jeune fille aperçut l'espèce de zone vibrante et légèrement colorée de rouge qui sortait de nulle-part, et compris qu'elle ne pourrait pas passer.

 

- Utilise le tournevis! supplia-t-elle.

- Je ne peux pas!

- Pourquoi?

- Je suis en train de faire surchauffer les réacteurs!

- Mais...

- Taisez-vous! coupa un Dalek, qui se trouvait désormais au dos de la professeur.

 

Il se poussa légèrement vers la gauche, pour observer le Seigneur du Temps. Son corps était tourné vers la jeune femme, mais son oeil et sa tête faisaient face au Docteur.

 

- Docteur?

- Oui.

- Le Docteur refuse d'utiliser son nom! Vous ne pouvez pas être le...

- Je le suis! Pas le même, c'est tout.

- Peu importe! Arrêtez immédiatement vos actions! Ramenez les niveaux d'énergie à la normale!

- Non.

- Si vous ne nous obéissez pas, nous exterminerons votre compagne! avertit le Dalek.

 

Le Seigneur du Temps recula d'un pas en entendant la menace. Il regarda à sa gauche, pour voir Adrian hésiter, prêt à lâcher les doigts du bracelet. Mais il secoua sa tête pour faire comprendre au jeune homme qu'il ne devait pas lâcher. Pas pour l'instant.

L'alien se tourna vers sa compagne, et vit, derrière elle, l'autre Dalek, en train de rouvrir les valves de refroidissement, une par une. Il n'avait plus beaucoup de temps. Il pouvait toujours lancer une énorme salve d'énergie, il aurait le temps de courir. Mais cela condamnerait la jeune femme.

 

- Docteur? s'inquiétait-elle.

 

Le Seigneur du Temps s'avança vers elle, le tournevis toujours pointé vers la sphère, bien qu'elle était désormais hors de vue. Il s'arrêta devant le champ de force, à quelques centimètres à peine de la barrière presque invisible qui le séparait de la Fille Impossible.

 

- Clara... je...

- Non... murmurait sa compagne. Vous n'allez tout de même pas...

- Je suis désolé, Clara. C'est vous ou m... C'est vous ou mon peuple... soupirait l'alien.

 

Les mots commençaient à lui manquer, tant l'angoisse était grande. Sa gorge se nouait, et face à lui, la jeune femme était sous le choc, plus que surprise. Elle ne comprenait pas. Elle n'acceptait pas ce qui se profilait déjà.

 

- Si cette flotte atteint Gallifrey, elle attaquera toutes mes autres incarnations. Vous aurez fait tout cela pour rien, Clara. Et puis, elle attaquera la planète. Elle anéantira les Seigneurs du Temps. Ou alors, le Haut-Conseil tentera le tout pour le tout et appliquera la Sanction Finale... Dans tout les cas, l'Univers tout entier n'y survivra pas. Le Temps... L'Espace... Tout brûlera, Clara.

- Docteur, si vous faîtes ça... commença la jeune fille avec une forme de colère dans sa voix. Si vous faîtes ça...

- C'est vous, ou c'est l'Univers, Clara... lâcha le Seigneur du Temps, résigné.

 

La voyageuse temporelle recula d'un pas. Cette voix... Elle ne l'avait jamais entendu qu'une fois. Dans cette cabane de bois, lorsqu'elle les avait vus, tous les trois. Le Guerrier, le Héros et le Docteur, prêt à appuyer, prêt à déclencher le Moment. Prêt à détruire leur propre peuple, leur propre planète, leur propre famille... Mais cette fois-ci, il n'y avait aucune échappatoire.

 

- Si vous faîtes-ça... répétait-elle à l'alien.

 

Pas de solution miracle, pas de changement d'avis. Il était décidé, et de la pire des manières pour ce Docteur là. Il n'était pas motivé par la colère, la fureur, la tristesse. Pouvait-on ne serait-ce que dire qu'il était motivé? Ce qui le décidait, ce qui dirigeait son choix, c'était la peur, et l'horrible fatalité. Les pires des guides pour cet homme-là.

 

- Si vous faîtes ça... alors courez.

- Pardonnez-moi Clara... murmurait le Seigneur du Temps, la voix brisée, la tête baissée.

- ... courez espèce de petit malin. Et souvenez-vous de moi. »

 

Et en entendant ces derniers mots, le Docteur se décida. Elle avait accepté son choix. Elle avait dit ces mots qui résonnaient dans sa tête pour la énième fois. Ces mots qu'il avait entendu à Londres, dans l'Asile des Daleks, sur Trenzalore, à Coxtin, et sûrement à bien d'autres endroits. Les derniers mots de Clara Oswald.

Le tournevis vibra brutalement, et la chaleur augmenta à toute vitesse. Les alarmes criaient et des étincelles s'échappaient des deux parties du réacteurs. Et au-milieu de ce vacarme, la voix robotique du Dalek vrilla douloureusement dans les oreilles du Docteur.

 

« EXTERMINER! »

 

Le rayon frappa Clara presque à bout portant. La jeune fille fut éclairé violemment d'une lumière intérieure, passant en négatif, laissant apparaître son squelette. Et avant que cette image d'horreur qu'elle était devenue disparaisse, elle tomba, sur ses genoux, avant de s'écraser face contre terre, et de reprendre les couleurs qui la faisaient, du temps de son vivant.

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